Matines et divine liturgie pascale au Monastère de la Rencontre de Moscou
Spiritualité - Page 243
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Les chrétiens orthodoxes fêtent Pâques ce 19 avril
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Temps pascal en confinement; feuillet du dimanche de l'octave de Pâques (19 avril) : la semaine des vêtements blancs
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Vivre le Dimanche de la Miséricorde avec KTO
En ce Dimanche de la Miséricorde, ce 19 avril, le pape François se rend en l’église du Santo Spirito in Sassia à Rome, lieu de dévotion à la Miséricorde Divine. En direct sur KTO à 11h (GMT+2), il y célèbrera la messe dominicale vingt ans après la canonisation de la religieuse polonaise Faustine Kowalska. C’est lors de cette canonisation que le pape Jean-Paul II a institué ce Dimanche de la Miséricorde, concrétisant une demande de Jésus à sainte Faustine.
En direct également ce dimanche : à 10H, la messe depuis la grotte de Lourdes, et à 18h30, la messe en direct de Saint-Germain-l'Auxerrois avec l'archevêque de Paris.
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Octave pascale en confinement; feuillet du Samedi de Pâques (18 avril) : la nappe de communion (récit d'un temps de guerre)
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Le pape : "Attention à ne pas virtualiser l'Eglise, à ne pas virtualiser les sacrements !"
D'Anne Kurian sur zenit.org :
Sainte-Marthe : attention à une foi « virtuelle » (Traduction complète)
La familiarité avec le Seigneur se vit en communauté et avec les sacrements
En ce temps de pandémie et de confinement, le pape François a mis en garde contre le danger d’une foi « virtualisée », sans la pratique des sacrements et sans la communauté, en célébrant la messe matinale, ce 17 avril 2020.
En directe streaming depuis la chapelle de la Maison Sainte-Marthe, le pape a médité dans son homélie sur « la familiarité » du chrétien avec le Seigneur : mais il s’agit d’une familiarité « toujours communautaire », a-t-il ajouté. « Oui, elle est intime, elle est personnelle mais en communauté. Une familiarité sans communauté, une familiarité sans le Pain, une familiarité sans l’Eglise, sans le peuple, sans les sacrements, est dangereuse. Elle peut devenir une familiarité – disons-le – gnostique, une familiarité seulement pour moi, détachée du peuple de Dieu. »
Le confinement oblige à des aménagements, mais il faudra « sortir du tunnel », pas « y rester », a-t-il prévenu.
Voici notre traduction de l’homélie du pape.
Homélie du pape François
Les disciples étaient des pêcheurs : Jésus les avait appelés pendant leur travail. André et Pierre travaillaient avec leurs filets. Ils laissèrent leurs filets et suivirent Jésus (cf. Mt 4,18-20). Jean et Jacques, pareil : ils laissèrent leur père et les jeunes qui travaillaient avec eux et ils suivirent Jésus (cf. Mt 4,21-22). L’appel s’est fait dans leur métier de pêcheurs. Et ce passage de l’Évangile d’aujourd’hui, ce miracle de la pêche miraculeuse nous fait penser à une autre pêche miraculeuse, celle que raconte Luc (cf. Lc 5,1-11) où il est arrivé la même chose. Ils ont pris du poisson, alors qu’ils pensaient ne rien avoir. Après sa prédication, Jésus a dit : “Avance au large” – “Mais nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre !” – “Allez”. “Sur ta parole – dit Pierre – je vais jeter les filets.” Il pêchèrent une telle quantité – dit l’Évangile – qu’il furent saisis d’“un grand effroi” (cf. Lc 5,9), par ce miracle. Aujourd’hui, dans cette autre pêche, on ne parle pas d’effroi. On voit un certain naturel, on voit qu’il y a eu du progrès, un cheminement dans la connaissance du Seigneur, dans l’intimité avec le Seigneur ; je dirais que c’est le mot juste : dans la familiarité avec le Seigneur. Quand Jean vit cela, il dit à Pierre : “C’est le Seigneur !”, et Pierre s’habilla et se jeta à l’eau pour aller vers le Seigneur (cf. Jn 21,7). La première fois, il s’était agenouillé devant Lui : “Éloigne-toi de moi, Seigneur, car je suis un homme pécheur.” (cf. Lc 5,8). Cette fois-ci il ne dit rien, c’est plus naturel. Personne ne demandait : “Qui es-tu ?”. Ils savaient que c’était le Seigneur, la rencontre avec le Seigneur était naturelle. La familiarité des apôtres avec le Seigneur avait grandi.
