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Spiritualité - Page 257

  • L'émission "Secrets d'histoire" sur Thérèse de Lisieux est en ligne (youtube)

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    le commentaire de Gérard Leclerc :

    Près de deux millions et demi de téléspectateurs ont regardé lundi soir la superbe émission de Stéphane Bern consacrée à sainte Thérèse de Lisieux. Événement hautement significatif qui intervient en pleine tourmente et qui nous oblige à nous interroger sur l’essentiel.

    Pour comprendre notre temps et ce qui nous tombe sur le dos, nous avons donc besoin de cette distance de la pensée qui appartient aux philosophes, en raison même de la gratuité de leur discipline qui ne se rapporte pas directement à une utilité. Mais ne nous faut-il pas aller plus loin pour tenter de pénétrer jusqu’au mystère profond de notre existence ? Et de ce point de vue, pour aller vite, nous franchisons cette distance supplémentaire qu’exige la théologie et la mystique. Tout de même, que faisons-nous sur terre ? Tout cela a-t-il un sens ? Jean Guitton expliquait un jour au président François Mitterrand que ce qui le distinguait de Sartre, c’est que ce dernier avait opté pour l’absurde et que lui avait choisi le mystère. Mais ce mystère ne consistait pas en la seule interrogation propre à une sagesse ou à une gnose initiatrice. Il se référait à la réponse de la foi, en ce qu’elle apporte à l’intelligence.

    C’est la démarche d’un Augustin d’Hippone dans ses Confessions : « Tu nous a fait pour Toi et notre cœur est sans repos jusqu’à ce qu’il repose en Toi. » J’y réfléchissais ces jours-ci. Comment rendre sensible à cette dimension-là ? Et puis l’événement est venu à mon secours, avec la superbe émission de Stéphane Bern, lundi soir, sur Thérèse de l’Enfant Jésus. Nous n’étions pas dans le discours proprement dit, même si le discours doit intervenir à un moment ou à un autre. Pour ceux qui voudront comprendre le secret de Thérèse il faudra absolument lire son Histoire d’une âme. Mais le récit de sa vie, à l’aide des images que nous avons vues lundi, est en soi assez saisissant pour nous introduire à notre propre énigme intérieure. La pure gratuité de cette vie, uniquement vouée à la recherche de son Seigneur, nous ouvre à cet espace immense où Dieu nous invite à respirer à l’approche des profondeurs de la Trinité.

    Nos tentatives dialectiques et rhétoriques n’égaleront jamais la puissance de rayonnement de la petite carmélite de Lisieux. C’est bien pourquoi cette émission, qui lui était consacrée au sein de l’épreuve que nous subissons est un véritable cadeau du Ciel. Il a d’ailleurs été accueilli avec reconnaissance par un immense auditoire. Thérèse, championne de l’audimat c’est sans doute le plus étrange et le plus beau des paradoxes d’aujourd’hui.

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 6 mai 2020.

  • Temps pascal en confinement; feuillet du mercredi (6 mai) de la 4e semaine : Laure Vicuna "une rose des Andes"

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  • Des mesures simples et accessibles pour combiner liberté de culte et sécurité sanitaire

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    De la Nuova Bussola Quotidiana en traduction française sur le site "Le petit Placide" :

    tout est dit ! archidiocèse de Milan .

    5 Mai 2020

    C'est un exemple très clair de la facilité avec laquelle il est possible de combiner liberté de culte et sécurité sanitaire.

    PROTOCOLES DE MESURES DE SÉCURITÉ POUR LA MESSE SAINTE

    1. Introduction

    Suite à l'épidémie de Coronavirus Covid-19, il a fallu préparer des mesures pour limiter le risque de propagation de l'infection.

    Les preuves scientifiques provenant des différents pays où l'épidémie est arrivée nous indiquent que les mesures les plus efficaces pour prévenir la maladie de Covid sont le nettoyage et la désinfection des environnements et la distance entre les personnes.

    Les églises constituent un environnement à très faible risque de contagion. Dans de nombreux pays, l'Église catholique et les Églises orthodoxes ont continué à célébrer les fonctions liturgiques ces derniers mois, sans que cela n'entraîne la propagation et l'augmentation des cas. En effet, certains pays, comme la Pologne ou la Bulgarie, sont parmi ceux où l'incidence des cas de maladie, d'hospitalisations et de décès est la plus faible.

