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Spiritualité - Page 234

  • La crise du coronavirus : rien ne sera plus comme avant ?

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    De Bernard Dumont in Revue « Catholica », n° 148 (juin 2020) :

    Couverture_148.jpg« La crise du coronavirus et, surtout, les réactions qu’elle a suscitées ont une grande valeur révélatrice. Il est incontestable que cette période aura constitué un moment important dans ce XXIe siècle déjà ouvert par le choc du 11 septembre 2001. Événement majeur annonçant l’accès à un gouvernement mondial, ou basculement dans le chaos achevant la décomposition postmoderne des sociétés ? Ou peut-être les deux à la fois ? Il est trop tôt pour trancher. Encore peut-on émettre quelques remarques et entrevoir la confirmation de certaines tendances qui ne manqueront pas de peser dans l’avenir. On ne nous en voudra pas de prendre pour appui principal le cas de la France, même si des faits comparables affectent la plus grande partie de la planète.

    L’urgence et l’exception

    L’expression « régime d’exception » se réfère immédiatement aux mesures de crise sortant de la légalité du temps ordinaire. Il serait plus approprié de parler de régime d’urgence, que les systèmes constitutionnels actuels prévoient tous sensiblement de la même manière, et pour lequel ils se sont d’ailleurs pour la plupart engagés à respecter des limites définies par un Pacte international[1]. Le pouvoir est alors concentré dans la direction de l’État (le pouvoir exécutif) et peut jouir de prérogatives spéciales, généralement après y avoir été autorisé par les représentants élus du peuple réputé souverain, avant de devoir rendre des comptes sur ses actions au terme d’une période courte mais renouvelable.

    Ainsi le recours à l’exception ne constitue pas en lui-même une forme choquante de violation des règles, encore moins une surprise, puisque la possibilité d’y recourir est prévue dans les textes et supposée connue de tous. Dans le principe, les contraintes sont régulières du point de vue formel, puisque l’urgence peut fonder la limitation des libertés habituellement reconnues en raison des risques, d’ordre sanitaire dans le cas concret. Autre est l’appréciation susceptible d’être portée sur le choix de telle et telle mesure, sur leur extension, leur proportion, leur généralisation abusive et la possibilité entrevue de leur maintien ultérieur lorsqu’il sera estimé que ces conditions d’urgence auront disparu [2]. Cela sans omettre le caractère discutable de certaines dispositions pratiques et de la manière brutale et simplificatrice de les mettre en œuvre. Il s’agit là d’un problème de décision d’opportunité plus que d’une question de non-conformité aux normes du régime constitutionnel, censées connues et consenties de tous.

    Le maintien sans nécessité obvie de certaines dispositions contraignantes au-delà de l’urgence est donc un vrai sujet de préoccupation : on se trouverait alors en présence d’une violation délibérée avec intention d’imposer un fait accompli, un changement de régime ne disant pas son nom, exécuté parallèlement au respect des règles formelles, nécessairement, dans un tel cas, avec la complicité de beaucoup d’acteurs théoriquement indépendants les uns des autres (juges, majorité parlementaire, autorités administratives, médias et instances supranationales). Le cas n’est certes pas inédit[3] et reste possible, même si les gouvernements devront répondre de leurs choix devant les partis de leurs propres majorités, eux-mêmes dépendants d’électeurs fortement perturbés. Cela du moins tant que la formalité « démocratique » demeurera intouchée.

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  • Mgr Vigano : "je n'ai aucun désir de me séparer de la Mère Eglise"

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    De Maike Hickson sur LifeSiteNews :

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    L'archevêque Viganò défend son union avec l'Église : "Je n'ai aucun désir de me séparer de la Mère Église".

    L'archevêque Viganò rejette l'affirmation du journaliste italien selon laquelle il est "au bord du schisme".

    6 juillet 2020 (LifeSiteNews) - "Je n'ai aucun désir de me séparer de la Mère Eglise, pour l'exaltation de laquelle je renouvelle quotidiennement l'offrande de ma vie", a déclaré l'archevêque Carlo Maria Viganò à propos des accusations selon lesquelles il serait "au bord du schisme" à cause de ses commentaires sur l'Eglise catholique en relation avec le concile Vatican II 1962-65.

