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Société - Page 938

  • Information ou désinformation : le rôle des grandes agences de presse

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    L'information passe essentiellement par le canal des grandes agences de presse : Reuters, AP, AFP, Belga, etc. Ce sont elles qui "fournissent" les infos, souvent reproduites telles quelles par les quotidiens, les hebdomadaires et même les instituts de radio-diffusion. Le rôle qu'elles jouent est donc loin d'être bénin : elles informent (ou désinforment) en donnant un éclairage souvent partisan sur les évènements et peu de gens se rendent compte combien "les nouvelles" qu'ils reçoivent pour argent comptant sont, en fait, des produits élaborés qui sont tout sauf le reflet fidèle et objectif de ce qui se passe réellement.

    Enquête&Débat publie, à ce propos, un excellent article au sujet d'une de ces agences de presse (et pas la moindre) que l'on trouvera ICI

  • Collège Saint-Louis ( Liège ) : ne gérons pas l'ingérable !

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    Un directeur de collège appartenant au réseau de l'enseignement libre catholique, le collège Saint-Louis à Liège, est au centre d'une tourmente orchestrée par les lobbies gays et largement relayée sur les "réseaux sociaux", sur facebook en particulier. Il est coupable d'avoir voulu interdire l'accès du bal des élèves de dernière année ("rhétos") à des couples homosexuels. Scandale immédiatement relayé par "enseignons.be", au nom du sacro-saint principe de la non-discrimination, de la liberté sexuelle et de l'égalité des individus, quelle que soit leur orientation sexuelle. Comme la loi belge va dans ce sens, voilà notre directeur bien mal pris et embarrassé dans des explications qui ne convainquent pas.

    Un ami me demande ce que nous pourrions bien dire à ce propos. Notre réponse est simple : il faut éviter de devoir gérer l'ingérable. Il n'est donc plus possible ni souhaitable d'organiser des bals dans les écoles dans le contexte où nous vivons et qui charrie tout ce que nous savons : licence sexuelle, alcoolisme, consommation de "produits", provocations en tout genre. Il faut ajouter qu'on ne peut même plus compter sur l'appui d'un certain nombre de parents qui sont privés de repères, tout autant que leurs enfants. Il en va de même pour d'autres activités telles que les voyages scolaires : comment surveiller les grands adolescents (et même les plus jeunes) la nuit? Et il ne s'agit plus aujourd'hui de se limiter à empêcher les allées et venues entre les chambres des garçons et celles des filles...

    Cela nous mène tout droit à ouvrir le débat sur les écoles qui bénéficient de la caution "catholique" au sein d'un enseignement libre patronné par nos évêques. Est-ce honnête de laisser croire aux parents qui ont le souci d'éduquer leurs enfants en cohérence avec leurs principes chrétiens que ces écoles sont encore des lieux conformes à l'Evangile, où les cours sont donnés dans cet esprit, et où le climat éducatif préserve les élèves des dérives de notre société? Poser la question, c'est y répondre. Ne serait-il pas temps de retirer le label "catholique" à ce réseau et d'ouvrir des écoles entièrement libres, basées sur un projet éducatif vraiment conforme aux valeurs chrétiennes?

  • Un discours pontifical insistant dans une Europe prostrée...

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    Lors de l'audience générale de ce mercredi, le pape a développé le message du prophète Elie, invitant à la pénitence et à se détourner des idoles. Le pape a insisté sur l'actualité de ce message. Il est évident que l'homme moderne, en particulier dans notre Occident déchristianisé, ne discernant plus le seul bien suprême et transcendant, est condamné à sacrifier aux idoles modernes que lui propose le consumérisme ou à s'en remettre à des idéologies incapables de tenir leurs promesses et de rendre l'homme véritablement heureux.

    On remarquera que ce discours est assez récurrent et que le pape dénonce sans cesse l'athéisme pratique de notre société, insistant sur la nécessité de réévangéliser un monde qui a tourné le dos au Christ et à l'Eglise. On y est presqu'habitué...

    Cela nous interroge, évidemment, car nos habitudes d'adhésion et de pratique chrétiennes ne suffisent manifestement plus. Il faudrait qu'en voyant vivre les chrétiens, on soit séduit par leur joie d'être "sauvés" et d'être libérés des illusions et de la peur. Nietzsche nous en faisait déjà le reproche et il faut bien reconnaître que cela reste plus que jamais de saison.

