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Spiritualité - Page 256

  • Prière à saint Joseph

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    « Saint Joseph, Homme juste par ta foi »

    Dans un message adressé aux prêtres de Paris, Mgr Michel Aupetit, archevêque de Paris, a écrit : « je vous propose à tous de réciter à l’issue des Messes de la solennité de saint Joseph que vous célébrerez en privé, le jeudi 19 mars, la prière ci-jointe. Je vous propose également de transmettre cette prière aux fidèles via les sites internet des paroisses ou tout autre moyen, afin que chacun la récite chez soi, en communion avec tous. »

    Prière à saint Joseph
    jeudi 19 mars 2020

    Saint Joseph,
    Homme juste par ta foi,
    Tu as été trouvé digne
    De recevoir la garde des mystères du Salut.

    Toi qui as su prendre soin de la Vierge Marie,
    Et écarté d’elle tout danger,
    Tu t’es fait protecteur du Christ-Seigneur
    Dans la vulnérabilité de son enfance.

    Vivante image de la tendresse de Dieu,
    Modèle d’époux et de père,
    Tu es le gardien vigilant de l’Église,
    Le soutien et le consolateur des familles.

    Nous te le demandons avec confiance :
    Daigne implorer pour nous la miséricorde de Dieu
    en ce temps d’épidémie que nous connaissons,
    Afin que le Seigneur écarte de nous le mal.

    Intercède pour ceux qui sont morts,
    Réconforte les malades,
    Protège et inspire ceux qui les soignent.

    Accorde-nous de demeurer dans la confiance et la paix
    Et fais que nos cœurs ne se ferment pas aux besoins de nos frères,
    Mais demeurent ouverts à la détresse des hommes
    Dans un amour de plus en plus sincère et fraternel.

    Saint Joseph, prie pour nous,
    Garde-nous,
    Protège-nous.

    Amen.

    Pour aller plus loin, on peut lire, de Jean Paul II « Redemptoris custos » (15 août 1989)

    D'Evangile au Quotidien :

    SAINT JOSEPH
    Époux de la Très Sainte Vierge Marie

    Patron de l'Église universelle

    Saint Joseph descendait de la race royale de David. On croit généralement qu'en vue de la mission sublime que le Ciel lui destinait, il fut sanctifié avant sa naissance. Nul ne peut douter que Joseph ne fût préparé à son sublime ministère, quand la Providence, qui dirige tous les événements, unit son sort à celui de Marie.

    L'Évangile est très sobre de détails sur saint Joseph, et on y voit tout résumé en ces mots: "Il était juste." Mais que ces mots couvrent de merveilles, puisque les docteurs s'accordent à dire que saint Joseph tient le premier rang après Marie parmi tous les Saints!

    Son père l'éleva, d'après la tradition, dans l'état modeste de charpentier; il pouvait avoir, selon de sérieux auteurs, une cinquantaine d'années, et il avait gardé une chasteté parfaite, lorsque la Volonté de Dieu lui confia la Très Sainte Vierge. Cette union, belle devant les anges, dit saint Jérôme, devait sauvegarder l'honneur de Marie devant les hommes.

    Dieu voulut que le mystère de l'Annonciation demeurât quelques temps caché à saint Joseph, afin de nous donner, dans le trouble qui plus tard s'empara de lui, lorsqu'il s'aperçut de la grossesse de Marie, une preuve de la virginité de la Mère et de la conception miraculeuse du Fils. L'avertissement d'un ange dissipa toutes ses craintes.

    Qui dira ce que Joseph, depuis lors, montra de respect, de vénération, de tendresse pour Celle qui bientôt allait donner au monde le Sauveur? Combien Joseph fut utile à Marie dans le voyage de Bethléem! Combien plus encore il Lui fut utile dans la fuite en Égypte! Joseph se montra pour la Mère de Dieu l'ami fidèle, le gardien vigilant, le protecteur dévoué.

    Imaginons-nous les progrès en vertu que dut faire saint Joseph, vivant dans la compagnie de Jésus et de Marie. Quel délicieux intérieur! Quelle sainte maison que cette modeste demeure! Que de mystères dans cette vie cachée où un Dieu travaille sous la direction d'un homme, où un homme se sanctifie sous l'influence d'un Dieu visible à ses yeux et devenu son Fils adoptif! Après la plus heureuse des vies, Joseph eut la plus heureuse des morts, car il rendit son dernier soupir entre les bras de Jésus et de Marie.

