Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Société - Page 934

  • Une ère de reniement sans précédent

    IMPRIMER

    Les affaires de pédophilie dont on reparle à propos de l'Irlande posent la question de la fidélité des prêtres et des religieux aux engagements qu'ils avaient pris, solennellement, devant Dieu, devant leurs supérieurs, et devant l'Eglise toute entière. Depuis le dernier concile, le nombre de défections et de retours à l'état laïc de gens qui avaient consacré leur vie au Christ et à l'Eglise est proprement hallucinant.

    Et que dire des liens du mariage où les consentements échangés, en prenant Dieu et les communautés à témoin, ne pèsent vraiment plus très lourd, quelles que soient les conséquences pour le (la) partenaire que l'on abandonne et pour les enfants condamnés à faire le deuil d'une relation dans laquelle s'enracine pourtant leur existence.

    On pourrait y ajouter les serments prêtés par les enseignants lors de leur engagement, par les officiers lors de leurs promotions, par les médecins qui ont prononcé le serment d'Hippocrate, par les prêtres qui ont prêté le serment anti-moderniste, par les fonctionnaires et les élus lors de leur accession à des postes à responsabilité, etc. "Verba volant", voilà comment se sont évaporées aussi les formules prononcées avec émotion lors des professions de foi ou à l'occasion des promesses scoutes.

    Paroles, paroles, paroles ? Pourtant, une parole d'engagement n'est pas un simple énoncé, comme le fait de constater qu'il fait beau ou que l'euro est en mauvaise posture; c'est proférer des mots qui ont une dimension "performative", qui équivalent à une véritable action résultant de notre détermination, engageant notre être tout entier, corps, coeur et esprit. Renier ces paroles, c'est se renier soi-même, c'est compromettre la confiance que l'on pourra nous faire désormais, c'est détériorer l'estime que les autres et que nous-mêmes pouvons avoir à notre propre égard.

    Si l'on considère que la fidélité à la parole donnée constitue le ciment d'une société, il n'y a guère lieu de s'étonner du degré de délabrement de la nôtre.

    Heureusement que Dieu, Lui, reste fidèle, et d'une miséricorde infinie...

  • Hongrie : succès de la campagne en faveur de l'adoption malgré les injonctions européennes

    IMPRIMER

    C'est Zenit qui met cette dépêche en ligne : http://www.zenit.org/article-28496?l=french

    "La population et les institutions hongroises, très inquiètes du nombre élevé des interruptions volontaires de grossesses pratiquées dans le pays, ont décidé de soutenir en masse la campagne en faveur de l’adoption lancée par le gouvernement.

    La Hongrie est l’un des pays européens où les interruptions volontaires de grossesses sont les plus pratiquées.

    « Je comprends bien que tu n’es pas prête pour moi, mais je t’en prie : donne-moi en adoption. Fais-moi vivre ». C'est ce que l’on peut lire, sur les affiches collées aux murs avec la photo d’un enfant à naître, et qu’a déploré publiquement la vice-présidente de la commission européenneViviane Reding, cette dernière déclarant que « les Etats membres ne pouvaient utiliser des fonds européens pour des campagnes contre l’avortement » (cf. ZENIT 6 juillet 2011).

    Lire la suite

  • "Le tourment est indicible et l'humiliation totale", suite irlandaise

    IMPRIMER

    Ces mots, nous les empruntions au Cardinal Bagnasco, dans une note publiée ici le 24 mai dernier : (http://www.belgicatho.be/archive/2011/05/24/). Il nous faut malheureusement les appliquer à ces faits rapportés par nos confrères du blog "Osservatore Romano" qui publie aujourd'hui la note suivante sous le titre : "la désatreuse gestion de la crise des prédateurs sexuels par Mgr Magee" :

