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Spiritualité - Page 81

  • Le chemin de la vraie joie (homélie pour le 3e dimanche de l'Avent)

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    L'homélie de l'abbé Christophe Cossement pour le 3e dimanche de l’Avent (B) (archive 2017) :

    le chemin de la vraie joie

    Aujourd’hui c’est le dimanche du Gaudete, de la joie, et nous redécouvrons cette réalité fondamentale : nous sommes faits pour la joie. C’est Dieu qui a mis en nous le désir d’être comblés de joie. Quand on lit le récit de la création de l’homme et de la femme (Gn 2), on comprend que cette joie se trouve dans l’amitié avec Dieu, et dans la confiance avec laquelle on va dépendre de lui.

    Mais l’histoire de la création nous raconte aussi le péché originel (Gn 3), c’est-à-dire ce mouvement intérieur de l’homme qui dit : je ne veux pas dépendre, je veux me débrouiller tout seul et vivre comme je le décide.

    À partir de cela, notre recherche de joie va se fracasser sur les limites et les peines de la vie (Gn 3,16). Et nous serons devant une alternative : ou bien nous débrouiller pour mettre la main sur quelques petites joies de la vie, tous les plaisirs modernes ou anciens, et tirer plus ou moins bien notre épingle du jeu. On peut même le faire en étant un peu généreux, juste ce qu’il faut pour avoir bonne conscience. Mais notre cœur est quand-même assez loin de Dieu, et il ne le regarde que comme un accessoire spirituel pour la vie de l’honnête homme. Et nous sentirons aussi amèrement que nos joies sont fragiles, qu’elles ne reposent que sur des circonstances incertaines. En réaction, nous pourrions dire que nous ne mettrons notre joie que dans ce qui dépend de nous… Mais comment serions-nous par nous-mêmes une source de joie suffisante ?

    Ou bien nous disons : je veux vivre la grande joie, la joie pleine et débordante pour laquelle tout mon être est fait. Je ne me contente pas des joies que je peux prendre, mais j’espère la joie que Dieu me promet. C’est cela que nous célébrons aujourd’hui : la joie que Dieu promet. Car Dieu ne reste pas insensible à l’homme, il ne lui dit pas : tu veux partir, eh bien débrouille-toi ! A contraire, il pense à une alliance, il l’annonce par des prophètes, il la prépare avec Jean-Baptiste, il la scelle avec Jésus. Et aujourd’hui nous recevons de la bouche de saint Paul ce commandement de la joie : « soyez toujours dans la joie… c’est la volonté de Dieu à votre égard ! » (1 Th 5,16) Dieu vient à Noël et il dit : ne restez pas tristes au milieu de tous vos désirs inassouvis, venez chanter avec la Vierge Marie : « mon âme exalte le Seigneur » (Ps), et avec Isaïe : « je tressaille de joie dans le Seigneur » (Is 61).

    C’est très instructif de voir qu’au moment où Dieu veut réjouir notre cœur de façon très simple par sa venue, par son sourire au fond de nous, qui peut nous remplir de reconnaissance, c’est le moment où dans la rue on nous propose de nous réjouir pour tout ce qui passe, tout ce qui casse, tout ce qui lasse. Il ne faudrait pas s’étonner qu’après il y ait une vague tristesse qui traîne dans nos cœurs. Mais si vous voulez payer le prix de la vraie joie plutôt que celui des joies éphémères, heureux êtes-vous ! Nous achetons la vraie joie en renonçant à quelques futilités, et aussi à ces désirs qui nous jettent hors de nous-mêmes et nous font perdre la paix. Et même en acceptant quelques humiliations qui nous libèrent de notre amour-propre. Alors nous pouvons passer du temps pour penser à Dieu, à sa présence en nous, pour lui dire notre amour. Bref, pour entrer plus avant dans la prière. Cela nous pousse à nous engager aussi, par amour de lui et des autres, dans tel service, telle visite, tel coup de main, tel pardon. Peu à peu une joie imprenable grandit en nous, parce que nous pouvons dire : Dieu est grand, son amour est puissant, et je vis dans l’amitié du Christ chaque instant de ma vie. C’est la joie qui naît de l’amour.

