Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Témoignages - Page 112

  • Le Congrès Mission aura lieu les 1, 2, 3 octobre 2021 à la Basilique de Koekelberg à Bruxelles

    IMPRIMER

     
    Du site du Congrès Mission :
    Nous sommes un groupe de laïcs catholiques qui venons de différentes provinces du pays. Au long de notre jeunesse et aujourd’hui encore, nous avons rencontré de nombreux visages de l’Église. Toujours, nous avons été émerveillés de la multitude des initiatives qui y naissent, et c’est pour les rassembler, organiser un « grand repas de famille » que nous nous sommes réunis autour du projet d’un Congrès Mission.

    Le Congrès Mission a en effet pour objectif de susciter un grand élan pour l’annonce de l’Évangile, en donnant des clés pour permettre à tous les chrétiens de la vivre. Il réunit donc les croyants autour de moments de prières, autour de tables rondes qui abordent de nombreuses thématiques (comment partager sa foi au sein de sa famille, de son couple, de sa ville, de sa paroisse, des initiatives écologiques, du monde associatif…), à l’occasion d’ateliers qui présentent des initiatives d’évangélisations humbles et concrètes, et au sein d’un villages de stands qui donne de la visibilité à tout ce que l’Église met en place au service de la société.

    L’objectif est donc d’offrir un évènement enthousiasmant, permettant à des catholiques de tous horizons et de toutes sensibilités de se retrouver le temps d’un week-end, d’échanger de bonnes idées, de s’épauler, et de partager la joie de croire en Dieu. Chacun pourra donc y découvrir ce que les paroisses voisines ou plus lointaines organisent de beau, ce que les associations chrétiennes mettent en place de grand. Le Congrès Mission n'a donc d'autres objectifs que d'être au services des paroisses pour y partager, valoriser toutes les initiatives existantes. Il nous semble qu’un tel évènement a d’autant plus de sens après la période de confinement que nous connaissons.

    Le Congrès Mission s’adressera à tous les Belges. C’est pour cette raison qu’en accord avec Mgr Kockerols, il se tiendra à Bruxelles, capitale du pays, les premiers, deux et trois octobre prochain.

    Voici, en tant que baptisés, l’initiative que nous avons le désir de porter avec l’Église, en communion avec vous. Nous la confions à vos prières.

    Dès maintenant nous vous invitons à :

    L'équipe du Congrès Mission

    Je m'inscris au Congrès Mission

    congresmissionbruxelles@gmail.com

    https://www.congresmission.com/

  • Un film lève le voile sur la persécution de l'Eglise catholique dans les anciens pays communistes

    IMPRIMER

    De Céline Rouden sur le site du journal La Croix :

    « Les séminaristes », la foi mise à l’épreuve

    Critique 

    Dans la Tchécoslovaquie communiste du début des années 1980, deux étudiants en théologie doivent choisir entre la soumission au régime et la fidélité à leurs convictions.

    02/06/2021

    « Les séminaristes », la foi mise à l’épreuve

    Les séminaristes lève le voile sur un sujet rarement montré au cinéma, celui de la persécution de l’Église catholique dans les anciens pays communistes PUNKCHART FILMS

    Les séminaristes
    d’Ivan Ostrochovsky

    Film slovaque, 1 h 18

    Juraj et Michal, qui se destinent à la prêtrise, débarquent un beau matin de leur province à la faculté théologique de Bratislava pour parfaire leur formation. Tout les impressionne : la majesté des lieux, l’atmosphère de ferveur qui y règne, la qualité de leur enseignement, la vie en collectivité dans le partage d’une même vocation. Mais nous sommes dans la Tchécoslovaquie communiste du début des années 1980 où le régime cherche à museler l’Église considérée comme un dangereux foyer de contestation.

    Émanation du gouvernement, l’organisation cléricale « Pacem in Terris » tente d’obtenir une « normalisation » de l’institution et la collaboration de sa hiérarchie, quitte à utiliser la terreur. Ceux qui ne veulent pas se soumettre et cherchent à préserver une spiritualité authentique ont créé une église clandestine. Ils se réunissent en secret pour ordonner des prêtres et partager des lectures interdites. Au séminaire, la police secrète incarnée par la figure de l’ignoble Docteur Ivan rôde pour en démasquer les meneurs. Les deux jeunes séminaristes sont rapidement confrontés à un dilemme : se soumettre et collaborer avec le régime ou rester fidèle à leurs convictions au péril de leur vie.

