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Spiritualité - Page 258

  • La lettre de Mgr Aupetit aux catholiques de Paris

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    De Timothée Dhellemmes sur aleteia.org :

    Document : la lettre de Mgr Aupetit aux catholiques de Paris

    L’archevêque de Paris, Mgr Michel Aupetit, a adressé ce vendredi 13 mars un message « à tous les catholiques de Paris et toutes les personnes de bonne volonté ». « En accord avec tous les évêques d’Île-de-France, nous avons décidé que les messes dominicales en présence de fidèles soient suspendues par un temps encore à définir, ceci à partir de demain 14 mars » Retrouvez le texte en intégralité.

    « En accord avec tous les évêques d’Île-de-France, nous avons décidé que les messes dominicales en présence de fidèles soient suspendues par un temps encore à définir, ceci à partir de demain 14 mars », a notamment déclaré Mgr Michel Aupetit ce vendredi 13 mars :

    « Qu’as-tu fait de ton frère ? »

    Nous traversons une période difficile à laquelle nous n’étions pas préparés. Il y a déjà longtemps qu’une épidémie d’une telle ampleur n’avait pas frappé la France, l’ensemble de l’Europe et la planète entière.

    En ces temps troublés, il est bon de rappeler l’indispensable fraternité qui seule fonde une authentique nation. A la tentation du sauve-qui-peut et de la suspicion généralisée, les chrétiens doivent se rappeler qu’au cours des siècles ils ont eu à cœur d’accueillir la demande du bon samaritain : « Prends soin de lui » (Lc 10, 35). Dans les grandes pandémies du passé, ils ont été en première ligne pour être fidèles à cette demande du Christ, souvent au risque de leur vie. Nous ne pouvons pas répondre comme Caïn : « Suis-je le gardien de mon frère ? », quand Dieu lui demande : « Qu’as-tu fait de ton frère ?» (cf. Gn 4, 9).

    C’est aussi par souci des fidèles qu’il m’a fallu prendre des décisions de prévention élémentaire pour nos églises. Nous avons à transmettre la grâce divine, pas les virus qui ne viennent pas des dons de Dieu mais de la fragilité de la condition humaine. Aujourd’hui, comme il était à prévoir, le discours du président de la République et les mesures prises par le gouvernement obligent la communauté catholique à prendre sa part du sacrifice demandé à l’ensemble de nos concitoyens. Le fait de réduire les réunions à moins de 100 personnes ne nous permet pas de maintenir les messes dominicales à Paris. Même en augmentant le nombre de célébrations cela nous conduirait dans certains lieux à sélectionner les personnes à l’entrée en fonction de leur âge ou de leur état de santé ce qui n’est ni réalisable ni juste. Aussi, en accord avec tous les évêques d’Ile-de-France, nous avons décidé que les messes dominicales en présence de fidèles soient suspendues pour un temps encore à définir, ceci à partir de demain 14 mars.

    Cette décision est extrêmement douloureuse car l’Eucharistie est bien la source et le sommet de la vie chrétienne. Les chrétiens se réunissent depuis toujours le dimanche pour fêter la Résurrection du Seigneur. Les prêtres continueront de célébrer tous les jours. Le Christ, notre grand prêtre, à la fois celui qui offre et celui qui est offert, continuera par leurs voix à présenter à Dieu ce grand sacrifice d’amour pour le salut de tous les hommes. Les fidèles baptisés pourront s’unir dans une communion spirituelle et s’engager à vivre le dimanche une prière en famille ou en petits groupes autour de la Parole de Dieu.

    « Participant au sacrifice eucharistique, source et sommet de toute la vie chrétienne, (les fidèles) offrent à Dieu la victime divine et s’offrent eux-mêmes avec elle ; ainsi, tant par l’oblation que par la sainte communion, tous, non pas indifféremment mais chacun à sa manière, prennent leur part originale dans l’action liturgique. » (Lumen Gentium, 11).

    L’oblation chrétienne signifie l’offrande de soi-même à Dieu.

    Il n’est pas toujours possible de communier mais il demeure toujours possible de vivre cette oblation de soi en communion avec le Christ, uni à son Corps qu’est l’Eglise. La charité est la source de cet amour oblatif, qui vient de Dieu et qui mène à Dieu.

    Les temps à venir nous sont ainsi donnés pour qu’en nous retirant dans le désert et dans ce jeûne imprévu et douloureux, nous puissions laisser grandir en nous le goût de cet amour. Nous pourrons porter dans nos prières ceux qui ne peuvent pas avoir part à la communion sacramentelle comme nous avons pu l’entendre lors du dernier synode sur l’Amazonie.