    Et si cette amitié vous semble loin, n’est-ce pas le moment de vivre le sacrement de réconciliation ? Une bonne confession sans chichis, sans retenue, quel coup de soufflet sur les braises de l’amour ! Notre vocation est de goûter la Lumière qui, d’en haut, est venue dans le monde et qui y vient maintenant. Nous sommes tant aimés !

  • Les apparitions de Beauraing

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    De notre ami Jean-Pierre Snyers :

    Les apparitions de Beauraing
     
    Beauraing: une commune située au sud de la Belgique, à quelques encablures de la frontière française. C'est là que du 29 novembre 1932 au 3 janvier 1933, cinq enfants de ce village on pu contempler la Mère du Ciel. Au total: 33 apparitions reconnues en 1949 par l'évêque du diocèse (Namur). Extraits du message de Marie? "Priez toujours", "Je suis la Vierge immaculée", "Qu'on vienne ici en pèlerinage", "Je convertirai les pécheurs", "Je suis la Mère de Dieu, la Reine des Cieux", "Aimez-vous mon Fils? M'aimez-vous? Alors, sacrifiez-vous pour moi". Chaque année depuis lors, plusieurs centaines de milliers de pèlerins viennent se recueillir en cet endroit rempli d'espérance. Parmi ceux-ci, comment oublier saint Jean-Paul II venu en mai 1985 en ce lieu de grâce?...
     
    Les raisons d'y croire
     
    Très souvent je me dis que le plus incroyable de tous les miracles serait le fait qu'il n'y en ai jamais eu. Deux excès à mon sens: prétendre que tous les phénomènes surnaturels sont vrais et prétendre que tous sont faux. En matière de crédibilité, Beauraing n'est pas en reste. Voici quelques exemples...
    • Interrogés séparément de très nombreuses fois par des spécialistes qui essayaient par tous les moyens de les piéger, jamais les enfants n'ont pu être confondus.
    • Deux guérisons reconnues
    • Durant les apparitions, les médecins se sont livrés à des tests (tels que pincements, piqûres, brûlures...) sur les voyants. Résultat? Aucune réaction.
    • Dès que la Vierge apparaissait, les 5 enfants tombaient simultanément et brutalement à genoux sur les pavés et cela, sans aucune douleur. "C'était comme si ces pavés étaient des coussins", disaient-ils.
    • Appelés à choisir entre 44 teintes de bleus, la couleur la plus proche d'un reflet de la robe de Marie, tous choisirent la même teinte sans avoir pu se concerter.
    • Si un objet (un chapeau par exemple) était placé devant leurs yeux pendant qu'ils voyaient, immédiatement ils l'écartaient car cela les empêchait de voir. Ce fait indique clairement qu'il s'agit d'une vision extérieure et non d'une vision intérieure.
    • Comment au vu de cela continuer de parler d'hallucinations? Faut-il soutenir que 5 cerveaux d'enfants se soient "détraqués" au même instant et à 33 reprises tout en percevant la même "hallucination"? Aucun psychiatre ne soutiendra pareille absurdité.
    • Tous les cinq furent toute leur vie d'une fidélité totale à ce qu'ils avaient vécu. Ayant très bien connu trois des voyants, je peux vous affirmer que pas une seule seconde, ils n'ont remis en doute la grâce qui leur a été faite. "Elle me manque. Je n'attends qu'une chose: la revoir!". "Quand on a vu un coin du Ciel, il est très difficile de rester dans la brume d'ici-bas", m'ont-ils dit souvent.

    Jean-Pierre Snyers  Site internet: jpsnyers.blogspot.com

  • Troisième dimanche de l'Avent, dimanche de la Joie

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    Gaudete.jpegHomélie du Père Joseph-Marie Verlinde fsJ (homelies,fr - archive 2008)

    L’antienne d’ouverture donne le ton à toute la liturgie de ce jour : « Soyez dans la joie du Seigneur, soyez toujours dans la joie, le Seigneur est proche ». Cette invitation pressante à la joie, a donné le nom à la Messe de ce troisième dimanche de l’Avent : « Gaudete », c'est-à-dire réjouissez-vous. La couleur liturgique adaptée à cette tonalité eut été le rose, mais cette pratique traditionnelle est tombée quelque peu en désuétude.

