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Société - Page 612

  • Quand Arte fait une promotion sans nuance de la pilule abortive RU 486

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    De genethique.org :

    ARTE : UN DOCUMENTAIRE SANS NUANCE SUR LE RU 486

    Arte diffusait hier soir en fin de programme un documentaire sur la pilule abortive, la RU486 sous le titre « L’autre pilule : un combat pour les femmes ».

    Un documentaire brouillon qui présente dans un premier temps les étapes controversées de la commercialisation de cette pilule par le laboratoire Roussel-Uclaf, et les oppositions suscitées par la mise sur le marché d’une molécule qu'Etienne Baulieu, le médecin et chercheur qui l’a inventée, qualifie de « remarquable ». Pourtant, l’administration du RU486[1] n’est pas dénuée de risques, elle présente des contre indications et des effets indésirables comme le montre une simple recherche sur le Vidal, le dictionnaire de référence des médicaments.

     

    Le téléspectateur se trouve en fait devant une large entreprise de promotion qui ne laisse aucune place au doute, qui ostracise, ridiculise et décrédibilise d’une façon systématique tous ceux qui pourraient remettre en question le soit disant progrès suscité par cette pilule, et particulièrement les religions.

     

    Le plus étonnant, c’est le peu de femmes qui témoignent et se prononcent en faveur de cette pilule. Seule une allemande, un enfant contre elle dans un porte-bébé, raconte qu’elle a deux enfants : « J’ai choisi ces 2 grossesses en toute conscience ». Elle a avorté deux fois et fait l’éloge de l’avortement médicamenteux : « ça a été mieux, plus simple, comme une perte de sang normale ».Pourtant, une simple recherche sur Internet montre le malaise et le traumatisme de ces femmes qui ont avorté seules et pour qui l’acte aura été beaucoup plus qu’une simple perte de sang normale. Une vidéo est présentée mais arrêtée très vite pour que la femme qui commence à raconter son expérience douloureuse ne puisse pas expliquer les risques réels auxquels elle été confrontée et la souffrance qui ont suivi la prise de médicament. Tout est balayé d’un revers de main.

     

    Etienne Baulieu, dans la blouse blanche du médecin, intervient plusieurs fois. Il explique notamment les intérêts économiques de cette méthode, moins couteuse. Mais les femmes qui avortent chez elles sont souvent victimes de complications qui les obligent à se rendre à l’hôpital. Il regrette qu’on parle de pilule abortive et non pas contragestive. Simple question de sémantique ou volonté de faire passer… la pilule ?

     

    Il semble qu’on soit dans une énorme machinerie qui vise à faire croire qu’avorter n’est pas une atteinte à la vie, comme l’évoque un des médecins engagé dans un centre d’orthogénie. Et le reportage veut faire peur et semble vouloir stimuler un regain de militantisme féministe : est-ce que les droits des femmes durement acquis par des années de lutte ne seraient pas en train d’être remis en question ? Ne serait-on pas juste à la veille de voir revenir les avortements clandestins ? Pourtant, la machine est bien rodée, le propos bien lisse. Et de fait, ne l’est-elle pas trop pour être vraiment crédible ?

     

    Les vrais débats éthiques sont complètement absents. Un passage pose la question du début de la vie humaine : au moment de la fusion entre les deux gamètes ? Quand le fœtus est viable ? A la naissance ? Là encore, le public est noyé.

     

    Enfin, le reportage se termine par cette explication malthusienne : « Depuis les années 60, la population mondiale est passé de 3 à 7 milliards. Sans une écologie démographique et une maîtrise de la fécondité, la préservation de l’environnement, les avancées politiques et économiques seront quasi-impossibles ». Ainsi, il faudrait que certains meurent pour que d’autres vivent confortablement, de préférence les mieux portants, et c’est aux femmes que reviendrait le « privilège » de cet arbitrage.

     

    [1] Le RU486 ou mifépristone a une action anti progestative, en se liant de façon réversible aux récepteurs à la progestérone au niveau de l’endomètre utérin. Elle suspend ainsi l’action de la progestérone, sans laquelle l’embryon ne peut se développer. Il meurt, et se détache de la paroi utérine : c’est un effet « contragestif ». Elle est associée à des prostaglandines pour une efficacité supérieure.