    Les églises resteront ouvertes à la prière des chrétiens. Les messes de semaine continueront d’avoir lieu dans la mesure où le nombre de fidèles n’excède pas 100 personnes.

    Notre foi nous pousse aussi à implorer la miséricorde divine. Puisque cette année notre diocèse fête les 1600 de la naissance de sa sainte patronne, j’invite tous les chrétiens et les hommes de bonne volonté à réciter chaque jour et jusqu’à la fin de la pandémie la prière à Sainte Geneviève que vous trouverez ci-dessous. Elle a su, par sa consécration, son courage et sa prière, sauver les parisiens des plus graves fléaux. Au-delà de notre ville nous la solliciterons pour que le Seigneur écarte de nous le mal, accueille les défunts, protège les malades et veille sur ceux qui les soignent. Jusqu’à Pâques, j’invite aussi les fidèles à vivre un jour de jeûne tous les mercredis. En effet, le Christ nous a révélé que c’est la prière et le jeûne qui, ensemble, viennent à bout des plus grandes épreuves.

    Chers frères et sœurs, chers amis, nous vivons dans l’espérance et nous n’avons pas peur des vicissitudes de la vie et des dangers qui peuvent survenir.

    Cependant, en raison de notre responsabilité vis-à-vis de tous et de notre devoir de servir le bien commun, nous prenons ces très graves décisions en croyant vraiment que cela nous donnera un amour plus grand de l’Eucharistie et nous rendra plus fidèles à la participation à la messe dominicale quand le temps sera venu.

    « Les yeux fixés sur Jésus-Christ, entrons dans le combat de Dieu ». En vous redisant toute ma sollicitude pastorale, particulièrement pour les plus souffrants, je prie le Seigneur de vous bénir.

    + Michel Aupetit

    Archevêque de Paris

    Sainte Geneviève, écoute favorablement nos prières.
    En nous tournant vers toi, nous nous souvenons
    de tous les bienfaits que depuis seize siècles, tu n’as cessé
    d’obtenir de Dieu en faveur de ceux qui t’implorent.

    Aujourd’hui, de nouveau,
    nous en appelons à ta puissante intercession.
    Veille sur notre Ville Capitale, et tous ses habitants.
    Conduis à Dieu tous ceux qui Le cherchent sans le savoir.

    Soutiens les hommes et les femmes qui ont
    la belle mission de gérer les affaires publiques.
    Transmets leur la Lumière pour éclairer leur conscience,
    qu’ils soient de dignes serviteurs du bien commun.

    Penche-toi sur les hommes et les femmes
    désabusés par la vie, les malades et les mourants,
    qu’ils trouvent sur leur chemin aide et secours.

    Donne-nous ton regard généreux pour nourrir
    les affamés, protéger les faibles et secourir les exilés.

    Toi, la femme énergique qui n’a pas eu peur de t’engager,
    soutiens les nombreux jeunes et étudiants
    qui cherchent à bâtir leur vie durablement.

    Fais grandir en nous l’Amour de l’Église dans laquelle
    tu as consacré ta vie et que tu ne cessas de servir.
    Que cette année anniversaire dans notre diocèse
    fasse rayonner dans Paris, la joie de l’Évangile.

    Sainte Geneviève, nous t’en supplions,
    Prie Dieu pour nous,
    par Jésus le Christ, dans l’Esprit :
    Amen !

  • KTO renforce la prière sur son antenne pendant ce temps de crise

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    COMMUNIQUÉ DE PRESSE

    Paris, le 13 mars 2020

    Églises fermées, malades en quarantaine, familles confinées...
    KTO renforce la prière sur son antenne pendant ce temps de crise

    Églises fermées, malades en quarantaine, familles confinées, beaucoup se tournent naturellement vers la télévision. Consciente de cette responsabilité, KTO renforce la prière sur son antenne.

    KTO diffusera deux messes par jour à partir du lundi 16 mars 
    • Du lundi au samedi, une messe à 18h15, depuis l’église Saint-Germain-l’Auxerrois, grâce au recteur archiprêtre et aux chapelains de Notre-Dame de Paris. Cette messe est dans la continuité des Vêpres de 17h45, qui sont maintenues.
    • Le dimanche, la messe de 18h30 depuis l’église Saint-Germain-l’Auxerrois est maintenue.
    • Comme depuis le mardi 10 mars, la messe du pape François à 7h, depuis Sainte-Marthe. KTO en assure la version francophone, en partenariat avec Vatican News.
    Les rendez-vous de prière sont tous maintenus 
    • L’office des Laudes à 7h40 et du Milieu du jour à 12h, par les Fraternités monastiques de Jérusalem depuis l’église Saint-Gervais-Saint-Protais à Paris. 
    • Le chapelet de 15h30 en direct de la grotte de Lourdes. Du 17 au 25 mars, le Sanctuaire de Lourdes développe ce chapelet en une neuvaine spéciale à l’intention des malades. KTO propose ainsi aux francophones du monde entier de s’associer à cette initiative.
    Le Saint-Père maintient, à huis-clos, l’Audience générale et l’Angélus, diffusés en direct sur KTO, en partenariat avec Vatican News.

