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Société - Page 636

  • France : Bigard, Duteil, Arielle Dombasle, Barbelivien, Huster, à la rescousse du denier de l'Eglise

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    De rfi.fr ( Jean-Christophe Sarrazin) :

    Bigard, Duteil, Arielle Dombasle, Barbelivien, Huster sur les affiches du Denier de l’Eglise

    Mgr Jean-Michel di Falco Léandri avait annoncé une nouvelle « surprise » pour la campagne 2015 du Denier de l’Eglise. Après les affiches mettant en scène les membres du groupe « Les Prêtres », puis celle d’un prêtre transformé en agent secret pour une « Mission impossible », ce sont cette année des vedettes qui prêtent leur visage et invitent les fidèles à financer la vie de l’Eglise catholique dans les Hautes-Alpes. Onze ont répondu à l’appel de Mgr di Falco : la comédienne et chanteuse Arielle Dombasle, la chanteuse Mireille Mathieu, les chanteurs Hugues Aufray, Didier Barbelivien, Yves Duteil et Gérard Lenorman, les comédiens Roland Giraud, Robert Hossein, Francis Huster et Jean Piat, et l’humoriste Jean-Marie Bigard.

    « C’est important, particulièrement dans cette période, de voir des personnalités comme celles-là, s’engager de cette manière pour soutenir l’Eglise », a estimé l’évêque de Gap et d’Embrun, en présentant cette campagne, ce mardi après-midi, dans les locaux fraîchement rénovés de la Maison diocésaine de Gap. « C’est un message fort, me semble-t-il. Ce ne sont pas toujours des chrétiens exemplaires. Certains susciteront des réactions et c’est tant mieux! Une campagne qui ne fait pas réagir n’est pas une bonne campagne. » Mgr di Falco a précisé que certaines de ces personnalités avaient elles-mêmes « fait un don », ainsi que d’autres, qu’il avait sollicitées, mais pour lesquelles « il semblait difficile de s’engager de cette façon pour l’Eglise ». Les onze vedettes qui ont accepté l’ont évidemment fait gratuitement, en prêtant leur image et en rédigeant un court appel manuscrit incitant les fidèles au don. Les affiches feront leur apparition sur les arrêts de bus et l’arrière des bus dès le 17 février.

    Le produit du Denier de l’Eglise a baissé de 4,6% en 2014

    En 2014, le Denier de l’Eglise a enregistré un nouveau recul des dons. Même si l’augmentation du don moyen, qui a progressé de 170€ (+9%), compense en partie la chute du nombre de donateurs (-12,6%), il n’en reste pas moins que le diocèse a perdu 27.700€ en 2014, ce qui représente l’équivalent des traitements annuels de plus de deux prêtres (1000€ par mois environ, dont les honoraires des messes). Le Denier de l’Eglise a représenté 570.000€ en 2014 (-4,6%). En ajoutant les campagnes spécifiques ciblées sur les prêtres aînés et les séminaristes, le diocèse a recueilli 694.454€ en 2014, soit une baisse de 2,65%.

    Cette campagne est donc destinée à encourager les fidèles à verser un don au diocèse. Konrad Zamojski, responsable du mécénat et du suivi du Denier du culte au diocèse, a rappelé que l’Eglise ne bénéficiait « ni de subvention de l’Etat, ni du Vatican, ni des recettes du groupes « Les Prêtres ». Le Denier bénéficie aux 48 prêtres en activité ou à la retraite du diocèse, aux 35 salariés laïcs et aux trois séminaristes. »

    Quant à l’hémicycle flambant neuf dans lequel s’est déroulé la présentation de la campagne, et qui a été aménagé dans l’ancien couvent du Saint-Coeur, « il a pu être réalisé grâce au don des Soeurs du Saint-Coeur et à un legs un peu exceptionnel », a souligné Damien Bredif, économe du diocèse. « L’Eglise vit de dons et la Providence intervient quand elle l’estime nécessaire », a-t-il souri…

  • D'après Jacques Testart, la FIV "à trois parents" ouvre la voie au clônage humain

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    [TRIBUNE] JACQUES TESTART : LA FIV À "TROIS PARENTS" OUVRE LA VOIE AU CLONAGE HUMAIN

    Jacques Testart[1], biologiste de la procréation et critique de science, (expert Gènéthique), publie une tribune dans les pages de Libération. Il revient sur l'actualité au Royaume-Uni, en passe de voter définitivement la FIV "par remplacement mitochondrial" c'est-à-dire la fabrication d'un enfant avec trois parents (Cf. Synthèse Gènéthique du 4 février 2015).

