Spiritualité - Page 239
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Temps pascal en confinement; feuillet du mardi (5 mai) de la 4e semaine : Frère Martin Luther par Bernanos
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Secrets d'Histoire sur la petite Thérèse : un sans faute de Stéphane Bern
On pouvait non pas s'attendre au pire mais tout au moins redouter des notes discordantes, des interventions défavorables de prétendus "spécialistes", des "éclairages scientifiques" réductionnistes... il n'en a rien été. Une émission respectueuse de son sujet, faisant toute sa place à la spiritualité de Thérèse, retraçant scrupuleusement son itinéraire, donnant largement la parole à des biographes qui font l'apologie de la sainte ou à des religieux et des religieuses de son ordre. A n'en croire ni ses yeux ni ses oreilles. Rien n'y manquait, même pas les témoignages d'Edith Piaf, de François Mitterand ou de Natasha Saint-Pier. Il faut saluer le courage de Stéphane Bern qui a osé proposer une telle émission dans le contexte actuel, pas franchement favorable au catholicisme, et aussi son savoir-faire car il a fallu réunir et stimuler tous ceux qui ont participé à sa réalisation et qui doivent être peu accoutumés à mettre en valeur de telles destinées.
Merci, Monsieur Bern.
Pour aller plus loin : lire cet article sur aleteia qui nous éclaire sur les coulisses de cette émission
et aussi : https://www.france-catholique.fr/Le-temoignage-de-Therese.html
Rediffusion de l'émission : sur France3, le mardi 19 mai à 00H45 et sans doute un jour sur TV5 Monde.
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France-Déconfinement : le Premier Ministre, Edouard Philippe, envisage une reprise des offices religieux dès le 29 mai
Il s’agit du week-end de la Pentecôte : l’une des fêtes majeures de la liturgie chrétienne. Lu ce lundi 4 mai sur le site web de « Valeurs Actuelles » :
« Le Premier ministre a annoncé devant le Sénat que le gouvernement était “prêt à étudier” la reprise des offices religieux le 29 mai au lieu de la date du 2 juin, initialement décidée.
La messe sera-t-elle dite à partir du 29 mai? Nombreux étaient ceux dans l’incompréhension après le maintien de l’interdiction des cérémonies religieuses après le confinement. C’était le cas de l’archevêque de Rouen, Dominique Lebrun qui avait demandé à l’Etat de « reconsidérer ce choix » le 30 avril dernier. Son vœu a été exaucé. Ce lundi 4 mai, Edouard Philippe a annoncé, devant le Sénat, que le gouvernement était « prêt à étudier » la reprise des offices religieux le 29 mai au lieu de la date du 2 juin précédemment établie, comme le relaye BFMTV. Une seule condition : que « la situation sanitaire ne se dégrade pas au cours des premières semaines de levée du confinement », déclare le Premier ministre. En effet, beaucoup de cultes ont « fait des propositions, pour concilier le déroulement de leurs réunions avec les exigences de distanciation physique », explique-t-il.
Les ministres du culte enfin compris
La date du 29 mai n’a pas été choisie au hasard par le gouvernement puisqu’elle « correspond pour plusieurs cultes à des fêtes ou à des étapes importantes du calendrier religieux ». Le Premier ministre a ainsi compris le « désarroi » de nombreux croyants privés des rassemblements, les seuls « sources vivantes de leur foi ». Edouard Philippe poursuit : « Ils ont dû renoncer à beaucoup de ces rites qui marquent les grands moments de la vie. Je pense aux moments de fêtes autant qu’aux moments de deuils. » Le chef du gouvernement dit « comprendre » les ministres du culte, mais leur demande d’attendre encore un peu pour que le pays n’ait « pas à regretter une décision précipitée », prévient-il. »
JPSC
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Déconfinement : entre prudence et impatience
Dans sa newsletter mensuelle (mai 2020) l’abbé Ralph Schmeder, responsable du service de presse du diocèse de Liège écrit :
« Chère lectrice, cher lecteur,
Récemment, une paroissienne engagée publiait une lettre ouverte dans laquelle elle exprimait ses frustrations et son impatience : « Dans toutes les communications sur les secteurs impactés par les mesures de confinement, il y a un grand oublié : c’est la face spirituelle de l’homme. (…) Pourquoi ne communique-t-on jamais sur les mesures prises à l’égard des célébrations religieuses ? »
Je dois vous avouer que moi aussi, j’ai été déçu, en suivant la conférence de presse du gouvernement le 24 avril dernier, de ne rien entendre au sujet des célébrations dans les églises, temples et mosquées de notre pays. On peut comprendre que les secteurs de l’économie, de l’enseignement et du monde médical et social aient la priorité dans la relance de la vie publique, mais de là à ne donner aucune perspective aux représentants des cultes, il y a un pas.