    À la lumière de ces preuves épidémiologiques, on pense que les célébrations liturgiques peuvent être reprises en présence du peuple à la fois les jours de semaine et les jours fériés, dans des conditions de remodulation partielle de la façon dont les célébrations sont menées, de manière à protéger la santé des fidèles et célébrants.

    Il y a un autre élément à prendre en considération: les fidèles qui vont à l'église pour une messe ne sont pas les utilisateurs d'une entreprise: ils le font avec conscience et sens des responsabilités. Si un croyant est malade ou éprouve des symptômes suspects, il sera de son devoir de ne pas aller à l'église.

    2. Mesures de sécurité

    Les procédures suivantes visent à établir les procédures opérationnelles pour assurer la célébration régulière des fonctions liturgiques.

    Les principes fondamentaux sont ceux de l'éloignement des personnes et de l'assainissement des environnements.

    La distance entraînera un quota d'accès aux églises, et donc une diminution du nombre de fidèles présents. Cela impliquera la nécessité d'augmenter le nombre de messes célébrées le dimanche dans chaque paroisse, pour répondre aux demandes des fidèles.

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  • Temps pascal en confinement; feuillet du mardi (5 mai) de la 4e semaine : Frère Martin Luther par Bernanos

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  • Secrets d'Histoire sur la petite Thérèse : un sans faute de Stéphane Bern

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    Replay Secrets d'Histoire - Thérèse, la petite sainte de Lisieux ...

    On pouvait non pas s'attendre au pire mais tout au moins redouter des notes discordantes, des interventions défavorables de prétendus "spécialistes", des "éclairages scientifiques" réductionnistes... il n'en a rien été. Une émission respectueuse de son sujet, faisant toute sa place à la spiritualité de Thérèse, retraçant scrupuleusement son itinéraire, donnant largement la parole à des biographes qui font l'apologie de la sainte ou à des religieux et des religieuses de son ordre. A n'en croire ni ses yeux ni ses oreilles. Rien n'y manquait, même pas les témoignages d'Edith Piaf, de François Mitterand ou de Natasha Saint-Pier. Il faut saluer le courage de Stéphane Bern qui a osé proposer une telle émission dans le contexte actuel, pas franchement favorable au catholicisme, et aussi son savoir-faire car il a fallu réunir et stimuler tous ceux qui ont participé à sa réalisation et qui doivent être peu accoutumés à mettre en valeur de telles destinées. 

    Merci, Monsieur Bern.

    Pour aller plus loin : lire cet article sur aleteia qui nous éclaire sur les coulisses de cette émission

    et aussi : https://www.france-catholique.fr/Le-temoignage-de-Therese.html

    Rediffusion de l'émission : sur France3, le mardi 19 mai à 00H45 et sans doute un jour sur TV5 Monde.

  • France-Déconfinement : le Premier Ministre, Edouard Philippe, envisage une reprise des offices religieux dès le 29 mai

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    Il s’agit du week-end de la Pentecôte : l’une des fêtes majeures de la liturgie chrétienne. Lu ce lundi 4 mai sur le site web de « Valeurs Actuelles » :

    « Le Premier ministre a annoncé devant le Sénat que le gouvernement était “prêt à étudier” la reprise des offices religieux le 29 mai au lieu de la date du 2 juin, initialement décidée. 

    La messe sera-t-elle dite à partir du 29 mai? Nombreux étaient ceux dans l’incompréhension après le maintien de l’interdiction des cérémonies religieuses après le confinement. C’était le cas de l’archevêque de Rouen, Dominique Lebrun qui avait demandé à l’Etat de « reconsidérer ce choix » le 30 avril dernier. Son vœu a été exaucé. Ce lundi 4 mai, Edouard Philippe a annoncé, devant le Sénat, que le gouvernement était « prêt à étudier » la reprise des offices religieux le 29 mai au lieu de la date du 2 juin précédemment établie, comme le relaye BFMTV. Une seule condition : que « la situation sanitaire ne se dégrade pas au cours des premières semaines de levée du confinement », déclare le Premier ministre. En effet, beaucoup de cultes ont « fait des propositions, pour concilier le déroulement de leurs réunions avec les exigences de distanciation physique », explique-t-il. 