    Face à la première manipulation génétique des lignées germinales de l'espère humaine, il s'agit de s'interroger un peu plus longuement sur les conséquences à terme. En effet, il explique que jusqu'à présent, "les mitochondries étaient transmises à tous les enfants par leurs mères depuis le début et jusqu'à la fin des temps".

    Jacques Testart pointe du doigt la multiplication des manipulations génétiques pour arriver à un"produit enfant" conçu par des "combinaisons d'éléments biologiques" : gamètes étrangères au couple, location d'utérus, remplacement mitochondrial.

    Enfin le biologiste fait une comparaison entre la FIV dite "par remplacement mitochondrial" et la technique de clonage employée pour la fabrication de la brebis Dolly, premier mammifère cloné. Dolly aussi présentait une "double origine du génome femelle" du fait de la substitution, par une donneuse, d'un noyau maternel de l'ovule. La seule différence entre ces deux méthodes est le moment où intervient la fécondation. "Plutôt que de transférer le matériel nucléaire d'un ovule à l'autre, il est possible de transférer dans un ovule réceptacle (ou dans une cellule d'un autre embryon pourvu des bonnes mitochondries) un noyau embryonnaire prélevé deux jours après la fécondation (stade de 4 cellules)". Et comme au stade de 4 cellules, toutes les cellules embryonnaires sont totipotentes et capable (chacune) de permettre le développement d'un enfant, la technique pourrait être plus efficace. Une nouvelle dérive que Jacques Testart déplore.

    Ainsi, derrière les appellations tantôt "obscure" (enfant à "trois ADN"), tantôt "anodine"("remplacement mitochondrial"), Jacques Testart comprend que le Royaume-Uni est peut-être sur le point d'"engager le débordement de l'unique engagement bioéthique international à ce jour : celui du clonage humain".

    Note de Gènéthique

    Jacques Testart est une voix d'autorité supplémentaire qui exprime sa grande réserve sur cette première mondiale (Cf. Synthèses Gènéthique du 5 février 20156 février 20159 février 2015 et Gènéthique vous informe du 3 février 2015).

    [1] Jacques Testart vient de publier L'humanitude au pouvoir. Comment les citoyens peuvent décider du bien commun, Seuil, 2015.

    Source: 

    Libération (Jacques Testart) 11/02/2015

  • Mères porteuses : les auditions des experts débutent au Sénat

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    http://www.actiegezin-actionfamille.be/wp-content/uploads/2014/12/BanniereNvSite600px.png

    MERES PORTEUSES : LES AUDITIONS DES EXPERTS
    DEBUTENT AU SENAT

    Les auditions d’experts ont débuté lundi dernier au Sénat sur le dossier des mères porteuses. Deux experts ont été retenus par parti. Etonnamment, alors que le CdH est explicitement et officiellement en faveur de l’interdiction légale de la gestation pour autrui, le CdH a proposé Michel Dupuis (professeur à l’UCL) qui est en faveur d’une autorisation légale de la GPA. (Action pour la famille avait informé le CdH des positions de Michel Dupuis). 

    Malheureusement, la majorité des experts retenus est favorable à un encadrement légal de la gestation pour autrui.  Il semble qu’une majorité de parlementaires soit pour le moment en faveur de la légalisation de la GPA.

    Il est indispensable que la mobilisation contre la légalisation de GPA s’intensifie.  Certaines organisations féministes de gauche comme Stand Up sont radicalement opposées à la légalisation de la gestation pour autrui dans laquelle elles voient à juste titre l’autorisation légale du trafic d’êtres humains. 