    "Nos confrères de « La Croix » nous informent de la publication hier d’un nouveau rapport relatif à la crise des abus sexuels commis par des clercs en Irlande. Ce rapport concerne notamment le diocèse de Coyne – il met en cause 19 prêtres ayant commis ces horreurs. Il met en particulier en cause la gestion laxiste de l’évêque, Mgr John Magee (qui avait démissionné en 2010). Pire encore, ce dernier, qui avait été secrétaire particulier de Paul VI, de Jean-Paul Ier et de Jean-Paul II, a reconnu avoir lui-même eu une « attitude inappropriée » avec un jeune homme désireux d’entrer au séminaire. Quand on pense que l’Irlande fut naguère « l’île des saints »…"

    Cet inventaire des horreurs commises par des gens consacrés sur des enfants n'en finira donc jamais? Et que dire de ces prélats gravement coupables de laxisme? L'Evangile évoque ceux qui scandalisent "un seul de ces petits" et le châtiment qui leur conviendrait: "Il vaudrait mieux qu'on lui mît une pierre de meule autour de son cou, et qu'il fût jeté dans la mer, plutôt que de scandaliser un seul de ces petits." (Luc 17, 2)

    Que ces scandales soient instrumentalisés contre l'Eglise par des médias hypocrites que l'immoralité ambiante n'embarrasse guère n'enlève rien à l'horreur objective de ces faits impardonnables. La honte et l'opprobre en rejaillissent sur nous tous, membres de l'Eglise, et nous avons cette impression de devoir boire jusqu'à la lie une coupe à laquelle nous n'aurions jamais voulu tremper les lèvres...

    Pour plus de précisions, voir ici : http://www.zenit.org/article-28492?l=french

  • Hergé, militant de la mixité raciale ?

    IMPRIMER

    C'est sur Enquête&Débat et cela mérite le détour :

    Hergé fut censuré car trop favorable à la mixité raciale

    "Voilà un aspect pour le moins paradoxal de l’histoire : Hergé, accusé par des antiracistes d’être négrophobe, via notamment sa représentation des Africains dans “Tintin au Congo”, avait été censuré dans un autre album car trop favorable à la mixité raciale ! On attendra longtemps les applaudissements des mêmes antiracistes, toujours plus prompts à dénoncer qu’à féliciter…"

    Découvrir la suite ici : http://www.enquete-debat.fr/archives/herge-fut-censure-car-trop-favorable-a-la-mixite-raciale

  • Espagne : le droit à l'objection de conscience des médecins mis à mal

    IMPRIMER

    "Samedi dernier, l'Organizacion colegial medical (OMC) d'Espagne a adopté un nouveau code de déontologie qui restreint gravement le droit à l'objection de conscience, notamment en ce qui concerne l'avortement. Le texte interdit aux médecins de refuser de donner des informations conduisant à l'exécution d'un avortement ; il interdit également aux institutions ou collectivités en tant que telles de refuser toute pratique de l'avortement."

    C'est sur le blog de Jeanne Smits : découvrir l'entièreté de la note ICI : leblogdejeannesmits

  • Population : une curieuse dépêche de l'Agence Fides

    IMPRIMER

    Voici cette dépêche de l'Agence Fides, "Organe d'information des Oeuvres Pontificales Missionnaries depuis 1927", datée d'aujourd'hui :

    "La semaine prochaine sera célébrée la Journée mondiale de la Population. Selon l'ONU, au mois d'octobre, le nombre des habitants de la planète atteindra les 7 milliards. Les statistiques prévoient qu'au cours des dix prochaines années, certaines des nations les plus pauvres du monde verront leur population doubler, le seuil des 8 milliards d'êtres humains devant être atteint en 2025. A ce propos, vient d'être lancée la campagne « 7 milliards d'actions » ayant pour but de « faire prendre conscience de ce que veut dire vivre dans un monde ayant 7 milliards d'habitants et de commencer à prendre des mesures concernant des problématiques qui nous concernent tous » a déclaré le responsable exécutif du Fonds des Nations unies pour la Population (FNUAP), Babatunde Osotimehin, dans un communiqué diffusé par l'Inter Press Service.

