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Solidarité - Page 19

  • Prendre soin de la génération montante n'est pas une option, c'est notre devoir

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    Une chronique d'Erwan Le Morhedec sur le site de l'hebdomadaire La Vie :

    Tu honoreras ton père et ta mère

    Réalise-t-on qu'en Espagne comme au Canada, il a fallu envoyer rien moins que l'armée dans des maisons de retraite désertées, pour y trouver des pensionnaires morts dans leurs lits et d'autres dans l'état de déchéance physique que l'on imagine, après une longue absence des soins les plus élémentaires ? À la lecture du rapport des forces armées, le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, a eu les mots convenus. Il a « eu de la tristesse » et a « été fâché ». Il faudra « améliorer » la situation. 

    Le remède à cette forme de crime contre notre humanité tiendrait-il donc dans une injection de fonds ? Lui rappellera-t-on que c'est aussi sous son mandat que le Canada a adopté une loi sur l'euthanasie, sur la base de laquelle des malades et des personnes âgées se voient suggérer jusque dans leur chambre de faire preuve d'une « ultime liberté » ? Certains lèveront haut les bras devant le lien ici fait. 

    Rendons grâce alors à François de Closets de l'avoir rendu explicite. En réponse à une tribune dans Le Monde appelant le gouvernement à relever « le défi de la longévité », il accuse les signataires d'être les représentants d'une « génération prédatrice » imposant encore une nouvelle charge aux plus jeunes. Aux auteurs, il reproche de n'avoir pas abordé le vrai sujet : revendiquer la « dernière liberté », « choisir sa mort ». À nos aînés et aux générations qui suivront, c'est bien l'issue qu'il propose : suicidez-vous. 

    À nos aînés et aux générations qui suivront, c'est bien l'issue qu'il propose : suicidez-vous. 

    Il est détestable d'attiser ainsi des conflits générationnels faciles et revanchards : prendre soin de la génération montante n'est pas une option, c'est notre devoir, parce qu'elle est une part de nous. C'est donc à une autre conversion du regard et de nos sociétés que nous invite cette période d'épidémie et de confinement. Nous devons trouver les nouvelles modalités d'intégration de nos aînés dans la société, cesser de ne voir du prix que dans la beauté, l'autonomie, la performance de la jeunesse. Les moyens financiers ne suffiront pas s'ils ne sont pas précédés de cette conversion. 

    Qui peut croire en effet qu'une génération convaincue que la précédente est un poids, encline à penser que l'ultime service qu'elle puisse lui rendre serait de demander la mort – ou qu'à tout le moins, si nécessaire, elle en a le moyen – ne sera pas portée à abandonner ses père et mère ? Comment penser, rêver et investir pour « ceux qui s'accrochent » ?

  • Le discours du pape la veille de la Pentecôte

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    D'Anita Bourdin sur zenit.org :

    Veillée de Pentecôte: le pape François invoque la « consolation de l’Esprit » sur le monde (traduction complète)

    Une vigile mondiale dans l’unité des chrétiens promue par « Charis »

    Le pape François a invoqué la « consolation de l’Esprit Saint » sur le monde dans un message vidéo en espagnol, diffusé lors de la veillée de prière de Pentecôte, ce samedi 30 mai 2020: une veillée mondiale dans l’unité des chrétiens promue par « Charis » depuis et dans les 5 continents grâce à Zoom et à YouTube.

    Il a invité les membres du Renouveau charismatique à travailler à un monde meilleur de l’après-pandémie, notamment en travaillant à éradiquer la pauvreté:  » Si nous ne travaillons pas pour en finir avec la pandémie de la pauvreté dans le monde, avec la pandémie de la pauvreté dans le pays de chacun de nous, dans la ville où chacun de nous habite, ce temps aura été en vain. »

    Après l’allocution du pape François, traduit en direct en différentes langues, les participants du monde entier ont invoqué dans leurs langues la venue de l’Esprit Saint, conscients de vivre un « moment historique » alors que la pandémie continue de répandre le deuil et la souffrance.

    « L’Esprit promis par Jésus vient renouveler, convertir, guérir chacun de nous », a dit le pape.

    Il a exprimé son voeu de Pentecôte: « Je vous souhaite à tous dans cette veillée la consolation de l’Esprit Saint. Et la force de l’Esprit Saint pour sortir de ce moment de douleur, de tristesse et d’épreuve qu’est la pandémie; pour en sortir meilleurs. »

    Il a évoqué la « leçon apprise » de la pandémie: « Nous sommes une seule humanité ». Et il a invité « à construire une nouvelle réalité », avant d’ajouter: « Le Seigneur le fera; nous, nous pouvons y collaborer ».