    Dans un nouveau billet publié aujourd'hui par Sandro Magister en italien et Marco Tosatti en anglais (lire la lettre complète ci-dessous), l'archevêque Carlo Maria Viganò a répondu à un article de Sandro Magister, dans lequel le journaliste italien l'accusait de rabaisser le Pape Benoît XVI et d'être "au bord du schisme".

    Magister avait écrit, le 29 juin, une forte réprimande des récentes interventions de l'archevêque Viganò, dans lesquelles il critiquait fortement certains éléments du Concile Vatican II qui sont ambigus et qui ont été à la base de la création d'une "église parallèle" qui a peu de choses en commun avec la Tradition de l'Église catholique. Dans son article, Magister a affirmé que l'archevêque Viganò reproche au Pape Benoît XVI d'avoir "trompé" toute l'Eglise en ce sens qu'il voudrait faire croire que le Concile Vatican II est immunisé contre les hérésies et qu'il doit en outre être interprété dans une parfaite continuité avec la véritable doctrine pérenne". Cependant, le lien fourni par Magister mène à un post du 9 juin de Viganò (ici en anglais) qui ne prétend pas que le pape Benoît ait "trompé" toute l'Eglise.

    Viganò avait parlé dans son précédent post du 9 juin du fait que "les tentatives de correction des excès conciliaires - en invoquant l'herméneutique de la continuité - se sont avérées infructueuses", et avait ensuite ajouté que "malgré tous les efforts de l'herméneutique de la continuité qui a misérablement fait naufrage lors de la première confrontation avec la réalité de la crise actuelle, il est indéniable qu'à partir de Vatican II, une église parallèle a été construite, superposée et diamétralement opposée à la véritable Église du Christ".

    Viganò n'a utilisé le mot "tromperie" que lorsqu'il a admis que, tout comme il "a obéi honnêtement et sereinement à des ordres douteux il y a soixante ans, croyant qu'ils représentaient la voix aimante de l'Église", il reconnaît maintenant "que j'ai été trompé".

    A côté de cette affirmation sur le fait que Viganò aurait accusé le pape Benoît XVI, Sandro Magister a également affirmé dans son article du 29 juin que ce prélat italien est "au bord du schisme". En utilisant un langage plus dur, Magister a également parlé d'un "barrage implacable de dénonciations des hérésies de l'Église au cours des dernières décennies" que l'archevêque Viganò aurait publié ces dernières semaines.

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  • La sortie de crise pour l’Église passera par le retour à la transcendance et au mystère

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    De Diakonos.be :

    Dieu dans l’Église en crise: un remède contre la dictature des bons sentiments

    « Dieu est Dieu, loin des représentations sentimentalistes et compassionnelles qui Le défigurent actuellement.  La sortie de crise pour l’Église passera par le retour à la transcendance et au mystère,  par le renoncement à la démagogie pour la théologie! »

    C’est la grande idée du P. Augustin Pic, docteur en théologie, dominicain et professeur à l’université d’Angers dans cet ouvrage original, ardu mais stimulant, qui vient de sortir aux éditions du Cerf.

    À l’occasion de la sortie de presse de son livre, l’auteur a accepté de répondre aux questions de notre rédaction.

    Qui êtes-vous, mon Père ?

    Je suis dominicain au couvent de Tours, j’enseigne la théologie, l’histoire de la philosophie et le latin à l’université catholique d’Angers.  Je suis également auxiliaire en paroisse à Laval.

    Dans votre chapitre introductif, sur la crise de l’Eglise et sur la conception erronée de Dieu qui en est l’aspect le plus inquiétant et que vous soumettez à une critique radicale, vous dites que tout le monde n’est pas appelé au même degré de sensibilité à ce qui se joue.  Alors, à qui s’adresse en premier lieu cet ouvrage ?