    Sophie Heine (Stand Up) a participé à un débat Pour ou contre (RTL) le lundi 9 février : voir la vidéo sur RTL

    Nous informons et rencontrons régulièrement des parlementaires et intervenons dans les médias. Michel Ghins a récemment publié des opinions dans La Libre, la DH et Tertio : voyez notre site.

    Signez et diffusez la pétition internationale pour l’interdiction de la GPA, l’exploitation des femmes et le trafic d’enfants http://www.nomaternitytraffic.eu/fr/

    Action pour la famille asbl-Actie gezin vzw
    http://www.actiegezin-actionfamille.be

    Suivez-nous aussi sur notre page Facebook 
    https://www.facebook.com/agafasbl

    Action pour la famille asbl est une association citoyenne, pluraliste et indépendante qui ne reçoit aucune subvention d’organisations publiques ou privées. Elle est gérée par des bénévoles. 

  • La Cour Suprême du Canada et "l'aide médicale à mourir"

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    Du Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique :

    La Cour suprême avait jugé, en 1993, dans l’affaire Sue Rodriguez contre Colombie-Britannique (Procureur général), que les dispositions légales incriminant l’aide au suicide ne portaient pas atteinte aux libertés fondamentales.

    Par un arrêt du 6 février 2015, la Cour suprême du Canada déclare à présent que les dispositions du Code criminel interdisant « l’aide médicale à mourir » sont inconstitutionnelles en ce qu’elles portent atteinte à certains droits fondamentaux consacrés par la Charte canadienne des droits et libertés. Ces dispositions sont tenues pour nulles dans la mesure où elles prohibent l’aide médicale à mourir à l’égard d’une personne adulte capable qui (1) consent clairement à mettre fin à sa vie, et qui (2) est affectée de problèmes de santé graves et irrémédiables (y compris une affection, une maladie ou un handicap) lui causant des souffrances persistantes qui lui sont intolérables au regard de sa condition.

    Cette décision conclut un litige qui trouve son origine en 2009 lorsque Gloria Taylor apprend qu’elle souffre de sclérose latérale amyotrophique (SLA), une maladie neurodégénérative qui entraîne un affaiblissement progressif des muscles. Ne voulant pas « mourir lentement, à petit feu », elle avait intenté devant la Cour suprême de Colombie-Britannique une action contestant la constitutionnalité des articles du Code criminel qui prohibent l’aide à mourir. Se sont joints à la cause, Lee Carter et son mari, Hollis Johnson, qui avaient accompagné Kathleen Carter, la mère de Lee, en Suisse pour que, conformément à son souhait, elle puisse bénéficier d’une assistance au suicide au sein de DIGNITAS.

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  • Face aux djihadistes, l'Europe du vide

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    Fabrice Hadjadj : les djihadistes, le 11 janvier et l'Europe du vide

    Source : FIGARO VOX  

    FIGAROVOX/TRIBUNE - L'écrivain et philosophe Fabrice Hadjadj estime que l'islamisme profite de la faiblesse d'une Europe techno-libérale qui a rejeté ses racines gréco-latines et ses ailes juive et chrétienne.

    Fabrice Hadjadj est écrivain et philosophe, directeur de l'Institut européen d'études anthropologiques Philanthropos. Son dernier essai, «Puisque tout est en voie de destruction», a été publié chez Le Passeur Éditeur (avril 2014).

    Ce texte est celui d'une intervention donnée par le philosophe en Italie à la Fondation de Gasperi devant les ministres italiens de l'Intérieur et des Affaires étrangères, le président de la communauté juive de Rome, le vice-président des communautés religieuses islamiques de la ville.