    Quelle est la cause de cette joie ? « Le Seigneur est proche ». Nous n’attendons pas un Dieu lointain dont la venue serait encore hypothétique, un Messie annoncé pour un temps reculé : non, notre joie est toute entière dans la paisible certitude de la présence au milieu de nous de celui qui est venu dans l’humilité de la crèche, qui viendra dans la gloire au dernier Jour, et qui dans l’entre-deux, continue de venir visiter les siens pour les secourir de sa grâce, les instruire de sa Parole, les fortifier de son Eucharistie.

    Cette joie est donc celle de sa présence, cachée certes, mais bien réelle : « le Seigneur est proche ». Ne nous a-t-il pas déjà « enveloppé du manteau de l’innocence et revêtu des vêtements du salut » (1ère lect.) ? Il est donc juste de « tressaillir de joie » dans l’Esprit qui repose sur nous, « parce que le Seigneur nous a consacrés par l’onction » (Ibid.). C’est pourquoi Saint Paul nous exhorte à « être toujours dans la joie, à prier sans relâche, à rendre grâce en toute circonstance » (2nd lect.), dans la fidélité au don reçu : « n’éteignez pas l’Esprit ».

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  • « Au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas : c'est lui qui vient derrière moi »

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    "Evangile au Quotidien", pour ce 3e dimanche d'Avent, propose une homélie de Saint Grégoire le Grand (v. 540-604), pape et docteur de l'Église
    Homélies sur l'Évangile, n°7 (trad. Le Barroux rev.)

    « Au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas : c'est lui qui vient derrière moi »

    « Moi, je baptise dans l'eau ; mais au milieu de vous se trouve quelqu'un que vous ne connaissez pas. » Ce n'est pas dans l'esprit, mais dans l'eau que Jean baptise. Impuissant à pardonner les péchés, il lave par l'eau le corps des baptisés, mais ne lave pas l'esprit par le pardon. Pourquoi donc baptise-t-il, s'il ne remet pas les péchés par son baptême ? Pourquoi, sinon pour rester dans son rôle de précurseur ? De même qu'en naissant, il avait précédé le Seigneur qui allait naître, il précédait aussi, en baptisant, le Seigneur qui allait baptiser. Précurseur du Christ par sa prédication, il le devenait également en donnant un baptême qui était l'image du sacrement à venir.

    Jean a annoncé un mystère lorsqu'il a déclaré que le Christ se tenait au milieu des hommes et qu'il ne leur était pas connu, puisque le Seigneur, quand il s'est montré dans la chair, était à la fois visible en son corps et invisible en sa majesté. Et Jean ajoute : « Celui qui vient après moi a passé devant moi » (Jn 1,15)...; il explique les causes de la supériorité du Christ lorsqu'il précise : « Car il était avant moi », comme pour dire clairement : « S'il l'emporte sur moi, alors qu'il est né après moi, c'est que le temps de sa naissance ne le resserre pas dans des limites. Né d'une mère dans le temps, il est engendré par le Père hors du temps ».

    Jean manifeste quel humble respect il lui doit, en poursuivant : « Je ne suis pas digne de dénouer la courroie de sa sandale ». Il était de coutume chez les anciens que si quelqu'un refusait d'épouser une jeune fille qui lui était promise, il dénouait la sandale de celui à qui il revenait d'être son époux. Or le Christ ne s'est-il pas manifesté comme l'Époux de la sainte Église ?... Mais parce que les hommes ont pensé que Jean était le Christ -- ce que Jean lui-même nie -- il se déclare indigne de dénouer la courroie de sa sandale. C'est comme s'il disait clairement... : « Je ne m'arroge pas à tort le nom d'époux » (cf Jn 3,29).

  • Le Mystère de Noël, du grégorien au jazz

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    https://fb.watch/oFjDRkKCS6/

    lien pour acheter les billets :

    https://rcf.be/concert-mystere-de-noel

    - Samedi 16/12 : Rhode-Saint-Genèse
    - Dimanche 17/12 : Bruxelles, église de la Viale
    - Vendredi 22/12 : Beauraing

    Achetez ou offrez des places en cliquant ici

  • BXL (Sainte-Catherine), 16 décembre : "Gardez vos lampes allumées"; concert de chants de Noël et veillée d'adoration

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    Gardez vos lampes allumées

    Unir les voix

    La première intuition de ce projet était de réunir des chorales pour chanter ensemble à l’occasion de Noël. Au fil des années, il s’est avéré que bien plus que de réunir des voix, ce projet réunit aussi l’Église en faisant intervenir de nombreux groupes, paroisses, communautés, missionnaires…

    Lors de cette veillée, nous travaillons ensemble, chacun selon son charisme, et c’est une belle grâce.