Nous aussi chrétiens, dans notre chemin de vie, nous sommes en marche, nous progressons dans la familiarité avec le Seigneur. Le Seigneur, pourrais-je dire, est un peu “sans façons”, mais “sans façons” parce qu’il marche avec nous, nous savons que c’est Lui. Ici personne ne lui a demandé “qui es-tu ?”: ils savaient que c’était le Seigneur. Le chrétien a une familiarité quotidienne avec le Seigneur. Ils ont sûrement pris leur petit-déjeuner ensemble, avec du poisson et du pain, ils ont certainement parlé de beaucoup de choses avec naturel.
Cette familiarité des chrétiens avec le Seigneur est toujours communautaire. Oui, elle est intime, elle est personnelle mais en communauté. Une familiarité sans communauté, une familiarité sans le Pain, une familiarité sans l’Eglise, sans le peuple, sans les sacrements, est dangereuse. Elle peut devenir une familiarité – disons-le – gnostique, une familiarité seulement pour moi, détachée du peuple de Dieu. La familiarité des apôtres avec le Seigneur était toujours communautaire, signe de la communauté. Elle allait toujours avec le sacrement, avec le Pain.
Je dis cela parce que quelqu’un m’a fait réfléchir sur le danger de ce que nous sommes en train de vivre en ce moment, de cette pandémie qui nous a conduits à tous communiquer même religieusement à travers les médias, à travers les moyens de communication ;même cette Messe, nous sommes tous en communication, mais pas ensemble, spirituellement ensemble… Il y a un grand peuple : nous sommes ensemble, mais pas ensemble. Le sacrement aussi : aujourd’hui vous avez l’Eucharistie, mais les personnes qui sont connectées avec nous n’ont que la communion spirituelle. Et ce n’est pas l’Eglise : c’est l’Eglise d’une situation difficile, que le Seigneur permet, mais l’idéal de l’Eglise est toujours avec le peuple et avec les sacrements. Toujours.
Avant Pâques, quand est sortie la nouvelle que j’allais célébrer Pâques dans la basilique Saint-Pierre vide, un évêque m’a écrit – un bon évêque : bon – et il m’a réprimandé. “Mais comment cela, Saint-Pierre est si grande, pourquoi ne pas mettre au moins 30 personnes, pour que l’on voie du monde ? Il n’y aura pas de danger …”. Je pensai : “Mais qu’a-t-il en tête pour me dire ça ?”. A ce moment-là je n’ai pas compris. Mais comme c’est un bon évêque, très proche du peuple, il voulait me dire quelque chose. Quand je le verrai, je lui demanderai. Puis j’ai compris. Il me disait : “Attention à ne pas virtualiser l’Eglise, à ne pas virtualiser les sacrements, à ne pas virtualiser le peuple de Dieu. L’Eglise, les sacrements, le peuple de Dieu sont concrets. C’est vrai qu’en ce moment nous devons faire cette familiarité avec le Seigneur de cette façon, mais pour sortir du tunnel, pas pour y rester. Et c’est la familiarité des apôtres : pas gnostique, pas viralisée, pas égoïste pour chacun d’eux, mais une familiarité concrète, dans le peuple. La familiarité avec le Seigneur dans la vie quotidienne, la familiarité avec le Seigneur dans les sacrements, au milieu du peuple de Dieu. Ils ont fait un chemin de maturité dans la familiarité avec le Seigneur apprenons à le faire nous aussi. Dès le premier moment, ils ont compris que cette familiarité était différente de celle qu’ils imaginaient, et ils sont arrivés à cela. Ils savaient que c’était le Seigneur, ils partageaient tout : la communauté, les sacrements, le Seigneur, la paix, la fête.