    À PROPOS DE KTO

    La chaîne de TV catholique KTO propose des éclairages sur des sujets de réflexion ou de débats, donne à voir la diversité des engagements chrétiens et accompagne la vie de prière de ses téléspectateurs. Elle offre chaque année plus de 250 heures de documentaire religieux et plus de 900 heures de direct, notamment lors d’événements exceptionnels comme les voyages du pape. KTO est diffusée par câble, ADSL ou satellite dans 88 pays et 300 millions de francophones peuvent y avoir accès. Près de 30 000 vidéos sont en accès gratuit sur le site KTOTV.com.

  • Acte de communion spirituelle

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    ACTE DE COMMUNION SPIRITUELLE

    « Seigneur Jésus, je crois fermement que Tu es présent dans le Saint Sacrement de l’Eucharistie. Je T’aime plus que tout et je Te désire de toute mon âme. « Après toi languit ma chair comme une terre assoiffée » (psaume 62)

    Je voudrais Te recevoir aujourd’hui avec tout l’amour de la Vierge Marie, avec la joie et la ferveur des saints.

    Puisque je suis empêché de Te recevoir sacramentellement, viens au moins spirituellement visiter mon âme.

    En ce temps de carême, que ce jeûne eucharistique auquel je suis contraint me fasse communier à Tes souffrances et surtout, au sentiment d’abandon que Tu as éprouvé sur la Croix lorsque Tu t’es écrié : « Mon Dieu, mon Dieu pourquoi m’as-tu abandonné ».

    Que ce jeûne sacramentel me fasse communier aux sentiments de Ta Très Sainte Mère et de Saint Joseph quand ils T’ont perdu au temple de Jérusalem, aux sentiments de Ta Sainte mère quand elle Te reçut, sans vie, au pied de la Croix.

    Que ce jeûne eucharistique me fasse communier aux souffrances de Ton Corps mystique, l’Église, partout dans le monde où les persécutions, ou l’absence de prêtres, font obstacle à toute vie sacramentelle.

    Que ce jeûne sacramentel me fasse comprendre que l’Eucharistie est un don surabondant de Ton amour et pas un dû en vue de mon confort spirituel.

    Que ce jeûne eucharistique soit une réparation pour toutes les fois où je T’ai reçu dans un cœur mal préparé, avec tiédeur, avec indifférence, sans amour et sans action de grâce.

    Que ce jeûne sacramentel creuse toujours davantage ma faim de Te recevoir réellement et substantiellement avec Ton corps, Ton sang, Ton âme et Ta divinité lorsque les circonstances me le permettront.

    Et d’ici là, Seigneur Jésus, viens nous visiter spirituellement par Ta grâce pour nous fortifier dans nos épreuves.
    Maranatha, viens Seigneur Jésus. »

    (Mgr Centène, évêque de Vannes)

  • Du pape et des évêques, nous attendons une parole à la hauteur de la situation

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    Nous inviter à suivre la messe sur facebook peut-il suffire ?

    De Gianfranco Brunelli sur ce blog :

    Préparer Pâques dans le Samedi du tombeau

    Cristo crocifisso

    Maintenant que tout a été dit, et tout a été dit, par les institutions (du médico-scientifique à la politique), et sur le Net, dans les médias, par beaucoup; maintenant que le coronavirus prend le visage imparable et omniprésent d'une pandémie; à cette heure, il appartiendrait à l'Église de faire entendre sa voix. Parce que nous approchons de Pâques.

    Les interventions individuelles des pasteurs n'ont pas manqué, mais une parole unique de la Conférence épiscopale italienne (CEI) (nous pouvons en dire autant pour la conférence des évêques belges, ndb) a fait défaut jusqu'à présent. (...) Jusqu'à présent, il manque une parole forte.

    Et comment les évêques peuvent-ils et doivent-ils intervenir face au drame subjectif de milliers de personnes, au drame collectif d'une nation, au drame mondial?

