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Solidarité - Page 21

  • Les paroissiens de La Cambre réagissent à une décision incompréhensible de l'évêque de Bruxelles

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    On connaît la décision surprenante qui va conduire les chanoines prémontrés de La Cambre à devoir quitter leur ministère. Face à une criante absence d'explications et dans l'espoir de concilier les visions de toutes les parties prenantes, des paroissiens se sont organisés pour composer la lettre ci-dessous, à l'attention de Mgr Kockerols. Ils lui demandent plus de clarté quant à cette incompréhensible décision qui ne tient aucun compte des besoins des fidèles, ainsi qu'un éclairage quant à ses projets pour la paroisse de La Cambre.

    Ils proposent à tout le monde de prier le chapelet ce samedi 4 avril à cette intention.

    CARITAS IN VERITATE!

    On peut, si on le désire, cosigner cette lettre et la proposer à d'autres paroissiens intéressés qui n'en auraient pas connaissance. Pour signer la lettre, il suffit simplement d'envoyer ses prénom, nom, adresse et e-mail à: lettrelacambre@gmail.com

    à Monseigneur Kockerols, Evêque auxiliaire de Bruxelles

    Bruxelles, le 3 avril 2020

    Monseigneur,

    Ne pouvait-il y avoir meilleur moment que le temps de confinement, où il n'y a plus de célébrations liturgiques ni de rencontres rassemblant les paroissiens, pour que ceux-ci ne puissent apprendre que par un communiqué de Cathobel la décision prise à propos du départ de leurs pasteurs? S'il s'agissait d'une convention qui liait l'Évêché et le Monastère des Prémontrés, il ne s'agissait pas moins du sort d'une paroisse vivante autour du charisme des Pères, de leur liturgie et spiritualité.

    Nous sommes nombreux à les avoir rejoints dans une louange commune, dans un partage commun : jeunes ménages avec des enfants, couples, veufs, célibataires, hommes et femmes à la recherche d'un pôle de vie spirituelle et de prière. Nous étions heureux de nous retrouver le dimanche, car les chanoines avaient réussi à créer une communauté où on se connaissait de plus en plus, c'est avec joie que nous nous engagions dans la pastorale : la catéchèse pour les enfants que nous rencontrions chaque semaine les entraînant dans un chemin de foi, la préparation au mariage menée conjointement par les pères et des couples engagés, la liturgie de la parole pour les enfants lors des célébrations eucharistiques où nos enfants participaient de plus en plus, chacun à leur manière dans les assemblées du dimanche où résonnaient l'orgue et le piaillement des petits. Les événements spirituels et les fêtes paroissiales montées grâce à l'enthousiasme de nombreux paroissiens étaient autant de façons de faire rayonner la Parole et de bâtir la communauté. Voir l'Abbaye revivre avec un rythme de prière, comme la source d'eau vive qui dans la Bible coule du côté du temple, voir des chanoines qui sont là pour vous écouter, vous accueillir dans les moments de joie, de détresse, vous accompagner, vous porter dans la prière c'est tellement nécessaire. Cette permanence de l'accueil et de l'écoute, de la prière : c'est si rare, tellement beau !

    Pourquoi, mais pourquoi les voir partir, pour quelle raison? Ils nous ont partagé récemment qu'ils n'étaient que vicaires et nous apprenons aujourd'hui que notre paroisse dépend directement de notre évêque, mais avez-vous jamais rencontré le conseil paroissial? Lui avez-vous jamais expliqué ce que vous attendiez de l'Abbaye de la Cambre? Êtes-vous venu récemment vivre la ferveur et l'intensité de ce qui se vit à la Cambre? C'est comme si nous, paroissiens, n'existions pas... Et comme si la décision du départ des chanoines fut prise comme si elle ne nous concernait pas.

    Monseigneur, je crois que vous n'avez pas réalisé le choc que vous provoquez. Nous le ressentons comme si vous ne teniez pour rien la vie pastorale qui a animé le lieu, comme si vous ne réalisiez pas ce puits de grâce d'une communauté qui prie.

    Ainsi nous osons vous demander de vous rencontrer ici à l'Abbaye de la Cambre pour que nous voyions ensemble le projet pastoral que nous avons vécu et construit et voir avec vous comment poursuivre cet élan pastoral avec nos pasteurs.

    Veuillez agréer, Monseigneur, l’expression de notre respectueuse considération.

    Les Paroissiens de la Cambre

  • La TRAVERSEE : un parcours digital pour traverser au quotidien la crise de Covid-19 dans la Paix

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  • A coronaviro libera nos : Bénédiction du pape Urbi et Orbi

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    Ce soir du 27 mars 2020, sous la pluie d’une place Saint-Pierre déserte : impressionnant.