    Un sujet rarement évoqué au cinéma

    Avec son noir et blanc, son format en 4/3 et ses cadres très léchés, ce film du réalisateur slovaque Ivan Ostrochovsky n’est pas sans rappeler le très beau Ida du Polonais Pawel Pawlikowski, avec lequel il partage la même coscénariste, quitte à être parfois un peu prisonnier de son esthétique. Construit comme un thriller, distillant par un travail sur le son, les décors et les sensations, l’atmosphère de paranoïa qui régnait à l’époque, Les séminaristes n’en contribue pas moins à lever le voile sur un sujet rarement montré au cinéma, celui de la persécution de l’Église catholique dans les anciens pays communistes.

  • Lettre des chrétiens de Vienne et de Lyon à leurs frères d'Asie et de Phrygie sur les martyrs de Lyon de 177

    IMPRIMER

    2021_06_04_10_23_20_Greenshot.png

  • Liège : balades muséo-musicales au Grand Curtius, le samedi 12 juin 2021 de 13h00 à 18h00

    IMPRIMER

    Du plain-chant liégeois du 13e siècle jusqu'à Astor Piazzolla, en passant par Grétry et Ysaÿe, la musique classique se glisse dans un patrimoine muséal exceptionnel. Le temps d'un week-end, le samedi 12 juin au Grand Curtius (de 13h à 18h) * des artistes s'installent au cœur des collections permanentes pour offrir aux visiteurs des concerts dans un cadre remarquable.

    Réservation obligatoire

    Les concerts se déroulant au sein des collections permanentes, afin d'y assister, il vous suffit de réserver votre billet d'entrée au musée en date du samedi 12 juin. En raison des mesures liées au Covid-19, cette réservation préalable est obligatoire via le lien suivant : Le Grand Curtius : collections permanentes (COVID19) (visitezliege.be) 

    (*) Voir aussi  le dimanche 13 juin au Musée Grétry-

    balades musicales fond bleu piano-page-001 (1).jpgbalades musicales fond bleu piano-page-002.jpg

    JPSC

  • Chine : les persécutions continuent malgré l’accord provisoire de 2018, signé entre le Saint-Siège et Pékin

    IMPRIMER

    Du site des Missions Etrangères de Paris :

    Xinxiang : après l’arrestation de Mgr Zhang et de membres du clergé local, plusieurs organisations préoccupées

    02/06/2021

    Une dizaine de jours après l’arrestation de Mgr Zhang, évêque de Xinxiang (Henan), et de plusieurs prêtres et séminaristes de son diocèse, plusieurs organisations chrétiennes et ONG mettent en cause les nouvelles règles sur les Affaires religieuses entrées en vigueur en mai 2021. « Ces arrestations semblent confirmer les craintes sur les restrictions religieuses. Nous encourageons la communauté internationale à élever la voix contre tous les cas de détention arbitraire des responsables religieux », a souligné Mervyn Thomas, de l’organisation CSW (Christian Solidarity Worldwide).

    L’église catholique de Jingzhou South Gate (province de Hubei, dans l’est de la Chine).

    L’arrestation récente d’un évêque chinois (approuvé par le Saint-Siège) et de plusieurs prêtres et séminaristes de la province du Henan (dans le centre du pays) a choqué voire surpris de nombreux catholiques, alors que les persécutions religieuses semblent continuer de s’intensifier sous l’égide du président Xi Jinping. Mgr Joseph Zhang Weizhu, évêque de Xinxiang (Henan) a été arrêté le 21 mai, un jour après l’arrestation de sept prêtres et de plusieurs séminaristes par la police locale. Ils sont accusés d’avoir violé les nouvelles règles sur les Affaires religieuses, entrées en vigueur ce mois-ci. L’évêque et les prêtres de Xinxiang auraient provoqué la répression des autorités pour avoir utilisé une usine abandonnée comme séminaire pour la formation des futurs prêtres. Selon les nouvelles règles sur les Affaires religieuses, le clergé doit être enregistré officiellement auprès de l’État. Par ailleurs, il est demandé aux catholiques d’élire leurs évêques démocratiquement. Il est également illégal d’organiser toute activité religieuse dans des lieux non enregistrés ou contrôlés par l’État.