    Ici, le problème n'est pas d'apprécier l'autonomie plus ou moins grande de l'Église et de ses décisions en tant qu'institution religieuse distincte de l'État. Nous ne sommes pas confrontés à un problème qui concerne, comme cela s'est produit à d'autres moments de l'histoire, la relation État-Église, pas du moins en termes institutionnels ou idéologiques. Même si les conséquences de ce qui se passe ne feront pas défaut non plus à ce niveau.

    Ici, le problème consiste à traiter la question de la fragilité personnelle et collective, sociale et économique, politique et institutionnelle. C'est le thème de la maladie, de la vie et de la mort, qui touche et affecte tout. C'est donc le thème de la proclamation de l'Évangile en ce temps. Le thème du noyau central de notre foi.

    Face à un ennemi invisible et présent, impalpable et certain, qui prend le visage possible de chaque personne que nous rencontrons, de toute relation, même la plus intime et familière, nous nous sentons soudain impuissants, exposés, perdus. C'est d'abord une fragilité personnelle, celle de ceux qui savent qu'ils sont exposés à l'incertitude d'une maladie et à leur propre destin d'abord puis, immédiatement lié, à celui de leurs proches et de leurs amis.

    C'est une fragilité qui met en jeu de nombreuses relations interpersonnelles et sociales. Une sorte de suspension sine die de sa façon d'être. C'est une fragilité personnelle, même quand elle est cachée et confuse. (...)

    Pour nous chrétiens, le thème du temps, et donc le thème de la mort, est lié au thème de la résurrection: "S’il n’y avait eu que de l’humain dans mon combat contre les bêtes à Éphèse, à quoi cela m’aurait-il servi ? Si les morts ne ressuscitent pas, mangeons et buvons, car demain nous mourrons."(1 Co 15, 32).

    (...) A présent, nous exerçons notre responsabilité pour la vie de chacun. Notre décision de renoncer est en fait une offrande. Sinon, seul l'égoïsme personnel et social marquera durablement ce passage difficile.

    Si les églises sont fermées, c'est en faveur de la vie. Et en faveur de la vie dans son sens évangélique de don. Pour un surplus d'amour. Pas simplement à cause d'une mesure de santé publique qui s'impose. Comme la femme de Béthanie qui verse une pommade parfumée sur la tête de Jésus, nous devons aussi «gaspiller» l'amour. "Amen, je vous le dis : partout où cet Évangile sera proclamé – dans le monde entier –, on racontera aussi, en souvenir d’elle, ce qu’elle vient de faire." (Mt 26,13).

    Dans l'attente d'une parole de l'Église

    Sur le plan personnel et ecclésial, nous vivons une forme de solitude de foi sans précédent. Certes, ne pas pouvoir célébrer l'Eucharistie, c'est-à-dire le centre de notre foi, n'est rien qu'on puisse justifier au nom d'une conformité simple et bureaucratique (ce qui irait vraiment dans le sens d'une accélération du processus de déchristianisation).

    Tout cela n'est pas sans conséquences, ni au niveau individuel, ni au niveau communautaire, mais ce n'est pas en soi une crise de foi, si cela s'appuie sur une annonce forte et argumentée que l'Église nous partagerait.

    On attend l'Église, l'évêque de Rome lui-même, pour une parole qui redise encore l'Évangile en ce temps; pour affronter le mystère de la mort et de la résurrection. Car, aujourd'hui, avec cette crise, chacun, individuellement et collectivement, y est confronté. Telle est l'attente, consciente ou non, d'une multitude.

    Nous sommes entrés dans une longue veille, une veillée nocturne sans fin. C'est le samedi saint de la foi, le jour liturgique par excellence, un temps plein de souffrance, d'abandon, d'attente et d'espérance, qui se situe entre la douleur de la croix et la joie de Pâques. Le jour du silence de Dieu L'Eglise doit préparer Pâques, car peut-être  ne pourra-t-on même pas célébrer la liturgie pascale, le centre de notre foi: le corps et le sang du Christ donnés pour nous et pour tous.

    Mais que doit faire le chrétien en veille sinon attendre, scruter la nuit, faire attention à son temps; sinon prendre soin de l'autre, regarder chacun avec amour à la maison ou à l'hôpital? En ce temps, nous pouvons trouver la consolation dans la contemplation, la Parole et la prière, pour chaque personne, pour chaque famille. Nous pouvons la faire résonner. À bien des égards.

    C'est le tabernacle des cœurs et des maisons qui s'ouvre à cette heure. Le Christ est à notre porte.

