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Spiritualité - Page 240

  • Une nouvelle biographie de Benoît XVI souligne l'emprise spirituelle de l'Antéchrist

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    De LifeSiteNews :

    Le pape Benoît XVI établit un lien entre la prédominance du «mariage homosexuel… de l'avortement» et le pouvoir spirituel de «l'Antéchrist»

    Le pape émérite Benoît XVI a déclaré que la prière était nécessaire pour «résister»

    1er mai 2020 (LifeSiteNews)

    Dans une nouvelle biographie, le pape émérite Benoît XVI a lié la prédominance du «mariage homosexuel» et de «l'avortement» dans le monde (...) au «pouvoir spirituel de l'Antéchrist» .

    «Il y a cent ans», a déclaré Benoît XVI dans la biographie de Peter Seewald, «tout le monde aurait considéré comme absurde de parler d'un mariage homosexuel. Aujourd'hui, on est excommunié par la société si on s'y oppose. » Il en va de même pour «l'avortement et la création d'êtres humains en laboratoire», a ajouté Benoît.

    "La société moderne est en train de formuler un credo anti-chrétien, et si l'on s'y oppose, on est puni d'excommunication par la société", a-t-il poursuivi. "La crainte de cette puissance spirituelle de l'Antéchrist n'est alors plus simplement naturelle, et elle a vraiment besoin de l'aide de prières de la part d'un diocèse tout entier et de l'Église universelle pour y résister."

    La biographie faisant autorité de plus de 1 000 pages, intitulée 'Benedikt XVI: Ein Leben' (en allemand) et 'Benedict XVI The Biography: Volume One' (en anglais) (Benoît XVI, une vie) est prévue pour être publiée en allemand le 4 mai et en anglais le 17 novembre. Une copie préliminaire du livre a été obtenu par LifeSiteNews. Seewald a co-écrit plusieurs livres avec Benoît et a également déjà publié un livre d'entretiens autobiographiques avec l'ancien pape.

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    Page de «Benedikt XVI: Ein Leben» où le Pape mentionne l'«Anti-Christ».

    Après la mort de Jean-Paul II en 2005, Benoît, anciennement appelé cardinal Joseph Ratzinger, a été pape de l'Église catholique jusqu'à sa démission surprise en février 2013. Le pape François a été élu pour lui succéder en mars 2013.

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  • 1er mai : les évêques du Canada renouvellent la consécration de leur pays à Marie

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    De Vatican News :

    Les évêques du Canada renouvellent la consécration de leur pays à Marie

    En ce 1er mai 2020, les évêques du Canada, tout comme ceux des États-Unis voisins, effectuent un rite de consécration de leurs diocèses et de leur nation à Marie. Cette démarche est organisée dans le contexte de l'épidémie de coronavirus. D'autres épiscopats, comme en Italie, proposent des initiatives semblables en ce premier jour du mois de Marie.

    Renouvelant une démarche déjà effectuée dans le passé, notamment en 2017, les évêques catholiques du Canada consacrent en ce 1er mai leurs diocèses ou leurs éparchies à Marie, Mère de l'Église, en lui demandant sa protection pendant la pandémie du Coronavirus, semblable à ce qui a déjà été fait par d'autres conférences épiscopales à travers le monde. En compagnie des évêques, les pasteurs, les familles, les groupes, les individus et d'autres communautés peuvent également se joindre à la consécration dans un effort mondial de nous unir dans la foi et la prière en cette période difficile.

    La Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC), en communion fraternelle avec la direction de la Conférence des évêques catholiques des États-Unis (USCCB), a convenu que cette consécration mariale aura lieu le même jour dans les deux pays, ce qui en fera une intercession très signifiante et puissante à la Vierge Marie dans toute l'Amérique du Nord, est-il indiqué sur le site de la conférence épiscopale. Les évêques du Mexique, ainsi que d'autres pays de l'Amérique latine et des Caraïbes, ont consacré leurs diocèses et leurs éparchies à la Sainte Vierge lors du dimanche de Pâques, le 12 avril. Cette démarche s'inscrit aussi dans les appels du Pape François à se confier à Marie en ce temps de coronavirus, notamment sa prière du 11 mars 2020 et son appel à prier le chapelet tout au long de ce mois de mai.