     

    Note Gènéthque

    Arte a diffusé le 17 mars dernier un documentaire sur les conséquences de l'IVG (cf. Gènethique vous informe du 18 mars 2015). La chaîne aurait-elle la mémoire courte ?

  • Le synode sur la famille, l'Irlande et le "mariage" homosexuel

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    Synode sur la Famille, Irlande et « mariage » homosexuel

    Dans cet entretien, Mgr Tony Anatrella décrypte les tenants et aboutissants du vote irlandais sur le "mariage" homosexuel, dans le cadre d'une réflexion plus large sur la famille et alors que l'Eglise prépare le deuxième synode sur la famille.

    (ZENIT.org) 

     « Accueillir avec bienveillance et sympathie toutes les personnes, ce que font la plupart des prêtres, est une chose ; mais créer des institutions « matrimoniales » en fonction de leur situation particulière en est une autre », explique Monseigneur Anatrella dans cet entretien à propos du récent vote irlandais. Il fait observer que loin d’être « en retard », la position catholique est « prophétique ».

    L’Irlande a accepté par référendum le « mariage » entre personnes de même sexe là où il avait été simplement voté par des parlements nationaux souvent dans l’interrogation d’une majorité de la population. Un phénomène nouveau qui manifeste une accoutumance à ce qui est revendiqué depuis quelques années.Monseigneur Tony Anatrella qui étudie depuis des années la question de l’homosexualité et les revendications des groupes militants, répond aux questions de Zenit pour en mesurer les conséquences.

    Monseigneur Tony Anatrella, est psychanalyste et spécialiste en psychiatrie sociale, Consulteur du Conseil Pontifical pour la Famille et du Conseil Pontifical pour la Santé, et Expert auprès du Synode sur la Famille en 2014. Il est l’auteur, pour le thème de cette interview, des livres : Le règne de Narcisse – le déni de la différence sexuelle – Éditions Presses de la Renaissance et Mariage en tous genres, Éditions l’Échelle de Jacob.

    Zenit – L’Irlande vient d’accepter le mariage entre personnes de même sexe à la suite d’un référendum où 62% des votants ont répondu « oui » ? Est-ce une défaite pour l’Église ?

    Monseigneur Tony Anatrella - C’est une défaite pour ce que représente la famille et le sens du mariage qui, lui, exprime l’alliance des sexes ; une institution qui ne concerne pas ceux qui ont un attrait envers les personnes de même sexe. L’alliance se trouve ainsi altérée car le mariage est une institution séculaire créée en extension de la différence sexuelle. C’est un vol des mots et des symboles pour les attribuer à deux semblables qui sont en dehors de la logique de l’alliance conjugale. La « conjugalité » homosexuelle n’existe pas puisque rien ne se conjugue dans ce type de relation qui reste de l’ordre individuel mais ne concerne pas la société. L’homosexualité ne se traite pas au plan social de la même façon qu’elle s’aborde sur le plan individuel dans le sens où elle n’est pas un fondement du lien social. C’est pourquoi nous devrions faire davantage attention au langage que nous utilisons. Il est impertinent de parler de « couple » homosexuel car la notion de couple ne s’applique qu’à un homme et une femme. Les choses doivent être désignées dans ce qu’elles apparaissent en réalité : il est plus juste de parler de « duo » de personnes de même sexe. Malheureusement tout le langage est faussé ce qui empêche d’avoir l’intelligence de la situation.

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  • L'union entre un homme et une femme est unique

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    De Ralf Schuler sur bild.de :

    L'union entre un homme et une femme est unique

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  • Luxembourg, 4 juin : Conférence sur la GPA : "Derrière les paillettes, la réalité"

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    (via le Salon Beige)

  • Une lettre de l'archevêque d'Alep : "Nous sommes en train de payer cher notre présence dans notre cher pays"

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    D'AED-France (28 mai): 

    SYRIE : « nous sommes en train de payer cher notre présence » témoigne l’archevêque d’Alep

    Dans une lettre adressée à l’AED cette semaine (datée du 25 mai), Mgr Jeanbart, archevêque d’Alep, deuxième ville de Syrie,  témoigne de sa mission particulière auprès de « ses prêtres et ses fidèles » dans un archevêché maintes fois bombardé par les rebelles.