    En outre, « nous devons nous engager pour l'avenir avec les jeunes, promouvoir les droits des adolescents et des femmes, sauvegarder les ressources naturelles desquelles nous dépendons tous » a-t-il ajouté. Il est prévu que cette augmentation aura un effet dévastateur sur environ 215 millions de femmes qui voudraient avoir accès aux services sanitaires en matière de « santé reproductive » et de « planification familiale » mais qui n'en auront pas la possibilité. Actuellement, les cinq pays les plus peuplés sont la Chine populaire (1,3 milliards d'habitants), l'Inde (1,2 milliards), les Etats-Unis (310,2 millions), l'Indonésie (242,9 millions) et le Brésil (201,1 millions).

    Une nouvelle recherche intitulée « La multiplication démographique de l'Afrique » relève que la population de ce continent a plus que triplé au cours de la seconde moitié du XX° siècle, passant de 230 à 811 millions de personnes. Le Nigeria, qui est le pays le plus peuplé d'Afrique, avec 158 millions d'habitants, arrivera à 730 millions d'habitants d'ici la fin du siècle, dépassant à lui seul l'ensemble de la population européenne, qui devrait quant à elle compter 675 millions de personnes. Actuellement, le Nigeria est la seule nation africaine ayant une population dépassant les 100 millions d'habitants mais il est prévu que ce seuil soit également atteint par la République démocratique du Congo, l'Egypte, l'Ethiopie, le Kenya, le Malawi, le Niger, le Soudan, la Tanzanie, l'Ouganda et la Zambie. (AP) (Agence Fides 14/07/2011)

    Sans entrer dans la discussion sur les perspectives d'accroissement démographique brandies par l'ONU, relevant de la politique de l'épouvantail, et qui mériteraient d'être analysées de plus près, il est curieux de voir Fides reproduire sans broncher les propos du responsable du FNUAP évoquant "215 millions de femmes qui voudraient avoir accès aux services sanitaires en matière de « santé reproductive » et de « planification familiale » mais qui n'en auront pas la possibilité."

    Sont-ce les 215 millions de femmes en question qui voudraient avoir accès à ces services ou sont-ce les lobbies de l'ONU qui voudraient le leur imposer, en sachant bien que derrière ces termes de "santé reproductive", il s'agit notamment de permettre et d'élargir le recours à l'avortement? Cela s'accompagne généralement de recommandations destinées à bannir les "discriminations basées sur l'identité sexuelle" pour combattre les dispositifs légaux existant dans les pays où l'on privilégie encore les unions hétérosexuelles et qui interdisent le "mariage" homosexuel et/ou l'adoption d'enfants par des couples de même sexe.

  • Les droits des personnes homosexuelles et la liberté de l'Eglise

    IMPRIMER

    Sur son blog, Jeanne Smits intitule une note (12 juillet) : 

    Quand l'ONU défend les droits gays, elle cherche à restreindre la liberté de l'Eglise

    "Tel est l'avis de Mgr Silvano Tomaso, représentant du Saint-Siège auprès du Conseil des droits de l'homme de l'ONU à Genève, à propos de la récente résolution sur « l'orientation sexuelle et l'identité de genre » (voir ici le résumé du Salon beige). Pour l'archevêque, elle s'inscrit dans la cadre d'une politique générale de restriction de la liberté de l'Eglise."

    Voir la suite ici : Quand l'ONU...

    Voilà bien le péril que représente cette référence aux "Droits de l'Homme" (dont ne se privent pourtant pas certains milieux catholiques) dont le contenu n'est pas écrit une fois pour toutes mais est susceptible de modifications, d'ajouts, etc. On le voit bien avec l'enfant à naître qui ne bénéficie pas de protection au nom de ces droits; on le voit avec cette insistance sur les droits des personnes homosexuelles qui conduira bientôt à traîner devant les tribunaux ceux qui défendent la règle du mariage (par définition hétérosexuel), etc. La relativité de ces droits, susceptibles de redéfinitions sous l'action de lobbies, particulièrement aux Nations Unies, est évidente, et les conflits entre, d'une part, les partisans de ces droits à géométrie variable et, d'autre part, les tenants d'une loi naturelle immuable conforme à la vérité de l'homme apparaissent comme inévitables.

  • Vous avez dit : "14 juillet"?