Que le Seigneur nous enseigne cette intimité avec Lui, cette familiarité avec Lui mais dans l’Eglise, avec le sacrements, avec le saint peuple fidèle de Dieu.
Traduction de Zenit, Anne Kurian
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In memoriam : André Manaranche, jésuite franc-tireur
Dans la nuit de Pâques, dimanche dernier 12 avril 2020, le Père jésuite André Manaranche nous a quittés à l’âge de 93 ans, emporté par l’épidémie de coronavirus.
Des amis se souviennent du temps où, alors jeunes Liégeois rassemblés autour de leur mentor l’abbé Guy Janssens, ils réunirent plus de mille auditeurs au Palais des Congrès de la Cité ardente pour écouter ce fils de saint Ignace dont ils appréciaient le profil: conseiller religieux des routiers des Scouts d’Europe, sociologue fuyant la théologie sociologisante et qui, pour fuir l’ambiance ouest-européenne, avait aussi consacré de nombreuses années de sa vie à l’Afrique francophone réceptive à une formation alliant le sens du contact humain à une foi solide.
JPSC
Sur le site de l'Homme Nouveau, l'abbé Thierry Blot lui rend un hommage justifié :
In memoriam : Père André Manaranche
Le 12 avril dernier, le Rév. Père André Manaranche, de la Compagnie de Jésus, mourait du coronavirus tandis que l’Eglise chantait l’Exultet pascal. Le devoir de piété filiale m’incite à rendre hommage à ce prêtre que le Seigneur Jésus a rappelé à Lui en la nuit de Pâques si spéciale de cette année 2020. Cet humble témoignage s’ajoute à ceux qui ont été publiés dans L’Homme Nouveau en 2014 ; ils concernaient deux autres figures sacerdotales de premier plan que j’ai eu la grâce de connaître chez les Scouts d’Europe, les abbés Edmond Barbotin[1] et Pierre Gaudray[2].
Qui était le Père André Manaranche ? Je n’ai aucunement la prétention d’épuiser la richesse de cette personnalité exceptionnelle dans un article aussi bref. Il reviendra à d’autres d’écrire sa biographie, de présenter et d’analyser son œuvre prolifique (sa bibliographie ne compte pas moins de trente-cinq livres !), qui couvre des domaines aussi divers que la théologie fondamentale et celle du sacerdoce, les sciences sociales, l’apologétique, la morale, l’ecclésiologie…sans oublier ses nombreux ouvrages de nature pastorale destinés plus particulièrement aux jeunes. A partir de quelques faits qui surgissent spontanément de ma mémoire, le lecteur pourra se remémorer et redécouvrir ce trésor théologique et pastoral que le Père Manaranche nous a offert tout au long de sa vie avec générosité et humilité, et évoquer ses propres souvenirs qui ont émaillé ses rencontres avec ce prêtre bon et fidèle que les jeunes de l’Ecole d’Evangélisation de Jeunesse-Lumière appelaient affectueusement « Tonton », sans oublier ses innombrables conférences, méditations, homélies prononcées en divers lieux (abbayes, séminaires, paroisses…), ainsi que la lecture de ses ouvrages et de ses nombreux articles parus dans diverses revues[3].
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Messes et sacrements : la leçon d'un évêque américain
D'Angela Pellicciari sur le site de la Nuova Bussola Quotidiana :
Messes et sacrements, la leçon d'un évêque américain
17-04-2020
«Nous devons annoncer la vie éternelle en Jésus-Christ. D'autant plus en ces temps difficiles où le peuple a besoin d'espoir et de consolation. "La mort de deux de ses amis prêtres pour coronavirus a fait que Mgr Peter Baldacchino a décidé de reprendre la célébration de la messe avec le peuple. Raisons qui servent de guide .