    Chers Amis,

    Je viens de rentrer à Alep, après une tournée aux États Unis où j’avais fait de mon mieux pour exposer notre situation aux Chrétiens américains dans plusieurs des grandes villes de l’Est du pays* (…). Malheureusement, arrivé à Alep, j’ai eu la grande tristesse de voir notre Archevêché détruit et notre Cathédrale gravement endommagée. Ces bâtiments construits par mes prédécesseurs depuis deux cents ans et pour lesquels nous avions entrepris beaucoup de travaux de restauration ces dernières années, se trouvent à présent très endommagés, dans un état lamentable et un délabrement désolant. Je ne peux vous dire toute ma peine et ma souffrance à la vue de cette catastrophe. Grâce à Dieu tous mes prêtres sont sortis indemnes, sains et saufs de cette énième atteinte à notre Archevêché perpétrée par les rebelles qui avaient fait pleuvoir une pluie d’obus sur cette zone chrétienne de la ville où se regroupent plusieurs Églises au lendemain de la commémoration du centenaire du Génocide Arménien!…

    Mes prêtres et mes fidèles sont consternés autant que moi-même et depuis deux jours j’essaye de reprendre mon souffle pour redonner courage à ceux qui sont autour de moi. Cela fait deux semaines que mes collaborateurs essayent de sortir tout ce qui est récupérable pour le mettre à l’abri. Moi-même j’ai pris soin de mettre en sécurité les archives, les icônes, les manuscrits et tout ce qui était précieux, irremplaçable et important. Vous comprenez que je puisse dans ces circonstances me trouver désemparé et incapable de fonctionner comme il se doit. Malgré tout j’essaye de faire de mon mieux pour rester présent à mes fidèles et à mon clergé, je sens qu’ils ont, aujourd’hui plus que jamais, besoin d’être entourés et rassurer. Par contre mon travail administratif et bureautique laisse à désirer pour le moment. Mes locaux sont délabrés et mon secrétariat hors d’usage. Il faut que je puisse trouver un bureau, récupérer l’ou l’autre de mes dossiers encore indemnes et m’organiser aussi vite que possible. Je me rends compte que nous vivons des moments d’émergence très difficiles qui requièrent de nous un éveil continue et une disponibilité sans faille.

    Dimanche (24 mai), le matin j’ai tenu à présider une Messe de requiem dite pour le repos de l’âme de l’un de mes collaborateurs qui s’est joint au cortège de nos martyrs, victimes de la violence des djihadistes. Dans l’après-midi j’ai assisté à un récital donné par l’une de nos écoles catholiques. Ma présence a marqué ces deux célébrations et confirmé à nos fidèles que l’Eglise est très proche de leurs souffrances et de leur joie. Malgré toute ma tristesse et ma désolation, le Seigneur m’a aidé à leur dire des mots qui consolent le cœur meurtri des uns et  qui raffermissent le courage des autres. Ce soir j’assiste à un récital de chants Byzantin dans l’une de nos églises. J’espère que nous ne serons pas épouvantés encore une fois par les tirs de mortiers et de hawns qui nous prennent pour cible depuis la fête de Pâque.

    Nous sommes en train de payer cher notre présence dans notre cher pays mais nous savons aussi que l’avenir de nos nouvelles générations sera bien meilleur une fois la paix établie et la liberté acquise. Entre-temps les obus continent à nous tomber dessus chaque jour. Nous ne savons pas au juste quand cette Paix tant souhaitée viendra, mais nous prions le Seigneur de nous l’accorder le plus tôt possible et nous croyons fermement qu’Il va nous la donner car sa bonté est grande et sa miséricorde ineffable. Priez avec nous je vous en supplie, vos prières nous seront d’un grand secours.