    Le pape a averti du changement imposé par l’expérience de la pandémie, qui consiste à supprimer aussi « la pandémie de la pauvreté »: « Lorsque nous sortirons de cette pandémie, nous ne pourrons plus continuer à faire ce que nous faisions et de la façon dont nous le faisions. Non, tout sera différent. Toute la souffrance aura été inutile si nous ne construisons pas ensemble une société plus juste, plus équitable, plus chrétienne, pas de nom, mais en réalité, une réalité qui nous conduit à une conduite chrétienne. Si nous ne travaillons pas pour en finir avec la pandémie de la pauvreté dans le monde, avec la pandémie de la pauvreté dans le pays de chacun de nous, dans la ville où chacun de nous habite, ce temps aura été en vain. »

    Le pape a rappelé la jauge du jugement dernier en Matthieu 25: donner à manger à l’affamé, visiter le prisonnier, accueillir l’étranger.

    Il a souligné la responsabilité des membres du Renouveau charismatique en citant le troisième document de Malines qui va dans cette direction: « Soyez fidèles à cet appel de l’Esprit Saint! »

    Charis donne rendez-vous lundi soir, à 20h30, heure française, sur son canal YouTube pour une dernière veillée avec Mgr David Macaire, archevêque de Saint-Pierre et Fort-de-France en Martinique (Caraïbes Françaises). La Pentecôte avait été préparée auparavant par une veillée sur 5 lundis.

    Voici notre traduction, rapide, de travail, depuis l’espagnol.

    AB

    Message du pape François

    Lorsque la fête de la Pentecôte fut arrivée, tous les croyants étaient réunis en un seul lieu. C’est ainsi que commence le deuxième chapitre du livre des Actes des Apôtres que nous venons d’entendre. Aujourd’hui encore, grâce aux progrès techniques, nous sommes réunis, des croyants de différentes parties du monde, à la veille de la Pentecôte.

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  • L’incroyable histoire du miracle attribué à Charles de Foucauld

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    De Hugues Lefèvre sur le site web de « Famille Chrétienne », ce 29 mai 2020 :

    cent-ans-mort-violente-Charles-Foucauld-e1480691677936.jpgMardi 26 mai, le pape François a autorisé la publication de huit décrets de la congrégation pour les causes des Saints. Parmi les miracles reconnus, celui attribué au bienheureux Charles de Foucauld. Récit d’un événement officiellement « miraculeux » survenu à Saumur en novembre 2016.

    Le mercredi 30 novembre 2016, une équipe d’ouvriers de l’entreprise Asselin, spécialisée dans la restauration du patrimoine et de monuments historiques, travaille sur la charpente de la chapelle de l’établissement scolaire Saint-Louis, à Saumur. Parmi les spécialistes du bois présent ce jour-là, Charle, 21 ans, jeune charpentier, évolue entre la voute de l’édifice et la charpente. Vers 16h30, un accident d’une rare violence se produit. Dans un geste précipité, le jeune homme passe outre le chemin sécurisé et marche sur la voute de la chapelle. Sous le poids du jeune homme, celle-ci s’écroule soudainement. Charle chute de quinze mètres cinquante et tombe à plat ventre sur un banc d’église. Un montant en bois lui perfore l’abdomen, juste sous le cœur.

    Sur le chantier, c’est l’effroi. « Jamais un tel accident ne s’était produit », confie François Asselin le patron de l’entreprise. Alors qu’on le pense mort, l’inouï va se produire. Le jeune homme se relève avec le morceau de bois qui le transperce de part en part. Plus délirant encore, il marche une cinquantaine de mètres, rencontre du personnel du lycée et les avertit qu’un problème vient de se produire. Estomaquées par cette vision, des personnes appellent en catastrophe les secours qui arrivent en hélicoptère. Mais impossible de faire monter Charle à bord de l’appareil à cause du corps étranger qui le traverse. Il faut donc partir en ambulance jusqu’à Angers. Encore quarante-cinq minutes durant lesquelles tout peut arriver.