    Il suffit de considérer un pays comme l'Italie où le christianisme sociologique est encore bien vivant mais où l'on se marie de moins en moins et où la procréation semble être en panne, comme s'il n'y avait plus d'espérance ni de pari sur un avenir porteur. Et que dire d'un pays comme le nôtre d'où sont partis tant de missionnaires et où l'on a du mal aujourd'hui à assurer un minimum de vie religieuse?

    On peut se demander s'il ne faudrait pas recourir à des moyens exceptionnels, à la hauteur de cette situation exceptionnelle, pour nous convertir d'abord nous-mêmes et ensuite pour tourner nos familles, nos milieux de vie, notre société vers Celui "sans lequel on ne peut rien faire".

    Notre archevêque va consacrer son diocèse au Sacré-Coeur après être parti en pèlerinage à Montmartre. Mais pourquoi le seul diocèse de Malines-Bruxelles? Pourquoi pas la Belgique, l'Europe toute entière? Et pourquoi ne pas divulguer crûment le contenu des messages mariaux de Fatima? Pourquoi ne pas inviter à la repentance, à la réparation, à l'héroïsme des saints?

    Bien loin de tout cela, on a l'impression de végéter dans des communautés "enfouies" dont la lumière est loin de briller sur les sommets, des communautés "où l'on gère" l'indigérable! Les préoccupations de l'heure sont aux restrictions, aux restructurations, aux fermetures d'églises et de maisons religieuses, sous couvert de tailler à notre Eglise "de nouveaux habits paroissiaux"!

    Qu'attendons-nous pour aller hurler sous les fenêtres des palais épiscopaux notre faim et notre soif d'attitudes et de paroles fortes qui soient vraiment dignes des successeurs des apôtres? Faudra-t-il attendre que les pierres se mettent à crier?

  • Le bel optimisme de Jean Sevillia

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    "La situation est très difficile mais le combat doit être mené. On peut même s’attendre à des victoires de temps en temps. Je ne nie pas que le Système est très fort avec sa puissance médiatique, sa domination de l’opinion et le politiquement correct. Mais il y a aussi toutes ces personnes qui travaillent, qui montent des entreprises, qui fondent une famille, qui vivent contre et malgré cette chape de plomb qu’on leur impose. Oui, le Système tient, mais jusqu’à quand ? Il y a une nature humaine qui n’est aujourd’hui pas respectée : même Le Nouvel Obs se pose des questions sur le drame des enfants de divorcés. Arrive un moment où on ne peut pas masquer le réel ni mentir. Qu’ils se posent des questions sur les conséquences du modèle qu’ils ont mis en place montre qu’on assiste à un retour du réel. Un Système qui bouleverse toutes les normes n’est pas viable dans la durée. Mais vous verrez, nous finirons par revenir à des normes anthropologiques normales, à savoir qu’un homme est un homme, une femme une femme et que pour la perpétuation de l’espèce, il faut l’union d’un homme et d’une femme. On ne reviendra jamais durablement sur des données si fondamentales même si elles ont pu prendre des formes un peu différentes selon les époques et les sociétés."

    Voilà ce que déclare Jean Sevillia, écrivain, historien et journaliste, dans une interview accordée à Nouvelles de France : c'est ICI

  • L'éducation sexuelle, panacée universelle ?

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    C-Fam.jpgAustin Ruse, président du C-Fam nous adresse ce commentaire :

    "Dans le passé, l’ONU ne terminait pas les négociation avant le dernier point virgule ait été accepté. Si un certain nombre suffisant d’Etats s’opposait à une mesure, comme par exemple le droit à l’avortement, elle était retirée du document. De nos jours, c’est le président de la session qui prend la décision sur le contenu des documents en cours de négociation. En faisant cela, prend plus de distance avec le processus démocratique. Un exemple récent, une réunion sur le SIDA, illustre cela.

    Un nouveau rapport de l’ONU affirme que le combat contre le Sida commence par l’éducation complète à la sexualité. L’éducation sexuelle peut-être très mauvaise, mais l’éducation à la sexualité est pire, et rien ne prouve qu’elle puisse mettre fin aux infections. En passant, ils veulent l’étendre aux jeunes dès dix ans." . / ...