    Il est permis de croire, après saint François de Sales qui l'affirme, que saint Joseph est dès maintenant au Ciel en corps et en âme, avec Jésus et Marie. C'est à bon droit que saint Joseph porte le titre glorieux de Patron de l'Église universelle, et que son nom, dans la dévotion chrétienne, est devenu inséparable des noms de Jésus et de Marie.

    On l'invoque aussi comme Patron de la bonne mort.

  • Le pape invite à confier notre existence à saint Joseph, gardien des familles

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    D'I.Media via aleteia.org :

    « Confier notre existence » à saint Joseph : le conseil du pape François face au coronavirus

     

    « Gardien des familles », saint Joseph prend soin de « manière spéciale » des malades et des personnes risquant leur vie pour les victimes, a assuré le pape François lors de l’audience générale du 18 mars 2020 prononcée depuis sa bibliothèque privée au Palais apostolique du Vatican, le pape François. Le souverain pontife a invité les fidèles à prier le chapelet à l’occasion de la saint Joseph.

    Que ce soit au travers de sa famille ou de son travail, dans les moments de joie comme dans la douleur, saint Joseph a toujours « cherché et aimé » le Seigneur, a expliqué le pape François lors de l’audience générale du 18 mars. « Invoquez-le toujours, surtout dans les moments difficiles, et confiez votre existence à ce grand saint », a enjoint le pontife à la veille de la solennité de saint Joseph, fêtée le 19 mars.

    « Je fais mien l’appel des évêques italiens qui, dans cette urgence sanitaire, ont appelé à un moment de prière pour tout le pays », a poursuivi le primat d’Italie. Ce 19 mars, chaque famille, chaque fidèle, chaque communauté religieuse, « tous unis spirituellement », pourront réciter le chapelet à 21h en méditant les mystères de la lumière, a-t-il demandé. Protecteur de la Sainte-Famille, saint Joseph est aussi le gardien de toutes les familles et prend soin de « manière spéciale » des malades et des personnes risquant leur vie pour les victimes : les médecins, les infirmières et les volontaires, a-t-il égrainé.

     

    Durant sa catéchèse, le souverain pontife a par ailleurs commenté la cinquième Béatitude : « Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde ». Il s’agit de la seule Béatitude où la cause et le fruit « coïncident », a-t-il relevé : cela signifie que ceux qui exercent la miséricorde seront « objets de miséricorde ». Le pardon donné et le pardon reçu ne peuvent donc pas être « séparés ».

    « En pardonnant, on est pardonné »

    Si, comme l’indique l’Évangile, la mesure dont nous nous servons pour les autres sera aussi la mesure qui servira pour nous, il convient « d’élargir » cette mesure, de « remettre nos dettes, de pardonner ». Tel est le « secret » de la miséricorde : « en pardonnant, on est pardonné ». Chacun doit se souvenir qu’il a besoin de pardon et de patience. La miséricorde est en effet le « centre de la vie chrétienne », « la libération » et le bonheur de l’homme. Comme « l’air à respirer », les fidèles ne peuvent se passer d’elle.

    En réalité, a insisté le Pape, si le christianisme ne conduit pas l’homme à la miséricorde, c’est que celui-ci a pris le « mauvais chemin ». Il s’agit en effet de « l’unique vrai but de la vie spirituelle », le fruit le plus beau de la charité. Mais Dieu précède l’homme en matière de pardon, a rappelé le successeur de Pierre. C’est en recevant son pardon que l’homme peut pardonner à son tour.

    Vivre les « 24 heures pour Dieu » en temps de confinement

    Les 20 et 21 mars, doit normalement se tenir l’initiative ‘24 heures pour Dieu’, a encore noté le successeur de Pierre. Le pape François avait lancé cette proposition spirituelle au moment du Jubilé de la miséricorde en 2016 : les fidèles du monde entier sont invités à se confesser entre le vendredi et le samedi précédant le quatrième dimanche de Carême.Si cet événement ne peut pas se dérouler de la manière habituelle en raison de l’émergence du coronavirus dans certains pays, notamment d’Europe, cette tradition « continuera » dans toutes les autres régions du monde. Le Pape a encouragé les fidèles qui peuvent y participer à aborder sincèrement la miséricorde de Dieu dans la confession et à prier spécialement pour ceux qui sont « dans l’épreuve » à cause de la pandémie. Les autres, confinés chez eux, pourront vivre ce « moment pénitentiel » grâce à la prière personnelle.

  • Pape François : "J'ai demandé au Seigneur de stopper l'épidémie avec sa main"

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    De Vatican News :

    François : J'ai demandé au Seigneur de stopper l'épidémie avec sa main

    Le Pape a accordé un long au quotidien italien La Repubblica dans lequel il demande à chacun d’être proche de ceux qui ont perdu des êtres chers.