    IMPRIMER

    "En septembre 2011 paraîtra le nouveau livre de Reynald Secher intitulé “Vendée, du génocide au mémoricide“. Alors que bon nombre de gens fêtent le 14 Juillet et  “respectent” les traditionnelles célébrations autour de la révolution française, voilà un livre qui pourrait jeter un nouveau pavé dans la marre, 25 ans après la parution de La Vendée vengée : le génocide franco-français (du même auteur) ."

    C'est sur NP et on y trouve une interview de R. Secher en ligne.

    A lire également, cet ouvrage de Jean DUMONT, La Révolution française ou les prodiges du sacrilège (Criterion, 1984) où l'historien démontre clairement que la première cible de la Révolution fut l'Eglise. En effet, dès le départ, c'est elle qui fut victime de spoliations (nationalisation des biens du Clergé), ensuite, de contraintes (constitution civile du clergé, suppression des ordres religieux), finalement, de persécution ouverte : déportation des prêtres réfractaires, exécutions, imposition de nouveaux cultes (de la Raison, de l'Etre Suprême), désaffectation des édifices religieux, destruction des symboles chrétiens)...

    La Révolution française ne fut pas seulement un bouleversement politique, elle fut la première de ces grandes révolutions culturelles (comme celle de 1917 en Russie ou celle de Mao en Chine) visant à "déprogrammer" toute la culture chrétienne enracinée depuis plus de 1500 ans. Ainsi, on ne pouvait plus donner de prénoms chrétiens aux nouveaux-nés, les localités portant des noms d'origine chrétienne furent rebaptisées, le calendrier chrétien fut remplacé par un calendrier républicain d'où disparaissaient toutes les fêtes chrétiennes et même le comput des années à partir de la naissance du Christ.

    Bien sûr, Napoléon abolit tout cela en signant le Concordat avec l'Eglise, mais qui peut dire que les semences révolutionnaires de haine du christianisme et de totalitarisme laïciste ne portent pas leurs fruits aujourd'hui?

  • Une citation de Aldous Huxley à méditer

    IMPRIMER

    En 1961, lors d'une conférence donnée à Santa Barbara, en Californie, au sujet du contrôle du comportement humain, Aldous Huxley confirmait ses propos et anticipait : « Il existera, dans la prochaine génération, une méthode pharmacologique pour que les gens chérissent leur servitude et génèrent, pour ainsi dire sans plaintes, une sorte de camp de concentration pour des sociétés entières, alors que les peuples verront leur liberté confisquée, mais s'en réjouiront plutôt, car ils seront dépouillés de tout désir de révolte par la propagande et le lavage de cerveau prodigué par des méthodes pharmaceutiques. Et cela sera la révolution finale. »

  • Russie : mettre en garde contre les risques liés à l'I.V.G.

    IMPRIMER

    "Les députés russes viennent d’adopter un projet de loi visant à prévenir les risques liés à l’interruption volontaire de grossesse (IVG). 10% de l’espace des publicités prônant l’avortement devront informer des possibles conséquences médicales, comme l’infertilité, qu’il peut provoquer. "Ces publicités font croire aux jeunes filles que l’avortement ne leur fera courir aucun risque sur leur santé", note le député Viktor Zvagelsky avant de souligner que la situation russe en matière d’IVG est des plus alarmantes. Le nombre d’avortements pratiqués est l’un des plus élevés du monde ; en 2007 il a même égalé celui des naissances dans le pays. Selon l’ONU, la population russe pourrait diminuer d’un cinquième d’ici 2050.

    Le projet de loi doit être voté par le Sénat avant d’être promulgué par le président Dmitry Medvedev."

    source : http://www.genethique.org/

  • La responsabilité de l'Occident dans la sélection des sexes en Asie

    IMPRIMER

    La revue de presse de Généthique (http://www.genethique.org/revues/revues/2011/Juillet/20110712.3.asp) publie cette note du plus haut intérêt d'où l'Occident ne sort pas grandi :

    "Slate.fr publie un article de Mara Hvistendahl, correspondante du magazine Science, qui explique le rôle joué par l'Occident dans la sélection du sexe des enfants naître et les avortements sélectifs en défaveur des filles dans les pays d'Asie.