    Les arrestations survenues les 20 et 21 mai ont suscité la condamnation et l’indignation de nombreux groupes chrétiens et organisations humanitaires. Mervyn Thomas, fondateur et président de l’organisation CSW (Christian Solidarity Worldwide), a déclaré que les nouvelles règles sur les Affaires religieuses sont un nouvel outil servant à renforcer l’oppression sur les communautés religieuses, en particulier contre les chrétiens. « Ces arrestations, qui surviennent peu après l’application des nouvelles règles sur le personnel religieux, semblent confirmer les craintes sur les restrictions religieuses. Nous appelons à la libération immédiate et inconditionnelle de ces chrétiens et de tous ceux qui sont détenus à travers la Chine à cause de leur religion ou de leurs croyances. Nous encourageons également la communauté internationale à élever la voix contre cette nouvelle affaire et contre tous les cas de détention arbitraire et de harcèlement des responsables religieux », a souligné Mervyn Thomas.

    « Nous appelons à la libération immédiate de ces chrétiens »

    Le CSW a également noté que d’autres responsables chrétiens comme Zhang Chunlei, de la Love (Ren’ai) Reformed Church, et le pasteur Yang Hua, de l’Église Pierres Vivantes (une Église protestante évangélique), ont été harcelés et attaqués avant d’être arrêtés. Les autorités locales ont également suspendu ces deux Églises chrétiennes après les avoir accusées de fraude et de gestion illégale d’organisations non autorisées. Le pasteur Yang a été battu par un responsable local du Parti communiste chinois dans un commissariat de Guiyang (province du Guizhou), à tel point qu’il a dû être admis aux urgences dans un hôpital de la ville. Il a également été arrêté en 2016 quand son église a été fermée, et il a ensuite passé deux ans et demi en prison sous de fausses accusations de « divulgation délibérée de secrets d’État ». Après sa libération en 2018, le pasteur Yang a dit aux membres de son Église de « persévérer dans la foi », selon le groupe China Aid (basé aux États-Unis).

    De son côté, Mgr Zhang est surveillé par les autorités depuis plusieurs décennies. Mgr Zhang est sous pression des autorités depuis des années, principalement à cause de son refus d’adhérer à l’Association patriotique des catholiques chinois. Mgr Zhang, ordonné évêque en secret en 1991, n’a donc jamais été autorisé à diriger son diocèse, et ce dernier s’est vu imposer un administrateur nommé par le gouvernement depuis 2010. L’évêque a également été arrêté à plusieurs reprises avant d’être relâché. Depuis les dernières arrestations survenues fin mai, le sort réservé à Mgr Zhang, aux prêtres et aux séminaristes détenus reste inconnu ; certains médias affirment qu’ils ont été placés en confinement solitaire et qu’ils subissent des « leçons politiques ».

    Lire la suite

  • Liège : la Fête-Dieu célébrée à l’église du Saint-Sacrement par l’Evêque, Mgr Delville, le samedi 12 juin 2021 à 18 heures

    IMPRIMER

    À Liège, cette année, les célébrations de la Fête-Dieu sont reportées d’une semaine pour coïncider avec les nouvelles règles sanitaires anti-covid 19, qui devraient libéraliser enfin l’accès au culte dans les églises (100 personnes au lieu de 15) à partir du 9 juin.

    Des messes seront dites à la Basilique Saint-Martin le jeudi 10 juin (au lieu du 3 juin).