    Avec ma reconnaissance, ma gratitude et toute ma considération,

    Jean-Clément JEANBART

    Archevêque d’Alep

     *ndlr : ces journées étaient organisées par l’AED-Etats-Unis

  • Le pape plaide vigoureusement en faveur du droit à la Vie

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    De Radio Vatican :

    Le Pape appelle à protéger la vie à tout prix

    (RV) - La plaie de l’avortement est un attentat contre la vie. Le progrès d’une civilisation est déterminé par sa capacité à protéger la vie surtout quand elle est fragilisée, beaucoup plus que par ses acquis technologiques. C’est un vibrant plaidoyer en faveur du droit primordial à la vie que le Pape François a prononcé ce samedi 30 mai 2015 devant les membres de l’Association Science et Vie qui fête son dixième anniversaire. Si elle veut être juste, a-t-il dit, la société doit reconnaître le droit essentiel à la vie dès sa conception jusqu’à sa fin naturelle.

    Elle doit aussi s’assurer que la valeur inestimable de la vie humaine soit soutenue par des liens féconds et par des relations familiales et sociales constructives. Le Saint-Père a énoncé les nombreux attentats perpétrés contre la vie : l’avortement et l’euthanasie, mais aussi la mort des migrants en Méditerranée, les accidents de travail provoqués par le non-respect des normes de sécurité, la malnutrition, le terrorisme, la guerre, la violence.

    La science et la connaissance doivent être au service de la vie

    Evoquant, par ailleurs, le rapport entre science et vie, le Pape François a affirmé que la science et la connaissance devaient être au service de la vie, sinon, a-t-il dit, elles deviennent stériles. C’est la vie dans sa profondeur impénétrable qui est à l’origine de la recherche scientifique et qui l’accompagne. Le miracle de la vie finit toujours par ébranler l’orgueil scientifique, en remettant au premier plan l’émerveillement et la beauté. Pour le Souverain Pontife, la protection et la promotion de la vie constituent une tâche fondamentale, surtout dans notre société caractérisée par la logique négative du déchet.

    Cette tâche difficile exige une attitude d’ouverture, d’attention et de proximité avec les personnes dans leur situation concrète. Le Pape François a salué l’engagement de l’Association Science et Vie qui se propose de sortir pour rencontrer et de rencontrer pour soutenir. Il l’a encouragée à entretenir un dialogue fécond avec la science et avec les non-croyants qui restent ouverts au mystère de la vie humaine. Il est urgent de relancer la culture de la vie capable d’instaurer un réseau de confiance et de réciprocité et offrir des horizons de paix, de miséricorde et de communion.

  • Faire l'homme, le défaire, le refaire, le parfaire ? Le réparer, le modifier, l'augmenter ?

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    "VERS UNE HUMANITÉ AUGMENTÉE ?", LE DÉBAT TRANSHUMANISTE RELANCÉ AVEC JEAN-MARIE LE MÉNÉ ET FABRICE HADJADJ

    Dans le cadre des manifestations qui ont jalonné les 20 ans de la Fondation Jérôme Lejeune, Jean-Marie Le Méné, son président et Fabrice Hadjaj, philosophe et écrivain, débattaient, le 22 mai, à Neuilly, autour de la question : « Quelle place pour l’homme 'diminué' dans une humanité 'augmentée' ? » Pistes de réflexion.

     

    « Quand on parle de transhumanisme, on nous promet monts et merveilles, on nous présente des gadgets qui donnent  le frisson, mais le plus dangereux, ce sont ses racines anthropologiques sous-jacentes », prévenait Jean-Marie Le Méné d'entrée de jeu. De quoi s'agit-il ? Grâce à la génétique, à l'informatique, à la technique, aujourd'hui, « on peut faire l'homme, le défaire, le refaire, le parfaire. On le répare, on le modifie, on l'augmente » précisait-il, comme si la liberté de l'homme pouvait s'étendre à l'infini, et transformer son corps, sans dangers ni obstacles, au fur et à mesure des progrès de la technologie, au risque de dénaturer l'homme.

     

    Une question au cœur des préoccupations de la Fondation Jérôme Lejeune, soucieuse de maintenir le cap dans la tempête médiatique qui régulièrement, porte des « affaires » sur le devant de la scène, pour mieux faire valoir « l'homme augmenté ». Et Jean-Marie Le Méné de rappeler  l'affaire Perruche, en l'an 2000, afférente au « préjudice d'être né » porteur d'un handicap : « Ce fut un Hiroshima génétique, on était déjà dans le transhumanisme ». Tout récemment, « c'était l'interdiction de mettre en ligne un clip montrant des enfants trisomiques, heureux de vivre, et actuellement c'est le cas de Vincent Lambert, « en état de conscience minimale », qui a déjà subi deux euthanasies et que personne ne peut visiter sans montrer sa carte d'identité ».  A chaque fois, c'est le même scénario : « Ceux qui veulent rester humains sont mis au banc des accusés. Ils doivent fournir des preuves pour se justifier et défendre la vie ».