"Nous avons été appelés par le Christ et ordonnés pour servir le peuple du diocèse de Las Cruces (Nouveau-Mexique), pour apporter espoir et consolation en ces temps difficiles": avec ces mots, Peter Baldacchino, le seul évêque à le faire aux USA, a décidé de revenir pour célébrer les messes en public et a exhorté les prêtres de son diocèse à faire de même, naturellement dans le respect des précautions prévues par l'Etat.
Baldacchino n'est pas un inconscient, un naïf qui ne connaît pas la douleur distribuée à pleines mains par le coronavirus. Bien au contraire. Dans la lettre qu'il a écrite aux fidèles du diocèse, il a précisé que c'est précisément le sacrifice héroïque de deux de ses plus chers amis prêtres, morts de coronavirus, qui l'ont poussé à revoir sa position antérieure.
«S'il est certain que nous devons prendre toutes les précautions raisonnables pour réduire l'infection du coronavirus, il est également certain qu'en tant que prêtres, nous devons offrir à la population le service le plus important et le plus essentiel de tous. Les dernières semaines ont montré que la politique de maintien à domicile a de nombreuses conséquences imprévues ": les demandes d'aide auprès des services de santé mentale ont augmenté de 891%, de même que les violences pratiquées à l'intérieur des murs de la maison. "Pour parler franchement", des personnes enfermées dans la maison, aux perspectives d'emploi incertaines, avec la terreur de tomber malade, "ont surtout besoin d'une parole d'espoir".
«Nous devons annoncer la vie éternelle en Jésus-Christ. C'est précisément l'urgence de cette nouvelle qui a poussé les apôtres à évangéliser, et cette urgence n'a certainement pas diminué de nos jours. Le Christ est vivant et nous sommes ses ambassadeurs". Les messes télévisuelles, a-t-il noté, représentent une tentative de combler un vide, "mais je suis de plus en plus convaincu qu'elles ne suffisent pas".
L'évêque du petit diocèse de Las Cruces a ensuite abordé un point délicat qui ne concerne pas le seul État du Nouveau-Mexique et pas même les États-Unis seuls: Baldacchino a rappelé combien récemment l'État du Nouveau-Mexique a exclu les églises de la liste des "services essentiels" ":" Je suis en désaccord de toutes mes forces. Il me semble que si nous faisons le décompte quotidien des victimes de l'épidémie, nous oublions combien sont ceux qui sont morts spirituellement ". Les prêtres «peuvent et doivent continuer à exercer leur ministère. Les fidèles ne doivent pas être privés des sacrements, surtout lorsqu'ils sont en danger de mort ".
Depuis son existence, l'Église a été confrontée à un pouvoir temporel. Depuis que l'Église existe, elle défend sa liberté contre le pouvoir temporel. Depuis que l'Église a existé, elle a exposé la vie de ses ministres (et pas seulement) pour défendre la liberté religieuse. Pour défendre l'annonce de la victoire sur la mort.
Les chrétiens ne peuvent pas se plier aux dispositions de ceux qui considèrent la réalité terrestre comme la seule à considérer.
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Une découverte de notre ami Jean-Pierre
Notre ami Jean-Pierre Snyers a fait une étonnante découverte rapportée dans cet article de l'Avenir :
cliquer sur l'article pour l'agrandir
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Octave pascale en confinement; feuillet du Vendredi de Pâques (17 avril) : Chemin de Lumière, au-delà du Chemin de Croix
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L’adoration de l’Agneau Mystique : un retable d'une richesse inouïe
De KTO :
L’adoration de l’Agneau Mystique
13/04/2020
"L’Adoration de l’Agneau mystique", chef-d’oeuvre de la peinture primitive flamande est l’une des oeuvres d’art majeures des frères VAN EYCK. Installé en 1432 en la Cathédrale Saint-Bavon, à Gand, en Belgique, ce retable des deux peintres flamands était situé derrière l’autel de l’église. Il n’était ouvert que les jours de fêtes chrétiennes, ne laissant apparaître la richesse de ses illustrations peintes que ponctuellement dans l’année. Un véritable trésor qu’il était rare de pouvoir contempler. Ce documentaire explore ce retable d’une richesse inouïe. A travers cette oeuvre majeure de notre univers culturel, il nous fait parcourir une époque particulièrement tournée vers les représentations religieuses, quand les « mécènes » passaient commande d’oeuvres édifiantes que l’on trouvait dans les églises et les cathédrales. Ce retable nous parle de l’Ancien Testament, et du Nouveau., en son centre, le Christ métaphoriquement représenté comme un agneau. Le retable est une « image » de la Bible.