    «J'ai demandé au Seigneur de stopper l'épidémie: Seigneur, arrête-la de ta main. J'ai prié pour cela». C’est ce que révèle François au journaliste Paolo Rodari de La Repubblica lorsqu’il lui demande quelle avait été sa prière dimanche après-midi à Sainte Marie Majeure et San Marcello al Corso, au cœur de Rome.

    Le Pape suggère comment vivre ces jours difficiles:

    “Nous devons redécouvrir le caractère concret des petites choses, des petites attentions à avoir envers nos proches, nos parents, nos amis. Et comprendre que dans ces petites choses, il y a notre trésor. Il y a des gestes minimes, qui se perdent parfois dans l'anonymat du quotidien, des gestes de tendresse, d'affection, de compassion, qui sont pourtant décisifs, importants. Par exemple, un plat chaud, une caresse, un câlin, un appel téléphonique... Ce sont des gestes familiers d'attention aux petits détails de chaque jour qui donnent un sens à la vie et qui font qu'il y a communion et communication entre nous.”

    «Parfois, poursuit François, nous vivons une communication entre nous qui n'est que virtuelle. Nous devrions plutôt découvrir une nouvelle proximité. Une relation concrète faite d'attention et de patience. Souvent les familles à la maison mangent ensemble dans un grand silence qui cependant n’est pas le fruit d’une écoute réciproque, mais lié au fait que les parents regardent la télévision pendant qu'ils mangent et que leurs enfants sont sur leur téléphone portable. On dirait des moines isolés les uns des autres. Il n'y a là aucune communication. Il est important au contraire de s'écouter les uns les autres parce que nous comprenons les besoins de chacun, leurs besoins, leurs efforts, leurs désirs. Il y a un langage fait de gestes concrets qui doit être sauvegardé. A mon avis, la douleur de ces jours doit s’ouvrir vers ce concret».

    Une attention spéciale pour ceux qui sont en première ligne

    Le Pape adresse une pensée particulière pour le personnel de santé, pour les bénévoles et pour les familles des victimes : «Je remercie ceux qui se dépensent pour les autres. Ils sont un exemple de ce caractère concret. Et je demande que chacun soit proche de ceux qui ont perdu des êtres chers, en essayant de les accompagner de toutes les manières possibles. La consolation doit maintenant être l'engagement de tous». François se dit frappé, à cet égard, par un article récemment publié par un autre journaliste, Fabio Fazio, en particulier par le fait que «notre comportement influence toujours la vie des autres» en citant l'exemple de ceux qui, ne payant par leurs impôts, affaiblissent les services de santé.

    Enfin, François invite tout le monde à espérer, même ceux qui ne croient pas : «Tous sont enfants de Dieu, et Dieu les regarde. Même ceux qui ne l’ont pas encore rencontré, qui n'ont pas le don de la foi, peuvent trouver là leur chemin, dans les belles choses auxquelles ils croient : ils peuvent trouver la force dans l'amour pour leurs enfants, pour leur famille, pour leurs frères et sœurs. Quelqu’un peut dire : ‘Je ne peux pas prier parce que je ne crois pas’. Mais en même temps, il peut croire en l'amour des gens qui l'entourent et là trouver de l'espérance».

  • L'Eglise et les épidémies : France Catholique vous offre une édition spéciale en libre accès

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    L’Église face aux épidémies

    NUMÉRO EN LIBRE ACCÈS

    mercredi 18 mars 2020

    Bonne nouvelle chers amis !

    France Catholique a le plaisir de vous offrir cette édition spéciale sur l’Église et les épidémies, pour vous aider à prendre de la hauteur spirituelle sur la situation et respirer un peu d’air du Ciel, dans ce temps de confinement !

    En cette période inédite pour notre pays, France Catholique souhaite en effet, plus que jamais, être proche des catholiques et leur apporter une nourriture spirituelle et culturelle pour traverser cette crise. Et continuer coûte que coûte à donner des racines au futur.

    C’est pourquoi nous vous proposons également une offre spéciale Quarantaine :
    10€ pour recevoir les 7 prochains numéros
     de France Catholique en numérique !

    Il vous suffit d’envoyer un mail à contact@france-catholique.fr
    Restons unis dans la prière pour notre pays ! Vous trouverez pour cela des prières spéciales dans notre numéro gratuit !