    Mgr Delville viendra aussi célébrer la Fête à l’église du Saint-Sacrement le samedi 12 juin à 18 heures. Vous trouverez ci-dessous le détail de cette manifestation qui coïncide avec la clôture des travaux de restauration de ce bel édifice du XVIIIe siècle. Pour participer à cette soirée, il est prudent de réserver sa place.  La célébration est organisée dans le respect des protocoles sanitaires anti-covid 19 prévus. Pour tous renseignements et réserver sa place : tel. 04 344 10 89 ou email sursumcorda@skynet.be (on peut également adresser un sms au n° de portable 0470 94 70 05)

    Messe Juin 2021 recto.jpg

    Messe Juin 2021 verso.jpg

    JPSC

  • 150ème anniversaire de la Commune de Paris : le souvenir des martyrs catholiques

    IMPRIMER

    De Solène Tadié sur le National Catholic Register :

    En souvenir des martyrs catholiques de la Commune de Paris

    À l'occasion du 150e anniversaire de la Commune de Paris, un gouvernement révolutionnaire et anticlérical qui a pris le contrôle de la capitale française pendant 72 jours, l'Église souhaite honorer la mémoire des ecclésiastiques arrêtés et tués en haine de la foi pendant la "Semaine sanglante".

    This photo montage depicts the execution of Paris Archbishop Georges Darboy and four other ‘hostages of the Commune’ at the Grande Roquette prison, May 24, 1871.

    L'exécution de l'archevêque de Paris Georges Darboy et de quatre autres "otages de la Commune" à la prison de la Grande Roquette, le 24 mai 1871.

    28 mai 2021

    PARIS - Le 28 mai 1871 s'achève le sombre épisode de la Commune de Paris, une guerre civile sanglante qui a opposé le gouvernement français légitime de la Troisième République aux républicains socialistes et révolutionnaires qui ont contrôlé Paris pendant 72 jours. 

    La terrible vague de répression qui a suivi cette période d'insurrection, considérée comme l'épisode le plus violent de l'histoire du pays depuis la Révolution française (avec environ 6 500 morts), tend à couvrir les exactions impitoyables commises par les Communards sur ceux qu'ils considéraient comme leurs ennemis, dont de nombreux ecclésiastiques. 

    Cent cinquante ans plus tard, la paroisse de Notre-Dame-des-Otages, à Paris, commémore les événements de la Commune par plusieurs manifestations, dont des nouvelles sur l'avancement de la cause de béatification des cinq ecclésiastiques morts aux mains des partisans de la Commune, appelés les Communards.

    La Commune a commencé peu après que la France a perdu la guerre contre le Royaume de Prusse à la bataille de Sedan, le 2 septembre 1870, entraînant la capture de l'empereur Napoléon III et l'effondrement du Second Empire. L'humiliation causée par la défaite, à laquelle s'ajoute l'extrême pauvreté qui se répand dans le pays, exacerbe une colère croissante au sein de la population. Le gouvernement national de la Troisième République nouvellement créée, à forte composante monarchiste, est fortement contesté par de nombreux citoyens parisiens, notamment les ouvriers et les petits-bourgeois, qui reprochent également au chef du nouveau gouvernement, Adolphe Thiers, de capituler devant les exigences de la Prusse. 

    C'est dans ce contexte que, le 18 mars 1871, une foule soutenue par des régiments de la Garde nationale lance une insurrection contre le gouvernement, dont les membres quittent la ville et se réfugient dans la ville voisine de Versailles. Le 28 mars, la Commune de Paris - présentée comme un gouvernement populaire autonome contre la bourgeoisie et les aristocrates et soutenue par quelques unités militaires - est officiellement établie. Karl Marx décrira plus tard cette expérience politique (envers laquelle, aujourd'hui encore, de nombreux anarchistes et une partie importante de la gauche continuent de manifester leur nostalgie) comme le premier exemple de la dictature du prolétariat. 

    Un anticléricalisme féroce

    L'une des facettes peu connues de cette dictature éphémère du prolétariat était son anticléricalisme féroce, principalement parce que les communards - fidèles à leurs ancêtres de la Révolution française - associaient l'Église catholique au conservatisme, à l'aristocratie et au pouvoir impérial. Ils étaient en outre considérablement galvanisés par l'athéisme militant de l'une de leurs figures de proue, le socialiste révolutionnaire Auguste Blanqui. 

    Peu après sa création, la Commune révoque le Concordat de 1801 qui fait du catholicisme la "religion de la grande majorité des Français" et classe les membres du clergé parmi les fonctionnaires. Le 2 avril, les Communards ont ensuite proclamé la séparation entre l'Église et l'État, ce qui impliquait la sécularisation des biens des congrégations religieuses.