    La symbolique mariale du mois de mai

    Le premier jour de mai revêt une importance particulière puisqu'il souligne le début de tout un mois en l'honneur de la Bienheureuse Vierge Marie. «Le mois de mai est dédié de façon spéciale à la Mère du Christ. Nous croyons qu'elle est, en un sens spirituel mais réel, notre mère aussi», a dit Mgr Richard Gagnon, archevêque de Winnipeg et président de la CECC. «Nous nous tournons vers elle et nous lui demandons le secours de ses prières puissantes et maternelles à Dieu pour nous. Nous consacrer à Marie, c'est être uni à elle en remettant entièrement nos vies à Dieu.»

    Pour aider les diocèses et les éparchies à faire cette consécration, comme pour les familles, les communautés et les personnes seules, la CECC a préparé une prière spéciale à réciter pendant cet acte solennel. 

    Texte complet de la prière de consécration: 

    «Très sainte Vierge Marie, Mère de l’Église, en cette période de pandémie, nous tournons nos regards vers toi, et, dans le Christ, nous te consacrons les fidèles de notre diocèse (ou éparchie) ainsi que toute la population du Canada.

    À l’Annonciation, en ton coeur la crainte a fait place à la confiance lorsque tu as accueilli le mystérieux plan d’amour de Dieu, qui, par sa providence, ses soins et sa sollicitude, a engendré une vie nouvelle en toi et par toi. Intercède pour nous tes enfants, nous t’en prions, Vierge très fidèle.

    Donne-nous la foi, l’espérance et la persévérance pendant que nous nous efforçons de rendre service et de porter témoignage à tous, en répondant aux besoins de ceux et celles qui sont affectés par ce virus. Debout au pied de la croix au Calvaire, tu t’es unie aux souffrances du Christ, et ainsi, tu as contribué de façon unique au mystère de notre rédemption.

    Nous te supplions, Santé des malades, d’attirer vers toi dans ta compassion maternelle les frères et soeurs de ton Fils Jésus et tous ceux et celles qui sont affligés par cette pandémie. Fortifie les mourants et réconforte les personnes qui pleurent, pour que nous puissions tous ressentir la grâce de guérison du Christ, notre divin Médecin. Au Cénacle, après la Résurrection, tu as accompagné les Apôtres dans la prière pour l’effusion du Saint-Esprit. Dans ton souci maternel de Consolatrice des affligés, accompagne les professionnels des soins de santé, tous ceux et celles qui prennent soin des malades, et les personnes qui cherchent un remède pour mettre fin à cette pandémie, pour que l’Esprit Saint puisse renouveler la face de la terre.

    À nous tous, très chère Marie, Mère de tous les vivants, sois présente et répands ta tendresse tandis que nous levons les yeux vers toi, qui brilles devant toute la communauté comme compagne miséricordieuse et compatissante sur notre chemin. À tant d’occasions, lorsque des fardeaux ont pesé lourdement sur leur coeur et dans leurs nombreuses nécessités, les fidèles chrétiens ont cherché refuge sous le manteau de ta protection.

    Viens à notre secours sans tarder, Mère de Miséricorde, et délivre-nous des dangers qui nous entourent en ces heures de besoin; veille en particulier sur les personnes âgées, faibles et malades, sur nos enfants et l’unité de nos familles, et sur toutes les personnes qui se dévouent si généreusement dans l’accompagnement pastoral envers ceux et celles qui sont dans le besoin; jusqu’à ce que nous trouvions tous sécurité et réconfort dans tes bras et dans ton étreinte maternelle.

    Amen.»