Nos évêques ont réagi au début de la semaine en exprimant publiquement leur souhait de reprendre les activités paroissiales. On attend donc avec impatience une prise de position des décideurs politiques.
En même temps, comme pour les autres domaines, nous savons très bien que l’après-confinement sera assez différent de l’avant. Les paroisses devront prendre des mesures pour protéger les pratiquants dont une bonne partie est composée des fameux « groupes à risque », notamment de personnes âgées. Les salutations et échanges de paix devront se faire à distance… Comment imaginer une chorale où chaque membre doit rester à plus d’un mètre et demi des autres chanteurs ? Comment célébrer les « grandes occasions » comme les premières communions, les professions de foi ou les confirmations, mais aussi certains mariages et baptêmes ou certaines funérailles, lorsque la distanciation physique sera obligatoire ? Comment chanter et communier avec un masque sur la bouche ? Les évêques ont déjà élaboré un « code de bonne conduite », mais il n’a pas de sens tant que le feu vert des autorités n’est pas donné.
On peut aussi se demander quelle sera la réaction des catholiques habitués à la messe hebdomadaire, voire quotidienne pour certains. Vont-ils revenir en masse, soulagés de ne plus devoir se contenter d’une communion spirituelle devant un écran de télévision ou d’ordinateur, ou bien ont-ils « pris le pli » d’une pratique plus « électronique » ? L’envie de retrouver la communauté paroissiale sera-t-elle plus forte que la peur de la contamination ?
Des questions auxquelles il est impossible de répondre maintenant. Pour certains, cette période qui approche de sa fin a été l’occasion d’une redécouverte spirituelle, et ils voudront l’approfondir par la fréquentation plus régulière d’une communauté, mais la tendance inverse est possible aussi : on nous a tellement sensibilisé ces dernières semaines à une « pratique intérieure » que certains ne ressentent peut-être plus le besoin de la partager avec d’autres.
Reste à espérer que l’Eglise retrouve son dynamisme et sa visibilité. Finalement, le nombre assez impressionnant de manifestations qui ont dû être annulées ou reportées n’est-il pas le signe que nos paroisses, aumôneries, mouvements et associations sont des acteurs très actifs et présents dans la société ?
Bon déconfinement à chacune et chacun,Ralph SCHMEDER, responsable du Service de Presse »
Ref. Déconfinement : entre prudence et impatience
JPSC
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Temps pascal en confinement; feuillet du lundi (4 mai) de la 4e semaine : récits et expériences eucharistiques, la robe blanche (Bessières)
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Sans le dimanche, les chrétiens ne peuvent pas vivre (Benoît XVI en 2005)
Lu sur le site de la Revue Item (Paroisse Saint-Michel) :
Benoît XVI en 2005 : « Sans le dimanche, nous ne pouvons pas vivre »Cette déclaration du pape Benoit XVI prononcée lors de l’angélus du 12 juin 2005 frappe particulièrement aujourd’hui, alors que les chrétiens attendent non sans tristesse et parfois avec colère la possibilité de pouvoir retourner enfin à la messe dominicale. Car il s’agit pour eux d’une expérience unique qui donne sens à la vie et qui communique la paix du cœur…
De la fenêtre de son bureau, lors de l’angélus du 12 juin 2005, Benoît XVI insistait avec puissance : « Se réunir avec nos frères, écouter la Parole de Dieu, et se nourrir du Christ, immolé pour nous, est une expérience qui donne sens à la vie, qui communique la paix du cœur ». Il ajoutait : « Sans le dimanche, nous, chrétiens, nous ne pouvons pas vivre ». En choisissant cette phrase qui résonne si particulièrement aujourd’hui, il reprenait les paroles prononcées en l’an 304 par les 49 martyrs d’Abitène (dans l’actuelle Tunisie). L’empereur romain d’alors avait interdit le culte chrétien : ces 49 croyants qui avaient continué de pratiquer en secret avaient été surpris au moment de la célébration de l’Eucharistie. Arrêtés et torturés, ils n’avaient pas cédé à leurs bourreaux et l’un d’entre eux avait proclamé :« Sans la messe célébrée le jour du Seigneur nous ne pouvons pas vivre. Nous ne pouvons pas affronter les difficultés quotidiennes et résister aux tentations, sans l’Eucharistie ».