    Lire la suite

  • Béatification de trois infirmières tuées pendant la guerre d’Espagne

    IMPRIMER

    De Vatican News (Mireia Bonilla) :

    Béatification de trois infirmières tuées pendant la guerre d’Espagne

    Dans la province de Léon, au nord-ouest de l’Espagne, sont béatifiés ce 29 mai trois infirmières laïques volontaires, assassinées en haine de la foi en 1936, pendant la guerre civile espagnole, après avoir subis sévices et humiliations. Elles sont présentées aujourd’hui comme un modèle de foi et de charité.

    Pilar Gullon Yturriaga, Olga Pérez-Monteserin, Octavia Iglesias Blanco : toutes trois, âgées respectivement de 25, 23 et 41 ans au moment de leur mort, sont désormais bienheureuses, et entrent dans le cortège des martyrs. La messe de leur béatification s’est tenue ce samedi 29 mai en la cathédrale d’Astorga (Léon), en étant présidée par le préfet de la Congrégation pour les causes des saints, le cardinal Marcello Semeraro.

    Le service des malades et la croix de la persécution

    Ces trois espagnoles ont été unies jusqu’à la mort à partir du 8 octobre 1936, en pleine guerre d’Espagne, lorsqu’elles commencèrent à servir comme infirmières bénévoles de la Croix-Rouge à l'hôpital Puerto de Somiedo, dans les Asturies, où étaient soignés des blessés. Toutes trois avaient ardemment désiré s’engager pour soulager les souffrances de leur peuple et mettre leurs convictions religieuses au service du pays, en tant que laïques. Ainsi, Pilar et Octavia, cousines éloignées, faisaient également partie – sans y assurer de charge particulière - d’Acción Popular, formation politique promue par le cardinal-archevêque de Tolède Pedro Segura et guidée par la pensée d'Ángel Herrera Oria, également évêque et cardinal par la suite.

    L’hôpital de Somiedo, à cent vingt kilomètres d'Astorga, avait une position stratégique : il se trouvait à la frontière entre les Asturies, sous contrôle républicain, et León, soumis à l'Armée nationale.

    Dans l'hôpital, les blessés des deux camps étaient pris en charge sans distinction. Les équipes d'infirmières avaient des tours de travail de huit jours ; cependant, à la fin de leur premier tours, Pilar et ses compagnes choisissent volontairement de rester.

    Le 27 octobre, «le territoire où se trouvait l'hôpital a été reconquis par l'armée républicaine, explique à Vatican News Mgr Jesús Fernández, actuel évêque d’Astorga. Elles auraient pu s'enfuir, mais ils ne l'ont pas fait parce qu'elles voulaient rester aux côtés des blessés, les soigner. Elles ont été faites prisonnières et après une nuit de pressions, d'abus, pour essayer de forcer leur volonté et les faire renoncer à leur foi, elles sont malgré tout restés fermes dans leur foi en Jésus-Christ et ont donné leur vie vers midi, le 28 octobre 1936». Les trois infirmières avaient été emmené dans une prairie située à l’extérieur de la ville, où elles furent fusillées avec d’autres condamnés. Les miliciens se partagèrent leurs vêtements, dont elles avaient été auparavant dépouillées. Les corps restèrent toute une journée sur le lieu de l'exécution et furent enterrés de nuit dans une fosse commune creusée par des habitants, contraints par les miliciens.

    Les restes mortels des trois bienheureuses se trouvent aujourd’hui dans la cathédrale d’Astorga. (...)

  • L'histoire incroyable du miracle qui va porter Charles de Foucauld sur les autels

    IMPRIMER

    De Patrick Sbalchiero sur la Sélection du jour :

    29 mai 2021

    François Asselin, saint patron

    L'ÉTONNANT MIRACLE QUI VA PORTER CHARLES DE FOUCAULD SUR LES AUTELS

    L’histoire est proprement in-croyable ! Le 30 novembre 2016, soit la veille du 100e anniversaire de la mort de Charles de Foucauld (1858-1916), Charle, un jeune charpentier de 21 ans, fait une chute d’une extrême gravité après qu’une voûte en pierre menaçant ruine, sur laquelle il avait posé le pied, s’est effondrée. À l’arrivée, Charle s’empale sur le pied d’un banc retourné. Abdomen totalement perforé. Chances de survie extrêmement réduites. Un corps humain, pesant 70 ou 80 kg, tombant à plus de 60 km/h d’une hauteur de 16 mètres, ne laisse guère d’espoir quant à l’issue de l’accident.