    ” Le soir venu » (Mc 4, 35). Ainsi commence l’Evangile que nous avons écouté. Depuis des semaines, la nuit semble tomber. D’épaisses ténèbres couvrent nos places, nos routes et nos villes ; elles se sont emparées de nos vies en remplissant tout d’un silence assourdissant et d’un vide désolant, qui paralyse tout sur son passage : cela se sent dans l’air, cela se ressent dans les gestes, les regards le disent. Nous nous retrouvons apeurés et perdus. Comme les disciples de l’Evangile, nous avons été pris au dépourvu par une tempête inattendue et furieuse. Nous nous nous rendons compte que nous nous trouvons dans la même barque, tous fragiles et désorientés, mais en même temps tous importants et nécessaires, tous appelés à ramer ensemble, tous ayant besoin de nous réconforter mutuellement. Dans cette barque… nous nous trouvons tous. Comme ces disciples qui parlent d’une seule voix et dans l’angoisse disent : « Nous sommes perdus » (v. 38), nous aussi, nous nous nous apercevons que nous ne pouvons pas aller de l’avant chacun tout seul, mais seulement ensemble.

    Il est facile de nous retrouver dans ce récit. Ce qui est difficile, c’est de comprendre le comportement de Jésus. Alors que les disciples sont naturellement inquiets et désespérés, il est à l’arrière, à l’endroit de la barque qui coulera en premier. Et que fait-il ? Malgré tout le bruit, il dort serein, confiant dans le Père – c’est la seule fois où, dans l’Evangile, nous voyons Jésus dormir –. Puis, quand il est réveillé, après avoir calmé le vent et les eaux, il s’adresse aux disciples sur un ton de reproche : « Pourquoi êtes-vous si craintifs ? N’avez-vous pas encore la foi ? » (v. 40).

    Cherchons à comprendre. En quoi consiste le manque de foi de la part des disciples, qui s’oppose à la confiance de Jésus ? Ils n’avaient pas cessé de croire en lui. En effet, ils l’invoquent. Mais voyons comment ils l’invoquent : « Maître, nous sommes perdus ; cela ne te fait rien ? » (v. 38). Cela ne te fait rien : ils pensent que Jésus se désintéresse d’eux, qu’il ne se soucie pas d’eux. Entre nous, dans nos familles, l’une des choses qui fait le plus mal, c’est quand nous nous entendons dire : “Tu ne te soucies pas de moi ?”. C’est une phrase qui blesse et déclenche des tempêtes dans le cœur. Cela aura aussi touché Jésus, car lui, plus que personne, tient à nous. En effet, une fois invoqué, il sauve ses disciples découragés.

    La tempête démasque notre vulnérabilité et révèle ces sécurités, fausses et superflues, avec lesquelles nous avons construit nos agendas, nos projets, nos habitudes et priorités. Elle nous démontre comment nous avons laissé endormi et abandonné ce qui alimente, soutient et donne force à notre vie ainsi qu’à notre communauté. La tempête révèle toutes les intentions d’“emballer” et d’oublier ce qui a nourri l’âme de nos peuples, toutes ces tentatives d’anesthésier avec des habitudes apparemment “salvatrices”, incapables de faire appel à nos racines et d’évoquer la mémoire de nos anciens, en nous privant ainsi de l’immunité nécessaire pour affronter l’adversité.

    À la faveur de la tempête, est tombé le maquillage des stéréotypes avec lequel nous cachions nos “ego” toujours préoccupés de leur image ; et reste manifeste, encore une fois, cette appartenance commune (bénie), à laquelle nous ne pouvons pas nous soustraire : le fait d’être frères.

    « Pourquoi êtes-vous si craintifs ? N’avez-vous pas encore la foi ? » Seigneur, ce soir, ta Parole nous touche et nous concerne tous. Dans notre monde, que tu aimes plus que nous, nous sommes allés de l’avant à toute vitesse, en nous sentant forts et capables dans tous les domaines. Avides de gains, nous nous sommes laissé absorber par les choses et étourdir par la hâte. Nous ne nous sommes pas arrêtés face à tes rappels, nous ne nous sommes pas réveillés face à des guerres et à des injustices planétaires, nous n’avons pas écouté le cri des pauvres et de notre planète gravement malade. Nous avons continué notre route, imperturbables, en pensant rester toujours sains dans un monde malade. Maintenant, alors que nous sommes dans une mer agitée, nous t’implorons : “Réveille-toi Seigneur !”