On comprend alors pourquoi l’Église et les saints insistent tellement sur la valeur de la messe. C’est ainsi que saint Thomas d’Aquin, cité par Benoît XVI, le justifiait : « La célébration de la messe est aussi puissante que la mort de Jésus sur la Croix » (In Ioannem, c.6, lect. 6, n. 963). Ce grand théologien, dominicain et docteur de l’Église, s’est particulièrement intéressé au mystère eucharistique pour lequel il avait une grande dévotion. On raconte d’ailleurs qu’il passait de longues heures en prière devant le tabernacle. Il lui arrivait souvent d’en ouvrir la porte et d’y appuyer sa tête, pour se laisser envahir complètement par la présence réelle. C’est là qu’il demandait à Dieu des réponses aux questions qu’il se posait. Il fondait parfois en larmes en suppliant Dieu de l’éclairer.
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Dieu et la question du mal
La pandémie de Covid-19 (coronavirus) pousse à s’interroger : comment Dieu peut-il permettre de telles calamités ? La présence du mal, en effet, est l’un des arguments le plus souvent avancés pour refuser l’existence de Dieu. Aucune réponse n’est totalement satisfaisante si l’on n’admet pas une part de mystère. De Paul Clavier sur le site web du mensuel « La Nef » :
« L’animal humain, courageux et loyal entre tous, éprouve quelquefois des difficultés à assumer ses responsabilités. Aussi n’a-t-il pas craint d’attribuer le mal au Destin ou à quelque autre puissance surnaturelle. Jupiter lançait la foudre, Poséidon faisait trembler la Terre, Mars déclenchait les conflits armés, Apollon envoyait la peste, l’Éternel endurcissait le cœur de Pharaon, ou frappait à mort les nouveau-nés… En vain Platon proclamait-il dans sa République que « Dieu n’est pas en cause, n’est pas responsable », il fallait une explication, et le Ciel – coupable idéal – était forcément derrière ces événements fâcheux. Ce réflexe n’est d’ailleurs pas totalement infondé : quand on médite sur les déchaînements de la nature ou de la folie, on peut se dire que tant de haine ou de destruction font entrer en jeu des forces plus qu’humaines.
Avec le temps, les hommes ont voulu exonérer Dieu de toute cruauté. Peut-être ont-ils réalisé qu’ils avaient jusque-là projeté sur Dieu leur propre désir de vengeance ou d’éradication de l’ennemi. Dieu a fini par devenir « le bon Dieu », dernier refuge de toute bonté. Mais alors si Dieu est bon, d’où vient le mal ? Ce qui est sûr, c’est qu’il paraît choquant de dire : Dieu pourrait intervenir, mais il ne le fait pas. Il semble plus approprié de plaider l’impuissance de Dieu. C’est une réponse qu’on entend souvent : Dieu ne peut rien face au mal. C’est une réponse humaine, dotée d’une forte valeur compassionnelle. Mais justement : n’est-elle pas trop humaine ?
LE SCÉNARIO DE L’IMPUISSANCE DIVINE
Dieu fragile, impuissant, désormais incapable d’assurer l’entretien et la réparation de sa création ? L’idée a pu séduire. Après avoir rendu Dieu responsable des pires maux, on a entrepris de l’exonérer de toute responsabilité en la matière. Dieu aurait pris sa retraite : voilà qui pourrait expliquer bien des choses. Par exemple, que la création soit abandonnée à elle-même, que les catastrophes ravagent la planète, que les méchants ne soient plus comme jadis frappés par le châtiment divin, et que des millions d’innocents subissent un sort épouvantable sans que le Ciel intervienne. Dans Le Concept de Dieu après Auschwitz (1984), Hans Jonas affirmait que « Dieu n’est pas intervenu, non pas parce qu’il ne voulait pas, mais parce qu’il ne pouvait pas ». Il ne s’agit pas d’un renoncement temporaire à exercer sa toute-puissance, mais d’un abandon irréversible de prérogative. Cette renonciation est, selon Jonas, le prix à payer pour octroyer la liberté à l’homme : « Dans le simple fait de permettre à la liberté humaine d’exister, il y a un renoncement à la puissance divine. » Bref, il s’agirait d’un départ en retraite inéluctable, rationnellement nécessaire : « Pour que le monde soit, Dieu a dû renoncer à son propre être ; il s’est dévêtu de sa divinité. »
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Distribuer l'Eucharistie dans des sachets ?