    « Pour moi, il ne peut pas s’en sortir »

    « Je suis prévenu environ 1h30 après l’accident mais je ne sais rien de son état. J’ai simplement les faits, cette chute effrayante… Pour moi, il ne peut pas s’en sortir », explique François Asselin. Le patron de l’entreprise de 130 salariés est alors à Paris. Devant l’angoisse terrible qui l’assaille, le chef d’entreprise n’a qu’un réflexe : il faut prier.  Avec son épouse, il appelle la Fraternité de Marie, Reine immaculée, dont ils sont très proches ainsi que sa paroisse de Saumur. Créée en 2012, elle porte le nom de Charles de Foucauld…

    « La coïncidence est étonnante. Lorsque François Asselin me contacte pour m’annoncer l’accident, nous vivons à la paroisse dans un contexte de préparatifs de fête pour célébrer Charles de Foucauld », raconte le curé, le père Vincent Artarit. En effet, le lendemain, jeudi 1er décembre, marque les cent ans jour pour jour de sa mort. Durant un an, les paroissiens ont notamment prié pour que celui qui fut béatifié en 2005 puisse être un jour canonisé. C’est donc dans ce contexte, au moment où se termine une neuvaine en préparation de la fête paroissiale, que l’accident se produit…

    Au petit matin, la mère de Charle annonce la nouvelle

    Les réseaux de prières s’activent et déjà des centaines de personnes prient le bienheureux Charles de Foucauld d’intercéder pour la santé du jeune Charle. Le postulateur de la cause, le père Ardura, expliquera d’ailleurs dans la procédure canonique combien l’appel à l’aide immédiat et collectif lancé à Charles de Foucauld fut réel.

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  • Liège : pas de confinement pour la rénovation de l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy !

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    l'église du saint-sacrement bientôt rénovée          686.jpg

    Malgré les aléas engendrés par les mesures prophylactiques exigées par la lutte contre la pandémie de coronavirus, le chantier de restauration de ce monument emblématique du XVIIIe siècle liégeois, ouvert le lundi 2 mars dernier, n’a jamais été interrompu !

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    A ce jour, les échafaudages sont montés, tant à l’extérieur qu’à l’intérieur du bâtiment, et les premiers travaux sont en cours, tant pour les renforcements structurels que pour le nettoyage de la façade et la restauration de ses superbes sculptures. Les grilles, les portes monumentales et l’escalier du perron ont, par ailleurs, été démontés pour être remis en état.

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  • 24 mai : Journée mondiale de prière pour l’Église de Chine

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    Le 24 mai est la fête de Notre Dame de Sheshan, patronne de la Chine, dont le sanctuaire est situé près de Shanghai. Il y a quelques années, Benoît XVI avait institué une Journée mondiale de prière pour l’Eglise de Chine et, il en a fixé la date au 24 mai de chaque année.

    On lira toujours avec profit la fameuse Lettre du pape Benoît XVI aux catholiques de Chine

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    Prière de Benoit XVI pour les chrétiens de Chine

    Vierge très sainte, Mère du Verbe incarné et notre Mère, vénérée dans le sanctuaire de Sheshan sous le vocable d’« Aide des Chrétiens », toi vers qui toute l’Église qui est en Chine regarde avec une profonde affection, nous venons aujourd’hui devant toi pour implorer ta protection.

    Tourne ton regard vers le peuple de Dieu et guide-le avec une sollicitude maternelle sur les chemins de la vérité et de l’amour, afin qu’il soit en toute circonstance un ferment de cohabitation harmonieuse entre tous les citoyens.

    Par ton « oui » docile prononcé à Nazareth, tu as permis au Fils éternel de Dieu de prendre chair dans ton sein virginal et d’engager ainsi dans l’histoire l’œuvre de la Rédemption, à laquelle tu as coopéré par la suite avec un dévouement empressé, acceptant que l’épée de douleur transperce ton âme, jusqu’à l’heure suprême de la Croix, quand, sur le Calvaire, tu restas debout auprès de ton Fils, qui mourait pour que l’homme vive.

    Depuis lors, tu es devenue, de manière nouvelle, Mère de tous ceux qui accueillent dans la foi ton Fils Jésus et qui acceptent de le suivre en prenant sa Croix sur leurs épaules.

    Mère de l’espérance, qui, dans l’obscurité du Samedi-Saint, avec une confiance inébranlable, est allée au-devant du matin de Pâques, donne à tes fils la capacité de discerner en toute situation, même la plus obscure, les signes de la présence aimante de Dieu.

    Notre-Dame de Sheshan, soutiens l’engagement de tous ceux qui, en Chine, au milieu des difficultés quotidiennes, continuent à croire, à espérer, à aimer, afin qu’ils ne craignent jamais de parler de Jésus au monde et du monde à Jésus.

    Dans la statue qui domine le Sanctuaire, tu élèves ton Fils, le présentant au monde avec les bras grands ouverts en un geste d’amour.

    Aide les catholiques à être toujours des témoins crédibles de cet amour, les maintenant unis au roc qui est Pierre, sur lequel est construite l’Église.

    Mère de la Chine et de l’Asie, prie pour nous maintenant et toujours. Amen !