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Stéphane Bern : « Notre-Dame de Paris est d’abord un lieu de culte »
Animateur de radio et de télévision, notamment des émissions « Secrets d’Histoire » et « Le village préféré des Français », Stéphane Bern a créé, en 2017, une mission qui porte son nom pour aider le patrimoine en péril, en partenariat avec le ministère de la Culture, la Fondation pour le patrimoine et la Française des Jeux.
La mission Stéphane Bern en chiffres:
- Les acteurs publics ou privés peuvent bénéficier de l’aide de la mission pour sauvegarder les monuments historiques.
• 3 500 sites signaléset 390 projets sélectionnés en deux ans.
• 25 millions d’euros : c’est ce qu’ont rapporté les jeux Mission Patrimoine. S’y ajoutent 10 millions d’euros de dons, mécénats et parrainages.
Le verbe haut et libre, le célèbre animateur est l’un des plus fervents défenseurs de notre patrimoine religieux. À commencer par Notre-Dame de Paris dont nous célébrons le premier anniversaire de l’incendie.
A cette occasion Bertrand Duguet et Hugues Lefevre l’ont interviewé pour le magazine « Famille Chrétienne » :
« Qu’avez-vous ressenti le 15 avril 2019, soir de l’incendie de Notre-Dame, dont nous célébrons cette semaine le premier anniversaire ?
Face à ce terrible spectacle, vous ne savez pas pourquoi, les larmes jaillissent. J’ai toujours du mal à en parler sans éprouver une forte émotion. Voir la flèche tomber a été une vision intolérable. Cette image me hantera toute ma vie. J’aurais aimé ne jamais avoir à vivre ce drame.
Pourquoi cet événement a-t-il suscité autant d’émotion ?
D’abord parce que Notre-Dame est le livre d’Histoire de la France depuis huit cent cinquante ans. La cathédrale a rassemblé régulièrement les Français. Citons par exemple le sacre de Napoléon, le baptême de Napoléon III, la Libération de Paris, les obsèques du général de Gaulle.
Le deuxième point qui m’a frappé est la stupéfaction et l’incrédulité que nous tous, Français, avons ressenties. En réalité, c’est parce que ce monument n’était pas destiné à partir avant nous. Nous ne sommes que de simples mortels qui passons. Notre-Dame était supposée être éternelle. Nous avons mesuré sa fragilité. Ce n’est pas dans l’ordre naturel des choses. L’ordre naturel, c’est que Notre-Dame reste et que nous, nous passions.
Enfin, ma troisième réflexion est que la cathédrale avait résisté aux révolutions, aux pillages, aux ravages... Mais elle n’a pas résisté à l’arrogance de la modernité. Elle n’a pas résisté à ces « On sait mieux faire que tout le monde et que les anciens ». Elle n’a pas résisté malgré nos moyens techniques ultramodernes. Elle n’a pas résisté à ce cumul d’incompétence et d’inconséquence.
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Un jeune prêtre à l'ère du covid-19
L'hebdomadaire Dimanche de cette semaine consacre une page au jeune vicaire de l'Unité pastorale Magnificat (Sainte-Julienne, Heusy, Marie-Médiatrice, Mangombroux et Stembert) de Verviers.
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