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  • Consensus bidon sur le SIDA à New York

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    C-Fam.jpgNEW YORK, 9 Juin (C-FAM) Ce fut la débandade à la conférence biannuelle sur le VIH/Sida, lorsqu’après quelques tentatives prématurées du président de clôturer la conférence, les représentants se sont empressés de maintenir un semblant de consensus.

    Les négociations sur le SIDA/VIH reflètent une tendance inquiétante apparue ces derniers mois. Avant la conférence, les représentants des Etats ont reçu des deux co-présidents d’Australie et du Zimbabwe un document long de trois pages censé servir de base aux discussions. Le dossier rassemblait plus de cinquante pages avec les premières propositions d’amendements.

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  • Une Alliance pour protéger le dimanche chômé

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    logo.gifLe lundi 20 juin 2011, sera lancée officiellement l’Alliance européenne en faveur du dimanche, l’European Sunday Alliance, à Bruxelles par les bons soins de la C.O.M.E.C.E..

    L’Association pour la Fondation de Service politique a décidé d’être membre de cette Alliance ; elle tire les conclusions qui s'imposent après la bataille perdue en France faisant comprendre la nécessité aujourd’hui d’une alliance forte et élargie. Hélène Bodenez s'en explique sur "Liberté Politique" :

    extrait :

    "Le dimanche est noyau d’un ordre social historique, possède une perfection que n’ont pas les autres jours comme le démontrent certaines études médicales, est créateur de lien social. Banaliser alors ce jour « spécial » alors qu’on se plaint de toutes parts que le lien social se délite relève de l’absurde. Le dimanche protège l’homme d’un tout économique asservissant, permet à la personne humaine une pause « d’élévation » spirituelle un jour sur sept. Le dimanche reste pour beaucoup en outre le jour du don, de la gratuité, le jour de la famille. Certes on ne manque pas de définir le dimanche comme un temps paradoxal qui peut être vécu comme ennui, vide ou difficulté de vivre, problématique des personnes à la vie familiale de plus en plus éclatée mais ce n’est pas une raison pour ne pas essayer de retrouver le sens du temps, d’un temps précieux qui permet de se reprendre."

  • France : les recherches sur l'embryon restent interdites mais...

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    Pierre-Olivier Arduin, sur Liberté Politique, commente le vote qui, à quelques voix près, a maintenu l'interdiction de procéder à des recherches sur les embryons humains en expliquant les limites et les faiblesses du texte adopté : c'est ICI

  • France : l'Assemblée Nationale refuse le mariage entre personnes du même sexe

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    Sur "Liberté politique"

    "A l’occasion d’un vote sur une proposition de loi socialiste, l'Assemblée nationale a rejeté par 293 voix contre 222 la possibilité d’ouvrir le mariage à deux personnes du même sexe. L’ensemble de la gauche a voté en faveur du texte, tandis que la majorité des députés UMP-Nouveau Centre se sont prononcé contre.

    Le député UMP du Lot-et-Garonne Michel Diefenbacher a expliqué que la majorité était « contre l'homophobie », mais qu’elle ne souhaitait pas « altérer dans l'inconscient collectif l'image et la fonction du mariage, (…) une institution » chargée de « la protection du plus faible, à commencer par la femme ». Le député PS de Paris Patrick Bloche, rapporteur du texte a pour sa part défendu la proposition de loi, censée « avant tout faire tomber une discrimination », puisqu’elle se limitait à « l'homoconjugalité », et n’allait pas jusqu’à « l'homoparentalité ». Il a notamment invité la majorité à « partager la fierté d'avoir fait franchir à la France une nouvelle étape dans l'égalité des droits », mais sans succès."

    Lire la suite ICI

  • Au boulot !

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    Hier, nous reproduisions les propos de Benoît XVI prononcés à la cathédrale de Rome le lundi de la Pentecôte. Il insistait sur la nécessité de proposer avec dynamisme et conviction le message évangélique aux hommes d'aujourd'hui qui ont perdu le contact avec la foi.