    « Pourquoi êtes-vous si craintifs ? N’avez-vous pas encore la foi ? » Seigneur, tu nous adresses un appel, un appel à la foi qui ne consiste pas tant à croire que tu existes, mais à aller vers toi et à se fier à toi. Durant ce Carême, ton appel urgent résonne : “Convertissez-vous”, « Revenez à moi de tout votre cœur » (Jl 2, 12). Tu nous invites à saisir ce temps d’épreuve comme un temps de choix. Ce n’est pas le temps de ton jugement, mais celui de notre jugement : le temps de choisir ce qui importe et ce qui passe, de séparer ce qui est nécessaire de ce qui ne l’est pas. C’est le temps de réorienter la route de la vie vers toi, Seigneur, et vers les autres. Et nous pouvons voir de nombreux compagnons de voyage exemplaires qui, dans cette peur, ont réagi en donnant leur vie. C’est la force agissante de l’Esprit déversée et transformée en courageux et généreux dévouements. C’est la vie de l’Esprit capable de racheter, de valoriser et de montrer comment nos vies sont tissées et soutenues par des personnes ordinaires, souvent oubliées, qui ne font pas la une des journaux et des revues ni n’apparaissent dans les grands défilés du dernier show mais qui, sans aucun doute, sont en train d’écrire aujourd’hui les évènements décisifs de notre histoire : médecins, infirmiers et infirmières, employés de supermarchés, agents d’entretien, fournisseurs de soin à domicile, transporteurs, forces de l’ordre, volontaires, prêtres, religieuses et tant et tant d’autres qui ont compris que personne ne se sauve tout seul.

    Face à la souffrance, où se mesure le vrai développement de nos peuples, nous découvrons et nous expérimentons la prière sacerdotale de Jésus : « Que tous soient un » (Jn 17, 21). Que de personnes font preuve chaque jour de patience et insuffle l’espérance, en veillant à ne pas créer la panique mais la co-responsabilité ! Que de pères, de mères, de grands-pères et de grands-mères, que d’enseignants montrent à nos enfants, par des gestes simples et quotidiens, comment affronter et traverser une crise en réadaptant les habitudes, en levant les regards et en stimulant la prière ! Que de personnes prient, offrent et intercèdent pour le bien de tous. La prière et le service discret : ce sont nos armes gagnantes!

    « Pourquoi avez-vous peur ? N’avez-vous pas encore la foi ? » Le début de la foi, c’est de savoir qu’on a besoin de salut. Nous ne sommes pas autosuffisants ; seuls, nous faisons naufrage : nous avons besoin du Seigneur, comme les anciens navigateurs, des étoiles. Invitons Jésus dans les barques de nos vies. Confions-lui nos peurs, pour qu’il puisse les vaincre. Comme les disciples, nous ferons l’expérience qu’avec lui à bord, on ne fait pas naufrage. Car voici la force de Dieu : orienter vers le bien tout ce qui nous arrive, même les choses tristes. Il apporte la sérénité dans nos tempêtes, car avec Dieu la vie ne meurt jamais.

    Le Seigneur nous interpelle et, au milieu de notre tempête, il nous invite à réveiller puis à activer la solidarité et l’espérance capables de donner stabilité, soutien et sens en ces heures où tout semble faire naufrage. Le Seigneur se réveille pour réveiller et raviver notre foi pascale. Nous avons une ancre : par sa croix, nous avons été sauvés. Nous avons un gouvernail : par sa croix, nous avons été rachetés. Nous avons une espérance : par sa croix, nous avons été rénovés et embrassés afin que rien ni personne ne nous sépare de son amour rédempteur. Dans l’isolement où nous souffrons du manque d’affections et de rencontres, en faisant l’expérience du manque de beaucoup de choses, écoutons une fois encore l’annonce qui nous sauve : il est ressuscité et vit à nos côtés. Le Seigneur nous exhorte de sa croix à retrouver la vie qui nous attend, à regarder vers ceux qui nous sollicitent, à renforcer, reconnaître et stimuler la grâce qui nous habite. N’éteignons pas la flamme qui faiblit (cf. Is 42, 3) qui ne s’altère jamais, et laissons-la rallumer l’espérance.

    Embrasser la croix, c’est trouver le courage d’embrasser toutes les contrariétés du temps présent, en abandonnant un moment notre soif de toute puissance et de possession, pour faire place à la créativité que seul l’Esprit est capable de susciter. C’est trouver le courage d’ouvrir des espaces où tous peuvent se sentir appelés, et permettre de nouvelles formes d’hospitalité et de fraternité ainsi que de solidarité. Par sa croix, nous avons été sauvés pour accueillir l’espérance et permettre que ce soit elle qui renforce et soutienne toutes les mesures et toutes les pistes possibles qui puissent aider à nous préserver et à sauvegarder. Étreindre le Seigneur pour embrasser l’espérance, voilà la force de la foi, qui libère de la peur et donne de l’espérance.