  • Temps pascal en confinement; feuillet du samedi (2 mai) de la 3e semaine : les paradoxes du catholicisme (Benson)

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  • Des séminaristes vous parlent de la vocation au sacerdoce

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    Une partie des séminaristes en formation pour la Belgique francophone répondent à quelques questions à propos de la vocation du prêtre aujourd'hui !

  • Une réflexion en marge de la pandémie du Coronavirus : Dieu et le mal, un double mystère

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    9782866795269.jpgEn concluant son essai apologétique « Les raisons de croire » publié chez Fayard (1e édition en 1987) Mgr André Léonard, alors professeur de métaphysique et de philosophie à l’UCL, illustre ces questions que posent déjà des enfants eux-mêmes lorsque leur conscience s’éveille à l’étrangeté de la condition humaine :

    Les raisons de croire ont leurs limites. Le mal, sous toutes ses formes, demeure énigmatique. Pourquoi Dieu a-t-il pris le risque de créer un monde où le mal était « nécessairement possible »? Et, quoi qu’il en soi de ses promesses eschatologiques, pourquoi laisse-t-il ce monde transitoire, où nous sommes, aller encore vers sa fin, avec son cortège de maux et de souffrance, au lieu d’instaurer tout de suite les cieux nouveaux et la terre nouvelle inaugurés par la Résurrection de Jésus ?

    Pourquoi, écrit André Léonard, au moment où nous nous révoltons, nous mets-tu le doigt sur la bouche en nous montrant ton Fils crucifié, criant sur la croix : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? ». Pourquoi tardes-tu à faire éclater universellement la résurrection de ton Christ ? Je ne sais et je m’humilie devant toi. Et surtout, poursuit-il, pourquoi encore cet enfant martyrisé, cette fille violée, ces handicapés à perpétuité, ces hommes exploités ou écrasés, pourquoi ? Je connais la réponse : « à cause du pouvoir du mal, à cause du péché des anges et des hommes, à cause de notre péché à tous, à cause du mystère d’iniquité qui, forgé par Satan, accueilli par Adam et ratifié par chacun de nous, emprisonne l’univers et le tient provisoirement asservi à la vanité ».

     Mais quel sera donc le sens ultime de tant de souffrances et de cette histoire dont, toi-même Seigneur, tu as porté le poids ?

    Je ne sais, avoue le théologien, mais je crois que je puis te faire confiance jusqu’au bout car tu en as payé le prix de ton amour crucifié : le prix du sang de Jésus. Mais c’est aussi pourquoi le doute peut s’infiltrer dans mon esprit, la pensée peut me venir de trouver excessive la confiance que tu nous demandes et la tentation peut me guetter de rejoindre tous ceux qui se détournent de toi. Malgré tout, je souscris aux raisons que j’ai de croire en toi et je te prie qu’en mon nom propre et au nom de mes frères ma réponse soit toujours celle de Pierre à la question de Jésus : « Jésus dit alors aux Douze : « voulez-vous partir, vous aussi ? ». Simon-Pierre lui répondit : « Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as, toi, les paroles de la vie éternelle. Nous croyons, nous, et nous savons que tu es le Saint de Dieu » (Jn 6, 6-69).

    JPSC

    « Credo, Domine, adjuva incredulitalem meam » : je crois Seigneur, viens au secours de mon incrédulité (St. Marc, ch. 9, verset 23).

  • Temps pascal en confinement; feuillet du vendredi (1er mai) de la 3e semaine : Invitatoire pour la salutation angélique (Père Jérôme)

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    2020_05_01_13_05_31_Greenshot.pngTELECHARGER le PDF

  • "Saint ou rien" : 30 jours avec Marie pour une vie bénie

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    Sur Hozanna.org, cette proposition de la Fraternité Missionnaire Marie Mère des Apôtres, présentée sur aleteia.org :

    SAINT ou RIEN ! 30 jours avec Marie pour une vie bénie !