    Cette urgence est sensible dans notre pays où la foi s'est effondrée de façon spectaculaire, avec 50% à peine de la population qui se réclame du catholicisme. Un Belge sur 10, âgé de plus de 18 ans va encore à l'église toutes les semaines, deux lors des fêtes religieuses. Un Belge sur quatre naît et grandit dans un milieu totalement étranger au catholicisme et les athées représentent 25% de la population; 60% (contre 80% il y a trente ans) de la population croit encore en l'existence de Dieu, qui pour un tiers de celle-ci représente un esprit supérieur ou une "force vitale".

    Il n'y aurait plus qu'un tiers de la population pour croire à une vie après la mort. Quant à l'Eglise, elle n'obtient la confiance que d'un Belge sur trois.

    Ces chiffres sont parus dans "7 sur 7" et proviennent de l'hebdomadaire chrétien d'opinion "Tertio" publié à Anvers.

    On se consolera en lisant dans cet hebdomadaire que les Belges accordent plus d'importance à la religion qu'à la politique, mais quand on sait le crédit dont le monde politique bénéficie dans notre pays, ce n'est pas vraiment rassurant.

    Plus que n'importe où ailleurs, les paroles du pape résonnent chez nous de façon singulière : "La foi ne se conserve pas pour soi dans le monde. Elle ne se transmet pas automatiquement dans le coeur de l'homme mais elle doit toujours être annoncée... L'Eglise, chacun d'entre nous, doit porter dans le monde cette Bonne Nouvelle que Jésus est le Seigneur, Celui dans lequel la proximité et l'amour de Dieu pour chaque homme et chaque femme et pour l'humanité entière se sont faits chair. Cette annonce doit de nouveau retentir dans les régions d'antique tradition chrétienne. Le Bienheureux Jean Paul II a parlé de la nécessité d'une Nouvelle Evangélisation s'adressant à ceux qui, tout en ayant déjà entendu parler de la foi, n'apprécient pas, ne connaissent plus la beauté du Christianisme et parfois même le considèrent comme un obstacle pour parvenir au bonheur »."

    Alors... au boulot!

  • Un très bon " démontage " de l'opération médiatique menée contre le pape en mars 2009

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    C'est sur Enquête&Débat (11 juin 2011), c'est bien fait et très éclairant :

    Comment faire dire au pape ce qu’il n’a pas dit et créer ainsi une immense polémique ?

     

    Analyse des propos du pape Benoit XVI du 17 mars 2009 dans l’avion qui le mène en Afrique.

    C'est la première partie d'un travail fouillé que l'auteur conclut ainsi :

    "Le travail de l’AFP, de l’AP, et de Reuters est exécrable et orienté. Dans le sillage de l’AFP, Le Point se contente de répéter et de résumer, Le Figaro, de son côté, réalise une bouillie immonde de toutes les dépêches. Le JDD, dans la suite de Reuters, expédie l’affaire en se réjouissant de la polémique. Enfin, Le Monde et La Croix réalisent un travail de terrain, l’un en chargeant lourdement la barque, l’autre en soufflant doucement sur les voiles. France 2 produit à peu près la même bouillie que l’article du Figaro, mais de manière télévisuelle, ce qui est encore plus puissant au niveau émotionnel. Pour finir, le Vatican n’arrange pas les choses en modifiant également les propos du pape !

    Il faut donc conclure ainsi : les personnes vraiment soucieuses de savoir ce que le pape a dit, ne peuvent même pas se fier au Vatican ! Mais qu’ils ne se fient pas pour autant aux dépêches de presse ! Ainsi, seul le lecteur de La Croix pourra (peut-être) comprendre un peu ce que le pape a dit ce jour là sur ce sujet, alors que celui du Monde comprendra qu’il n’a dit que des bêtises et que c’est un scandale pour tout le monde."

     

    A découvrir ICI

  • Printemps arabe : une révolution trop tard venue au Maroc ?

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    Sur le blog de notre ami Pierre Piccinin, nous trouvons cette analyse à propos de la révolution oubliée du "Printemps arabe", celle du Maroc.

     

    "Le « Printemps arabe » se meurt lentement, dans la chaleur de l'été naissant, tandis que le bilan, amer, se conclut par la stabilité des régimes, en Tunisie, en Égypte et ailleurs : partout, dans les coulisses des gouvernements, les establishments qui avaient soutenu les dictateurs restent aux commandes et la jeunesse, qui avait été à l'origine des révoltes, est laissée pour compte et se retrouve exclue des organes décisionnels.

    Lire la suite