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Pendant la traversée du désert et avant l'entrée dans la Terre promise, le peuple d'Israël recevait chaque jour du ciel la manne, une nourriture pour la route. Nous sommes nous aussi en route vers la Terre promise, et le Bon Dieu nous donne une nourriture pour avancer sur le chemin: l'eucharistie.
En la recevant, nous communions au Corps du Christ et au Sang du Christ. Nous communions au même Christ et c'est pourquoi nous sommes aussi unis les uns aux autres, dans l'unité du Corps mystique de Jésus-Christ. Par conséquent, un des fruits principaux de la communion est la charité fraternelle.
Jésus nous a aussi affirmé que celui qui mange le pain de vie, qui descend du ciel, vivra éternellement. Chacune de nos communions augmente en nous la grâce sanctifiante, qui est la vie de l'âme, augmente donc la beauté de notre âme. La communion nous remplit de la vie, de la lumière et de l'amour du Christ.
Après avoir communié, le Christ demeure en nous et nous demeurons en Lui. Le saint Padre Pio a écrit une belle prière qu'il disait après sa messe, et dans laquelle il répétait à chaque phrase: Reste avec moi, Seigneur. Quand nous avons communié, il faut en effet que nous restions avec Jésus, par la prière et en menant une vie digne de lui. Dans la prière du prêtre avant la communion, le prêtre dit notamment: Fais que je demeure fidèle à tes commandements et que jamais je ne sois séparé de toi.
Jésus vient demeurer au fond de notre cœur et nous donne de vivre par Lui. Il faut dès lors que nos pensées, nos sentiments et nos actions soient influencés par sa présence en nous.
Le Jeudi-Saint, nous célébrons l'institution de l'eucharistie, unie au sacrifice pascal de Jésus-Christ, sa mort sur la Croix. Il a réconcilié les hommes avec Dieu, en offrant son corps sur la Croix, et Il a répandu son sang pour notre salut éternel. Toute l'année, l'Eglise vit du mystère eucharistique. Et en cette fête du Saint-Sacrement, elle contemple et chante toute la richesse du mystère.
DISPARITION - L’écrivain, journaliste et explorateur est mort samedi 13 juin à l’âge de 94 ans à l’hôpital Henry-Dunant à Paris, a appris Le Figaro. Adoré par certains, maudit par d’autres, l’auteur de Moi, Antoine de Tounens, roi de Patagonie et du Camp des Saints a marqué la littérature française de son univers.
13 juin 2020
Le consul général de Patagonie n’est plus. Écrivain, explorateur, aventurier, poète... Jean Raspail a marqué la littérature française du XXe siècle. Avant d’être aventurier des mots, l’homme a parcouru les terres isolées. Épaisse moustache, sourcils broussailleux, visage taillé au couteau, Jean Raspail était un être obstiné, fier de ses positions, assumant de ses profonds yeux bleus sa foi catholique et son attachement à la monarchie. Un écologiste royaliste, utopiste et aventurier. Jean Raspail était un romantique.
À considérer les cheminements intérieurs de la vie, c’est là que je suis né, à l’âge de vingt-trois ans et neuf mois, par un matin glacial de printemps de l’année 1949
Jean Raspail, «L’île Bleue»
Né le 5 juillet 1925 à Chemillé-sur-Dême en Indre-et-Loire, Jean Raspail est un enfant de la bourgeoisie. Descendant de François Vincent Raspail (qui donna son nom au Boulevard) qui rétablit le suffrage universel en 1848. Son père est président des Grands Moulins de Corbeil et directeur général des mines de la Sarre. Pourtant, malgré les écoles privées et une éducation stricte, le jeune Raspail a des envies d’ailleurs. Trop jeune pour s’engager dans la Résistance, il devra attendre 1949 pour prendre le large. «À considérer les cheminements intérieurs de la vie, c’est là que je suis né, à l’âge de vingt-trois ans et neuf mois, par un matin glacial de printemps de l’année 1949», écrira-t-il dans L’île Bleue (Robert Laffont, 1990).