    Chers Djihadistes -c'est le titre d'une lettre ouverte publiée par Philippe Muray- un de nos plus grands polémistes français- peu après les attentats du 11 septembre 2001. Cette lettre s'achève par une série d'avertissements aux terroristes islamiques, mais ceux qu'elle vise en vérité, par ricochet et par ironie, ce sont les Occidentaux fanatiques du confort et du supermarché. Je vous cite un passage dont vous allez tout de suite capter l'heureuse et cinglante raillerie: «[Chers Djihadistes], craignez la colère du consommateur, du touriste, du vacancier descendant de son camping-car! Vous nous imaginez vautrés dans des plaisirs et des loisirs qui nous ont ramollis? Eh bien nous lutterons comme des lions pour protéger notre ramollissement. […] Nous nous battrons pour tout, pour les mots qui n'ont plus de sens et pour la vie qui va avec.» Et l'on peut ajouter aujourd'hui: nous nous battrons spécialement pour Charlie Hebdo, journal hier moribond, et qui n'avait aucun esprit critique -puisque critiquer, c'est discerner, et que Charlie mettait dans le même sac les djihadistes, les rabbins, les flics, les catholiques, les Français moyens- mais nous en ferons justement l'emblème de la confusion et du néant qui nous animent!

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  • La Manif Pour Tous se mobilise contre la GPA (RDV le 8 mars à Paris)

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    La Manif Pour Tous
    URGENCE !
    Mères porteuses, achat d'enfants :
    la CEDH et la France accélèrent la cadence ☹
    Inscrivez-vous dès maintenant pour agir avec nous :
    RDV dimanche 8 mars à 15h à la Bourse de Paris !
    (Palais Brongniart - Bourse de Paris)
    Form internationale pour l'abolition de la GPA
     
    (avec la participation de Philopolis)
    FORUM INTERNATIONAL
    POUR L'ABOLITION DE LA GPA

    Ne laissons pas les juges de la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) décider à notre place !

    Paris - Palais Brongniart (Bourse de Paris)
    Dimanche 8 MARS 2015 / 15h - 18h

    Les décisions de la CEDH en faveur de la GPA se succèdent (dernier arrêt en date : 27 janvier 2015, condamnant l'Italie. Et 3 nouveaux arrêts attendus prochainement qui concernent la France !

    Agissez avec nous en vous inscrivant dès aujourd'hui au 1er Forum international pour l'abolition de la GPA !

    La Manif Pour Tous comptent sur votre participation à l'événement : RDV dimanche 8 mars 2015, de 15h à 18h, à la Bourse de Paris (Palais Brongniart).

    RESERVEZ VOTRE PLACE DES AUJOURD'HUI
    Ensemble, mettons la GPA au c½ur du débat public
    pour faire stopper au plus vite cette pratique
    qui utilise la femme et chosifie l'enfant !
    Et, dès maintenant,
    signez la pétition au Conseil de l'Europe sur :
    www.nomaternitytraffic.eu
     
    No Maternity Traffic
  • La bande dessinée chrétienne

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    Sur le site des jésuites de la Province de France :

    La B. D. chrétienne

    À l’occasion du 42e Festival international de la Bande dessinée, à Angoulême, du 29/1 au 1/2/2015, l’émission de KTO TV « La foi prise au mot » (52 minutes) est revenue sur l’histoire et l’actualité de la bande dessinée chrétienne.

    Un thème en apparence léger, mais en réalité très sérieux : les rapports entre le christianisme et la bande dessinée. S’il n’est pas excessif de dire que celle-ci (en particulier Tintin et Spirou) est née dans les milieux catholiques, qu’en est-il aujourd’hui ? Quels sont les rapports entre le christianisme et la bande dessinée ? Les chrétiens font-ils des BD, et comment le christianisme est-il représenté dans ces albums ?


    Le professeur René Nouailhat, (docteur ès Lettres, historien des religions, auteur d’essais sur E.P. Jacobs chez Mosquito  www.editionsmosquito.com), apporte lui-même son expertise passionnante. Ces deux personnalités de la BD chrétienne ont été présents au Festival d’Angoulême avec d’autres membres du CRIABD : Béatrice Beaumarais (dessinatrice), Cécile Jacquerye (scénariste), Frère Thierry de Béthune osb (dessinateur), Marc Eelbo (bénévole). Il y aura aussi les dessinateurs chrétiens Brunor, Jean-François Kieffer, Sean O’Brien,  le scénariste Père Christophe Hadevis et l’équipe de BD chrétienne présente à la Cathédrale, au Temple et à St Martial (www.bdchretienne.net).