    SAINT ou RIEN ! 30 jours avec Marie pour une vie bénie ! - Hozana

    Pendant ce mois de Marie, HONORONS la Sainte Vierge en lui consacrant toute notre vie ! Chaque jour, offrons lui un domaine de notre existence ... Objectif : LA SAINTETÉ 1, 2 ,3 PARTEZ !

    Retraite du 1 mai 2020 au 31 mai 2020
     
    1 méditation, 1 prière, 1 démarche, c'est TOUT simple ! 

    Si tu t'inscris, tu recevras quotidiennement :

    - 1 méditation d'un SAINT pour t'aider à remettre une partie de ta vie à Marie,

    - 1 petite prière de consécration,

    - 1 démarche (facile à réaliser, pas d'inquiétude) pour incarner cette consécration dans ta vie de tous les jours

    Pourquoi faire ces 30 jours avec Marie ? 

    Comme dans l'ordre naturel, il faut qu'un enfant ait un père et une mère, de même dans l'ordre de la grâce, il faut qu'un vrai enfant de l'Eglise ait Dieu pour Père et Marie pour mère; et, s'il se glorifie d'avoir Dieu pour Père, n'ayant point la tendresse d'un vrai enfant pour Marie, c'est un trompeur qui n'a que le démon pour père.. Saint Louis-Marie Grignon de Montfort

    Pourquoi se consacrer à Marie ? 

    Consacrer signifie "réservez à". En se consacrant à Marie, tu lui donnes tout ce que tu as. Tu es donc certain qu'elle donnera tout à Jésus.

    Voici ce que dit Pie XII : « En mettant sous l'égide de Marie vos activités personnelles, familiales, nationales, vous invoquez sa protection et son aide sur toutes vos démarches, mais, vous lui promettez aussi de ne rien entreprendre qui puisse lui déplaire et de conformer toute votre vie à sa direction et à ses désirs. »

    Saint Louis-Marie Grignon de Montfort disait : « Se consacrer à Marie, c'est très précisément la choisir comme Mère, non pas seulement pour la protection physique de nos personnes, mais plus encore et d'abord pour lui conférer en propre la plénitude de la puissance maternelle sur notre âme. La mère, dans la famille humaine, a pouvoir sur ses enfants. Elle les protège de deux manières. En écartant d'eux les périls et les menaces, sans même parfois qu'ils le sachent. En les conseillant et en les guidant aussi, pour qu'ils fassent bon usage de leur liberté. »

    Prêts ? 1, 2, 3 Partez !

    Pour nous retrouver :  Youtube - Facebook   

    Prière de la retraite

    Prière quotidienne

    Seigneur, Je te bénis pour cette journée que je reçois de ta main. Tu as préparé pour moi cette journée, de sorte qu'il n'y ait rien de trop ni rien d'inutile. Cette journée est un chef-d'œuvre, elle est parfaite pour moi. Je te remercie par avance pour toutes les joies et occasions de m'émerveiller que tu y as disposées, ainsi que pour tous les moments difficiles, parce qu'ils seront des occasions de grandir. Vierge Marie, je me remets entre tes mains maternelles. Je veux passer toute cette journée unie à toi, dans la gratitude de me savoir aimé(e) inconditionnellement. Je te demande de veiller sur moi à chaque instant, et de me conduire sur le chemin de la sainteté que le Seigneur a prévu pour moi dans sa miséricorde. Maman, prie pour moi, protège-moi, et rends-moi saint(e) !

    Priez dès maintenant pour cette retraite en cliquant sur "je prie"

  • Temps pascal en confinement; feuillet du jeudi (30 avril) de la 3e semaine : le culte du précieux Sang de Jésus

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    2020_04_30_08_56_03_Greenshot.pngTELECHARGER le PDF

  • Temps pascal en confinement; feuillet du mercredi (29 avril) de la 3e semaine : le message spirituel de la bienheureuse Alexandrina Maria da Costa

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  • Pour le déconfinement de la liberté de culte

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    Tribune publiée sur le site du journal La Croix :

    La liberté de culte doit être déconfinée !