    Un collègue, situé à quelques mètres, voit le corps de Charle s’écraser. Il est effrayé de ce qu’il voit alors : au bout de quelques secondes, le charpentier se relève et marche une cinquantaine de mètres pour donner l’alerte, le ventre traversé de part en part par le pied du banc d’un mètre de long ! On conduit le rescapé au CHU d’Angers où on l’opère. Les médecins ne comprennent rien à l’état médical de Charle, le « miraculé » : ni fracture ni aucune perforation d’un organe vital ! Deux mois plus tard, notre jeune ouvrier remonte sur un échafaudage. Outre l’homonymie du charpentier rescapé (Charle sans s) et du bienheureux, l’accident eut lieu dans la chapelle de l’institution scolaire Saint-Louis de Saumur (Maine-et-Loire), juste à côté de l’école de cavalerie de la ville d’où le jeune Charles de Foucauld sortit officier.

    De plus, Charle est l’un des 140 salariés de l’entreprise SAS Asselin, société de charpenterie spécialisée dans la rénovation de bâtiments historiques (parmi ses trophées commerciaux, on relève le parquet du château de Chantilly, les boiseries du salon Murat de l’Élysée et de la Villa Medicis à Rome, etc.). Cette entreprise familiale est présidée par François Asselin, né en 1964, issu d’une fratrie de charpentiers depuis cinq générations, catholique engagé qui assume en chrétien convaincu ses responsabilités profanes comme la direction de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME).

    François Asselin est imprégné de la spiritualité de Charles de Foucauld. Est-ce le fait du hasard ? Sa paroisse d’appartenance à Saumur est dédiée au bienheureux ermite ! Mais le plus frappant est que lorsque l’accident eut lieu, cela faisait déjà bien un an que François et les siens priaient pour que l’Église reconnaisse un second miracle de Charles de Foucauld, qui ouvrirait la voie à sa canonisation ! Dès qu’il apprit la chute de son collaborateur, notre dirigeant contacta le père Artarit, curé de la paroisse Charles-de-Foucauld, pour lui demander de prier en faveur de son salarié accidenté.  Indiscutablement, leur prière est montée jusqu’au ciel. Aucune explication naturelle de la survie du jeune homme n’a jamais pu être avancée.

    Surprenante aussi est la trajectoire de Charle. Ni croyant ni baptisé, sauvé de façon inexplicable, il se vit sollicité par son employeur en 2017 pour accepter que son dossier médical soit communiqué à l’Église ! Ce qu’il fit de bon cœur. Le père Bernard Ardura, postulateur de la cause de Charles de Foucauld, se rendit à Saumur où il recueillit aux côtés de Mgr Delmas, évêque d’Angers, témoignages, dépositions et avis médicaux. Un fait sauta aux yeux des deux hommes : aucun praticien n’était capable de fournir la moindre explication naturelle. Les pièces de cette enquête diocésaine furent transmises à Rome en mars 2019. À l’automne suivant, une commission médicale groupant sept spécialistes rendit un avis identique. Le 14 novembre 2019, on jugea le fait « inexplicable naturellement ».

    Enfin, le 18 février 2020, la commission théologique de la congrégation pour les causes des saints déclara « miraculeux » le salut de Charle. Qualifié de « sauvetage de danger » par les cardinaux réunis en consistoire au printemps 2020, et de « cas de préservation dans un accident du travail » par Laurent Touchagues, président de l’association Les Amitiés Charles de Foucauld – c’est là un type de miracle assez rare, les guérisons inexplicables l’emportant d’assez loin dans les procès de béatification ou de canonisation. Le procès de Charles de Foucauld a été ouvert en 1926. C’est donc 95 ans après que le bienheureux va accéder aux autels, après qu’un premier miracle dû à son intercession a été reconnu par Benoît XVI en 2005. Le deuxième, nécessaire pour la canonisation prochaine de l’ermite de Tamanrasset, sera donc ce nouveau miracle, reconnu comme tel par le pape François le 3 mai dernier.