    « Pourquoi êtes-vous si craintifs ? N’avez-vous pas encore la foi ? » Chers frères et sœurs, de ce lieu, qui raconte la foi, solide comme le roc, de Pierre, je voudrais ce soir vous confier tous au Seigneur, par l’intercession de la Vierge, salut de son peuple, étoile de la mer dans la tempête. Que, de cette colonnade qui embrasse Rome et le monde, descende sur vous, comme une étreinte consolante, la bénédiction de Dieu.

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    Seigneur, bénis le monde, donne la santé aux corps et le réconfort aux cœurs.

    Tu nous demandes de ne pas avoir peur.

    Mais notre foi est faible et nous sommes craintifs.

    Mais toi, Seigneur, ne nous laisse pas à la merci de la tempête.

    Redis encore : « N’ayez pas peur » (Mt 28, 5).

    Et nous, avec Pierre, “nous nous déchargeons sur toi de tous nos soucis, car tu prends soin de nous” (cf. 1P 5, 7).

    Ref.Bénédiction du pape Urbi et Orbi

    JPSC

  • Confinement : Famille Chrétienne propose 7 vidéos cathos à ne pas louper

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    D'Antoine Pasquier sur le site de Famille Chrétienne

    7 vidéos cathos à ne pas louper en période de confinement

    23/03/2020

    frère Paul-Adrien d’Hardemare

    Depuis le début du confinement, le frère Paul-Adrien d’Hardemare s’est lancé dans une série de vidéos intitulée : « Du Carême à la quarantaine, guide de survie pour les parents ». ©DR

    Sérieuses, philosophiques ou complètement décalées, voici sept vidéos pour regarder – enfin – des trucs intelligents sur internet en période de confinement.

    1. « Jour de Guerre » un peu zinzin au couvent des Dominicains

    Les Dominicains de Nancy sont-ils tombés sur la tête ? Depuis le début du confinement, le frère Paul-Adrien d’Hardemare s’est lancé dans une série de vidéos intitulée : « Du Carême à la quarantaine, guide de survie pour les parents ». Avec des décors surréalistes et des effets spéciaux à gogo, le religieux décline ses conseils pour chaque « jour de guerre » passé : communion spirituelle pour les ados, repli tactique en cas de coup dur, programme TV… Des vidéos complétement décalées mais très sérieuses sur le fond… à voir sans les enfants ! Le dominicain s’est même livré à une petite parodie de la très officielle allocution télévisée d’Emmanuel Macron.

    2. Quelles nouvelles chères sœurs ?

    Dans le même genre, les Soeurs Coopératrices Paroissiales du Christ Roi, basées dans la Drôme, ont réalisé une courte vidéo humoristique intitulée : « C’est gentil de prendre des nouvelles ». Mais les religieuses ne font pas que rire. Elles savent aussi rendre service et utiliser leur talent de couturières pour confectionner des masques pour l’hôpital de Valence.

    3. La peste ou le corona ? Du Fabrice Hadjadj tout craché !

    Faute de pouvoir faire ses cours habituels, l’inénarrable Fabrice Hadjadj ouvre une série d’interventions en ligne sur sa chaîne Youtube. Son nom ? « Penser entre la peste et le corona ». Le premier épisode s’intitule « #Epidémio-logiques ». Mais le philosophe ne s’est pas arrêté en si bon chemin. Se souvenant de la manière dont des jeunes gens se réunissaient dans un château pour se raconter des histoires lors de la grande peste de 1348 à Florence, Fabrice Hadjadj a pris sa guitare pour composer une chanson prophylactique au temps du corona…

    4. L’Eglise est-elle sainte ? A la suite du père de Menthière

    Sans public, le père Guillaume de Menthière poursuit ses conférences de Carême sur le thème « L’Eglise vraiment sainte ? ». Après Abraham, Pierre et Marie, le prêtre parisien s’intéresse cette 4e semaine de Carême à l’Eglise de Paul. Notre Eglise est-elle la même que celle du foudroyé du chemin de Damas ?

    5. Coronavirus, qui est coupable ? Mgr Aupetit sans langue de bois

    L’homélie très incisive de Mgr Michel Aupetit, dimanche 22 mars à Saint-Germain L’Auxerrois. « Dans le contexte actuel d’une pandémie mondiale nous avons besoin d’en comprendre le sens. « Allons bon : qui est coupable ? ». Nous voyons bien que tous les fléaux qui affectent les humains sont la plupart du temps la conséquence de leurs actes. C’est évident bien sûr pour les guerres dans lesquelles nous nous entre-tuons. Mais c’est aussi vrai maintenant pour les cyclones et les tempêtes, ces catastrophes dites « naturelles », dont on sait qu’elles viennent de plus en plus du réchauffement climatique qui n’est que la conséquence de la mauvaise gestion de la planète et de l’égoïsme des pays les plus riches. De même, ce coronavirus, apparu en Chine, dans un marché où l’on n’hésite pas à vendre des animaux sauvages dans des conditions scandaleuses pour satisfaire la virilité déficiente des vieux lubriques montre l’incurie des hommes – et la responsabilité, entre parenthèse, d’un régime qui a fait du mensonge un mode de gouvernement : ce qui a retardé une saine réaction sanitaire. Bref, il n’est pas besoin de chercher très loin pour trouver un coupable de toutes ces folies. Mais ce n’est pas la question du jour ».