  • Messe : se contenter d’un contact « virtuel » révèle l’état de déshumanisation de notre époque post-moderne

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    ob_980a5d_ob-db5788-dompateau2.jpgBientôt, les messes seront déconfinées au prix d’un certain nombre de contraintes sanitaires inévitables tant que des médicaments et un vaccin contre le covid19 n’auront pas été trouvés. Que penser de ceux qui trouvent déjà dans ces contraintes une raison suffisante pour se contenter bourgeoisement de l’ersatz virtuel qui se substitue aujourd’hui à la réalité du sacrement ? Le Petit Placide diffuse l’homélie de la fête de l’Ascension prononcée par le Très Révérend Père Dom Jean PATEAU, Abbé de Notre-Dame de Fontgombault : elle répond à cette question. Lu sur le site web « salon beige » :

    « Eritis mihi testes… usque ad ultimum terræ. Vous serez mes témoins… jusqu’aux extrémités de la terre. (Ac 1,8)

    Chers Frères et Sœurs, Mes très chers Fils,

    L’événement de l’Ascension vient clôturer le temps de la présence du Seigneur auprès de ses disciples.

    Après la résurrection, le Christ était encore apparu de nombreuses fois à ses amis. Mais contrairement aux trois années de la vie publique, il n’était déjà plus tout le temps avec eux de façon sensible et visible. L’Ascension les prive désormais de cette présence. Le temps est donc venu des dernières paroles, de l’ultime envoi en mission. Trois évangélistes, Matthieu, Marc et Luc s’en souviendront. Quant à saint Jean, il n’évoque pas le moment de l’Ascension, puisque les autres en avaient parlé avant lui, mais conclut son évangile par l’épisode de la pêche miraculeuse au bord du lac de Tibériade. Alors que la nuit s’était passée sans rien prendre, les apôtres voient un individu sur le bord. Ils ne le reconnaissent pas. Celui-ci les invite à jeter à nouveau les filets, qui se remplissent. « C’est le Seigneur ! » (Jn 21,7) s’écrit saint Jean. Après le repas de pain et de poissons pris auprès d’un feu de braise, Jésus, par trois fois pose cette question à Pierre : « M’aimes-tu ? » Puis il ajoute : « Sois le berger de mes agneaux… Sois le pasteur de mes brebis… Sois le berger de mes brebis. » (Jn 21,15-18)

    Le thème des dernières paroles du Christ est la mission : « Vous serez mes témoins… jusqu’aux extrémités de la terre », selon saint Luc ; ou encore, dans l’évangile de saint Marc, « Allez dans le monde entier. Proclamez l’Évangile à toute la création. » (Mc 16,15) L’écho de ces paroles a traversé les siècles.

    Nous les entendons aujourd’hui au cœur d’une actualité confuse. En cohérence avec notre nom de chrétien, avons-nous été, et sommes-nous les témoins du Christ ?

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  • Appel aux dons : Justice pour la liberté religieuse !

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    Appel aux dons : Justice pour la liberté religieuse !

    Depuis le 14 mars, et au moins jusqu'au 30 juin,  les eucharisties, les baptêmes, le sacrement de réconciliation, les mariages et enterrements à plus de 15 - et depuis peu 30 personnes - sont interdits en Belgique. Dans le même temps, depuis 2 semaines, Ikea peut accueillir 600 personnes, les parcs zoologiques, les musées, le marché au poisson, les coiffeurs et les magasins de vêtements sont autorisés à rouvrir.
     
    La liberté de culte est dans notre pays un droit fondamental garanti par la constitution, qui ne saurait être soumise à des impératifs économiques. Nous trouvons intolérable que notre gouvernement témoigne un tel mépris envers les libertés des citoyens, en particulier celles des catholiques et de leurs spécificités. Cette décision est profondément injuste, disproportionnée et paternaliste, d'autant plus que les catholiques ont prouvé être parfaitement capables de prendre eux-mêmes des mesures de protection, et d'organiser des célébrations eucharistiques de manière sûre et dans le respect des règles de sécurité.
     
    La liberté religieuse est garantie par notre Constitution (art. 19) et la Convention européenne des droits de l'homme. En Allemagne et en France, des recours ont abouti à un sévère désaveu du gouvernement de ces pays par la Justice, qui a jugé ces interdictions du cultes complètement illégales. 
     
    Nous avons donc décidé de nous aussi demander justice, et d'introduire une procédure auprès du Conseil d'État. Notre objectif est de faire annuler l'interdiction telle qu'elle est en vigueur en Belgique pour violation de la Constitution. Nos avocats ont étudié les chances de succès et ont préparé une requête qui est introduite en ce moment, cosignée par près de 200 requérants. Ils nous ont également promis de fixer leurs honoraires avec «modération ». Les frais sont néanmoins de plusieurs milliers d'euros.
     