    Dieu, tout de même, appelle chacun à un degré minimal de jugement et de réactivité. On le voit chez nombre de nos contemporains sans culture élaborée, dans des formules comme c’est le monde à l’envers, on marche sur la tête ou on nous change la religion, qui font sourire à bon droit mais disent un ressenti qui n’est point sans justesse. Quoi qu’il en soit, je m’adresse à tous ceux, pasteurs, fidèles et gens de bonne volonté, qui aiment à réfléchir sur les ouvrages de fond, comme est celui-ci je l’espère. Plus ces ouvrages-là ont de lecteurs d’origines et de niveaux divers, mieux se porte la relation foi, raison et vie. Mais j’écris en premier lieu, on s’en apercevra dès le deuxième chapitre, pour les esprits un peu versés en théologie.

    Pourquoi ce livre ?

    ...

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  • Ennio Morricone voyait la main de Dieu dans sa vie de compositeur

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    Archive de zenit.org (15 septembre 2009) :

    Ennio Morricone voit la main de Dieu dans sa vie de compositeur

    Son nom ne vous dira peut-être rien, mais sa musique vous sera sûrement familière. Ennio Morricone est largement considéré comme l’un des meilleurs compositeurs de musiques de films d’Hollywood. S’il est connu surtout pour ses mémorables et mélancoliques bandes originales des Spaghetti Westerns des années 1960, comme « Le Bon, la Brute et le Truand », « Pour une poignée de dollars », « Il était une fois dans l’Ouest », de nombreux catholiques l’apprécient peut-être davantage encore pour son émouvante partition dans « Mission », un film de 1986 sur les missionnaires jésuites dans l’Amérique du Sud du 18e siècle.

    Mais sa contribution à l’industrie du cinéma s’étend bien au-delà de ses œuvres les plus célèbres : il a, en effet, écrit la musique de quelque 450 films et travaillé avec de grands réalisateurs d’Hollywood, de Sergio Leone et Bernardo Bertolucci à Brian De Palma et Roman Polanski.

    Il a 80 ans et toujours bon pied, bon oeil. Le légendaire compositeur vient de terminer la bande originale de « Baaria » de Giuseppe Tornatore, un film italien qui a fait l’ouverture du Festival international du Film de Venise cette année, tandis que Quentin Tarantino l’a invité à écrire la musique de son dernier film « Inglourious Basterds » (des difficultés de calendrier ont empêché Morricone de le faire, mais il autorisé Tarantino à utiliser dans le film des extraits (clips) de sa précédente œuvre).

    Le célèbre compositeur italien continue aussi à décrocher des prix prestigieux : au début de cette année, le président français Nicolas Sarkozy l’a élevé au grade de Chevalier dans l’ordre de la Légion d’honneur, la plus haute distinction française. Elle vient s’ajouter à une longue liste d’autres récompenses importantes dont un Oscar d’honneur (Honorary Academy Award), cinq nominations aux Oscars, cinq Baftas, et une Grammy award (distinction récompensant les meilleurs œuvres musicales américaines de l’année, classique exclu, ndlr).

    Pourtant Ennio Morricone, qui est né à Rome, préfère rester dans l’ombre et n’accorde que rarement des interviews. Aussi quelle ne fut pas notre surprise quand, un matin d’août, il a aimablement accepté de faire une exception et a invité ZENIT dans son appartement du centre de Rome pour parler principalement de sa foi et de sa musique.

    Son intérieur dépasse tout ce que l’on peut imaginer : un grand piano noir immaculé se détache près de la fenêtre d’un grand salon décoré avec goût, artistiquement agrémenté de peintures murales, de tableaux classiques et de panneaux en bois d’acajou. Mais Morricone, qui est marié et a quatre enfants adultes, est un homme humble, sans façon, et il répond aux questions d’une façon typiquement romaine : directement, en allant droit à l’essentiel.

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  • Ennio Morricone : un homme de foi qui a entretenu un lien particulier avec l'Eglise

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    D'I.Media via aleteia.org :

    Ennio Morricone, l’ami des papes

    Le célèbre compositeur Ennio Morricone s’est éteint à l’âge de 91 ans, le 6 juillet 2020. Issu d’une famille catholique et se définissant lui-même comme un « homme de foi », le musicien italien a eu pendant toute sa vie un lien particulier avec l’Église, au point d’influencer son art, particulièrement dans son rapport à la musique sacrée. Une connivence qui se retrouve aussi dans les rapports singuliers qu’il a entretenus avec les papes de son temps.