    6. Ce n’est pas la première fois que les chrétiens sont confinés…

    A la demande de la paroisse de Poissy, l’historien Christophe Dickès, spécialiste du catholicisme, explique en trois petites vidéos de cinq minutes l’origine et l’histoire des églises domestiques. « Si nous sommes confinés à cause du coronavirus, ce n’est pas la première fois que des chrétiens sont obligés de rester chez et de pratiquer leur foi sous leur toit ».

    7. Révisez votre philo avec François-Xavier Bellamy

    Ses interventions publiques n’étant plus possibles, le philosophe François-Xavier Bellamy met en libre-service une partie de ses conférences données dans le cadre de son association Philia. Chaque jour, une nouvelle conférence sera publiée en podcast audio et vidéo. Trois sont d’ores et déjà accessibles : le réel existe-t-il ? Pourquoi est-il si compliqué d’être simple ? et la science peut-elle tout connaître ? Idéal pour faire réviser les lycéens !

    Une dernière pour la route…

    Vous pouvez retrouver toutes les vidéos « Trois minutes en vérité » de Famille Chrétienne sur notre chaîne Youtube. Des témoignages forts comme ceux d’Asia Bibi, Blanche Treb ou encore le père Amar. Sans oublier de nombreux anonymes : musulmans convertis, franc-maçon passé à la foi chrétienne

    Antoine Pasquier

  • Covid-19 : le sacrifice d'un prêtre italien

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    De Christian Taveira sur C News :

    UN PRÊTRE ITALIEN DE 72 ANS MEURT APRÈS AVOIR CÉDÉ SON RESPIRATEUR À UN PATIENT PLUS JEUNE

    Un sacrifice qui émeut et bouleverse toute l'Italie. Infecté par le coronavirus, le père Giuseppe Berardelli, 72 ans, a préféré laisser son assistance respiratoire à un jeune homme pour lui sauver la vie. Visage rond, regard bienveillant et sourire chaleureux, l'ecclésiastique, aimé et respecté, vivait et officiait dans la commune de Casnigo, près de Bergame, une région durement frappée par l'épidémie de SARS-CoV-2.

    Lui-même contaminé par le coronavirus, Giuseppe Berardelli avait fini par développer une forme grave de la maladie pulmonaire Covid-19.Alors que tous les hôpitaux de la région italienne de Lombardie sont saturés et ne peuvent plus faire face à l'afflux des malades, les médias italiens indiquent que les paroissiens du père Berardelli s'étaient cotisés afin de lui acheter un respirateur. Mais le prêtre a décidé, avant de perdre conscience, de céder cette assistance respiratoire a un homme plus jeune, alors même qu'elle aurait pu lui donner une chance de rester en vie.

    «UN MARTYR DE LA CHARITÉ»

    «Don Giuseppe s'est éteint en tant que prêtre. Et je suis profondément ému», a témoigné auprès du quotidien italien TGCOM24 un membre du personnel de santé de l’hôpital où était soigné l’homme d'Eglise.

    Pour le père James Martin, membre de la Compagnie de Jésus, et rédacteur en chef d'America, une revue jésuite américaine, par ce geste le père Berardelli, est devenu «un martyr de la charité». Son sacrifice, a-t-il dit, rappelle l'histoire du prêtre polonais Maximilien Kolbe, canonisé par Jean-Paul II en 1982. Déporté à Auschwitz, il est mort en août 1941, après s'être porté volontaire pour mourir à la place d'un père de famille, Franciszek Gajowniczek. 

  • La prière du médecin de Jean-Paul II

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    D’ A M Valli, sur le site Benoit et moi :

    « Le 29 juin 2000, Jean-Paul II a adressé à la Fédération internationale des associations médicales catholiques une belle prière que nous pouvons redécouvrir en ce moment particulier.

    Jean-Paul II se tourne vers Jésus, le divin médecin, qui dans sa vie terrestre a montré sa prédilection pour les souffrants et a confié le ministère de la guérison à ses disciples. Il parle ensuite de la mission du médecin et demande qu’il sache voir dans le malade le visage du Christ. Il parle aussi de vérité, de sagesse, de science, des causes du mal et des remèdes.