    Chanter Noël

    La venue de Jésus est une telle joie, qu’il est presque impossible de ne pas la chanter. Cette joie déborde, et notre chant doit être entendu. C’est pourquoi la grande chorale chante dehors sur les marches de l’Église. Une attention particulière est mise pour la sonorisation et l’éclairage, et c’est la ville qui s’en occupe depuis quelques années pour le plus grand bonheur des participants du marché de Noël, qui se font plaisir de chanter avec nous ces chants qui ont bercé leur enfance.

    Entrer dans la crèche

    A la chorale, s’ajoute aussi une crèche vivante. Il y a l’ange, tout en haut de l’Église qui joue de la trompette et qui annonce: « n’ayez pas peur…voilà que je vous annonce une grande joie… »
    Et puis il y a Marie, Joseph et l’âne qui traversent la foule depuis le fond de la place accompagnés des bergers. Ces derniers distribuent des cierges à toute la foule, si bien que depuis la torche de Joseph, la lumière se répand et bientôt toute la place est illuminée. Enfin, la chorale s’ouvre pour laisser entrer la Sainte famille, les bergers et la foule.

    Adorer Jésus

    S’en suit une veillée d’adoration, où l’on alterne chant et texte pour aider à prier. De nombreux prêtres sont présents pour donner le sacrement de réconciliation, les missionnaires invitent, accueillent, offrent une bougie à déposer devant le Saint Sacrement et pendant deux heures c’est plus de deux milles bougies qui vont être déposées aux pieds de Jésus.
  • L'influence de saint Jean de la Croix sur Karol Wojtyła

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    D'Antonio Tarallo sur la Nuova Bussola Quotidiana :

    "J'explique l'influence de saint Jean de la Croix sur Wojtyła".

    "Le travail de jeunesse de Karol Wojtyła sur les œuvres de saint Jean de la Croix a duré environ huit ans" et a abouti à la thèse de doctorat consacrée à la doctrine de la foi du saint espagnol. La Bussola s'entretient avec le père Andrzej Dobrzyński.

    14_12_2023

    À Rome, un espace de mémoire est dédié à Karol Wojtyła : il s'agit du Centre de documentation et d'étude du pontificat de Jean-Paul II, une institution qui appartient à la Fondation Jean-Paul II, créée le 16 octobre 1981. L'objectif du centre d'étude est de collecter et de conserver des documents et des objets ayant appartenu au pape polonais, afin d'en faire un sujet de recherche et d'étude. Parmi les nombreux documents de valeur conservés dans les archives figure la thèse de doctorat du jeune Wojtyła sur saint Jean de la Croix. À l'occasion de la journée de la mémoire liturgique du saint espagnol, La Nuova Bussola Quotidiana a interviewé le père Andrzej Dobrzyński, directeur du centre d'études de Rome, pour comprendre à quel point la théologie de saint Jean de la Croix a influencé la pensée de Wojtyła.

    Père Dobrzyński, pourquoi Wojtyła a-t-il choisi Saint Jean de la Croix comme sujet de sa thèse de doctorat ?

    À Wadowice, il y avait un couvent de carmélites : Karol Wojtyła avait l'habitude de se rendre dans ce lieu pour prier. C'est là qu'il a reçu le scapulaire de Notre-Dame du Mont Carmel, et c'est également dans ce couvent qu'il se confessait tous les mois. C'est probablement à cet endroit qu'il entendit parler pour la première fois de saint Jean de la Croix. Lorsqu'il a déménagé avec son père à Cracovie, il a rencontré le vénérable Jan Tyranowski (1901-1947), économiste de formation et tailleur de profession. Jan menait une vie spirituelle profonde et a présenté à Wojtyła la figure de saint Jean de la Croix. C'est à cette époque que Wojtyła est entré en contact étroit avec les pères carmélites de Cracovie. L'un d'entre eux fut son confesseur. Un autre frère avec lequel il s'est lié d'amitié était le traducteur de l'œuvre de saint Jean de la Croix en polonais. Un autre encore était un père carme espagnol, théologien. La Seconde Guerre mondiale est alors en cours et Wojtyła doit travailler dans une usine et une carrière. Contre l'interdiction des occupants nazis, il entre dans un séminaire clandestin, mais n'exclut pas de passer chez les carmélites à la fin de la guerre.