    Auteur plus de 500 musiques pour le cinéma, deux fois oscarisé, le compositeur italien Ennio Morricone a tiré sa révérence ce lundi 6 juillet à Rome à l’âge de 91 ans. Un grand artiste mais aussi un homme qui n’a pas hésité à mettre son talent au service de sa foi. Né le 10 novembre 1928 dans la Ville Éternelle, Ennio Morricone, diplômé de l’Académie nationale de Sainte-Cécile à Rome en trompette, composition, instrumentation et direction d’orchestre, voit sa carrière décoller spectaculairement grâce aux musiques originales qu’il réalise pour les fameux westerns spaghettis de Sergio Leone dans les années 1960. Pour une poignée de dollars (1964) puis Pour quelques dollars de plus (1965) et Le Bon, la Brute et le Truand en 1966, par leurs succès internationaux, le placent immédiatement dans la cour des plus grands compositeurs de son temps.

    Mais la notoriété et la réussite qu’il connaît dès lors n’ont jamais suscité chez Ennio Morricone la folie des grandeurs. Issu d’une famille religieuse, le musicien est resté toute sa vie très en retrait des podiums et paillettes que lui offrait Hollywood. À l’origine de cette foi simple et humble, il y a ces moments où, au temps de la Seconde Guerre mondiale, il priait le chapelet chaque jour, bercé par la voix maternelle récitant les Ave Maria. « Ma foi est née en famille », a-t-il déclaré à Credere lors d’un entretien le 5 juillet 2015. Au nom de ce catholicisme enraciné et fervent, il protège sa propre famille durant toute sa vie, malgré la renommée immense qu’il a obtenue grâce au cinéma.

    Le Saint-Siège n’est pas indifférent à ses compositions qui montrent une vraie sensibilité religieuse comme Mission en 1986, mais ce sont surtout les bandes sonores très touchantes d’un téléfilm sur Jean XXIII, Il papa buono (2002) puis de deux autres sur Jean Paul II en 2005 et 2006 qui le mènent à rencontrer des papes, lui le Romain habitué à les contempler de loin, depuis la place Saint-Pierre.

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  • Le mois de juillet sous le signe du Précieux Sang du Christ

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    De Noémie Bertin sur le site de Famille Chrétienne :

    Juillet, mois du Précieux Sang : un culte méconnu

    25/06/2018

    MAGAZINE - Deux mille ans de piété ont loué la dignité de ce saint sang, source de salut. Retour sur un culte méconnu, auquel juillet est traditionnellement lié.

    Les mots de Benoît XVI

     Célébrant dans la cathédrale du Très Précieux Sang à Westminster, en septembre 2010, il dit : « Le sandu Christ répandu est la source de la vie de l’Église. [...] Dans [les] épreuves et [les] vicissitudes de [cette vie], le Christ continue, selon l’expression radicale de Pascal, d’être en agonie jusqu’à la fin du monde. »

    Mai se réfugie sous le manteau de la Vierge. Juin se consacre au Sacré-Cœur de Jésus. Quant au mois de juillet, se parant de couleurs écarlates, il honore le Précieux Sang. Cette dernière dévotion tient sa richesse de siècles de piété. Elle allie le sang qui coula de la croix et celui du calice, le sacrifice du Christ et sa réactualisation à chaque messe. Né au pied du Calvaire, ce culte traverse les siècles jusqu’à ce jour de 1849 où Pie XI instaure une fête en son honneur, le 1er juillet. Fête qui, hélas, se voit supprimée du calendrier liturgique en 1970. Cette disparition n’a pas suffi à gommer cette dévotion de la mémoire populaire. Ni des pages immuables des missels dits de Jean XXIII : dans ces ouvrages attachés à la forme extraordinaire du rite romain, le 1er juillet célèbre toujours le Précieux Sang. Jean XXIII, ce même pape qui, en 1960, appelait les fidèles à mettre à l’honneur cette dévotion, après en avoir promulgué les Litanies.