    Pour François Asselin (cf. notre sélection), croire, c’est savoir qu’un ami est chaque jour à nos côtés. Cet ami, c’est Jésus. Nul doute que le 30 novembre 2016, porté par la prière du futur saint, Charle, sans le savoir, est devenu l’ami invisible du Christ. 

    François Asselin, saint patron
    Le Point 27-05-2021
  • Des échos des pèlerinages belges de Notre-Dame de Chrétienté lors de la Pentecôte

    IMPRIMER
    Le Comité du chapitre Notre-Dame de Foy nous communique : 

    Ce pèlerinage fut pour nous un moment de joie, bien sûr, et de pénitences physique pour certains qui nous obtiendront, je l'espère de grandes grâces pour la Belgique et les pèlerinages de NDC à venir. 

    Il y a eu 6 pèlerinages dont les destinations respectives sont :  basilique de Hal, Notre-Dame-au-Bois (Jezus-Eik), basilique de Basse-Wavre, Sanctuaire de Banneux, Sanctuaire de Beauraing, la Chapelle de La Cavée (Ath). 200 Pèlerins se sont répartis, de manière plus ou moins égale, entre ces pèlerinages locaux. Chacun a pu suivre, à son rythme et à sa manière, les méditations et prières contenues dans le livret proposé par Notre-Dame de Chrétienté. Elles ont bien entendu été accompagnés de chants, et espacées par des conversations amicales et prises de contact, comme à tout pèlerinage. Cela nous a permis de rencontrer de nombreuses personnes qui ne participent habituellement pas au pèlerinage de NDC. Nous étions heureux de pouvoir pèleriner dans notre beau pays, en découvrant ces lieux de dévotion, d'apparitions ou de miracles. 

    Avec les membres du comité responsable de l'organisation, nous avons terminé ce week-end de Pentecôte par un rendez-vous virtuel. Nous vous proposons de visionner le live (informatif et humoristique) qui a précédé la Messe de clôture à 15h en la cathédrale de Chartres.

    Tradition vit, tradition grandit ! Le prochain pèlerinage aura lieu à la prochaine Pentecôte et comptera sûrement davantage de pèlerins que les années précédentes. Si vous souhaitez être tenus au courant, envoyez votre adresse e-mail à parischartres.belgium@gmail.com

    Pour revivre ces grands moments, découvrez les photos et vidéos à l'adresse : www.pelefoy.be/pelechartres/photos-videos/2021

  • Aux temps heureux de l'avant-concile...

    IMPRIMER

    La visite pastorale de Mgr Montini (futur Paul VI) à Basiglio, commune située au sud de la ville métropolitaine de Milan, pour la confirmation d'enfants de la paroisse, le 7 avril 1957. (Youtube) (via le Forum catholique)

  • De l’Eglise utile à l’Eglise inutile

    IMPRIMER

    Lu sur le site web « Benoît et moi » :

    « L’Eglise, en niant le péché originel, suit le monde mais se condamne elle-même à l’insignifiance. Un monde sans péché originel est capable de se débrouiller tout seul, de se donner le salut à son propre niveau, il est autonome et n’a pas besoin de Dieu ou de l’Église. Et l’Eglise, qui était indispensable, devient simplement (éventuellement) utile. Mais « être ‘utile à …’ sans préciser à quoi, c’est laisser au monde le soin de clarifier, selon ses catégories à lui, ce à quoi elle peut et doit être utile », faisant ainsi d’elle une agence mondial(ist)e de plus. Très intéressante réflexion de la rédaction de la Bussola, dans sa rubrique « doctrine sociale de l’Eglise ».(www.lanuovabq.it/it/dalla-chiesa-utile-alla-chiesa-inutile) »

    Voici la traduction française de cet article publiée par les soins de « Benoît et moi » :

    « Quand l’Église se considère uniquement utile au monde, elle finit rapidement par se considérer comme inutile. Naturellement, à ce point, même sa Doctrine sociale est parvenue au terminus

    Dans l’encyclique Caritas in veritate, on lit que le christianisme est non seulement utile mais nécessaire au développement de l’homme (n. 4), car « sans Dieu, l’homme ne sait pas où aller et ne peut même pas comprendre qui il est » (n. 78). Nécessaire signifie qu’il ne peut pas être absent, utile signifie par contre une présence accidentelle qui, si elle est là, produit un certain effet positif mais non essentiel, et si elle n’est pas là, ne cause aucun dommage. Selon Augusto Del Noce (comme il le dit dans Il problema dell’ateismo), le mode de penser de la modernité a transformé le christianisme de nécessaire à utile parce qu’il a fait du péché un simple accident que la dialectique historique ou la praxis humaine sont capables de surmonter d’elles-mêmes. La sécularisation du péché et, surtout, la négation du péché originel, ont produit un christianisme utile mais pas indispensable.