    Avec gratitude, je dédie cette prière à tous les médecins, les infirmières et leurs collaborateurs qui s’engagent à combattre le coronavirus et à soulager les souffrances des malades:

    Seigneur Jésus,

    JP-II-croix.jpgMédecin divin, toi qui, au cours de ta vie terrestre, as témoigné un amour de prédilection envers ceux qui souffrent et qui as confié à tes apôtres le ministère de guérison, dispose-nous à être toujours empressés à soulager les souffrances de nos frères. Fais que chacun d’entre nous soit conscient de la grande mission qui lui a été confiée et qu’il s’efforce d’être toujours un instrument de ton amour miséricordieux dans son service quotidien.
    Éclaire nos esprits, guide nos mains, rends-nos cœurs attentifs et compatissants. Fais-nous voir dans chaque malade les traits de ton Visage divin.

    Toi qui est la Voie, donne-nous de savoir t’imiter chaque jour, non seulement comme médecins des corps, mais comme médecins de toute la personne, en aidant nos malades à poursuivre en toute confiance leur parcours terrestre jusqu’au moment de leur rencontre avec Toi.
    Toi qui est la Vérité, donne-nous la sagesse et la science, pour pénétrer dans le mystère de l’homme et de sa destinée transcendante, lorsque nous le rencontrons pour découvrir les causes de son mal et pour en trouver les bons remèdes.

    Toi qui es la Vie, donne-nous de porter l’annonce et le témoignage de « l’Evangile de la vie » dans notre profession, en nous attachant à la défendre toujours, de la conception jusqu’à son achèvement naturel, et à respecter la dignité de tous les êtres humains, particulièrement des plus faibles et des plus nécessiteux.

    Seigneur, fais de nous des bons Samaritains, prêts à accueillir, soigner et consoler ceux que nous rencontrons au cours de nos activités. Aide-nous à apporter notre généreuse contribution au renouvellement constant des structures de la santé, à l’exemple des saints médecins qui nous ont précédés.

    Bénis notre travail et notre profession, éclaire nos recherches et notre enseignement. Accorde-nous, enfin, qu’après T’avoir toujours aimé et servi dans nos frères souffrants, nous puissions, au terme de notre pèlerinage terrestre, contempler ton visage glorieux et éprouver la joie de la rencontre avec Toi, dans ton Règne de bonheur et de paix infinie. »

    Amen.

    *

    Version en français: http://www.ccmf.fr/Priere_du_medecin_catholique__lid=elem_263

    Ref. La prière du médecin de Jean-Paul II

    JPSC

  • Avec RCF : serrons-nous les coudes et brisons l'isolement (2e semaine)

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    SERRONS-NOUS LES COUDES - 2è semaine

    Merci pour vos très nombreuses réactions !
    Ensemble, développons la solidarité créative
    Carême 2020 - Se recentrer sur l'essentiel 
    Bruxelles-Liège-Wavre, 23 mars 2020. RCF, la Radio Chrétienne Francophone, se mobilise pour vous. Les 220 bénévoles et permanents de RCF en Belgique sont confinés et utilisent des outils distants. Ensemble, soutenons les isolés et protégeons les personnes les plus fragilisées de notre société. Envoyez nous vos:
    Témoignages serronsnouslescoudes@rcf.be

    Intentions de prière pour la messe: intentions@rcf.be

    9h-11h chaque jour
    "Serrons-nous les coudes"

    En direct et interactive. Infos, conseils, entraide, le point avec les experts. Témoignages et questions : 04 237 00 74 ou page Facebook ou serronsnouslescoudes@rcf.be

    semaine 19h, Samedi 17h
    Retrouvons-nous pour l'Eucharistie, ce moment de communion, en union aussi avec les malades et tous les isolés. Intentions de prières à intentions@rcf.be. Aussi en Facebook live. infos ici

    Lundi 23 mars 19h
    Retrouvons-nous pour l'Eucharistie avec l'abbé Ralph Schmeder, en union aussi avec les malades et tous les isolés. Intentions de prières à intentions@rcf.be. Accès: https://rcf.be/messes-confinees.

    Restez bien informés
    Informations locales, belges, internationales, indépendantes, constructives et documentées. 13 journaux par jour et des magazines de décryptages.Carême 2020


    Pendant le Carême, centrons-nous sur l'essentiel. Des personnalités et des anonymes racontent comment ils ont réorienté leur vie. Podcasts de 1.5 minutes.

    Grilles des programmes
    Liège - Découvrez l'ensemble de nos émissions et réécoutez des podcasts. Grille détaillée ici.

    Téléchargez l'app RCF
    Mise à jour début mars, elle offre plus de 200 nouveaux podcasts chaque semaine. Une offre unique soutenue par les 200 bénévoles et permanents de RCF en Belgique.

    Radio FM/DAB+
    Retrouvons-nous. Radio PURE Elan 3 DAB+/FM, capte toutes les radios FM et DAB+, écran couleur, réveil, minuterie, sortie AUX, disponible sur la boutique en ligne de RCF.Nous sollicitons votre soutien pour couvrir cette programmation spéciale belge ainsi que les frais de production et de retransmission des messes en Belgique. Ensemble, brisons l'isolement.