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  • A l’Université de Liège, le mardi 26 mai 2015 : Regards croisés des religions monothéistes sur la famille

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    Copie de ulg_28janv.jpg

    Judaïsme, Christianisme et Islam : quel regard les trois grandes religions monothéistes portent-elles sur la famille ? ce mardi 26 mai, une centaine d’invités ont pris part au lunch-débat organisé sur ce thème à l’université de Liège par le groupe Ethique sociale et le Cercle inter-facultaire de l’Union des étudiants catholiques.

    Copie de IMG_7335.JPGTrois orateurs ont successivement pris la parole : Albert Guigui, grand rabbin de la communauté israélite de Bruxelles, Renée Toussaint, professeur de philosophie au séminaire de Namur et Radouanne Attiya, assistant à l’université de Liège (service de langue arabe, des études islamiques et de l’histoire de l’art musulman). Les échanges étaient modérés, avec intelligence et diplomatie, par le chanoine Armand Beauduin, ancien secrétaire général de l’enseignement catholique.

    Premier orateur, le grand rabbin de Bruxelles Albert Guigui a fait  observer que11220072_925969127446618_8529644565881435913_n.jpg l’étymologie du texte hébraïque de la Genèse présente la femme à la fois comme aide et opposée à l’homme.

    Pluralité et unité sont donc présentes à la racine du couple : elles postulent une connaissance mutuelle  non pas du même mais de l’autre. Cette harmonie recherchée des contraires doit s’inscrire dans la logique du don et de la gratuité, seule capable de fonder un lien matrimonial durable.

    Ce qui caractérise la crise actuelle du couple, c’est l’absence d’une réelle connaissance de l’autre, qui débouche sur l’incompréhension, le conflit, l’échec, le divorce. Le  mariage ne peut se réduire à un contrat, un donnant-donnant qui induit d’incessantes revendications. Il puise sa force dans la capacité de donner sans attendre de retour, pour permettre une adaptation à l’autre, comme le symbolise l’eau qui épouse les formes  du puits auprès duquel nombre d’unions bibliques se sont nouées.

    Le rôle de la femme est déterminant dans la tradition familiale juive puisque la transmission de la judaïté se fait par elle : son avenir dépendant donc des femmes.  Et ce sont elles qui allument les lumières du Shabbat autant que la morale et les valeurs du judaïsme.

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  • Avortement "tardif" : mobilisation au Conseil de l’Europe

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    Avortement "tardif" : mobilisation au Conseil de l’Europe

    Un avortement "tardif", c'est un infanticide... L'ECLJ promeut une mobilisation au Conseil de l'Europe pour faire cesser un massacre caché.

    (ZENIT.org) Grégor Puppinck

    Le Centre européen pour le Droit et la Justice (ECLJ, European Center for Law and Justice) se mobilise pour faire cesser en Europe l’infanticide désigné sous l’expression d’avortement “tardif”. Voici un nouveau communiqué du directeur de l’ECLJ à ce sujet.

    Chaque année, de nombreux enfants naissent vivants lors d’avortements, en particulier quand ils sont pratiqués au-delà de la 20ème semaine de grossesse. Ces enfants sont le plus souvent abandonnés à la mort sans soins, luttant pour respirer pendant parfois plusieurs heures, ou tués par injection létale ou asphyxie, puis jetés avec les déchets biologiques.

    Ensemble, nous avons saisi l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe de cette situation par la Pétition contre les infanticides néonataux. Le 24 avril, le Bureau de l’Assemblée a demandé à la Commission des questions juridiques et des droits de l’homme de se prononcer sur la recevabilité de la Pétition. Un premier examen a eu lieu le 19 mai lors d’une réunion à Erevan. Après de vifs débats, la Commission a décidé de reporter sa décision à la prochaine réunion du 22 juin, à Strasbourg.