    Les ministres du culte enfin compris 

    La date du 29 mai n’a pas été choisie au hasard par le gouvernement puisqu’elle « correspond pour plusieurs cultes à des fêtes ou à des étapes importantes du calendrier religieux ». Le Premier ministre a ainsi compris le « désarroi » de nombreux croyants privés des rassemblements, les seuls « sources vivantes de leur foi ». Edouard Philippe poursuit : « Ils ont dû renoncer à beaucoup de ces rites qui marquent les grands moments de la vie. Je pense aux moments de fêtes autant qu’aux moments de deuils. » Le chef du gouvernement dit « comprendre » les ministres du culte, mais leur demande d’attendre encore un peu pour que le pays n’ait « pas à regretter une décision précipitée », prévient-il. »

    Ref. France : le Premier Ministre, Edouard Philippe, envisage une reprise des offices religieux dès le 29 mai

    JPSC

  • Déconfinement : entre prudence et impatience

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    Dans sa newsletter mensuelle (mai 2020)  l’abbé Ralph Schmeder, responsable du service de presse du diocèse de Liège écrit :

    « Chère lectrice, cher lecteur,

    Récemment, une paroissienne engagée publiait une lettre ouverte dans laquelle elle exprimait ses frustrations et son impatience : « Dans toutes les communications sur les secteurs impactés par les mesures de confinement, il y a un grand oublié : c’est la face spirituelle de l’homme. (…) Pourquoi ne communique-t-on jamais sur les mesures prises à l’égard des célébrations religieuses ? »

    Je dois vous avouer que moi aussi, j’ai été déçu, en suivant la conférence de presse du gouvernement le 24 avril dernier, de ne rien entendre au sujet des célébrations dans les églises, temples et mosquées de notre pays. On peut comprendre que les secteurs de l’économie, de l’enseignement et du monde médical et social aient la priorité dans la relance de la vie publique, mais de là à ne donner aucune perspective aux représentants des cultes, il y a un pas.

    Nos évêques ont réagi au début de la semaine en exprimant publiquement leur souhait de reprendre les activités paroissiales. On attend donc avec impatience une prise de position des décideurs politiques.

    En même temps, comme pour les autres domaines, nous savons très bien que l’après-confinement sera assez différent de l’avant. Les paroisses devront prendre des mesures pour protéger les pratiquants dont une bonne partie est composée des fameux « groupes à risque », notamment de personnes âgées. Les salutations et échanges de paix devront se faire à distance… Comment imaginer une chorale où chaque membre doit rester à plus d’un mètre et demi des autres chanteurs ? Comment célébrer les « grandes occasions » comme les premières communions, les professions de foi ou les confirmations, mais aussi certains mariages et baptêmes ou certaines funérailles, lorsque la distanciation physique sera obligatoire ? Comment chanter et communier avec un masque sur la bouche ? Les évêques ont déjà élaboré un « code de bonne conduite », mais il n’a pas de sens tant que le feu vert des autorités n’est pas donné.

    On peut aussi se demander quelle sera la réaction des catholiques habitués à la messe hebdomadaire, voire quotidienne pour certains. Vont-ils revenir en masse, soulagés de ne plus devoir se contenter d’une communion spirituelle devant un écran de télévision ou d’ordinateur, ou bien ont-ils « pris le pli » d’une pratique plus « électronique » ? L’envie de retrouver la communauté paroissiale sera-t-elle plus forte que la peur de la contamination ?

    Des questions auxquelles il est impossible de répondre maintenant. Pour certains, cette période qui approche de sa fin a été l’occasion d’une redécouverte spirituelle, et ils voudront l’approfondir par la fréquentation plus régulière d’une communauté, mais la tendance inverse est possible aussi : on nous a tellement sensibilisé ces dernières semaines à une « pratique intérieure » que certains ne ressentent peut-être plus le besoin de la partager avec d’autres.

    Reste à espérer que l’Eglise retrouve son dynamisme et sa visibilité. Finalement, le nombre assez impressionnant de manifestations qui ont dû être annulées ou reportées n’est-il pas le signe que nos paroisses, aumôneries, mouvements et associations sont des acteurs très actifs et présents dans la société ?