    Toutes les informations pour nous faire un don: https://rcf.be/don

    COMMUNICATION: « Serrons nous les coudes avec RCF »

  • Crise du coronavirus : une belle interview du cardinal Ruini

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    Cardinal Ruini : « Le Christ ressuscité est notre grande espérance »(source)

    18 mars

    Le cardinal Ruini, à « TG2 Post », l’émission d’approfondissement animée par Manuela Morena, qui est diffusée à 21h00 après la journal télévisé du soir de RAI 2.

    Q. – Éminence, pendant cette situation d’urgence, peut-être l’Italie a-t-elle aussi redécouvert de petits trésors cachés dans nos maisons. Vous êtes d’accord ?

    R. – Oui, je crois que cette période véritablement tragique nous invite à redécouvrir l’importance du rapport avec Dieu et donc de la prière. En ce qui me concerne, c’est comme cela que je le vis : un moment durant lequel je me confie à Dieu et à sa miséricorde de tout mon cœur.

    Q. – Mais comment pouvons-nous faire pour que ce moment dramatique se transforme en une ressource, en une redécouverte notamment de notre propre humanité, de nos sentiments, de l’entraide mutuelle ?

    R. – Je crois que ce moment nous incite à la solidarité. Nous comprenons tous que nous sommes dans le même bateau, que nous devons essayer de nous aider les uns les autres, parce qu’il s’agit d’une question de vie ou de mort. Et, encore une fois, la foi peut nous être d’une grande aide, parce ce que c’est justement ce que nous dit la foi, que nous sommes tous frères, fils d’un même Père, qui veille sur nous. Et nous devons croire cela, croire que nous ne sommes pas seuls, non seulement parce qu’il y a d’autres personnes avec nous, mais également parce que devant la mort, le chrétien sait que la mort n’a pas le dernier mot. Il faut aussi dire cela, parce que quand on parle de centaines de morts, et bien sûr de tant de personnes qui perdent leurs proches, ces questions se posent inévitablement : est-ce que la mort est la fin de tout ? Ou bien la mort est-elle un passage, qui est douloureux, dramatique, mais qui débouche sur la vie ? C’est pour cela que le Christ ressuscité est notre grande espérance, qu’il est le point de référence. Attachons-nous à lui ! Croyons en lui !

    Q. – De nombreux fidèles sont un peu désorientés pour le moment, parce que dans le but d’éviter la contagion, ils ne peuvent même plus rencontrer Dieu à l’église. Quel réconfort pouvons-nous donner à ceux qui ne parviennent pas à vivre leur religiosité, leur foi à l’église ?

    R. – Je crois que nous pouvons trouver Dieu dans notre conscience. Jésus a dit : « Quand tu pries, retire-toi dans ta chambre et prie. » Les circonstances externes sont importantes, certes, c’est important d’aller à l’Église mais ce qui est surtout important c’est notre rapport intérieur à Dieu.
    Je voudrais souligner l’importance de la confiance. Nous ne devons pas perdre confiance. Il est vrai que ce coronavirus a en quelque sorte gagné une bataille, pour le moment. Mais il est également vrai que l’homme vaincra. Il vaincra à travers la solidarité réciproque, certainement, mais également par son ingéniosité, l’ingéniosité de l’homme qui vient de Dieu et qui nous permettra de trouver un remède, même au coronavirus. Qu’il s’agisse d’un traitement, d’un vaccin ou quoi que ce soit d’autre, je ne sais pas quand cela arrivera mais je suis persuadé que nous vaincrons même le coronavirus, et pour cela nous devons avoir confiance et demander au Seigneur qu’il nous aide à tirer le meilleur des capacités qu’il nous a données.

    Q. – On a vu dimanche dernier les images du Pape François dans les rues désertes de Rome, on l’a vu prier devant le Crucifix de Saint-Marcel, à Sainte-Marie-Majeure. Et aujourd’hui il a donné une interview à « La Repubblica » dans laquelle il a parlé du caractère concret des petites choses, de transformer cet isolement pour découvrir un trésor. L’exhortation était intitulée : « Ne gâchez pas ces jours difficiles ». Comme faire, éminence ?