    Les lobbys pro-avortement sont mobilisés contre la pétition, mais ils n’ont pas d’argument. Avec quelques députés, ils sont réduits à soutenir contre toute évidence que les faits exposés dans la pétition n’existent pas et que, de toute façon, ce débat « ne devrait pas avoir lieu ». Ils veulent maintenir cachée cette réalité inhumaine.

    Ne laissez-pas les lobbys de l’avortement imposer le silence !

    Nous sommes à présent 200.000 à avoir signé cette pétition. Elle contient des preuves de cette réalité. Nous demandons que la lumière soit faite sur le sort de ces enfants qui survivent à leur avortement. C’est la plus grande pétition jamais adressée au Conseil de l’Europe.

    Ces enfants ont besoin de vous !

    Sages-femmes, infirmières, médecins : osez témoigner. Adressez-nous votre témoignage afin de le présenter au Conseil de l’Europe. Votre confidentialité peut être préservée si vous le souhaitez. ecljofficiel@gmail.com

    Demandez à la Délégation parlementaire française à l’Assemblée de soutenir la pétition apcefrance@yahoo.fr

    L'ECLJ s'engage à faire tout son possible pour que cette pétition aboutisse à la condamnation effective de ces infanticides.

    Nous comptons sur vous !

    Grégor Puppinck.

    Directeur de l’ECLJ.

    Faites signer la pétition / Consulter le dossier remis à l’APCE

    Suivez l'actualité de cette pétition et de l’ECLJ sur notre site et sur Facebook.

  • Réunion secrète d’évêques : un enterrement pour l’enseignement de saint Jean-Paul II

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    Nous avions annoncé ici : « Synode sur la famille : les langues de feu de la Pentecôte dans la jésuitière », la rencontre organisée à la Grégorienne, l’université jésuite de Rome, par un lobby d’évêques et « d’experts » européens désireux d’infléchir la morale catholique du mariage et de la famille. Le « Forum catholique » revient sur ces échanges auxquels participaient notamment les présidents des conférences épiscopales d'Allemagne, de France et de Suisse: 

    conf_COP21_viénot_lasida_brunin_baujard-770x375 (1).jpg« Nous en savons un peu plus sur la réunion secrète d’évêques de France, d’Allemagne et de Suisse, hier lundi 25 mai à Rome (évoquée ici). 

    La conférence des évêques allemands a publié un communiqué afin de calmer les discussions autour de la révélation de cette très discrète réunion. Voici ce communiqué :

    « Le lundi 25 mai dernier, à l’invitation des trois présidents des conférences épiscopales de Suisse, France et Allemagne, des évêques des trois conférences – dont plusieurs pères du synode –, des professeurs de théologie, des collaborateurs de la curie romaine et des journalistes se sont rencontrés pour une journée d’études, à l’université pontificale grégorienne, à Rome. Cette initiative est dans le prolongement de la rencontre annuelle des trois présidences de conférence, qui en 2015, a eu lieu, à Marseille, en janvier.

    Les 50 participants ont débattu sur les thèmes du synode d’octobre prochain: «Vocation et mission de la famille en Eglise et dans le monde contemporain». Le souhait des trois présidents était d’enrichir la réflexion sur les fondements bibliques et théologiques de ces thèmes, et de préciser les problématiques au cœur des débats actuels sur le mariage et la famille.

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  • Mgr Morerod : Quand l’Église catholique se calque trop sur la société dans laquelle elle se trouve, ça la décrédibilise.

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    Lu dans  « Famille chrétienne » à propos des Unions homosexuelles :

    47839304.jpgMgr Charles Morerod, évêque de Lausanne, Genève, Fribourg, réagit à la décision prise le 16 mai par les délégués de l’Église protestante unie de France, qui ont décidé d’ouvrir aux pasteurs la possibilité de bénir les personnes homosexuelles mariées. Nouvelle en France, cette pratique est déjà en usage en Suisse dans certaines Églises réformées.

    Comment réagissez-vous à cette décision qui ne fait pas l’unanimité en France, y compris dans la sphère protestante ? Le 18 mai, le Conseil national des évangéliques de France l’a en effet jugée « consternante » et « contestable ».