    Bien à vous, et avec vous dans l’épreuve,

    L’équipe de France Catholique

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  • Quand un prêtre confesse en drive

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    D'Aleteia.org :

    Face au coronavirus, un prêtre propose des « drive confessions »

    Chaque jour de la semaine, le père Scott propose une permanence à un horaire défini à l’avance. « Les lumières ne sont peut-être pas allumées pour vous dans l’église mais elles le seront sur le parking », assure-t-il. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il est bien décidé à distribuer des bénédictions à gogo. Et cela tombe bien, parce qu’en cette période, elles sont particulièrement vitales.

  • Saint Joseph, Annonciation... : le diocèse de Namur retransmet des messes sur Youtube et RCF

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    Lu sur L’Avenir, Namur p. 7 : 

    Des messes sur YouTube 

    Le diocèse de Namur s’adapte à l’évolution de l’épidémie de coronavirus. Plus question de réunir les paroissiens dans un lieu confiné, mais pas question non plus de renoncer à la messe. Plusieurs messes seront retransmises via YouTube et RCF. Ce jeudi, une messe privée sera célébrée en comité très réduit par Mgr. Warin, à l’occasion de la Saint Joseph. Filmée, elle sera diffusée, à 18 h via YouTube (Infos pour se connecter sur www.diocesedenamur.be). D’autres retransmissions sont d’ores et déjà programmées. Les messes du dimanche 22 mars, du mercredi 25 mars, fête de l’Annonciation et du dimanche 29 mars seront elles aussi enregistrées et diffusées. Il en ira de même pour le dimanche 5 avril, messe des Rameaux et pour les offices de la semaine sainte, en ce compris la messe de Pâques, le dimanche 12 avril.

  • 9 jours pour préparer l'Annonciation (avec le Sanctuaire de Banneux)

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    Chères amies,
    Chers amis,

    Notre carême n’est pas comme les autres cette année ! L’abbé Leo Palm, recteur du Sanctuaire de Banneux, nous propose un temps de prière pour préparer la fête de l’Annonciation, à commencer ce mardi 17 mars.

    Mettons un peu de notre temps au profit de la prière pour notre monde si éprouvé. Confions à la Belle Dame les soucis de notre temps.

    Les paroles de la Vierge des Pauvres encore sont tellement actuelles :

    PRIEZ, PRIEZ BEAUCOUP !

    JE VIENS SOULAGER LA SOUFFRANCE !

    CROYEZ EN MOI, JE CROIRAI EN VOUS !

    Téléchargez le document pdf avec les textes pour chaque jour.

    En union de prière !

    Les responsables du Triduum,
    avec les responsables du Sanctuaire

  • Face au coronavirus, prions ! Une neuvaine avec Mgr Rey

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    Mgr Rey bénissant Toulon

  • Le message du cardinal De Kesel

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    Cardinal De Kesel : « Nous restons en profonde communion les uns avec les autres »

    (c) Kerknet

    « Chers amis,

    Des événements totalement imprévus peuvent parfois arriver. Des évènements dont on pensait qu’ils se produisaient jadis mais plus maintenant, et sûrement pas dans une société aussi développée que la nôtre. Rien n’est moins vrai. Le  nous place devant une évidence : nous sommes et restons des êtres fragiles, pas uniquement ici où là mais partout dans le monde.

    La solidarité attendue aujourd’hui de tous, est, elle aussi, universelle. Personne ne peut se permettre une exception pour soi-même. En tant qu’Eglise, nous ne le pouvons pas non plus. Tout comme pour la pauvreté et la migration, il n’y a pas de solutions uniquement au plan local. Nous le savons bien, mais nous l’oublions fréquemment. Nous essayons de maintenir le problème en dehors de nos frontières, mais le virus ne connaît pas de frontières. La mentalité du « chacun pour soi » nous rend encore plus vulnérables. Nous sommes responsables les uns des autres à l’échelle mondiale. La terre est vraiment notre maison commune.

    Cette crise du coronavirus intervient en plein carême au moment où de dimanche en dimanche, de semaine en semaine, nous nous préparons à Pâques. Il ne nous est plus possible de célébrer avec nos communautés respectives, même pas l’eucharistie le dimanche. On pourrait se dire : il aurait mieux valu que cela arrive à un autre moment, mais cela n’a pas beaucoup de sens. Certes, nous vivrons le carême cette année autrement, mais nous ne le vivrons pour autant pas moins intensément. Cela demandera de chacun de nous un effort supplémentaire et une plus grande créativité.

    La préface du carême le qualifie de temps fait pour se donner davantage à la prière et pour témoigner plus d’amour pour le prochain. Nous ne pouvons plus nous rassembler pour prier ensemble, mais nous pouvons le faire seul, en famille ou dans nos communautés religieuses. C’est un temps de silence et de réflexion, avec une attention particulière pour l’Ecriture que la liturgie propose. Fort heureusement les médias, en particulier les médias religieux nous y aident.