    Auteur d'un livre sur le sujet (Unnatural Selection: Choosing Boys Over Girls, and the Consequences of a World Full of Men), Mara Hvistendahl affirme que les raisons ayant conduit à la généralisation des avortements sélectifs et au déséquilibre du ratio hommes-femmes sont rarement bien comprises. On invoque habituellement des raisons culturelles et économiques pour expliquer la préférence marquée pour les garçons dans des pays tels que la Chine et l'Inde : les garçons prennent en charge les rituels liés aux funérailles et s'occupent de leurs parents dans leur vieillesse, les filles représentent un fardeau financier du fait de la dot à verser lorsqu'elles se marient. Pourtant, ces raisons ne suffisent pas à rendre compte du phénomène de la sélection des sexes qui prend de l'ampleur et qui s'est récemment étendu à divers pays comme le Vietnam, l'Azerbaïdjan ou l'Albanie.

    Lire la suite

  • L'inspiration catholique de la bande dessinée belge de la grande époque

    IMPRIMER

    Un ouvrage vient d'être consacré par Philippe Delisle à la bande dessinée belge : Philippe Delisle, Spirou, Tintin et Cie, une littérature catholique ? Années 1930 / Années 1980, Paris, Karthala, 2010, 184 p.

    Le site "Chrétiens et sociétés" publie un compte-rendu de cette étude sous la plume de Yves Krumenacker. De cette publication, il ressort clairement que la bande dessinée belge fut, dans ses premières décennies, une littérature "engagée" marquée par l'appartenance catholique de ses auteurs et qu'il en fut ainsi jusqu'à l'époque du Concile Vatican II...

    Extrait de ce compte-rendu :

    "Le thème peut paraître évident car la plupart des éditeurs et des auteurs viennent du catholicisme. La « bonne presse », en Belgique, a un quasi monopole, avant-guerre, dans les publications pour enfants : suppléments de journaux comme Le Petit Vingtième (supplément du Vingtième Siècle), organes de mouvements comme La Croisade Eucharistique ; le Journal de Spirou (1938), non confessionnel, n’y échappe pas vraiment puisque son fondateur, Jean Dupuis, a d’abord travaillé dans un quotidien catholique, où il a manifesté de fortes convictions religieuses, et que son fils Charles demande à ses auteurs un discours catholique. Quant au public, même des publications non confessionnelles comme Tintin ou Spirou, il est lui aussi majoritairement catholique. Cette B.D., fruit d’un des « piliers » de la Belgique, se différencie alors nettement de ce qui se fait en France (Les Pieds Nickelés, Zig et Puce, etc.). Les auteurs (Hergé, Charlier, Mitacq, Peyo, Jijé, etc.) ont généralement été formés dans des écoles catholiques, pour leurs études secondaires et souvent professionnelles, ils font partie de mouvements catholiques, ils travaillent pour le scoutisme. Seul Franquin, de ces auteurs éduqués dans le catholicisme, affirme avoir rompu profondément avec la religion. On ne s’étonnera donc pas de l’imprégnation chrétienne de beaucoup de récits : de nombreux auteurs mettent la Bible ou l’ « histoire sainte » en images, racontent la vie des saints (Jijé, Pilamm, Raymond Reding, etc.), le genre culminant avec les « Belles histoires de l’Oncle Paul » des années 50 ; on trouve aussi des récits d’aventure « catholiques » dont les héros sont des gladiateurs convertis, des croisés, des missionnaires du Far West, … Dans d’autres histoires, le scénario est plus « neutre », mais apparaissent des églises, des missionnaires, même des messes (le pilote Michel Vaillant y participe !), révélant qu’on est bien dans un milieu catholique. Rares sont les séries, comme Spirou ou Félix, où manquent les références chrétiennes explicites."

    Qu'on ne s'illusionne pas; le propos des auteurs du livre et du compte-rendu est dans l'air du temps et ne se prive pas de critiquer cette inspiration catholique, mais cela se révèle intéressant, notamment quand on constate que :

    Lire la suite