  • "Fermer les églises, c'est mettre Dieu au placard!"; le témoignage de chrétiens milanais à l'heure du coronavirus

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    D'Emilie Pourbaix sur le site de France Catholique :

    Coronavirus : la vie des chrétiens à Milan

    « Fermer les églises, c’est mettre Dieu au placard ! »

    mercredi 11 mars 2020

    60 millions d’Italiens sont placés en quarantaine par le « Décret je reste chez moi » depuis mardi 10 mars, avec une limitation des déplacements au strict nécessaire. Leonardo et Blandine Rubattu vivent à Milan où toutes les activités et les messes sont suspendues jusqu’au 3 avril au moins. Ils sont mariés et parents de 5 enfants. Ils témoignent des changements importants que cela entraîne dans la vie spirituelle en particulier.

    De quelle manière vivez-vous en ce moment : quelles sont les restrictions concrètes ?

    Le nouveau décret d’urgence émis par le gouvernement italien est entré en vigueur, déclarant toute l’Italie en zone rouge et limitant tout déplacement en dehors de sa commune et au sein même de celle-ci, sauf pour raisons à justifier (professionnelles, médicales, etc.) et tout regroupement de quelque type que ce soit privé ou public. Des sanctions pénales et financières sont prévues en cas de désobéissance.

    Nous sommes donc en quarantaine chez nous, comme tous les Italiens : de nombreuses sociétés ont fermé leurs bureaux et de nombreuses personnes travaillent depuis leur domicile. Les écoles, les lycées et les universités sont fermés jusqu’au 3 avril et nos enfants suivent tous leurs cours en ligne. Les bars et autres lieux de rassemblements publiques, les églises, les musées sont ouverts jusqu’à 18 heures, avec comme obligation de respecter dans chacun de ces lieux une distance d’un mètre entre chaque personne. Les supermarchés restreignent l’accès afin de ne pas avoir trop de clients à l’intérieur de leur magasin.

    Le gouvernement italien a créé dés le début une communication dispersive et permettant des interprétations de tout genre. Les médias ont rajouté leur part de commentaires divers, donnant lieu à des réactions opposées au sein de la population : soit la panique soit l’incrédulité.

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  • Satan, l'enfer, le populisme... évoqués dans un nouveau livre du pape

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    Du Forum Catholique :

    Le pape tonne dans son nouveau livre : "Les populistes se prennent pour Dieu".
    Le dernier livre du pape François contient des réflexions théologiques. Mais le Pape s'en prend encore aux souverainistes dans le texte : "Ils ne pensent qu'à eux-mêmes".


    Le pape François continue de rappeler les points essentiels de son ministère pastoral. Dans le dernier livre, intitulé "Je crois, nous croyons", Jorge Mario Bergoglio définit les caractéristiques de ceux qui peuvent se dire chrétiens.

    Il y a un commandement direct, celui de l'amour. Aider les autres est une condition sine qua non. Et ceux qui ne sont pas en mesure de garantir une aide aux autres ne peuvent pas se considérer comme de vrais chrétiens.


    La réflexion du pontife argentin est forte. Le pape a choisi des mots précis : "Quand je vois des chrétiens trop propres, qui ont toutes les vérités, l'orthodoxie, la vraie doctrine, et qui sont incapables de se salir les mains pour aider quelqu'un à se lever, ils ne savent pas comment se salir les mains ; quand je vois ces chrétiens, je dis : mais vous n'êtes pas chrétiens, vous êtes des théistes avec de l'eau bénite chrétienne, vous n'êtes pas encore arrivés au christianisme". Le rigorisme, en somme, n'est pas synonyme de foi pleinement vécue, bien au contraire. Le texte du livre contient les interviews que le Saint-Père a données sur TV2000 à Don Marco Pozza, qui est également un responsable consacré de la prison de Padoue. Mais que sur le commandement de l'amour n'est pas la seule clé d'interprétation de la pensée de l'ancien archevêque de Buenos Aires. La vision du jésuite reste très complexe. De la politique à la théologie : rien n'est laissé au hasard.

    Satan, par exemple, ne fait pas partie d'une imagination fantaisiste. Bergoglio est le pape qui, plus que tout autre successeur de Pierre, a nommé le diable dans ses discours. Sur ce point, François se distingue du père Sosa, le supérieur général des jésuites, qui avait nié la réalité physique de Lucifer. Certains passages de "Je crois, nous croyons" ont été publiés par Il Corriere della Sera. Le fait que Satan existe réellement est souligné par le pape de l'Église catholique : "Je crois en Satan, je crois en son existence, mais je ne l'aime pas. Je ne dis pas "je crois en", parce que je sais qu'il existe, mais je dois me défendre de ses séductions". Mais le monde doit aussi se protéger contre un danger. La "guerre sainte" de Bergoglio contre les souverainistes est enrichie, avec cet ouvrage, d'un autre chapitre. François est convaincu qu'il faut s'opposer au populisme, notamment en raison de ses positions fermées à l'égard des migrants.