    Nous ne sommes qu'une équipe de quelques jeunes bénévoles et ne disposons pas de cette somme, et nous n'avons pu entamer cette action que grâce à la caution de quelques uns de nos proches. Nous avons donc besoin de vous pour nous aider à mener à bien cette action. Sans votre aide, nous tomberions rapidement à cours de moyens en ne pourrions plus défendre notre droit à pratiquer les sacrements et vivre pleinement notre vie de chrétien.
     
    Si vous êtes prêts à nous aider, vous pouvez le faire de plusieurs manières :
    • Soit Faire un virement sur BE93 0837 8173 9167 ( au nom de Wouter J.M. Suenens), ou
    • Utiliser ce lien Paypal: https://paypal.me/pools/c/8p6lHUHXGn, ou;
    • Transférer ce message à vos amis/connaissances qui seraient disposés à soutenir l'initiative, ou
    • Enfin soutenir par votre prière cette action, qui est dans la main de la providence
    Concrètement, nous sommes à la recherche d'à eu près 140 personnes qui seraient prêtes à participer à hauteur de 50€. Cependant toutes les sommes, même les plus modestes sont les bienvenues
    Dans le cas où vous souhaiteriez nous aider avec un montant plus important, ou si vous avez des questions, vous pouvez nous contacter par e-mail à constitution.art19.grondwet@gmail.com
     
    Bien entendu, s'il s'avérait que notre récolte de fond dépasse nos espérances et la somme nécessaire, nous nous engageons à rembourser les donateurs a ratio, ou de transférer l'argent à une oeuvre ayant des buts similaires si cela n'était pas possible.
     
    Nous vous remercions de votre aide,
     
    Cordialement,
     
    Wouter Suenens
    Responsable Groupe de travail de Jeunes Catholiques Belge
     
    Joseph Junker
    Contact pour la partie francophone
  • Dimanche 17 mai : la Journée des Chrétiens d'Orient

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    Du site de l'Oeuvre d'Orient :

    Pourquoi la journée des chrétiens d'Orient le 6ème dimanche de Pâques ?

    Dimanche après dimanche, lors des célébrations du temps pascal, les chrétiens d’Orient et d’Occident entendent les Actes des Apôtres et sont ainsi témoins de cette première évangélisation. Ces lectures nous rappellent l’origine des Églises orientales et l’histoire des premiers chrétiens d’Orient, ceux-là même qui nous ont évangélisés. Aujourd’hui ils résistent sur leurs terres pour transmettre cette même foi à leurs enfants.

    « On sera en prière avec vous. Que la Vierge de Lourdes nous aide à continuer à témoigner pour la paix, la foi et l’espoir de tous les peuples du monde… En union de prières »
    Mgr Georges Assadourian – Liban

    « Comment ne pas répondre à votre appel, pour une communion de prière, en cette journée des chrétiens d’Orient ? Avec tous les chrétiens de France, nous croyons que rien ne fera fléchir notre espérance ! Que ni la guerre, ni la persécution, ni le terrorisme… ne nous empêchent d’être semeuses et semeurs d’Espérance »
    Pascale et les religieuses de Notre Dame du Bon Service – Liban, Syrie

    Comment vivre cette journée ?

    Par la prière :

    Je m’associe en priant à l’intention de prière de la journée : “Seigneur, en cette journée des chrétiens d’Orient, nous te prions pour la paix dans le monde. Donne à nos frères et sœurs d’Orient de garder l’espérance et de croire en un avenir possible sur leurs terres.”

    Je transmets l’intention de prière à mon curé pour qu’elle soit lue à la prière universelle le dimanche.

    Je suis la messe du 17 mai en direct sur France 2 à 11h00 concélébrée par Mgr Pascal Gollnisch à l’occasion de la journée.

    Je compose une prière dédiée à cette journée de communion avec nos frères chrétiens d’Orient et je l’envoie à communication@oeuvre-orient.fr. La plus belle prière sera diffusée sur les réseaux sociaux et publiée dans le bulletin de L’Œuvre d’Orient.

    Je rejoins la communauté « prions avec les chrétiens d’Orient » d’Hozana.org

    J’organise une quête en ligne avec ma paroisse pour soutenir les chrétiens d’Orient.

    Découvrir la richesse des Églises d’Orient :

    Les mesures de confinement ne permettent pas cette année de vivre un temps fraternel dans nos paroisses et d’y associer nos frères et sœurs d’Orient. En revanche, c’est l’occasion d’apprendre à mieux les connaître !