Le pêcheur de lune de 23 ans quitte alors son monde de confort pour l’aventure. Une équipée de jeunesse annonciatrice de 30 ans de voyages autour du globe, auprès des peuples menacés et aux confins des terres hostiles. Il a posé son sac en Terre de Feu, aux Antilles, en Alaska, au bord du lac Titicaca ou encore à Macao et en a rapporté des guides et des récits. Aventurier des mots et des terres isolées, ses premiers livres sont des reportages. Son premier vrai roman, Le Vent des pins, sort chez Juillard en 1958. Récit rédigé à la suite d’un voyage au Japon. De ces aventures, Raspail tira une quasi-biographie, un monument. Moi, Antoine de Tounens, roi de Patagonie, (Albin Michel, grand prix du roman de l’Académie en 1981). Histoire d’un jeune homme de Tourtoirac partit, vers 1860, conquérir la lointaine Patagonie. Raspail s’en amuse et s’autoproclame consul général de Patagonie. Des lecteurs lui écrivent pour lui demander d’être naturalisés patagons, ils veulent partager cet état d’esprit. Le mythe est né.
Le sulfureux Camp des Saints
Raspail écrit pour s’évader. Défenseur des causes perdues, il publie en 1986, Qui se souvient des hommes, suite à ses séjours chez les Alacalufs, peuple en Terre de feu annihilé et menacé d’extinction par le progrès. Son œuvre séduit par sa force, son obstination, et gagne de nouveaux lecteurs à chaque génération. Elle divise aussi. En 1973, l’écrivain publie ce qui deviendra un brûlot: Le Camp des Saints (Robert Laffont). Roman apocalyptique dans la France de 2050, confrontée à l’arrivée massive de migrants sur ses côtes. Prophète? Il s’en défendait. Les polémiques, elles, proliférèrent.
En 2011, le livre est réédité. L’auteur y ajoute une préface coup de poing, intitulée «Big Other». Dans cette même réédition, il ajoute en annexe toutes les pages tombant sous le coup de la loi. Le PDG de Robert Laffont, Leonello Brandolini, précise alors dans un avant-propos que son opinion n’est pas celle de l’auteur qu’il publie. L’auteur est associé à l’extrême droite, ses propos sont dénoncés. Daniel Schneidermann signera une tribune au vitriol contre l’auteur avec en titre: «Appeler racistes les racistes». Les lecteurs tranchèrent: 132.000 exemplaires vendus à ce jour.
Après Le Camp des saints, l’homme publiera une vingtaine d’ouvrages, beaucoup moins polémiques. L’âme utopiste du voyageur avait repris ses droits. Il revenait sur ses voyages à la rencontre des peuples oubliés. Un imaginaire romanesque fertile salué en 2003 par le Grand prix de littérature de l’Académie française pour l’ensemble de son œuvre. Ironique pour celui qui avait le sentiment de ne jamais avoir eu «la carte» auprès du milieu littéraire. Même le 9e art a dessiné ses traits émaciés et sa moustache éternelle. Le dessinateur Jacques Terpant adapte ses romans d’aventures. L’auteur de Moi, Antoine de Tounens, roi de Patagonie fait même une apparition dans le 19e Tome des aventures du célèbre milliardaire Largo Winch. Le dessinateur, impressionné par son physique so british, lui a emprunté ses traits pour un personnage.
La monarchie au cœur
La fleur de lys. Raspail l’arborait fièrement sur ses cravates. Son œuvre en était tout aussi couverte. Le fameux Sire (1991) (qui narre le sacre de Philippe Pharamond de Bourbon en 1999), Le Jeu du roi (1976), Le Roi au-delà de la mer (2000), ont nourri cet amour pour la monarchie. Profondément chrétien, l’homme tenait à ses convictions. Dans son appartement, les ouvrages des guerres de Vendée rappelaient son attachement royaliste. Le 21 janvier 1993, il organisa contre vents et marées une commémoration des 200 ans de la mort de Louis XVI, place de la Concorde, en présence de l’ambassadeur des États-Unis Walter Curley. En 1971, Raspail avait publié le Jeu du roi, roman où il évoquait un homme rêvant de son royaume évanoui en regardant la mer. Bravant les tempêtes, l’écrivain a tenu le cap, a continué à dire et écrire ce en quoi il croyait, sans fléchir. Le consul de Patagonie est mort, vive le consul!
3 livres de Jean Raspail à avoir lu:
•Moi, Antoine de Tounens, roi de Patagonie, Albin Michel, 1981
•Le Camp des saints, Robert Laffont, 1973
•Qui se souvient des hommes..., Robert Laffont, 1986
Le jeudi 7 juin 2007, jour de la Fête-Dieu, sur le parvis de la Basilique Saint-Jean-de-Latran, le pape Benoît XVI a prononcé cette homélie :
Chers frères et sœurs!