Du site du Couvent des Carmes de Fribourg :
Pas de compromis avec l'Eucharistie ! Cardinal Robert Sarah
Dans une interview du 2 mai 2020 donnée à La Nuova Bussola Quotidiana, le Card. Robert Sarah, préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, livre une réaction sans précédent, face à des propositions farfelues qui seraient envisagées dans certains lieux pour permettre aux fidèles d'emporter la communion chez eux, en raison de la crise sanitaire.
«C'est une question de foi, si nous avions conscience de ce que nous célébrons dans la messe et de ce qu'est l'Eucharistie, certains modes de distribution de la communion ne viendraient même pas à l'esprit.»
Le cardinal Sarah, préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, répond publiquement aux «préoccupations» des fidèles, qui non seulement sont privés de la Sainte Messe, mais qui sont maintenant consternés par des propositions bizarres avancées en vue d'un retour des messes publiques dans le respect des exigences sanitaires prescrites, en particulier lors du mouvement de communion.
Récemment en Italie, selon la presse, il aurait été question d'une solution adoptée dans certains lieux en Allemagne, selon laquelle le Corps du Christ serait "enveloppé" de façon individuelle, pour permettre aux fidèles de se servir librement des hosties consacrées et de les emporter chez eux.
Non, non, non - répond le cardinal Sarah choqué au téléphone - ce n'est absolument pas possible, Dieu mérite le respect, vous ne pouvez pas le mettre dans un sachet. Je ne sais pas qui a pensé à cette absurdité, même s'il est vrai que la privation de l'Eucharistie est certainement une souffrance, la manière de communier n'est pas ouverte à la négociation. Nous communions d'une manière digne, digne de Dieu qui vient à nous. L'Eucharistie doit être traitée avec foi, nous ne pouvons pas la traiter comme un objet insignifiant, nous ne sommes pas au supermarché. C'est de la folie totale.
Quelque chose comme ça a déjà eu lieu en Allemagne, (cf. info détaillée) demande le journaliste Riccardo Cascioli :
Malheureusement, beaucoup de choses sont faites en Allemagne qui ne sont pas catholiques, mais cela ne signifie pas que vous devez les imiter. Récemment, j'ai entendu un évêque dire qu'à l'avenir il n'y aura plus d'assemblées eucharistiques, seulement la liturgie de la Parole. Mais c'est le protestantisme.
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Temps pascal en confinement; feuillet du 4e dimanche de Pâques (3 mai) : les fins dernières selon Jean-Paul II
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Pourquoi les consécrations à Marie sont les bienvenues n'en déplaise à certains théologiens
De John Grondelski sur le National Catholic Register :
Bartolomé Esteban Murillo, “The Immaculate Conception,” 1660
Une défense de la consécration à Marie
Non, les évêques ne sont pas «égarés» en consacrant leur pays à Marie. On les attendait depuis longtemps.
Cela me dérange que persiste une attitude têtue et anti-mariale chez certains théologiens catholiques contemporains, qui tentent souvent de trouver une justification de leur habitus anti-marial dans les documents ou, plus souvent, dans «l'esprit» de Vatican II.
Exemple: un commentaire du théologien et écrivain français / néerlandais Hendro Munsterman dans La Croix Internationale du 30 avril, demandant pourquoi les évêques consacrent "encore" à Marie. La Croix a la réputation d'être un organe de théologie révisionniste qui semble voir le pontificat de François comme l'occasion de ressusciter les pires idées de «l'esprit de Vatican II» dans ses pages, se présentant comme «le premier quotidien catholique indépendant du monde» (rien de tel que l'humilité...).