    Un monde sans péché originel est capable de se débrouiller tout seul et de se donner le salut à son propre niveau, il est autonome et n’a pas besoin de Dieu ou de l’Église. Même un monde anéanti par le péché originel – comme c’est le cas dans la vision protestante – n’a pas besoin de Dieu et même dans ce cas, la religion et l’Église n’ont pas de fonction essentielle et irremplaçable. Dans le premier cas parce que le monde pense qu’il peut tout faire par lui-même, dans le second parce que le monde pense qu’il ne peut rien faire d’aucune manière, Dans les deux cas le monde est autonome, adulte, maître de lui-même.

    Dans l’Église catholique, nous assistons depuis quelque temps à son retrait du monde et en même temps à son immersion dans le monde. Le retrait concerne sa conviction de ne plus avoir quelque chose de décisif et d’indispensable à apporter au monde; l’immersion dans le monde découle de cette même conviction selon laquelle elle ne croit plus avoir de spécificité (ou de mission) par rapport au monde. L’Église se considère seulement utile, mais il y a beaucoup de choses utiles et le monde les utilise mais n’a réellement besoin d’aucune d’elles. L’Église devient l’un des nombreux organismes utiles mais aussi, pour cette raison même, inutile. Si sa présence dans le monde vient à faire défaut, personne ne le remarque, pas même les hommes d’Église.

    De cette conviction qu’elle n’est qu’utile, nous avons eu de nombreuses preuves, surtout ces dernières années et même ces derniers jours. L’Église qui ne défend plus la loi naturelle, qui ne défend plus sa propre doctrine sur les questions morales décisives, qui ne défend plus la vie, le mariage, la gestion correcte de la sexualité, qui accepte la fermeture des églises par décret gouvernemental, qui ne veut plus rien de « catholique » dans la société… est une Église qui, après s’être considérée comme utile, en vient à se considérer comme inutile.

    Aujourd’hui, l’Église veut être utile dans la défense de l’environnement en collaborant avec les agences internationales, elle veut travailler pour défendre la démocratie contre le danger du populisme, elle se veut très « constitutionnelle » dans la défense de la Constitution républicaine, elle pense être utile non pas en condamnant les lois injustes mais en travaillant pour les améliorer, Elle veut être utile en abattant les murs et en bénissant tout ce que la société exprime ; pour pouvoir être utile à l’accueil ou à la réconciliation, elle renonce à préciser sa propre doctrine ; face à chaque problème, elle ne se montre plus intéressée par le quoi mais par le comment, proposant seulement des voies utiles de dialogue, de confrontation et d’unité.

    Mais une Église utile ainsi est déjà inutile. Être « utile à … » sans préciser à quoi, c’est laisser au monde le soin de clarifier, selon ses propres catégories, ce à quoi elle peut et doit être utile. L’Église, pour être utile, a choisi de renoncer à avoir l’exclusivité des fins ultimes, qui donnent un sens à toutes les fins intermédiaires. Ce faisant, elle est devenue inutile. Une agence parmi d’autres dédiée au dialogue, à la fraternité, à l’accueil, à l’accompagnement, à la proximité, à la solidarité, à la tolérance, au « marcher » ensemble, à l’inclusion, à la durabilité. »

    Ref. De l’Eglise utile à l’Eglise inutile

    La tentation mondaine est vieille comme l’Eglise, et la carte de la (dé-) christianisation fluctue au gré des siècles. Reste l’ultime question posée par le Christ lui-même et à laquelle il n’a pas répondu car il en a confié le soin à notre liberté : quand le Fils de l’Homme reviendra sur la terre trouvera -t-il la foi ?

    JPSC