Il y a quelques instants, nous avons chanté dans la Séquence: "Dogma datur christianis / quod in carnem transit panis / et vinum in sanguinem - C'est un dogme pour les chrétiens: / que le pain se change en son corps, / que le vin devient son sang". Aujourd'hui, nous réaffirmons avec une grande joie notre foi dans l'Eucharistie, le Mystère qui constitue le cœur de l'Eglise. Dans la récente Exhortation post-synodale Sacramentum caritatis, j'ai rappelé que le Mystère eucharistique "est le don que Jésus Christ fait de lui-même, nous révélant l'amour infini de Dieu pour tout homme" (n. 1). C'est pourquoi la fête du Corpus Domini est une fête particulière et constitue un rendez-vous de foi et de louange pour chaque communauté chrétienne. C'est une fête qui a trouvé son origine dans un contexte historique et culturel précis: elle est née dans le but bien précis de réaffirmer ouvertement la foi du Peuple de Dieu en Jésus Christ vivant et réellement présent dans le Très Saint Sacrement de l'Eucharistie. C'est une fête instituée pour adorer, louer et rendre grâce publiquement au Seigneur, qui "continue de nous aimer "jusqu'au bout", jusqu'au don de son corps et de son sang" (Sacramentum caritatis, n. 1).
La célébration eucharistique de ce soir nous reconduit à l'atmosphère spirituelle du Jeudi Saint, le jour où le Christ, la veille de sa Passion, institua la Très Sainte Eucharistie au Cénacle. Le Corpus Domini constitue ainsi une reprise du mystère du Jeudi Saint, presque en obéissance à l'invitation de Jésus de "proclamer sur les toits" ce qu'Il nous a dit dans le creux de l'oreille (cf. Mt 10, 27). Les Apôtres reçurent le don de l'Eucharistie du Seigneur dans l'intimité de la Dernière Cène, mais il était destiné à tous, au monde entier. Voilà pourquoi il doit être proclamé et exposé ouvertement, afin que chacun puisse rencontrer "Jésus qui passe", comme cela avait lieu sur les route de Galilée, de Samarie et de Judée; afin que chacun, en le recevant, puisse être guéri et renouvelé par la force de son amour. Chers amis, tel est l'héritage perpétuel et vivant que Jésus nous a laissé dans le Sacrement de son Corps et de son Sang. Un héritage qui demande d'être constamment repensé, revécu, afin que, comme le dit le vénéré Paul VI, il puisse "imprimer son efficacité sans limites sur tous les jours de notre vie mortelle" (Audience générale du 24 mai 1967, Insegnamenti, V [1967], p. 779).
Sursum Corda asbl, association pour la sauvegarde de l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy, 132 à Liège. Siège social : Rue Vinâve d’île, 20 bte 64. Tel. +32 (0)4 344.10.89
Bx Édouard Poppe - PRÊTRE († 1924) - Fête Le 10 Juin
Prêtre « Apôtre de l'Eucharistie et de la Mission »
Edward Poppe naît à Moerzeke (Belgique) le 18 décembre 1890 dans une famille de boulangers très pieuse. En mai 1909, il entra au séminaire et fut ordonné prêtre en 1916.
Il commença son ministère comme vice-curé de Sainte-Colette, dans un quartier ouvrier de Gandt. C'est là que naquit son amour pour les pauvres, les marginaux et les enfants. Cela l'incita à vivre une vie de grande pauvreté personnelle et à prêter une attention particulière à l'éducation à la foi de ses fidèles à travers la catéchèse et l'Eucharistie.
À la fin de la Première Guerre mondiale, il alla vivre dans la zone rurale de Moerzeke, où il fut aumônier d'une communauté religieuse. Il se consacra à la contemplation et à l'étude, à la prédication et à l'apostolat. Sa maison était ouverte à tous et se transforma en lieu de prière.
Le 15 septembre 1920, il se rendit sur la tombe de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, à Lisieux, ce qui fut un moment fondamental de sa vie spirituelle. Il fut un précurseur de son temps, mobilisant tous les éducateurs pour une campagne de réévangélisation, dont le point de départ et d'arrivée devait être l'Eucharistie.
En octobre 1922, il alla à Leopoldsburg, où il se chargea de la direction spirituelle des prêtres de tout le pays appelés au service militaire. Ce furent ses derniers mois d'activité apostolique. Il y fit passer son message, non seulement auprès des prêtres soldats, mais aussi auprès des fidèles, sensibilisés ainsi à l’Évangile et à leur mission. Il apprend à « se livrer, mains vides, au feu du brasier de l'amour de Dieu pour la sanctification de ses confrères ».