    R. – Ces jours nous offrent de nouveaux espaces. Pendant que nous sommes enfermés à la maison, pendant que nous devons renoncer à nos activités habituelles, nous avons plus de temps à consacrer à d’autres choses. Et l’une d’entre elles, c’est certainement de redécouvrir nos rapports réciproques, redécouvrir ceux que l’on aime, nos amitiés, les valeurs qui nous tiennent unis. Et comme je le disais avant, de la même manière, nous devons redécouvrir notre rapport avec le Seigneur. Donc, de cette manière nous pouvons certainement mettre en valeur, mettre au positif, y compris ces choses que nous devons subir pour respecter les règles et pour combattre le coronavirus. Je voudrais également dire à quel point il est important, comme l’a dit le Pape, que chacun de nous essaye de faire ce qui est déjà possible, que chacun de nous sache qu’il en va également de sa responsabilité. Chaque homme est libre, chaque homme est responsable. Nous devons tous être conscients de cela et ne jamais baisser les bras. Il y a malheureusement trop d’exemple très négatifs – il faut le dire en cette circonstance – de personnes qui profitent de la catastrophe pour chercher à en tirer quelque dérisoire avantage personnel, économique. Mais en face de cela, il y a tant de témoignages positifs, pensons aux médecins, aux infirmières, mais pas seulement à eux. Eh bien, cela interpelle également notre liberté. Nous sommes des personnes libres, nous pouvons décider en tout conscience de bien utiliser toutes les ressources dont nous disposons, même dans le sens de la solidarité et l’aide à ceux qui ont le plus besoin de nous.

    Q. – Éminence, de nombreuses personnes nous quittent à cause de ce maudit virus et la chose la plus triste c’est qu’ils s’en vont dans la solitude. Souvent, il n’est même pas possible d’avoir des funérailles.

    R. – C’est vraiment très triste : ne pas pouvoir être proches des personnes chères qui nous quittent. Espérons que les personnes qui se trouvent là, les médecins, les infirmières, leur donnent une bonne parole, qu’à travers eux ils ne se sentent pas abandonnés. Et surtout je voudrais prier le Seigneur pour qu’il leur fasse sentir qu’il est proche d’eux et qu’il les attend, comme le Père de la parabole attend le fils prodigue, comme Abraham attendait le pauvre Lazare qui mourait.

  • Ces prêtres italiens décimés par le coronavirus

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    Du site d'Avvenire.it (Francesco Ognibene) :

    Coronavirus. Les prêtres tués par le virus augmentent.

    Le pape téléphone à l'évêque de Bergame

    mercredi 18 mars 2020

    Le nombre de prêtres décédés des suites de l'infection augmente de jour en jour, des dizaines d'autres sont séropositifs, hospitalisés ou en soins intensifs. Les messages des pasteurs de Bergame, Milan et Parme

    Toujours la mort parmi les prêtres, un bulletin qui s'étire de jour en jour, avec deux victimes à Milan en 24 heures et les situations les plus lourdes dans les diocèses de Bergame et Parme. Le pape a voulu se rapprocher du diocèse de Bergame en appelant son évêque Francesco Beschi. Les prêtres qui ont servi leur communauté pendant toute une vie sont maintenant enterrés sans funérailles, comme les autres victimes du coronavirus. Le temps des célébrations viendra, mais maintenant c'est celui de la mémoire propre à ceux qui ont passé leur vie à se donner aux frères et sont morts avec eux.

    Ils tombent malades et meurent comme les autres, avec les autres, peut-être même plus que les autres, même s'il est désormais très difficile de se lancer dans ce type de comptabilité statistique. Les prêtres italiens ont toujours été au milieu des gens, en mission mais d'abord en raison de la nature populaire de notre clergé. Inévitable de les retrouver aussi dans la liste des victimes récoltées par cette épidémie effrayante. Dans certains diocèses le nombre est impressionnant.

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  • Face au coronavirus : des choix éthiques très délicats

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    COVID-19 : DES CHOIX ÉTHIQUES CORNÉLIENS

  • Saint Joseph, Annonciation... : le diocèse de Namur retransmet des messes sur Youtube et RCF

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    Lu sur L’Avenir, Namur p. 7 : 

    Des messes sur YouTube 

    Le diocèse de Namur s’adapte à l’évolution de l’épidémie de coronavirus. Plus question de réunir les paroissiens dans un lieu confiné, mais pas question non plus de renoncer à la messe. Plusieurs messes seront retransmises via YouTube et RCF. Ce jeudi, une messe privée sera célébrée en comité très réduit par Mgr. Warin, à l’occasion de la Saint Joseph. Filmée, elle sera diffusée, à 18 h via YouTube (Infos pour se connecter sur www.diocesedenamur.be). D’autres retransmissions sont d’ores et déjà programmées. Les messes du dimanche 22 mars, du mercredi 25 mars, fête de l’Annonciation et du dimanche 29 mars seront elles aussi enregistrées et diffusées. Il en ira de même pour le dimanche 5 avril, messe des Rameaux et pour les offices de la semaine sainte, en ce compris la messe de Pâques, le dimanche 12 avril.

  • L'implication personnelle de Pie XII dans le sauvetage des Juifs

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