    Cette tribune collective, signée notamment par Jean-Baptiste Chevalier, Marc Dupré, Julien Ferrant, Louis Manaranche et Hubert Veauvy (1), souligne le risque pour l’exécutif de porter une atteinte disproportionnée à la liberté de culte si les rassemblements dans les lieux de culte restent durablement interdits.

    • (1) Les signataires : Jean-Baptiste Chevalier, avocat à la Cour ; Hubert Veauvy, avocat à la Cour ; Basile Achet, professeur de philosophie ; Marie Achet-Haushalter, professeur agrégée d’histoire ; Cyrille Dounot, professeur agrégé d’histoire du droit ; Guillaume Drouot, professeur agrégé de droit civil ; Marc Dupré, enseignant-chercheur en droit privé ; Hugues Feral, avocat à la Cour ; Julien Ferrant, professeur agrégé d’histoire ; Clotilde Maïdanatz-Guéry, professeur de philosophie ; Louis Manaranche, professeur agrégé d’histoire ; Violaine Ricard, philosophe., 
    • le 27/04/2020

    Les Français, depuis le mois de mars 2020, sont privés de leur liberté de culte.ALAIN DELPEY/MAXPPP

    La crise sanitaire causée par la pandémie actuelle a profondément bouleversé la vie de notre pays. Les mesures de confinement rendues nécessaires demandent un effort collectif. Depuis la mise en place de l’état d’urgence sanitaire le 24 mars dernier, les Français ont aussi accepté, pour le bien commun, des restrictions exceptionnelles de leurs libertés.

    Dans ce contexte, les croyants ont dû renoncer temporairement à une liberté qui leur est particulièrement chère : la liberté de culte, composante essentielle de la liberté religieuse. Si le décret du 23 mars 2020 a autorisé les lieux de culte « à rester ouverts », il a en effet interdit « tout rassemblement ou réunion en leur sein » à la seule exception « des cérémonies funéraires dans la limite de 20 personnes ».

    Pour la première fois depuis la Révolution française, les croyants ont été privés du droit de participer aux offices religieux, y compris lors des Pâques chrétiennes et de la Pessah juive, et n’ont eu comme seul réconfort que de suivre, par écrans interposés, des cérémonies privées, ou d’aller se recueillir, seuls, dans les églises, temples, synagogues ou mosquées restés ouverts.

    Circonspection

    Reconnue par la Cour européenne des droits de l’homme comme l’une des « assises » de nos sociétés démocratiques, la liberté de culte, qui autorise les croyants à pratiquer leur religion en public et collectivement, est aussi protégée par le Conseil constitutionnel et le Conseil d’État. Elle ne peut être limitée par les États qu’avec circonspection, pour des raisons impérieuses d’intérêt général, et à condition que ces restrictions soient justifiées, nécessaires et proportionnées.

    Les limitations actuelles à la liberté de culte, justifiées par la crise sanitaire, ne peuvent donc être maintenues qu’à la condition qu’elles soient absolument indispensables. Au fur et à mesure que la situation s’améliore, les restrictions doivent s’estomper.

    Un risque d’incohérence

    Récemment, le Président de la République a cependant fait savoir qu’il n’envisageait pas de reprise des cultes avant la mi-juin. Alors qu’un « déconfinement » progressif est envisagé à compter du 11 mai prochain, cette position interroge.

    Le maintien d’une telle interdiction serait difficilement compréhensible tandis que, dans le même temps, pourraient rouvrir au public les écoles, les services publics, les transports en commun, les tribunaux, les entreprises et la plupart des commerces. Cette différence de traitement serait incohérente. Serait-il en effet plus complexe de réunir des fidèles dans une église que de rassembler des élèves dans une classe ou des passagers dans un train ? La liberté religieuse serait-elle moins précieuse que la liberté d’entreprendre ou de travailler ?