Il meurt le matin du 10 juin 1924, les yeux fixés sur l'image du Sacré-Cœur, pleuré par toute la Flandre. Il avait 34 ans.
Édouard Poppe a été béatifié le 3 octobre 1999 par saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005) qui, durant la cérémonie de béatification, a dit : « Le Père Poppe, qui a connu l'épreuve, adresse un message aux malades, leur rappelant que la prière et l'amour de Marie sont essentiels à l'engagement missionnaire de l'Église ».
Un nouveau livre : "Le héros de mon enfance", sur le Bienheureux Edouard Poppe, prêtre du diocèse de Gand, figure emblématique de l’église du 20e siècle, et béatifiée par Saint Jean-Paul II en 1999 à Rome. Le livre est composée d'une introduction de la main du recteur du sanctuaire du Bx. Poppe, abbé Edward Janssens, et de 52 méditations tirée des lettres, des livres et des notes du journal spirituel du Bx Poppe. Le livre est une traduction du livre "De held van mijn kinderjaren" paru en 2018 en Néerlandais et éditée par les Editions Betsaïda (Boîs - le - Duc, Hollande). Le livre est en vente pour 10 euro. Le prix d' achat pour les librairies est fixée à 6 euro. Pour votre commande vous pouvez contacter le secrétariat du comité du Bx. Edouard Poppe: priester.poppe@edpnet.be Ou bien téléphoner: 0475 / 69 25 59 ou 03/ 344. 92 15 Nous vous assurons un transport sans frais supplémentaires. Merci pour votre attention et en attendant votre réponse nous vous saluons avec le plus grand respect, Mme Gracy Peelman, secrétaire du comité Priester Edward Poppe comité Molenstraat 7 9220 Hamme (Moerzeke)"
Ce jeudi 11 juin aura lieu la 768ème Fête-Dieu à Liège. Cet événement est exceptionnel pour deux raisons. D’abord, ce sera la première grande messe publique après 3 mois de confinement. Quel belle coïncidence pour la fête du Corps et du Sang du Christ, fête de l’eucharistie, de la messe qui sera célébrée par les catholiques dans le monde entier. Cette fête est née à Liège en 1246 grâce à sainte Julienne de Cornillon et au premier pape liégeois : Urbain IV. Ensuite, cette période de confinement et d’isolement forcé à cause de cette maladie Covid19 nous rappelle que de tous temps, des soignants ont pris des risques pour soulager des souffrants. Sainte Julienne fut directrice de la léproserie du Mont-Cornillon, un des premiers hôpitaux de Liège, au pied de ce qui est devenu la Chartreuse. Elle s’est occupée des exclus de l’époque, les lépreux. Ce n’est pas un hasard qu’environ la moitié des infirmières liégeoises sont formées à l’école « sainte Julienne ». Les prières soutiendront les soignants.
Les festivités 2020 sont simplifiées et font preuve de créativité pour permettre au plus grand nombre de participer compte tenu des contraintes sanitaires. En particulier, pour la messe de la Fête-Dieu à la basilique Saint-Martin ce jeudi 11 juin à 19h00. Le nombre de places est limité à 100, incluant 25 places pour les célébrants et les divers services. En fait, il y aura 3 messes à Saint-Martin: 9h par le chanoine Jean-Pierre Pire, doyen de Liège, à 12h par Marek Adamczuk, curé de Saint-Martin et à 19h par Mgr Jean-Pierre Delville, Evêque de Liège, suivie de la NightFever de 20 à 22h. Une billetterie sera ouverte dès ce mardi 9 juin à 9h00 sur le site www.liegefetedieu.be. Sinon, les évènements pourront également être suivis via les médias ou les réseaux sociaux.