    A noter aussi que l’hebdomadaire « Famille Chrétienne » n° 1933 du 31 janvier au 6 février publie un dossier sur la BD chrétienne intitulé « BD et christianisme », par Thibaut Dary et Luc Adrian (www.famillechretienne.fr)

    Pour acheter le livre de Roland Francart, sj : La BD chrétienne >>

  • L'ONU et la guerre contre la vie et la famille

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    De Stefano Fontana sur la Nuova Bussola Quotidiana (2/9/2015) traduit sur le site "Benoît-et-moi"

    LA GUERRE CONTRE LA FAMILLE ET LA VIE COMMENCE À L'ONU

    Quand nous constatons que l'idéologie de genre entre dans la classe de notre fils, ou que l'on fait pression pour distribuer à nos filles la pilule du lendemain, ou que telle association de volontariat pour le développement s'est prononcée en faveur de l'avortement, habituellement, nous ne pensons pas que nous sommes en face de faits qui ont leur origine beaucoup plus en amont, qui ont été planifiés bien avant et pour lesquels ont été dépensées d'énormes sommes d'argent. Et pourtant, c'est le cas.

    En 2014 s'est conclu le vingtième anniversaire du programme établi au Caire en 1994 sur «les droits à la santé sexuelle et reproductive». Parmi ces droits, il y en a quelques-uns de bons, comme l'accès au traitement anti-sida ou la promotion de l'allaitement maternel, mais il y en a d'autres mauvais comme la contraception, la stérilisation, l'avortement et l'inclusion des «nouveaux droits» LGBT. 
    Selon l'ONU, les objectifs du Caire n'ont pas été entièrement satisfaits, l'Assemblée générale a donc approuvé le programme 'Cairo Beyond 2014', et les a liés aux Objectifs du Millénaire pour le développement (Millennium Development Goals) qui arrivent à échéance en 2015. Le tout est relancé jusqu'en 2030.

    Le lien entre les objectifs du Caire et les Objectifs du Millénaire pour le développement est un chef-d'œuvre stratégique des partisans des «droits à la santé sexuelle et reproductive». Pour une fille d'un pays pauvre, avoir accès à la pilule du lendemain ou à l'avortement sera considéré comme un droit au même titre que fréquenter l'école ou l'accès à l'eau potable. Les soi-disant droits sexuels et reproductifs seront assimilés aux droits de l'homme liés au développement.

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  • Italie : le Mouvement pour la Vie remporte une belle victoire

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    Du blog de Jeanne Smits :

    Belle victoire pour la vie en Italie : suspension du décret interdisant l'objection de conscience

    Le Conseil d'Etat italien a donné partiellement raison au Movimento per la Vita et aux associations des médecins et des gynécologues  catholiques qui avaient fait appel contre un décret régional contre l'objection de conscience en matière de prescription de contraceptifs et de délivrance de certificats attestant d'une demande d'« interruption volontaire de grossesse ». Les associations pro-vie avaient mis en avant le droit des médecins du réseau public de ne pas participer, directement ou indirectement, à l'avortement : ces médecins voulaient continuer de pouvoir refuser la pilule du lendemain ou les dispositifs intra-utérins qui peuvent fonctionner comme des abortifs précoces. La suspension porte sur la signature des attestations de demande d'avortement.

    La décision a été rendue publique par le Movimento per la Vita samedi : le Conseil d'Etat a pour partie suspendu le décret qui avait limité l'objection de conscience des médecins, le 12 mai 2014, à la grande satisfaction des pro-avortement qui se plaignent de plus en plus activement en Italie du nombre croissant de médecins objecteurs, notamment dans le Latium. Le décret portait le nom de Nicola Zingaretti, président de la région.

    Ce n'est qu'une suspension, et partielle, mais le président du Mouvement italien pour la vie souligne l'importance de cette décision qui « souligne l'importance constitutionnelle de l'objection de conscience ». Carlo Casini a noté que les juges, qui ont agi par « précaution », n'ont pas voulu se prononcer sur le caractère abortif ou non des différentes pilules du lendemain, en se contentant des données fournies par les agences européennes de contrôle des médicaments. Leur hésitation, note Casini, montre « que la documentation fournie par le Mouvement pour la vie a instillé le doute dans le Conseil d'Etat ». Si le caractère potentiellement abortif de la contraception d'urgence peut être démontré, cela ouvrira la voie à un rétablissement complet du droit à l'objection de conscience.