    Maintenant que tout doit se passer en silence, la préparation à Pâques reste aussi un moment de plus grande attention aux autres. D’abord bien sûr à l’égard de ceux qui sont atteints par la maladie, ceux qui les soignent et ceux s’efforcent d’endiguer la maladie par leurs recherches. Mais aussi pour ceux qui sont pauvres ou isolés, ceux qui fuient la guerre et la violence, pour tous ceux qui d’une façon ou d’une autre sont dans le besoin et frappent à notre porte pour obtenir de l’aide. Les collectes pour le carême de partage se tiennent habituellement en cette période, n’oublions pas non plus cette forme de solidarité.

    Ces jours-ci nous allons devoir vivre un peu plus reclus, parfois en véritable quarantaine ou en cercle très restreint. Les célébrations et en particulier l’eucharistie nous manquerons. Ce sera une autre forme de jeûne. Mais ne croyons pas que nous sommes seuls. Nous restons en profonde communion les uns avec les autres : en communion de prière et dans une solidarité universelle. Et n’oublions surtout pas qu’en tout cela, le Seigneur nous reste proche. Il est en mesure de faire du temps présent un temps de grâce.

    + Jozef 

  • Des feuillets quotidiens pour vous accompagner en ce temps de carême et de confinement

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    L'abbé Marc-Antoine Dor, recteur de l'église du Saint-Sacrement à Liège, partage des feuillets quotidiens pour accompagner spirituellement les fidèles qui souhaitent en profiter en ce temps de carême et de confinement, ce dont nous lui sommes profondément reconnaissants; voici ceux des 15, 16, 17 et 18 mars :

  • Réflexion pour un temps d'épidémie

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    LA COMMUNION SPIRITUELLE

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    Une situation d’exception que vous n’avez pas choisie et dont vous souffrez

    Vous êtes habitués à participer à la messe le dimanche, voire en semaine.

    Vous désireriez toujours assister à la messe et continuer de communier. Mais à cause de la suspension des célébrations publiques dans les églises (en vue de tenter d’enrayer la propagation de l’épidémie), cela ne vous est plus possible et vous en souffrez.

    QUE FAIRE DANS NOTRE SITUATION ?  

    Il n’y a aucune faute de votre part.

    Si vous n’avez pu participer à la messe et communier, ce n’est pas par suite d’un choix de votre part. Vous subissez une situation que vous n’avez pas choisie.

    Il n’y a évidemment aucun péché de votre part. Car vous vous retrouvez dans l’impossibilité de sanctifier sacramentellement votre dimanche, jour du Seigneur.

    Cette situation d’exception nous fait rejoindre les conditions que connaissent les chrétiens en périodes de persécution (par exemple sous la Révolution française, dans les terres de mission au XIXe siècle ou sous les dictatures communistes du XXe siècle).

    En ces heures d’épreuves, essayons de garder paix de l’âme et confiance en Dieu en approfondissant ce que la Communion spirituelle met à notre disposition.

    • D’où provient cette notion de « communion spirituelle ?
    • Qu’est-ce que la « communion spirituelle » ?
    • Propositions concrètes

          Annexes : suggestions de prières pour la communion spirituelle

     

     1. D’OU PROVIENT CETTE NOTION DE « COMMUNION SPIRITUELLE ?

    Exposée par saint Thomas d’Aquin, retenue par le concile de Trente, reprise par l’enseignement constant des papes, cette doctrine a été recommandée par plusieurs saints et maîtres de vie spirituelle.

    A) Saint Thomas d’Aquin, Docteur de l’Eglise († 1274)

    « Dans la manducation de ce sacrement, deux choses sont à considérer : le sacrement en lui-même, et son effet. Nous avons déjà parlé des deux. La manière parfaite de manger ce sacrement est celle où on le reçoit de telle façon qu’on perçoit son effet. Mais il arrive parfois, nous l’avons dit, qu’on soit empêché de percevoir l’effet de ce sacrement ; et cette manière de le manger est imparfaite. Puisque la différence entre le parfait et l’imparfait est un principe de division, la manducation sacramentelle, par laquelle on consomme le sacrement sans obtenir son effet, est distinguée, par opposition, de la manducation spirituelle par laquelle on perçoit l’effet de ce sacrement, lequel unit spirituellement au Christ par la foi et la charité. »

    Somme théologique, III, q. 80, a. 1

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