2 grandes conférences diffusées sur RCF et les réseaux sociaux :
mercredi 19h, depuis son ermitage dans les alpes suisses : le père Nicolas Buttet « Fête-Dieu, Pentecôte eucharistique »
vendredi 19h, depuis le sanctuaire de Cornillon : Mgr Jean-Pierre Delville « Sainte Julienne de Cornillon, messagère de la Fête-Dieu, signe du temps présent »
4 journées de prière et d’adoration dans 4 hauts-lieux spirituels de Liège Plusieurs eucharisties à la cathédrale Saint-Paul, à l’église du saint-Sacrement, à la basilique Saint-Martin, à Cornillon
Annexe : Programme complet de Liège Fête-Dieu 2020
Mercredi 10 juin : Ouverture 19h00 : "Fête-Dieu, Pentecôte eucharistique", Conférence d’ouverture par le père Nicolas Buttet,fondateur d’Eucharistein, suivi d’un temps de méditation – A suivre à distance en audio et vidéo
Jeudi 11 juin : Jour de la Fête-Dieu à Liège, à la basilique Saint-Martin 9h00 : Première messe de la Fête-Dieu, célébrée par Jean-Pierre Pire, doyen de Liège – Sur réservation à partir du mardi 9 juin à 9h00 10h00-18h30 : Journée d’adoration à Saint-Martin 12h00 : Seconde messe de la Fête-Dieu, célébrée par Marek Adamczuk, curé de saint-Martin – Sur réservation à partir du mardi 9 juin à 9h00 19h00 : 768ème Eucharistie solennelle de la Fête-Dieu, présidée par Mgr Jean-Pierre Delville, évêque de Liège – Sur réservation à partir du mardi 9 juin à 9h00 ou à suivre à distance en audio et vidéo 20h00-22h00 : Veillée NightFever– Eglise ouverte, coeur ouvert – Sur réservation
Vendredi 12 juin : Cathédrale saint Paul et Sanctuaire de Cornillon 9h00 – 17h00 : Journée d’adoration à la cathédrale Saint-Paul, animée par le Mouvement Eucharistique Liégeois 19h00 : Conférence de Mgr Jean-Pierre Delville, évêque de Liège « Sainte Julienne de Cornillon, messagère de la Fête-Dieu, signe du temps présent », suivi d’un temps de méditation-adoration au sanctuaire sainte Julienne de Cornillon, pour les soignants et les soignés, animée par la Communauté de l’Emmanuel – A suivre à distance en audio et vidéo
Samedi 13 juin : Eglises Saint-Pholien et du Saint-Sacrement 9h00-17h00 : Journée d’adoration à l’église Saint-Pholien en Outremeuse, animée par Venite Adoremus 19h00 :Solennité de la Fête-Dieu à l'église du Saint-Sacrementcélébrée par Mgr Jean-Pierre Delville, évêque de Liège (rite et chants traditionnels) suivi d’un temps d’adoration animée par Sursum Corda – Sur réservation ou à suivre à distance en audio et vidéo
Dimanche 14 juin : Fête du Corps et du Sang du Christ partout en Belgique 9h00 – 17h00 : Journée d’adoration au Sanctuaire de saint-Julienne du Mont-Cornillon 10h00 et 16h30 : Eucharisties à la cathédrale Saint-Paul de Liège, dont une célébrée par Mgr Jean-Pierre Delville, évêque de Liège, avec une homélie du nouveau vicaire général de Liège, le chanoine Eric de Beukelaer. Informations sur le site de la cathédrale
Sur cette colline de Montmartre où les martyrs ont versé leur sang pour confesser ton Nom,
en cette basilique consacrée à ton Sacré Cœur et édifiée avec la participation de fidèles de tous les diocèses de France,
devant cet autel où s’élève jour et nuit la prière en présence du sacrement de ton Corps eucharistique,
nous, évêques de France présents ou unis à distance à cette célébration,
nous venons te remettre ceux qui sont morts et ceux qui restent dans le chagrin.
Nous venons aussi te rendre grâce et te confier notre pays.
Sois béni d’avoir été à nos côtés alors que nous traversions l’épreuve de la pandémie,
comme tu nous as protégés en bien d’autres circonstances de notre histoire.
Sois béni pour la prière que ton Esprit a maintenue vivante
alors que ceux qui croient en toi ne pouvaient se rassembler pour te célébrer.
Sois béni pour les multiples gestes fraternels à l’égard des plus démunis et pour le dévouement des soignants.
Sois béni pour l’accompagnement des malades et le soutien aux familles éprouvées.
Sois béni pour l’engagement de ceux qui doivent veiller sur toutes les composantes de notre communauté nationale.
Nous t’en prions : accorde maintenant à tous la grâce du discernement et de la détermination pour mettre en œuvre les changements nécessaires et faire face aux difficultés de la période à venir.
À chacun des membres de ton Église, accorde d’être attentifs à tous et d’annoncer ton Évangile,
et à nous-mêmes, que tu as établis pasteurs de ton peuple, de l’aimer et de le servir avec l’amour qui vient de ton Cœur
jusqu’au jour où tu nous accueilleras dans la Cité céleste. AMEN.