    Ici, sur le site :

    Pour partager en direct avec toute la communauté des chrétiens de France et d’Orient :

    Rendez-vous sur les réseaux sociaux de L’Œuvre d’Orient :

    L'Oeuvre d'Orient invite la presse à faire connaitre la situation en Erythrée

  • Chrétiens, n’ayons pas peur!

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    ciric-185129.jpgFace à la mort et l'épreuve, il faut plus que jamais annoncer l'Evangile. Des chrétiens engagés dans la mission proposent sept pistes pour déconfiner l’Église catholique. Lu sur le site du périodique « La Vie » :

    « Le Covid-19 a provoqué une véritable dissolution religieuse. Travailler, se nourrir, faire du sport et prendre soin de ses proches : voilà les besoins essentiels reconnus par notre société et qui justifient des exceptions au confinement. A contrario, il semble évident que, quand il s’agit de prier, toute prise de risque est irresponsable. Alors que les lieux de culte sont parfois fermés et que les aumôniers bataillent pour rester présents dans les établissements de santé, la situation provoque des questionnements spirituels demeurant sans réponse. Cette situation nous invite à relever deux défis.

    Défi de l’encouragement dans la foi : beaucoup de croyants n’ont pas le luxe ou l’envie de poursuivre leur pratique religieuse à distance, et certains craignent de revenir à la messe. Défi surtout de témoigner de l’amour de Dieu : croyants et non-croyants peuvent se demander où est Dieu.

    Faisons de cette épreuve un tremplin missionnaire pour évangéliser plus en vérité.

    Nous sommes tentés de vivre comme reclus au Cénacle. Nous croyons que le Christ est ressuscité, mais nous nous sentons trop faibles et inutiles pour sortir, alors que la société ne semble plus avoir besoin de nous. La peur de la maladie, du rejet et du jugement guette nos cœurs. Parler du Christ, n’est-ce pas terriblement décalé face aux drames personnels qui se vivent ? Nous risquons de confiner notre foi, peut-être bien au-delà du mois de mai. Or, rien n’est plus absurde : le Dieu crucifié rejoint ceux qui sont dans la peine.

    Chrétiens, n’ayons pas peur ! L’Esprit Saint nous pousse sans attendre la Pentecôte à aller au-devant de ceux qui souffrent et se questionnent. Faisons de cette épreuve un tremplin missionnaire pour évangéliser plus en vérité, sans fausse joie et sans discours publicitaire. Depuis plusieurs semaines, partout des chrétiens se sont levés pour continuer à témoigner du Christ : dans la distribution des repas pour les plus pauvres, la visite des malades, la célébration des sacrements à domicile, la mission au téléphone… « L’amour parfait bannit la crainte. » La peur est vaincue par la charité.

    Que les gestes barrière ne soient pas un prétexte pour délaisser la charité.

    « Qui veut sauver sa vie la perdra » : voici venu le moment, ici en France, de mesurer le poids de cette parole. Que les gestes barrière ne soient pas un prétexte pour délaisser la charité. Le Christ désire aimer, consoler. Soyons donc attentifs aux appels : par exemple qui se lèvera pour remplacer les aînés sur lesquels reposent massivement les oeuvres caritatives chrétiennes, et qui ne pourront pas toujours reprendre leur engagement dès le 11 mai ?

    Soyons des missionnaires de la charité, en allant auprès de ceux qui manquent et qui souffrent. Soyons missionnaires de l’espérance, en osant parler de la vie éternelle dans un monde qui redécouvre la mort. Soyons missionnaires de la foi aussi : par les sacrements et l’évangélisation, continuons de provoquer des rencontres entre nos contemporains et le Christ. « Consolez, consolez mon peuple » : Dieu se tient à la porte des cœurs blessés et il frappe !

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  • Les associations familiales catholiques en Europe font appel au soutien de l’Union Européenne

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    De Vatican News :

    European Union - FAFCE

    Les associations familiales catholiques en Europe appellent au soutien de l’UE

    La fédération des associations familiales catholiques en Europe salue la décision de la Banque centrale européenne de fournir plus de liquidités et de crédits aux ménages pour affronter la crise, mais demande aux États-membres de l’UE plus de propositions concrètes pour les familles.

    Avant la journée internationale de la famille, le 15 mai prochain, la fédération des associations familiales catholiques en Europe multiplie ses prises de positions.  

    «Les familles et les entreprises doivent être aidées ensemble, elles vont de pair les unes avec les autres. Chacun, dans la situation actuelle, devrait reconnaître cette évidence». C’est la réponse du président de la fédération des Associations familiales catholiques en Europe (Fafce), Vincenzo Bassi, formulée le 4 mai 2020, dans une note en écho aux propos de la présidente de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde.