    À la fin de ses études de théologie, dans le cadre de sa spécialisation en théologie dogmatique, sous la direction d'un professeur, Wojtyła rédige sa thèse Le concept de moyen d'union avec Dieu dans les œuvres de saint Jean de la Croix. Tout en rédigeant cette thèse, il commence à apprendre l'espagnol afin de lire les œuvres du mystique espagnol dans la langue originale. Le sujet de sa thèse de doctorat à l'Angelicum de Rome est donc La doctrine de la foi chez saint Jean de la Croix, rédigée sous la direction d'un théologien de renom, le dominicain Réginald Garrigou-Lagrange.

    Quels sont les points les plus importants de cette thèse ?

    La thèse de doctorat se compose d'une partie analytique et d'une partie synthétique. Wojtyła concentre son attention sur le rôle de la foi comprise comme une vertu théologale, infusée dans l'union avec Dieu. La raison joue un rôle important dans ce processus de rapprochement avec Dieu, tout comme la grâce : la foi est un pont qui relie deux rives, l'homme et Dieu. Cette union ne conduit pas à une confusion entre la nature divine et la nature humaine, mais donne à l'homme la possibilité de participer à la vie de Dieu. Ce processus démontre la capacité de l'homme à se transcender. En même temps, le rôle de la raison, soutenue par la lumière de la foi, et des autres capacités humaines, à savoir la volonté et les affections, est souligné. La foi ordonne l'action de l'homme et lui permet de faire l'expérience de Dieu.

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  • Face à la crise de l'Eglise : une croisade spirituelle inspirée par Notre-Dame de Fatima

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    Du site de l'Homme Nouveau :

    UNE « CROISADE SPIRITUELLE » FACE À LA CRISE DE L’ÉGLISE

    11 décembre 2023
     
    Fatima croisade spirituelle

    © José Luiz Bernardes Ribeiro / CC BY-SA 3.0

    Le 8 décembre dernier, jour de la solennité de l’Immaculée Conception, Christopher P. Wendt, directeur international de la Confrérie Notre-Dame de Fatima, a annoncé le lancement d’une croisade spirituelle pour implorer l’intervention divine face à la crise de l’Église.  

    Mgr Athanasius Schneider, en tant que conseiller spirituel de la Confrérie Notre-Dame de Fatima, mais aussi évêque auxiliaire de l’archidiocèse de Sainte-Marie d’Astana (Kazakhstan), soutient cet appel déjà traduit dans presque quarante langues.  

    Prier pour l’Église

    Cette confrérie propose de suivre cette initiative durant toute l’année 2024, du 6 janvier au 7 décembre. Elle consistera en la récitation quotidienne du Saint Rosaire et la pratique des cinq premiers samedis, afin d’implorer, par l’intercession du Cœur Immaculé de Marie, l’aide et l’intervention de Dieu, en particulier pour le Saint-Siège à Rome.  

    À Fatima, Notre Dame a demandé la prière quotidienne du Rosaire ainsi que la pratique des cinq premiers samedis comme moyen spirituel efficace en vue d’obtenir des faveurs divines spéciales.

    La pratique des cinq premiers samedis est la suivante : le premier samedi de cinq mois consécutifs, recevoir le sacrement de pénitence ainsi que la sainte communion, dire le chapelet et méditer pendant quinze minutes sur au moins l’un des quinze mystères du Rosaire, avec l’intention de faire réparation pour les péchés commis contre le Cœur Immaculé de Marie.  

    La Confrérie Notre-Dame de Fatima

    La Confrérie Notre-Dame de Fatima est une organisation internationale de catholiques se consacrant à réaliser le triomphe du Cœur Immaculé de Marie le plus rapidement possible. Ils s’engagent à vie à suivre l’appel de Notre-Dame de Fatima en faisant réparation à son Cœur Immaculé et pénitence pour les pauvres pécheurs. 