    Le pontife sud-américain pense que l'un des traits fondamentaux de l'idéologie souveraine est l'égoïsme. Le jugement de Jorge Mario Bergoglio est clair : "Les populistes sont des hommes et des femmes qui ne pensent qu'à eux-mêmes - et non aux autres, qui s'abandonnent à la misère, tuent ou laissent mourir - et nourrissent le culte d'eux-mêmes, se croyant Dieu"Tout mouvement populiste - comme on le sait - fonde son action sur la rhétorique d'un leader, que François appelle "grand prêtre" ou "porte-parole". Le Saint-Père donne deux noms : Hitler et Napoléon. C'est précisément à cette époque que l'évêque de Rome a déclaré qu'il était à nouveau préoccupé par la propagation de cette idéologie.

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  • La crise actuelle de l'Eglise et les révélations privées

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    Du Père Simon Noël osb sur son blog :

    Crise actuelle de l'Église et révélations privées

    04 Mar 2020

    Saint Malachie

    Sur la page d'accueil de ce site (blog du Père Simon Noël), vous trouvez dans la colonne de droite une liste de sites à voir ou à découvrir. parmi eux, il y a le site Centenaire de Fatima.

    Je vous invite à aller voir ce site et à prendre la peine de lire les lettres de liaison qui y sont publiées, surtout la dernière (février 2019), la 103, qui vous renvoie à un ensemble d'autres études publiées ces derniers temps sur ce site passionnant.

    Ces lettres parlent de quelques prophéties ou révélations privées. Jusqu'ici, on y a parlé, dans le cadre général du troisième secret de Fatima, de la prophétie des papes de l'évêque irlandais Malachie, des apparitions de Quito, du secret de La Salette, de la vision de Léon XIII, à l'origine de la prière à Saint Michel Archange et de la confidence faite par le Padre Pio au Père Amorth, exorciste de Rome.

    Les prophéties faites lors de révélations privées requièrent de notre part une grande prudence et une prophétie isolée peut toujours susciter la méfiance. mais ce qui est remarquable et convaincant, c'est la convergence admirable entre toutes ces prophéties, en ce qui concerne la crise que nous traversons maintenant et qui laissent beaucoup de fidèles en désarroi.

    Car il émane de toutes ces révélations une grande et magnifique espérance. La crise que nous traversons risque bien certes de s'aggraver, de devenir terrible (perte de la foi et corruption des mœurs, raréfaction extrême des vocations, schismes et divisions de toutes sortes, persécutions, apostasies graves dans le clergé etc) au point qu'il apparaîtra que l'Église est définitivement anéantie. Mais ensuite aura lieu un véritable triomphe de la véritable Église, une résurrection, le triomphe de l'amour miséricordieux et le règne de Marie.

    Ces prophéties nous aident à voir clair dans la situation présente et elles nous engagent donc à tenir bon, à persévérer dans la prière et la certitude qu'un jour Dieu interviendra puissamment.

  • Attende Domine

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    Hymne du 10ème siècle qui peut être chantée pendant ce Temps de Carême.

    R. Attende, Domine, et miserere, quia peccavimus tibi.

    R. Écoutez-nous, Seigneur, et ayez pitié de nous, car nous avons péché contre Vous.

    1. Ad te Rex summe, omnium redemptor,
    oculos nostros sublevamus flentes ;
    exaudi, Christe, supplicantum preces.

    1. Vers Vous, souverain Roi, Rédempteur de tous les hommes,
    nous élevons nos yeux pleins de larmes.
    Écoutez, o Christ, nos prières suppliantes !

    2. Dextera Patris, lapis angularis,
    via salutis, ianua caelestis,
    ablue nostri maculas delicti.

    2. Droite du Père, pierre angulaire,
    voie du salut, porte du ciel,
    Lavez les souillures de notre péché.

    3. Rogamus, Deus, tuam maiestatem ; 
    auribus sacris gemitus exaudi ;
    crimina nostra placidus indulge.

    3. Nous prions, ô Dieu, Votre Majesté ;
    que Vos oreilles saintes entendent nos gémissements ;
    Dans Votre bonté, pardonnez-nous de nos crimes.

    4. Tibi fatemur crimina admissa ;
    contrito corde pandimus occulta ;
    tua Redemptor, pietas ignoscat.

    4. Nous Vous avouons les fautes commises ;
    d’un cœur contrit nous Vous dévoilons nos péchés ;
    Ô Rédempteur, que Votre clémence pardonne.