    Les États-membres attendus sur le sujet de la famille

    Ces derniers jours en effet, la présidente de la BCE déclarait que les politiques monétaires devraient encourager les banques à continuer de prêter aux ménages et aux entreprises tout au long de la crise. «Nous nous félicitons des mesures prises par la BCE pour fournir plus de liquidités et de crédits aux ménages, mais nous devons agir plus rapidement et plus efficacement à tous les niveaux», exige Vincenzo Bassi. «Il est nécessaire que tous les États membres de l'UE fassent des propositions concrètes pour soutenir les familles, adaptées à l'urgence historique que nous connaissons», ajoute-t-il, avant la tenue le 6 mai du conseil d’administration de la Fafce, réunissant en vidéo conférence 31 représentants d'associations familiales de 18 pays européens. 

    En France, une aide exceptionnelle de la Caisse des allocations familiales doit être versée le 15 mai à quatre millions de familles modestes. 

    Le porte-voix des familles

    La fédération des associations familiales catholiques en Europe se compose de 31 associations familiales nationales de 18 pays européens. Créée en 1997, elle a un statut participatif au Conseil de l’Europe, et porte auprès des institutions européennes la voix des familles, s’appuyant sur la doctrine sociale de l’Église.

    Au cours de ces dernières années, elle a attiré l’attention des dirigeants européens sur plusieurs thématiques: la valeur du travail invisible des mères, l’importance du dimanche comme jour chômé commun à tous les pays de l’UE, ou encore la nécessité de mieux lutter contre la diffusion de la pornographie. La Fafce est aussi à la source de deux initiatives citoyennes européennes, «One of Us» (devenue la plus importante fédération pro-vie d’Europe) et «Mum Dad and Kids», qui ont mobilisé les Européens sur les sujets de la vie naissante et du mariage.

  • Covid-19 : un rééquilibrage entre bien-être personnel et bien-être général ?

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    Du Frère René Stockman sur kerknet.be (un tout grand merci à MPM pour sa traduction) :

    sur le bien-être personnel et général

    5 MAI 2020

    La pandémie du coronavirus va-t-elle bientôt créer un nouvel équilibre entre le bien-être personnel et le bien-être général, s’interroge le frère René Stockman.

    Chaque crise apporte toujours des avantages mais aussi des fardeaux. Qu’est-ce que ce sera avec cette crise du corona ? Nous ne le voyons pas encore, nous pouvons essayer de deviner l’avenir et y réfléchir. Il est certainement arrivé quelque chose à l’homme qui pourrait être irréversible. S’agit-il d’un revirement pour le meilleur ou pour le pire?

    Il est déjà clair que la tension entre le bien-être personnel et le bien-être général n’a jamais été ressentie comme auparavant. Nous avons été et sommes confrontés à notre vrai visage, sur lequel la peur, l’auto-préservation, voire l’égoïsme sont clairement apparus, mais en même temps nous découvrons dans notre propre comportement un désir de faire le bien, d’aider les autres.  Il y a comme un élan vers plus d’humanité. En temps de crise, de nombreux masques tombent, même lorsque nous devons mettre des masques pour nous protéger et protéger les autres. Il s’agit , en effet, toujours de nous-mêmes et des autres. Qu’est-ce qui pèse le plus avec le port de ces masques : notre désir d’auto-préservation ou notre souci de ne pas mettre en danger les autres ?

    L’Individualisme contre le personnalisme

    Nous ne pouvons nier qu’au cours des dernières décennies, l’équilibre s’est de plus en plus déplacé vers le bien-être individuel - ou formulé avec plus de précision - avec une diminution de la préoccupation pour les autres êtres humains. L’individualisme , dans le sillage  de la liberté individuelle,  exigeait toujours davantage d’attention et d’espace et la société semblait s’y conformer. C’était un  processus lent  , à partir de  John Locke qui a promu cette liberté individuelle à la fin du 17esiècle. Cet individualisme s’est également vu attribuer une place pertinente dans la constitution américaine. La société doit tout faire pour protéger, promouvoir et, le cas échéant, restaurer ce droit à la liberté de l’individu. Dans la doctrine sociale de l’Église, c’est légèrement différent , partant du principe du bien commun, il faut toujours s’efforcer de promouvoir la dignité humaine. Les deux partent du général, mais le particulier ,dans le monde sécularisé,  se réduit fortement à la liberté individuelle. Bien sûr, la dignité humaine est souvent atteinte par l’imposition de restrictions à cette liberté individuelle. Nous en faisons l’expérience dans les pays aux régimes totalitaires. Mais dans la dignité de l’homme, il y a plus que sa liberté individuelle.