    Elle a été lancée en 2020 par Christopher P. Wendt, directeur international, et le Dr Michael Sirilla, professeur de théologie dogmatique et systématique à l’Université franciscaine, puis approuvé par Mgr Athanasius Schneider le 26 juillet 2020.  

    Une croisade spirituelle universelle

    La « croisade spirituelle » s’adresse à tous les fidèles catholiques pour implorer Dieu que l’Église soit sauvée de ses ennemis intérieurs. La confrérie invite tous les laïcs à partager cette action auprès de leurs familles, amis et paroisses, et à réitérer les cinq premiers samedis du mois pour ceux qui les auraient déjà suivis. Un formulaire d’inscription est mis à disposition sur leur site internet pour permettre de recenser tous les participants. Il est également proposé de devenir « capitaine » d’un groupe de prière. Les organisateurs invitent les participants à réaliser cette dévotion en groupe, en se soutenant mutuellement et en communion les uns avec les autres.  

    Les prêtres peuvent également se manifester auprès de la confrérie pour signaler qu’ils sont disponibles pour assurer la confession et la Messe, nécessaires à cette dévotion. La confrérie est également à la recherche d’organisations catholiques partenaires à travers le monde afin de permettre à tous les catholiques d’y participer.  

    L’expression « croisade spirituelle » a été choisie en écho aux soldats chrétiens partis libérer la Terre Sainte afin que les chrétiens puissent avoir accès aux lieux saints et y prier librement.  

    Elle représente aujourd’hui « l’effort des chrétiens pour libérer spirituellement certains lieux occupés par des ennemis spirituels de notre foi », sans armes si ce n’est l’arme spirituelle du Rosaire et sous le commandement de Notre-Dame élue comme chef de cette campagne spirituelle face à « l’infiltration de l’incrédulité, du libéralisme et du modernisme dans la vie de l’Église catholique depuis les dernières décennies, qui a atteint un certain degré de nos jours ».  

    Pour s’inscrire : https://www.livefatima.io/crusade-pledge/

  • Les paroles fortes du cardinal Zen pour le temps de l'Avent et le temps d'aujourd'hui

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    De OnePeterFive :

    Le cardinal Zen parle de Dubia et de la synodalité pendant l'Avent

    12 décembre 2023

    Le temps de l'Avent et de Noël a toujours été l'un des moments les plus intenses de l'année liturgique, car nous nous souvenons de l'Incarnation du Fils de Dieu qui vient nous sauver. L'évêque émérite de Hong Kong, le cardinal Joseph Zen, nous offre un beau témoignage en proposant dans un nouveau livre ses méditations sur ce temps liturgique.

    Nous avons récemment interrogé Son Éminence sur son nouveau livre et sur bien d'autres sujets.

    Aurelio Porfiri : Votre Éminence, comment allez-vous ?

    Cardinal Zen : Je dirais que je vais plutôt bien, ma santé n'est pas trop mauvaise pour mon âge, j'approche les 92 ans et je suis donc très reconnaissant à Dieu qui m'a permis d'arriver jusqu'à aujourd'hui en assez bonne forme. En toute chose, nous devons être reconnaissants à Dieu pour ce qu'il nous offre. Après des moments difficiles, je sens que je reprends des forces et j'espère que je pourrai bientôt reprendre mes activités antérieures, comme la visite des prisonniers, un apostolat qui me tient à cœur et que j'exerce maintenant depuis plus de 20 ans.

    Vous tenez-vous informé de l'actualité ?

    Il est certain que je me tiens très au courant des nouvelles, surtout celles qui concernent l'Église et qui, naturellement, m'intéressent et me concernent d'une manière toute particulière. Aujourd'hui, avec les moyens de communication modernes, il est très facile de se tenir au courant de tout ce qui se passe. Il faut savoir en faire bon usage et naturellement, s'agissant de nouvelles qui nous parviennent de sources multiples et disparates, il faut savoir en faire une lecture critique, en faisant preuve d'une saine prudence. Pensons aux informations contradictoires qui nous parviennent, par exemple, sur les guerres en cours, qui ne sont pas seulement des guerres de territoires, mais surtout des guerres de propagande.