    Un autre recours est en attente de jugement devant le tribunal administratif : il concerne le droit des médecins exerçant dans les cliniques de planification familiale d'opposer leur objection de conscience dans les mêmes conditions.

  • Vous avez dit : "droit au blasphème"?

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    Du Père Jean-Benoît Casterman, prêtre de la congrégation de Saint-Jean et éducateur au Cameroun depuis 1990, sur Boulevard Voltaire

    Droit au blasphème. Vraiment ?

    Si nous voulons légitimement critiquer l’islam, nous devons le faire avec autant de bonnes raisons (qui abondent) que de fermeté, mais aussi avec un minimum de respect envers les musulmans.

    Apparemment presque tous les défenseurs de la liberté d’expression, dont la plupart de nos Charlie, revendiquent le droit au blasphème. Dans l’absolu, personne ne peut vous empêcher de blasphémer ou d’insulter. Par exemple, si vous êtes en guerre contre quelqu’un, fût-ce Dieu lui-même. Vous me direz peut-être que, pour vous, Dieu ou la religion n’existent pas. Mais cela existe bel et bien pour l’autre. Or, il s’agit ici du droit social ou de la vie en société. D’où notre question : y a-t-il vraiment un droit au blasphème, donc à l’insulte ? Concrètement, cela revient à se demander si, dans la vie en société, blasphémer est un acte acceptable et légitime.

    Certes, la liberté fait bien partie des droits de l’homme. Mais à condition qu’elle respecte un minimum autrui ; justement pour le « vivre ensemble ». L’article 4 de la Déclaration des droits de l’homme stipule que « la liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui » (voir aussi art. 29 §2).

    Dans ce cas, si vous insultez la religion d’autrui, il y a un réel problème pour le vivre ensemble. Ne me dites pas qu’en blasphémant Dieu ou une religion, vous n’insultez pas des personnes. Désolé, mais si vous insultez une religion, c’est comme se moquer d’une mère ou d’un pays, par exemple. Vous blessez, en conséquence, les personnes dans leur identité religieuse, familiale ou nationale. Vous les considérez comme débiles. Sur ce point, le pape François s’est exprimé dans sa franchise habituelle : « Si mon assistant insulte ma mère, il aura mon poing dans la figure. »

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  • Quand l'aide médicale à mourir met en évidence la déchristianisation de nos sociétés et la désacralisation de la vie qui l'accompagne

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    Lu sur FigaroVox, cette chronique de Mathieu Bock-Côté :

    Euthanasie au Canada : la destruction de l'interdit moral

    Le 6 février, la Cour suprême du Canada a autorisé «l'aide médicale à mourir». Pour Mathieu Bock-Côté, cette décision est un pas de plus vers la déconstruction d'un tabou civilisationnel liée à la la déchristianisation des sociétés occidentales et à la désacralisation de la vie qui l'accompagne.

    Mathieu Bock-Côté est sociologue (Ph.D). Il est chargé de cours à HEC Montréal et chroniqueur au Journal de Montréal ainsi qu'à la radio de Radio-Canada. Il est l'auteur de plusieurs livres, parmi lesquels «Exercices politiques» (VLB, 2013), «Fin de cycle: aux origines du malaise politique québécois» (Boréal, 2012) et «La dénationalisation tranquille: mémoire, identité et multiculturalisme dans le Québec post-référendaire» (Boréal, 2007).

    Il y a quelques mois déjà, l'Assemblée nationale du Québec adoptait la loi sur les soins en fin de vie, qui légalisait l'euthanasie transfigurée en droit de mourir dans la dignité. Pilotée depuis plusieurs années, la loi a reçu un appui massif des élites politiques et médiatiques, témoignant pour une fois d'un vrai consensus moral autour de cette question qui, ailleurs, fâche quand même un peu. C'est désormais par un autre chemin que le Canada prend le relais et pousse plus loin la déconstruction de l'interdit moral et légal autour de l'euthanasie. La Cour suprême, vendredi le 6 février, par un jugement unanime, décriminalisait «l'aide médicale à mourir».