    Ces restrictions prolongées seraient aussi difficilement justifiables : les représentants religieux, et notamment les évêques de France, ont fait des propositions concrètes pour que les célébrations se tiennent dans de bonnes conditions sanitaires, en limitant par exemple le nombre de fidèles dans les églises et en imposant de strictes mesures d’hygiène. En maintenant au-delà du 11 mai ces restrictions, les autorités publiques prendraient le risque de porter une atteinte disproportionnée à la liberté de culte et d’ajouter aux tensions du confinement l’incompréhension des croyants.

    Dimension spirituelle

    Lorsque la liberté religieuse est limitée, c’est une part essentielle de l’identité et de la dignité de l’Homme qui est mise à mal. L’homme ne vit pas seulement de pain. Son existence ne peut se résumer aux heures passées dans les supermarchés et devant des écrans, ni même à sa vie professionnelle. Confronté au drame de la solitude et au mystère de la mort, l’Homme redécouvre sa dimension spirituelle. Tout Homme a besoin de trouver, dans une foi vécue intimement et en communauté, un soutien pour s’élever plus haut

    Aucun écran ne remplace une célébration vécue en communion avec d’autres, la beauté d’un rite, l’écoute collective de textes sacrés, le don des sacrements, la ferveur de la prière commune, l’instant gravé pour toujours d’un baptême ou d’un mariage, ou les hommages religieux à nos morts.

    En 1944, dans sa Lettre au Général X, Saint-Exupéry faisait déjà entendre ce cri : « Il n’y a qu’un problème, un seul de par le monde. Rendre aux hommes une signification spirituelle, des inquiétudes spirituelles, faire pleuvoir sur eux quelque chose qui ressemble à un chant grégorien. On ne peut vivre de frigidaires, de politique, de bilans et de mots croisés, voyez-vous ! On ne peut plus vivre sans poésie, couleur ni amour ».

    Pour qu’aux souffrances engendrées par cette crise sanitaire ne s’ajoute pas la désespérance, les autorités publiques seraient inspirées d’apprécier la liberté religieuse à sa juste valeur et pour ce qu’elle est véritablement : un besoin essentiel pour chaque homme et un élément fondamental pour notre démocratie. Qu’il soit ainsi permis aux croyants de retrouver, dès le 11 mai, dans des conditions d’hygiène et de sécurité adaptées, le chemin de leurs lieux de culte.

  • Coronavirus : pourquoi Dieu n’a-t-il pas empêché la pandémie ?

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    Du Père Thierry-Dominique Humbrecht o.p. sur aleteia.org :

    Covid-19 : pourquoi Dieu n’a-t-il pas empêché la pandémie ?

    28 avril 2020

    La crise sanitaire pousse à se poser de nombreuses questions qui peuvent ébranler la foi chrétienne : Dieu a-t-Il voulu de cette pandémie ? Pourquoi ne met-Il pas fin à cette crise ? Nous protège-t-Il vraiment ? Face à ces questions, il faut se rappeler ce qu’est vraiment la volonté divine.

    La situation actuelle mondiale nous renvoie à l’éternelle question : pourquoi Dieu n’a-t-Il pas empêché tout cela d’arriver ? Pourquoi la mort rôde-t-elle si près, comme si Dieu ne nous en protégeait jamais ? Or nous ne cessons de L’invoquer pour implorer sa protection. Faut-il déclarer forfait, conclure à l’échec de la Providence ? Ce problème est l’un des plus redoutables de la foi chrétienne. Sans vouloir le percer ni y répondre tout à fait, essayons de donner quelques clés.