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  • 2ème dimanche de l'Avent : pas de souci, vraiment ?

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    Du site du Carmel en France, cette homélie du Frère Dehorter (archive 2014) :

    Frères et sœurs,

    « Pas de souci ! » On connaît l’expression qui s’est imposée dans le langage courant depuis une quinzaine d’années. Dans les relations entre amis, dans les relations professionnelles, l’expression retentit comme une antienne : « pas de souci ! » Certes, c’est une des vertus du langage que de rendre, dans nos relations, toute chose agréable. Mais l’expression, bien de notre époque qui se veut toujours positive et politiquement correcte, est très illusoire. Des soucis, nous en avons tous. Dame liturgie le sait bien, qui nous fait demander en ce jour : « Seigneur, ne laisse pas le souci de nos tâches présentes entraver notre marche à la rencontre de ton Fils ». Elle attire notre attention sur ce que nous en faisons et la place qu’ils occupent dans notre vie, notre vie de foi en particulier.

    C’est dans ce contexte, qu’en ce deuxième dimanche de l’Avent, retentit une autre expression : « convertissez-vous ! » Le violet, couleur liturgique de la conversion et de la pénitence, ne se porte jamais aussi bien qu’en ce jour, alors que l’Avent se parerait également des autres couleurs liturgiques : le vert, couleur de l’espérance à laquelle invite tout particulièrement, dans son appel à la vigilance, le premier dimanche de l’Avent ; le blanc, couleur de la joie qui sera la marque de dimanche prochain ; et le rouge, couleur de l’Esprit-Saint, qui recouvrira la Vierge Marie, dans cette imminence de la Nativité qui caractérise le quatrième dimanche de l’Avent.

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  • Ce temps qui nous est donné pour que nous puissions nous donner à Dieu (2e dimanche de l'Avent)

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    De Mgr Le Gall sur le site de la Communauté Saint-Martin (archive 2017) :

    SE METTRE DANS LA LUMIERE POUR ACCUEILLIR LA LUMIERE

    Le deuxième dimanche de l’Avent précise en soulignant ce que nous avons contemplé la semaine dernière. Il accentue notre joie et notre espérance dans la venue du Seigneur. Il accentue aussi notre prise de conscience du péché qui encombre notre âme et qui la rongeIl nous fait comprendre enfin que « c’est par la Lumière que nous verrons la Lumière » comme dit la Parole (Ps 35, 10).

    Le bon pasteur

    La miséricorde, c’est le Cœur de Dieu qui se penche sur ma misère

    La première lecture est l’hymne du Livre de la Consolation dans lequel Yahvé demande à Son prophète de consoler Son peuple, dans le but de développer notre espérance et notre joie. Non seulement Dieu va venir, comme nous l’avions déjà remarqué dans les lectures de dimanche passé, mais Il va venir avec délicatesse : Il va venir en tant que pasteur. Dieu va se faire le berger de l’homme et Lui-même chercher Sa brebis : « J’irai chercher ma brebis, je la porterai sur mes épaules, je vais conduire mon troupeau. » Cette petite phrase exprime, non seulement le pardon de notre crime – « Dis à Jérusalem que son crime est pardonné, que son service est accompli » – mais quelque chose de plus subtil, une réalité proprement divine : la miséricorde, qui dépasse le pardon parce que la miséricorde est cette vertu de Dieu qui fait que Dieu est attiré par notre misère ; le cœur de Dieu est aimanté par les blessures de la brebis. Voilà le double motif qui accroît notre joie et notre espérance dans la venue de Jésus : non seulement Dieu vient, mais Il vient comme bon pasteur ; Il vient avec Sa miséricorde, Il vient me chercher et me prendre sur Ses épaules.

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  • Les pièces grégoriennes du deuxième dimanche de l'Avent

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    Du site d'Una Voce (France) :

    Deuxième dimanche de l’Avent (Triors et Ligugé)

    « Intr. Pópulus Síon »Deuxième dimanche de l'Avent (Triors et Ligugé)

    Les moines de l’abbaye Notre-Dame de Triors chantent les cinq pièces de cette messe, isolées pour les choristes. L’émission complète avec ses commentaires vous fera remonter dans le temps.

    Découvrir la suite sur le site d'Una Voce