    Je peux comprendre qu’on cherche à apaiser la souffrance des personnes, mais je ne crois pas qu’on y arrivera, nous, chrétiens, en nous écartant du message biblique qui rejette les relations homosexuelles, tout en invitant à accueillir toute personne. Ce que nous avons à dire aux personnes homosexuelles n’est pas simple à recevoir – « vivez la chasteté ! » –, mais nous devons essayer de suivre la Bible, et non l’esprit du monde, car c’est ce que l’Église doit faire. On touche là une certaine ironie de l’histoire : la Réforme nous a beaucoup reproché de ne pas suivre la Parole. Maintenant que nous le faisons, la Réforme, elle, le fait peut-être moins…

    Est-ce un pas supplémentaire vers l’alignement des églises de la Réforme sur les valeurs de la société actuelle ?

    J’en ai peur ! Sociologiquement parlant – et cela a été étudié spécifiquement aux États-Unis – quand une Église entreprend de suivre le mouvement général de la société, elle y est certes mieux acceptée et y fait moins l’objet de critiques. Mais cela l’amène aussi à s’éroder, voire à mourir. Certaines églises américaines l’ont même accepté explicitement pour elles-mêmes. Pourquoi irait-on à l’église, si c’est pour se retrouver soi-même ? On y va pour trouver Dieu. Grandir. Se convertir. Sinon, pourquoi irait-on ? Autant rester chez soi ! Alors on n’y va plus.

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  • Quand l'archevêque de Dublin se réjouit... (mise à jour le 26.5)

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    De zenit.org (Marina Droujinina), ces informations qui corrigent l'impression assez fâcheuse que nous avait laissée l'article du Monde évoquant la réaction de l'archevêque de Dublin :

    Irlande : sauver la "définition fondamentale du mariage"

    Dans le contexte du référendum irlandais sur les mariages entre personnes de même sexe, l'archevêque de Dublin défend le "droit des enfants à avoir un père et une mère" et estime que cette question peut être résolue par "une autre forme de législation" que le mariage.

    La « définition fondamentale du mariage » ne doit pas être changée, car à sa base il y a « une complémentarité unique entre l’homme et la femme », estime Mgr Diarmuid Martin, archevêque de Dublin en Irlande.

    L'archevêque évoque à l’antenne de Radio Vatican le référendum national irlandais organisé le 22 mai sur la question de l’ouverture du mariage aux personnes du même sexe : 62% des votants se sont prononcés en faveur de cette ouverture.

    Il met en garde : cette approbation ne sera pas en mesure de « résoudre les problèmes » car « le mariage a sa place dans la construction de la société » et « modifier sa définition aura des conséquences à long terme ».

    L'archevêque dénonce les dangers qui suivront une loi éventuelle, notamment son impact « sur les programmes scolaires qui parleront du mariage entre deux personnes et non entre l’homme et la femme ». Il souligne également les conséquences sur les enfants « qui doivent avoir droit à un père et à une mère ».

    « Il était difficile de dire "non" lors de ce référendum, estime Mgr Martin, car les opposants s’appuient sur des choses différentes dans leur argumentation. Les uns ont comme soutien "des principes fondamentaux" et les autres les "histoires individuelles". »

    S'il faut « écouter des personnes homosexuelles, car elles ont beaucoup souffert dans le passé », l'archevêque plaide pour « répondre à leurs besoins par une autre forme de législation qui n'exige pas le changement de la définition du mariage ».

    Du site du journal Le Monde, cette surprenante réaction de Mgr Diarmuid Martin au résultat du referendum en faveur du "mariage homosexuel" :

    (...) L’archevêque de Dublin, Diarmuid Martin, est allé jusqu’à dire que l’Eglise devait désormais « ouvrir les yeux ». Il s’est « réjoui » du bonheur « que les gays et les lesbiennes doivent ressentir en ce jour » et a fait un mea culpa au nom de son institution : « Peut-être que les membres de l’Eglise n’ont pas compris » les implications du mariage homosexuel.

    « C’est une révolution culturelle qui est en marche (…). La plupart des jeunes gens qui ont voté “oui” sont le produit de notre système scolaire catholique. [Il faut] trouver la manière de faire passer notre message, voilà désormais l’immense défi qui nous attend. » 

    Lire : Apres-le-referendum-irlandais