    Bon déconfinement à chacune et chacun,

    Ralph SCHMEDER, responsable du Service de Presse »

    Ref. Déconfinement : entre prudence et impatience

    JPSC

  • Temps pascal en confinement; feuillet du lundi (4 mai) de la 4e semaine : récits et expériences eucharistiques, la robe blanche (Bessières)

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    2020_05_04_10_38_05_Greenshot.pngTELECHARGER le PDF

  • Sans le dimanche, les chrétiens ne peuvent pas vivre (Benoît XVI en 2005)

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    Lu sur le site de la Revue Item (Paroisse Saint-Michel) :

    Benoît XVI en 2005 : « Sans le dimanche, nous ne pouvons pas vivre »
    HOLY COMMUNION
    De la fenêtre de son bureau, lors de l’angélus du 12 juin 2005, Benoît XVI insistait avec puissance : « Se réunir avec nos frères, écouter la Parole de Dieu, et se nourrir du Christ, immolé pour nous, est une expérience qui donne sens à la vie, qui communique la paix du cœur ».  Il ajoutait : « Sans le dimanche, nous, chrétiens, nous ne pouvons pas vivre ». En choisissant cette phrase qui résonne si particulièrement aujourd’hui, il reprenait les paroles prononcées en l’an 304 par les 49 martyrs d’Abitène (dans l’actuelle Tunisie). L’empereur romain d’alors avait interdit le culte chrétien : ces 49 croyants qui avaient continué de pratiquer en secret avaient été surpris au moment de la célébration de l’Eucharistie. Arrêtés et torturés, ils n’avaient pas cédé à leurs bourreaux et l’un d’entre eux avait proclamé :

    « Sans la messe célébrée le jour du Seigneur nous ne pouvons pas vivre. Nous ne pouvons pas affronter les difficultés quotidiennes et résister aux tentations, sans l’Eucharistie ».

    On comprend alors pourquoi l’Église et les saints insistent tellement sur la valeur de la messe. C’est ainsi que saint Thomas d’Aquin, cité par Benoît XVI, le justifiait  : « La célébration de la messe est aussi puissante que la mort de Jésus sur la Croix » (In Ioannem, c.6, lect. 6, n. 963). Ce grand théologien, dominicain et docteur de l’Église, s’est particulièrement intéressé au mystère eucharistique pour lequel il avait une grande dévotion. On raconte d’ailleurs qu’il passait de longues heures en prière devant le tabernacle. Il lui arrivait souvent d’en ouvrir la porte et d’y appuyer sa tête, pour se laisser envahir complètement par la présence réelle. C’est là qu’il demandait à Dieu des réponses aux questions qu’il se posait. Il fondait parfois en larmes en suppliant Dieu de l’éclairer.

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  • Dieu et la question du mal

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    Covid-19©Pixabay-620x330.jpgLa pandémie de Covid-19 (coronavirus) pousse à s’interroger : comment Dieu peut-il permettre de telles calamités ? La présence du mal, en effet, est l’un des arguments le plus souvent avancés pour refuser l’existence de Dieu. Aucune réponse n’est totalement satisfaisante si l’on n’admet pas une part de mystère. De Paul Clavier sur le site web du mensuel « La Nef » :

    « L’animal humain, courageux et loyal entre tous, éprouve quelquefois des difficultés à assumer ses responsabilités. Aussi n’a-t-il pas craint d’attribuer le mal au Destin ou à quelque autre puissance surnaturelle. Jupiter lançait la foudre, Poséidon faisait trembler la Terre, Mars déclenchait les conflits armés, Apollon envoyait la peste, l’Éternel endurcissait le cœur de Pharaon, ou frappait à mort les nouveau-nés… En vain Platon proclamait-il dans sa République que « Dieu n’est pas en cause, n’est pas responsable », il fallait une explication, et le Ciel – coupable idéal – était forcément derrière ces événements fâcheux. Ce réflexe n’est d’ailleurs pas totalement infondé : quand on médite sur les déchaînements de la nature ou de la folie, on peut se dire que tant de haine ou de destruction font entrer en jeu des forces plus qu’humaines.

    Avec le temps, les hommes ont voulu exonérer Dieu de toute cruauté. Peut-être ont-ils réalisé qu’ils avaient jusque-là projeté sur Dieu leur propre désir de vengeance ou d’éradication de l’ennemi. Dieu a fini par devenir « le bon Dieu », dernier refuge de toute bonté. Mais alors si Dieu est bon, d’où vient le mal ? Ce qui est sûr, c’est qu’il paraît choquant de dire : Dieu pourrait intervenir, mais il ne le fait pas. Il semble plus approprié de plaider l’impuissance de Dieu. C’est une réponse qu’on entend souvent : Dieu ne peut rien face au mal. C’est une réponse humaine, dotée d’une forte valeur compassionnelle. Mais justement : n’est-elle pas trop humaine ?