    Dieu n’a pas promis d’éloigner de nous la souffrance et la mort

    L’Écriture nous apprend que Dieu n’a ni fait ni voulu la mort, elle est une conséquence du péché originel. Dieu l’a vaincue dans ses conséquences par la croix du Christ, sans l’abolir pour le moment. La mort reste notre régime de vie. Nul n’y échappe, c’est même la seule certitude que personne ne conteste. Par conséquent, il ne faut pas rêver à une protection divine qui nous en dispenserait. Nul n’y échappe et nul n’en connaît le moment, lequel peut être prématuré.

    Pourtant demeure en nous le rêve d’une protection divine des dangers. Il vient plutôt des religions païennes anciennes et il a infesté la foi chrétienne au titre des superstitions inoffensives : « Que les dieux te soient favorables ! ». Ce rêve peut cependant fausser notre vision de la Providence chrétienne, dès lors que la protection demandée n’a pas lieu. Or notre Dieu n’est pas capricieux. Jésus n’a pas promis d’éloigner de nous la souffrance et la mort. Il a promis le salut de notre âme au moment de notre mort, si nous y consentons, et notre résurrection, à la suite de la sienne, mais au Jugement dernier.

    Faut-il prier pour être protégés ? Oui, mais surtout de ce à quoi nous pensons trop peu : le péché, la mort spirituelle. Cette protection, la grâce, ne défaille jamais si nous la saisissons.

    Thierry-Dominique Humbrecht

    et la "Question du Mardi" pose la question :

    Dieu amour, que fais-tu contre la souffrance des hommes ?

    par le Père Stan Rougier
    Aumônier de jeunes à Bezons, Houdan, Savigny-sur-Orge (Lycée Jean-Baptiste Corot), faculté d’Orsay, Lycées Racine et Condorcet (Paris), Gif-sur-Yvette. Chroniqueur au journal La Croix, aux revues Panorama, Famille chrétienne...

    Dieu n’a aucune complicité avec la souffrance et le mal. Il nous appelle à les combattre ou, face à l’inéluctable, à trouver, avec son aide et à l’exemple du Christ, le chemin d’un dépassement fécond.

    1. La souffrance fait partie de la condition humaine. Pour avoir un monde où il n’y aurait ni mal, ni souffrance, il faudrait que Dieu intervienne à chaque instant. Il n’y aurait ni liberté, ni responsabilité. On ne pourrait ni grandir, ni aimer. Quel ennui ! En savoir +

    2. Dieu a voulu prendre le risque de créer l’homme « à Son image et à Sa ressemblance », c'est-à-direlibre et capable d’aimer. Les hommes sont responsables des plus grands malheurs, mais ils sont aussi capables de choses sublimes. Au Jugement dernier le bon grain sera séparé définitivement de l’ivraie. En savoir +

    3. La souffrance est sur notre route à tous. Elle nous donne deux rendez-vous : a) le combat contre le mal et contre ses causes (à chaque fois que c’est possible) ; b) la recherche d’un chemin de transfiguration de cette souffrance (lorsqu’elle est inéluctable). En savoir +

    4. La souffrance peut devenir le terreau d’une grande fécondité et de la croissance des plus hautes valeurs d’humanité, pas seulement chez les saints. En savoir +

    5. Ce fut aussi le chemin du Christ. D’une part, il n’a pas cessé de guérir des aveugles, des muets, des sourds, des paralysés, des possédés. D’autre part, il n’a pas été épargné. Il a même subi ce qu’il y a de pire : la torture. Selon la belle formule de Paul Claudel : « Dieu n’est pas venu supprimer la souffrance ; Il n’est même pas venu l’expliquer. Il est venu pour la remplir de sa Présence. » En savoir +

    6. Nous sommes tous appelés, à l’exemple du Christ, au don de nous-mêmes pour combattre le malqui écrase nos frères et à accepter et dépasser, avec l’aide de Dieu, les difficultés et les malheurs inéluctables que nous rencontrerons au long notre vie. En savoir +

  • Coronavirus et déconfinement des messes en France : Mgr Matthieu Rougé, évêque de Nanterre et membre du Conseil permanent de la Conférence épiscopale française s’exprime sans ambages

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