Munsterman observe que les conférences épiscopales américaines, italiennes et canadiennes ont «consacré» à la Bienheureuse Mère de Dieu leurs pays ravagés par le coronavirus, le 1er mai, mois marial traditionnel. Il qualifie leurs efforts de «mal orientés», «théologiquement problématiques et controversés», une posture médiévale que le meilleur de la théologie contemporaine a dépassée. Elle porte prétendument atteinte à la nature «christocentrique» de notre foi. Elle est censés être enracinée dans une mariologie anachronique trop centrée sur ses privilèges ou sa relation unique avec son Fils, conduisant soi-disant à traiter Marie "plus comme une déesse mère païenne". (Ceci provient d'un journal qui n'a pourtant eu aucun problème avec la Pachamama à Saint-Pierre).
Les consécrations ne sont rien de tout cela, sauf peut-être pour Munsterman et les milieux de La Croix.
Munsterman invoque le Directoire du Vatican de 2001 sur la piété populaire et la liturgie pour défendre son argument. Je reviendrai à sa lecture exiguë et tendancieuse du passage en question mais, tout d’abord, revenons en arrière.
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Quand la petite Thérèse affrontait l'épidémie de grippe dans son carmel
D'Adélaïde Patrignani sur Vatican News :
Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte-Face
Quand Thérèse affrontait l’épidémie de grippe au carmel de Lisieux
«La mort régnait partout»: ainsi sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus décrit-elle le terrible hiver 1891-1892 au carmel de Lisieux, au cours duquel la communauté n’est pas épargnée par l’épidémie de grippe russe, qui fait plus d’un million de victimes à travers le monde entre 1889 et 1895. La jeune carmélite se dépense sans compter auprès de ses sœurs alitées. La communion quotidienne, exceptionnelle pour l’époque, lui apporte un grand soutien.Ces deux pages de l’Histoire d’une âme, le récit autobiographique de la petite Thérèse, semblent avoir été écrites il y a quelques jours, après d’éprouvantes semaines où l’épidémie de coronavirus n’a accordé à la France aucun répit. Mais elles ont été rédigées entre 1895 et 1896, période de l’écriture du Manuscrit A, et rapportent une épreuve traversée par la communauté des carmélites de Lisieux lors de l’hiver 1891-1892.
Le 2 janvier 1892, Thérèse fête – assez tristement, comme nous le verrons bientôt - ses 19 ans. Entrée au carmel, le 9 avril 1888, elle est maintenant religieuse profès, et c’est pour elle une période de maturation de sa vocation. En octobre 1891, une retraite prêchée par l’abbé Alexis Prou, qui insiste sur la miséricorde, la confiance et l’abandon entre les mains de Dieu, la confirme dans ses intuitions spirituelles: «il me lança à pleine voile sur les flots de la confiance et de l'amour qui m'attiraient si fort mais sur lesquels je n'osais avancer».
L’épreuve de l’épidémie vient sans doute approfondir ce cheminement intérieur de la sainte. La grippe dite «russe», dont une première vague aurait fait environ 70 000 morts en France en 1889-1890, arrive au carmel de Lisieux en janvier 1892, un mois après le décès de sa fondatrice, Mère Geneviève de Sainte-Thérèse. Au fil des semaines, toutes les sœurs sont atteintes, à l’exception de trois d’entre elles, dont Thérèse. Quatre religieuses meurent, le premier décès survenant… le jour de l’anniversaire de Thérèse!
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Des églises ouvertes à Liège en ce temps de confinement…
Les églises suivantes restent ouvertes pour la visite individuelle, la prière personnelle et le recueillement : en tant qu’espaces publics, elles sont bien évidemment soumises aux mesures sanitaires prescrites, dont le respect de la distance de sécurité:
La Cathédrale Saint-Paul
→ tous les jours de 8h00 à 17h00
Rive gauche :
Saint-Denis
→ tous les jours de 10h à 12h
Saint-Sacrement
(la présence d’un prêtre est assurée)
→ tous les mardis de 17h à 19h
→ tous les jeudis de 10h à 12h et de 14h à 17h
→ tous les vendredis de 12h à 14h
→ tous les samedis et tous les dimanches de 14h00 à 17h00
Sainte-Marie des Anges
→ tous les jours de la semaine de 9h à 16h
→ tous les samedis de 9h à 12h
Saint-Gilles
→ tous les jours de 9h à 12h
Rive droite :
Notre-Dame du Rosaire Bressoux
→ sas d’entrée ouvert tous les jours de 9h à 17h
JPSC