    5. Innocens captus, nec repugnans ductus,
    testibus falsis pro impiis damnatus ;
    quos redemisti, tu conserva, Christe.

    5. Arrêté innocent et emmené sans résistance,
    Vous avez été condamné pour les pécheurs par de faux témoins ; 
    Ô Christ, conservez ceux que Vous avez rachetés.

    V. Converte nos Deus salutaris noster.

    R. Et averte iram tuam a nobi

    V. Renouvelez-nous, Dieu, notre Sauveur

    R. Et détournez de nous Votre colère.

    Oremus : Deus qui culpa offenderis, paenitentia placaris, + preces populi tui supplicantis propitius respice * et flagella tuae iracundiae quae pro peccatis nostris meremur averte. Per Christum Dominum nostrum. Amen.

    Prions : Dieu que la faute offense, mais à qui la pénitence plaît, + regardez favorablement les prières de Votre peuple suppliant *, et éloignez le fouet de Votre colère que nous avons mérité par suite de nos péchés. Par le Christ Notre Seigneur. Ainsi soit-il.

  • Coronavirus : un curé, pilote de 79 ans, bénit du ciel les habitants des "zones rouges"

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    Coronavirus Italie: père Gianni Regolani (source)

    3 Mars 2020

    Le père Gianni Regolani, 79 ans, connu sous le nom de «cura-pilot», a voulu bénir et aider spirituellement plus de 50 000 personnes dans les 10 villages de Lombardie qui sont en quarantaine et ne peuvent quitter cette zone à cause du coronavirus .

    Les paroissiens de cette «zone rouge» ne peuvent pas aller à la messe à l'église dans le cadre des mesures sévères des autorités et quiconque essaie de quitter ces villages risque de faire face à une peine de trois mois de prison et à une amende. Face à cette situation, le père Regolani a voulu être un instrument pour que la bénédiction vienne littéralement du ciel. Avec son avion, il a survolé ces villages bénissant leurs habitants d'en haut.

    Comme il l'explique au journal ABC, ce prêtre affirme que «nous sommes tous inquiets à propos du virus, mais la situation des gens de la« zone rouge »a atteint mon cœur. Je me suis demandé: que puis-je faire pour eux? Tout ce que j'avais en main était de les bénir et de leur montrer ma solidarité. Mais je voulais voir leurs maisons, leurs rues désertes et me sentir à côté de ces gens. »

    Ainsi, sans réfléchir à deux fois, ce prêtre vétéran a téléphoné au curé de certaines villes de la zone rouge et l'a informé de l'heure exacte à laquelle il survolerait ces villes pour bénir ses paroissiens. "C'est magnifique que les gens gardent espoir et lèvent les yeux au ciel", dit- il .

    Dimanche, il exécutera à nouveau cette bénédiction aérienne 

    Don Gianni Regolani s'est rendu à l'endroit où il a son avion et dix minutes après le décollage, il était déjà dans la zone rouge. Quatre tours sur la commune de Castillo d´Adda. Face à cette situation, il affirme que "j'ai ressenti une grande tristesse en voyant ces villages vides , réfléchissant à leurs inquiétudes et à leurs angoisses pour l'isolement qu'ils vivent".

    «Je ne ressens pas mes 79 ans; L'âge n'est pas sur la carte d'identité . Je suis en pleine forme, je fais toujours du sport et du ski », souligne-t-il. Dimanche prochain, Don Gianni bénira à nouveau la "zone rouge" du ciel.

  • Belgique : prier Notre-Dame de Guadalupe contre l'avortement et pour les enfants à naître

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    Prière à Notre-Dame de Guadalupe contre l'avortement et pour les enfants à naître

    Prière à Notre-Dame de Guadalupe

    Sainte-Mère de Dieu et de l'Église, Notre-Dame de Guadalupe, Tu fus choisie par le Père pour le Fils par le Saint-Esprit.

    Tu es la Femme vêtue de soleil qui peine pour donner naissance au Christ, alors que satan, le Dragon Rouge, attend afin de dévorer Ton enfant.

    De même qu'Hérode chercha à détruire Ton Fils, Notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ, et dans le processus, massacra beaucoup d'enfants innocents, ainsi, de nos jours, l'avortement assassine beaucoup d'enfants à naître et exploite beaucoup de mères dans son attaque contre la vie humaine, l'Église, le Corps du Christ.