    LE SCÉNARIO DE L’IMPUISSANCE DIVINE

    Dieu fragile, impuissant, désormais incapable d’assurer l’entretien et la réparation de sa création ? L’idée a pu séduire. Après avoir rendu Dieu responsable des pires maux, on a entrepris de l’exonérer de toute responsabilité en la matière. Dieu aurait pris sa retraite : voilà qui pourrait expliquer bien des choses. Par exemple, que la création soit abandonnée à elle-même, que les catastrophes ravagent la planète, que les méchants ne soient plus comme jadis frappés par le châtiment divin, et que des millions d’innocents subissent un sort épouvantable sans que le Ciel intervienne. Dans Le Concept de Dieu après Auschwitz (1984), Hans Jonas affirmait que « Dieu n’est pas intervenu, non pas parce qu’il ne voulait pas, mais parce qu’il ne pouvait pas ». Il ne s’agit pas d’un renoncement temporaire à exercer sa toute-puissance, mais d’un abandon irréversible de prérogative. Cette renonciation est, selon Jonas, le prix à payer pour octroyer la liberté à l’homme : « Dans le simple fait de permettre à la liberté humaine d’exister, il y a un renoncement à la puissance divine. » Bref, il s’agirait d’un départ en retraite inéluctable, rationnellement nécessaire : « Pour que le monde soit, Dieu a dû renoncer à son propre être ; il s’est dévêtu de sa divinité. »

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  • Distribuer l'Eucharistie dans des sachets ?

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    Du site du Couvent des Carmes de Fribourg :

    Pas de compromis avec l'Eucharistie ! Cardinal Robert Sarah

    Dans une interview du 2 mai 2020 donnée à La Nuova Bussola Quotidiana, le Card. Robert Sarah, préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, livre une réaction sans précédent, face à des propositions farfelues qui seraient envisagées dans certains lieux pour permettre aux fidèles d'emporter la communion chez eux, en raison de la crise sanitaire.

    «C'est une question de foi, si nous avions conscience de ce que nous célébrons dans la messe et de ce qu'est l'Eucharistie, certains modes de distribution de la communion ne viendraient même pas à l'esprit.»

    Le cardinal Sarah, préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, répond publiquement aux «préoccupations» des fidèles, qui non seulement sont privés de la Sainte Messe, mais qui sont maintenant consternés par des propositions bizarres avancées en vue d'un retour des messes publiques dans le respect des exigences sanitaires prescrites, en particulier lors du mouvement de communion.

    Récemment en Italie, selon la presse, il aurait été question d'une solution adoptée dans certains lieux en Allemagne, selon laquelle le Corps du Christ serait "enveloppé" de façon individuelle, pour permettre aux fidèles de se servir librement des hosties consacrées et de les emporter chez eux.

    Non, non, non - répond le cardinal Sarah choqué au téléphone - ce n'est absolument pas possible, Dieu mérite le respect, vous ne pouvez pas le mettre dans un sachet. Je ne sais pas qui a pensé à cette absurdité, même s'il est vrai que la privation de l'Eucharistie est certainement une souffrance, la manière de communier n'est pas ouverte à la négociation. Nous communions d'une manière digne, digne de Dieu qui vient à nous. L'Eucharistie doit être traitée avec foi, nous ne pouvons pas la traiter comme un objet insignifiant, nous ne sommes pas au supermarché. C'est de la folie totale.

    Quelque chose comme ça a déjà eu lieu en Allemagne, (cf. info détaillée) demande le journaliste Riccardo Cascioli  :

    Malheureusement, beaucoup de choses sont faites en Allemagne qui ne sont pas catholiques, mais cela ne signifie pas que vous devez les imiter. Récemment, j'ai entendu un évêque dire qu'à l'avenir il n'y aura plus d'assemblées eucharistiques, seulement la liturgie de la Parole. Mais c'est le protestantisme.

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  • Temps pascal en confinement; feuillet du 4e dimanche de Pâques (3 mai) : les fins dernières selon Jean-Paul II

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