    Ce débat dure depuis des années et a été caractérisé par la progressive marginalisation des opposants à l'euthanasie, qui furent médiatiquement présentés comme des fondamentalistes religieux prêts à imposer leur foi à tout prix dans l'espace public. On les traita avec un mélange de respect de façade et de condescendance profonde. Le respect était nécessaire pour donner l'impression d'une proposition modérée mais consensuelle, attentive aux arguments de chacun pour éviter une brusque rupture morale. Mais la condescendance prenait vite le dessus: ceux qui sont dans le sens de l'histoire n'ont aucune envie de s'encombrer avec les retardataires qui traînent la patte.

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  • 8 février : Journée mondiale de prière et de réflexion sur la traite des êtres humains

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    Lutter contre la traite des êtres humains (source : VIS)

    Le Cardinal Peter Kodwo Appiah Turkson, Président du Conseil pontifical Iustitia et Pax, a présenté la première Journée mondiale de prière et de réflexion sur la traite des êtres humains. Fixée au 8 février, fête de sainte Joséphine Bakhita, elle organisée avec le concours de la Congrégation pour les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique, le Conseil pontifical pour la pastorale des migrations et les Unions des supérieurs et supérieures. Y ont assisté le Cardinal Joao Braz de Aviz, Préfet de la Congrégation pour les instituts de vide consacrée et les sociétés de vie apostolique, le Cardinal Antonio Maria Vegliò, Président du Conseil pontifical pour la pastorale des migrations, Soeur Carmen Sammut, MSOLA, Président de l'Union internationale des supérieures générales, Soeur Gabriella Bottani, SMC, Coordinatrice de Talitha Kum, le réseau international de la vie consacrée contre la traite des êtres humains, et Soeur Imelda Poole, IBVM, Coordinatrice europénne de Talitha Kum.

    Le Cardinal Turkson a rappelé que des millions de personnes de par le monde, de tout âge, sont privées de liberté et contraintes à vivre pratiquement en esclavage. Pour ces hommes et ces femmes sainte Joséphine Bakhita est un modèle d'espérance. Il a encouragé les fidèles à suivre les pas de cette sainte, de s'en inspirer et à demander son intercession. Le Pape, a souligné le Cardinal, désire que les fidèles prennent conscience d'un phénomène global qui dépasse la responsabilité de tel ou tel état. Il est besoin d'une véritable mobilisation contre ce fléau: Nous devons tous mieux analyser la situation et mobiliser les consciences: De la conscience à la prière, de la prière à la solidarité, de la solidarité à l'action, afin que la traite et les nouvelles formes d'esclavage disparaissent.

    En vue de cette première journée, les diocèses et les paroisses, les associations et les familles sont invités à réfléchir et prier, individuellement comme en groupe communauté sur ce crime contre l'humanité. Les réunions et veillées de prière du 8 février auront pour point d'orgue l'angélus dominical du Saint-Père.

    Voici la prière proposée à l'occasion de cette journée:

    "Quand nous entendons parler d’enfants, hommes et femmes trompés et emmenés en des lieux inconnus dans le but d’exploitation sexuelle, de travail forcé et de vente d’organes, nos cœurs s’indignent et notre esprit est affligé car leur dignité et leurs droits sont piétinés par les menaces, les mensonges et la violence.

    Dieu, aide-nous à contrecarrer par notre vie toute forme d’esclavage. Nous te prions, avec sainte Joséphine Bakhita afin que la traite des personnes cesse. Donne-nous sagesse et courage pour nous rendre proches de tous ceux et celles qui ont été blessé/ées dans le corps, le cœur et l’esprit, afin qu’ensemble nous puissions réaliser ta promesse de vie et d’amour tendre et infini pour nos frères et sœurs exploité/ées.

    Touche le cœur de celles et ceux qui sont responsables de ce crime horrible et soutiens notre engagement pour la liberté, ton don pour tous tes fils et filles. Amen".