    Mère des Innocents, nous prions Dieu en Toi pour Ses dons de Ton Immaculée Conception, Ta préservation du péché actuel, Ta plénitude de Grâce, Ta Maternité Divine et ecclésiale, Ta Virginité Perpétuelle et Ton Assomption en Corps et en Âme au Ciel.

    Ô Toi, le secours des chrétiens, nous Te supplions de protéger toutes les mères des enfants à naître et les enfants en leur sein. Nous implorons Ton aide pour que cesse cet holocauste de l'avortement. Fais fondre les coeurs afin que la vie soit respectée.

    Sainte-Mère, nous prions Ton Coeur Douloureux et Immaculé pour toutes les mères et tous les enfants à naître afin qu'ils aient la vie sur la terre et, par le Précieux Sang répandu par Ton Fils, qu'ils entrent avec Lui dans le paradis. Nous prions aussi Ton Coeur Douloureux et Immaculé pour tous les avorteurs et ceux qui les soutiennent afin qu'ils se convertissent et acceptent Ton Fils, Jésus Christ, comme leur Seigneur et Sauveur. Défends tous les enfants dans cette bataille contre satan et les esprits mauvais dans l'obscurité présente.

    Nous désirons que les enfants innocents non encore nés et qui meurent sans baptême soient baptisés et sauvés. Nous Te demandons de nous obtenir cette Grâce pour eux et le repentir, la réconciliation et le pardon de Dieu pour leurs parents et leurs assassins.

    Que soit révélée, une fois de plus, dans l'histoire du monde, l'infinie Puissance de l'Amour Miséricordieux. Qu'il mette fin au mal. Qu'il transforme les consciences. Que Ton Coeur Douloureux et Immaculé révèle à tous la lumière de l'espoir. Que le Christ-Roi règne sur nous, nos familles, nos cités, nos états, nos nations et sur toute l'humanité.

    Ô Clémente, Ô Aimante, Ô Douce Vierge Marie, entends nos supplications et accepte ce cri de nos coeurs.

    Notre-Dame de Guadalupe, Protectrice des enfants à naître, Prie pour nous !

    L'image de Notre Dame s'est soudain éclairée...

    (Communiqués de l'ACIM le 24-04-2007)

    Miracle dans la basilique de Notre-Dame de Guadalupe !

    Voici une photo du miracle survenu le 24 avril 2007 à la Basilique Notre-Dame de Guadalupe à Mexico, après la décision du conseil municipal de cette ville de légaliser l'avortement à la demande jusque-là interdit. Ce document présenté ici a été envoyé depuis le Mexique par le Père Luis Matos, supérieur de la Communauté des Béatitudes...

  • Le virus de la peur ?

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    De Thierry Vissac :

    Thierry Vissac aborde le sujet des virus récurrents* dont les médias et les réseaux sociaux font leurs grands titres à longueur de journées et de mois. Il questionne la pertinence de cette "information" planétaire en faisant un lien avec le virus le plus contagieux à l'oeuvre : celui de la peur. L'usage de chiffres hors contexte et isolé d'une vision d'ensemble ne peut être une information constructive et bienveillante. La compréhension spirituelle de l'existence est seule capable d'appréhender les "menaces du monde" dans une perspective saine.

  • Bruxelles, UOPC, 13 mars : présentation de "Pour vous qui suis-je?" par l'abbé Dominique Janthial

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    Du site de la Librairie UOPC :

    13 MARS 2020

    DOMINIQUE JANTHIAL PRÉSENTE "POUR VOUS, QUI SUIS-JE?""RENCONTRER JÉSUS ET SE REDÉCOUVRIR SOI-MÊME"

    dominique-janthial-uopc

    Dominique Janthial nous entraîne dans un passionnant voyage : voyage au cœur du Nouveau Testament, voyage dans notre propre cœur. En se fondant sur une exégèse aussi solide qu’accessible, il nous fait vivre les rencontres de l’Évangile, qui permettent de découvrir le Christ autant que nous-mêmes : avec Zachée, se reconnaître perdu ; avec la Samaritaine, découvrir sa soif profonde ; avec Pierre, se découvrir fils de Dieu ; avec Marie-Madeleine, se libérer de nos jeux de rôle pour trouver notre mission, etc. Entre Lectio Divina et développement personnel, ce livre nous invite à la liberté !

    Prêtre du diocèse de Malines-Bruxelles et membre de la communauté de l’Emmanuel, Dominique Janthial enseigne l’Écriture Sainte et l’anthropologie.

    Entrée gratuite. Réservation souhaitée par mail via event@uopc.be.

    Vendredi 13 mars à 18 h 00

    à l'UOPC, Avenue Gustave Demey 14-16, 1160 Bruxelles