    Les fondements de ce culte sont bibliques. « Vous le savez : ce n’est pas par des biens corruptibles que vous avez été rachetés de la conduite superficielle héritée de vos pères ; mais c’est par un sang précieux, celui d’un agneau sans défaut et sans tache, le Christ », écrit saint Pierre. « Dieu a jugé bon qu’habite en Lui toute plénitude et que tout, par le Christ, Lui soit enfin réconcilié, faisant la paix par le sang de sa croix », affirme saint Paul. « Il s’agit du sang versé à la circoncision d’abord, mais surtout de celui qui a coulé durant sa Passion : agonie à Gethsémani, flagellation, couronnement d’épines, crucifixion, et particulièrement du sang jaillissant de son cœur transpercé sur la croix, explique le Père Nicolas Buttet, fondateur de la Fraternité Eucharistein. La contemplation du sang du Christ inscrit la spiritualité chrétienne dans un réalisme inouï ! C’est la réalité même de ce sang versé qui authentifie notre salut. Il atteste la vérité de l’amour qui a pressé le Christ jusqu’à l’extrême, jusqu’au don total de sa vie. »

    Le culte du Précieux Sang grandit au Moyen Âge. Sainte Catherine de Sienne (1347-1380) s’en fait l’apôtre : pour elle, le sang du Christ « enivre, fortifie, réchauffe et illumine l’âme de vérité ». Elle encourage les fidèles à « se plonger » spirituellement dans le calice pendant la messe. Une autre mystique, sainte Marie-Madeleine de Pazzi (1566-1607), s’attache à cette dévotion. Plus tard, c’est un prêtre italien, saint Gaspard del Bufalo (1786-1837), qui consacre sa vie à la propager.

    Vanmiddag voorgesteld: 'Het Heilig Bloed te Brugge' het boek van ...

    Une noble confrérie

    Ce culte prend, dans l’Histoire, une forme très incarnée. À Bruges, un curieux édifice élève vers le ciel belge son fronton gothique. La basilique du Saint-Sang voit affluer les visiteurs : depuis le XIIIe siècle, elle abrite une relique du Précieux Sang, exposée à la vénération des fidèles. « Il s’agit d’une pièce de tissu tachée de sang, explique Noël Geirnaert, membre de la Noble Confrérie du Saint-Sang. L’échantillon n’a jamais été ouvert, donc jamais analysé. » D’après la tradition, c’est Thierry d’Alsace, comte de Flandre, qui rapporte la relique de Terre sainte, alors qu’il revient de la deuxième croisade (1150). Chaque année, à l’Ascension, le reliquaire est porté en procession à travers la ville. Le cortège, solennel et haut en couleur, attire des dizaines de milliers de pèlerins. « La relique a commencé à être vénérée par un pape au XIVe siècle, précise Noël Geirnaert. La vénération s’est interrompue quelques fois, comme au XVIe siècle, du temps de la république protestante à Bruges. Elle permet de méditer sur la passion du Christ. »

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  • Le linceul de Turin : un signe pour notre génération

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    "Le Linceul de Turin, un signe pour notre génération", une production CapMissio / linceulturin.net

    Découvrez l'énigme du Linceul sur https://www.linceulturin.net, le site consacré au Linceul réalisé en collaboration avec le Père René-Luc. Passionné du Linceul depuis de nombreuses années, il nous donne dans cette vidéo un exposé très pédagogique en 5 parties et nous explique pourquoi le linceul est un signe fort pour notre génération.

    https://www.linceulturin.net

    https://www.capmissio.com

  • "Le premier jour de ma vie éternelle" : un livre pour se détendre en ce début de vacances d'été

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    Livre - Le premier jour de ma vie éternelle

    C'est l'histoire de Marie-Lou qui arrive auprès de saint Pierre après sa vie terrestre, et de ses proches pour qui cette vie terrestre continue.

    Imaginant les premiers instants d'une âme dans l'au-delà, l'auteur nous immerge avec humour, délicatesse et profondeur au sein du jugement de l'héroïne et du monde céleste (son ange-gardien, les démons, les saints...).

    Parfait pour se détendre en ce début de vacances d'été, Le premier jour de ma vie éternelle évoque finement la finalité de notre vie.

