Le remède à cette forme de crime contre notre humanité tiendrait-il donc dans une injection de fonds ? Lui rappellera-t-on que c'est aussi sous son mandat que le Canada a adopté une loi sur l'euthanasie, sur la base de laquelle des malades et des personnes âgées se voient suggérer jusque dans leur chambre de faire preuve d'une « ultime liberté » ? Certains lèveront haut les bras devant le lien ici fait.
Rendons grâce alors à François de Closets de l'avoir rendu explicite. En réponse à une tribune dans Le Monde appelant le gouvernement à relever « le défi de la longévité », il accuse les signataires d'être les représentants d'une « génération prédatrice » imposant encore une nouvelle charge aux plus jeunes. Aux auteurs, il reproche de n'avoir pas abordé le vrai sujet : revendiquer la « dernière liberté », « choisir sa mort ». À nos aînés et aux générations qui suivront, c'est bien l'issue qu'il propose : suicidez-vous.
À nos aînés et aux générations qui suivront, c'est bien l'issue qu'il propose : suicidez-vous.
Il est détestable d'attiser ainsi des conflits générationnels faciles et revanchards : prendre soin de la génération montante n'est pas une option, c'est notre devoir, parce qu'elle est une part de nous. C'est donc à une autre conversion du regard et de nos sociétés que nous invite cette période d'épidémie et de confinement. Nous devons trouver les nouvelles modalités d'intégration de nos aînés dans la société, cesser de ne voir du prix que dans la beauté, l'autonomie, la performance de la jeunesse. Les moyens financiers ne suffiront pas s'ils ne sont pas précédés de cette conversion.
Qui peut croire en effet qu'une génération convaincue que la précédente est un poids, encline à penser que l'ultime service qu'elle puisse lui rendre serait de demander la mort – ou qu'à tout le moins, si nécessaire, elle en a le moyen – ne sera pas portée à abandonner ses père et mère ? Comment penser, rêver et investir pour « ceux qui s'accrochent » ?
Mardi 26 mai, le pape François a autorisé la publication de huit décrets de la congrégation pour les causes des Saints. Parmi les miracles reconnus, celui attribué au bienheureux Charles de Foucauld. Récit d’un événement officiellement « miraculeux » survenu à Saumur en novembre 2016.


Bientôt, les messes seront déconfinées au prix d’un certain nombre de contraintes sanitaires inévitables tant que des médicaments et un vaccin contre le covid19 n’auront pas été trouvés. Que penser de ceux qui trouvent déjà dans ces contraintes une raison suffisante pour se contenter bourgeoisement de l’ersatz virtuel qui se substitue aujourd’hui à la réalité du sacrement ? Le Petit Placide
Face à la mort et l'épreuve, il faut plus que jamais annoncer l'Evangile. Des chrétiens engagés dans la mission proposent sept pistes pour déconfiner l’Église catholique. Lu sur le site du périodique « La Vie » :
Dans les temps inédits où l’on se calfeutre pour éviter la propagation du coronavirus, Emmanuel Hussenet, auteur de Robinson des glaces, explorateur passionné des banquises et philosophe, donne son témoignage à Théophane Leroux pour les lecteurs du magazine « Famille Chrétienne » :