    En outre, si l’on veut se concentrer trop exclusivement sur la liberté individuelle, on risque de perdre l’attention et la préoccupation des autres êtres humains.

    Tout étant  axé sur son propre bien-être, on risque d’oublier l’autre . L’autre est peut-être encore là pour contribuer à notre bien-être, mais cela s’arrête là. S’ll ne peut pas y contribuer , on le repoussera très vite. On sera orienté vers son propre bien-être et  l’autre comptant encore dans la mesure où il peut apporter une contribution positive pour accroître ce propre bien-être. Ce que je peux faire pour le bien de l’autre est secondaire et après un certain temps puis complètement ignoré. Cela deviendra une mentalité chacun pour soi. Dans l’individualisme, il n’y a plus de place pour l’autre, et nous remarquons aussi une différence entre le concept de liberté personnelle et de liberté individuelle. Parce que dans le personnalisme, l’autre est une réalité pour laquelle je me sens responsable. En tant qu’individu, je m’ouvre à l’autre et à l’ensemble de la communauté. C’est ce qui résonne dans la doctrine sociale de l’Église comme essentielle et  deux autres principes sont établis comme préalable : la solidarité et la subsidiarité.

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  • Emmanuel Hussenet : « Ce qui m'inquiète plus que le virus, c'est la peur que nous en avons »

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    emmanuel-hussenet_article.jpgDans les temps inédits où l’on se calfeutre pour éviter la propagation du coronavirus, Emmanuel Hussenet, auteur de Robinson des glaces, explorateur passionné des banquises et philosophe, donne son témoignage à Théophane Leroux pour les lecteurs  du magazine « Famille Chrétienne » :

    « Je suis confiné à la campagne, en Bourgogne. Sur le plan personnel, cela ne change pas forcément grand-chose et je ne souffre pas de la claustration. Sur le plan collectif, je ne peux pas être imperméable à ce que subissent beaucoup de personnes. J’ai beaucoup de peine pour ceux qui vivent un confinement dans un contexte de tension, dans un studio bruyant ou un quartier qui ne leur permet même pas de jouir des premiers soleils.

    J’ai une expérience du confinement volontaire : en expédition, lorsqu’on est seul dans son kayak au milieu des glaces, on accepte la solitude et on est totalement maître de soi. On a la liberté de pouvoir disposer de sa propre vie, quelles que soient les conditions même si elles sont austères, par exemple lorsqu’on reste enfermé sous la tente pendant trois ou quatre jours à cause d’une tempête. Si elle est acceptée, si elle découle d'un choix personnel, la contrainte physique n’est pas déterminante. Quand elle résulte d’un pouvoir en place qui touche ce qui est le plus fondamental, la liberté, quelque chose de l’ordre du sacré. La question que soulève cette situation est celle du sens de la vie: enfermer des gens au prétexte qu'il faut protéger des vies, même si cela est présenté comme nécessaire, a quelque chose de paradoxal, car on ne peut vivre que dans la liberté.

    « Il y a des morts que la société accepte, d'autres non »

    Quand on part en expédition, on sait qu’on prend des risques, qu’on accepte et mesure, on vit avec eux au point qu’à un moment, on ne les voit plus, ils font partie des paramètres qui nous conditionnent et nous inscrivent dans une trajectoire. On anticipe le danger, on est concentré sur les besoins vitaux. Et le principal besoin vital, ce n’est pas boire, manger ou dormir, mais c’est se déplacer. Si l’on est immobilisé sous sa tente, on meurt : tout l’enjeu d’une expédition, c’est de se déplacer. C’est donc la liberté, c’est le choix de sa route. Pour un prétexte sanitaire, on suspend notre route. Malheureusement, le Covid-19 fait beaucoup de victimes, mais moins que d'autres pathologies ou que des causes accidentelles auxquelles nous sommes habitués. Il y a des morts que la société accepte, d'autres non. Le virus fait peur parce que nous n'avons pas appris à vivre avec lui, ce qui est assez étonnant puisqu'à l'âge de la mondialisation, chacun sait que la pandémie est un risque majeur. Ce qui m'inquiète plus que le virus, c'est la peur que nous en avons, laquelle rend suspecte toute personne que nous croisons. Dans notre système hygiéniste, figé sur des représentations matérialistes, les relations humaines sont mises à mal. Le rapport à la vie strictement quantitatif qui nous est imposé exclut la question du sensible et celle de sens. C'est selon moi très préoccupant.

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