    Le premier jour de ma vie éternelle d'Anne Kurian
    A partir de 16 ans, 14 €, éditions Quasar
    Se procurer le livre

    Commentaire et analyse sur ce site

    Livre " Le premier jour de ma vie éternelle", d'Anne Kurian

    Livre " Le premier jour de ma vie éternelle", d'Anne Kurian : un bouquet céleste pour la Pentecôte.
    Le voilà, il est dans ma boîte aux lettres. Quand un livre d'Anne Kurian paraît, je sais que je dois sortir le plaid et la tisane en hiver. En été, c'est chaise longue et bronzette. Sans masque, par les temps qui courent.

    Je le commence... et je ne lâche plus. C'est magique, et je ne fais pas ici un passage de brosse à reluire. L'auteur, comme ses personnages, serait capable de ne plus m'envoyer ses écrits, si elle entrevoyait une once, un chouia, un brin d'inauthenticité dans mon compte-rendu.

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  • Le témoignage inspirant d'un prêtre frappé par le covid-19

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    De zenit.org (Anita Bourdin) :

    «Frappé par le coronavirus», témoignage du p. Léthel, ocd

    «L’exemple du card. Van Thuan m’a beaucoup aidé»

    « En même temps que quelques frères de ma communauté, j’ai été frappé par le coronavirus », témoigne le p. François-Marie Léthel, ocd, qui fait parvenir à Zenit ce témoignage sacerdotal et eucharistique, exceptionnel, de son hospitalisation à Rome.

    Il confie spécialement ses lectures spirituelles et la compagnie des saints qui l’ont accompagné pendant cette période de réclusion « cartusienne », notamment le cardinal vietnamien François-Xavie Nguyen Van Thuan : « Je dois dire que l’exemple du Vénérable cardinal Van Thuan m’a beaucoup aidé. »

    Ce témoignage sera inclus dans le nouveau livre du p. François -Marie Léthel, ocd, inspiré par l’expérience des baptisés, sous le titre: « Rien ne pourra nous séparer de l’Amour de Dieu en  Jésus-Christ Notre Seigneur ».

    Le blog permet de télécharger gratuitement le livre qui a pour sous-titre: « La suspension de toutes les Messes avec les fidèles au temps du coronavirus, une profonde blessure eucharistique ».

    Télécharger le livre

    Le p. François-Marie Léthel, carme déchaux, théologien français, professeur à la faculté pontificale de théologie « Teresianum », a été invité par Benoît XVI à prêcher la retraite de carême au pape et à la curie en 2011 sur le thème : « La lumière du Christ au cœur de l’Eglise – Jean-Paul II et la théologie des saints ». Le pape Benoît XVI lui a adressé une lettre de remerciements.

    Le p. Léthel est en effet l’auteur de nombreux articles et études sur la théologie des saints (sa thèse de doctorat) que l’on peut comprendre en lisant son livre- entretien avec Elisabeth de Beaudoüin « Les saints nous conduisent à Jésus. Entretien sur la vie chrétienne », chez Salvator . Il a travaillé ardemment pour le « doctorat » de sainte Thérèse de Lisieux.

    AB

    Témoignage du p. François-Marie Léthel ocd, comme prêtre malade et guéri du covid 19

           J’écris ce témoignage à Rome en ce dimanche 28 juin, jour de la Résurrection du Seigneur, mémoire de saint Irénée de Lyon et veille de la solennité de nos deux grands saints de Rome Pierre et Paul.

    En même temps que quelques frères de ma communauté, j’ai été frappé par le coronavirus, malgré nos efforts pour respecter toutes les règles sanitaires. Le soir du 8 juin, je me sentais très mal et une ambulance m’a conduit aux urgences de l’hôpital Gemelli, là où saint Jean-Paul II avait été hospitalisé après l’attentat. Le matin du 9, j’étais hospitalisé au « Columbus » qui est le secteur Covid du Gemelli. J’y suis resté 17 jours en isolement total, sans jamais sortir de ma chambre, jusqu’à ma sortie définitive de l’hôpital le 25 juin, parfaitement guéri, sans besoin de soins ni d’autres contrôles. Je remercie Jésus et Marie pour cette « résurrection » un peu miraculeuse, vu mon âge critique de 72 ans !

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