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Témoignages - Page 111

  • Le temps de la grande épreuve

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    Lu sur le site du mensuel « La Nef » cette interview de Mgr Rougé, évêque de Nanterre

    Mgr Matthieu Rougé est évêque de Nanterre depuis 2018. Il vient de publier un essai tonique inspiré par le confinement vécu au printemps dernier. Entretien autour de cet ouvrage (1).

    La Nef – À propos de l’idée que la pandémie de Covid-19 serait un « châtiment divin », idée fréquente dans la Bible, vous écrivez que « cette réaction est moins chrétienne que païenne » : pourriez-vous nous expliquer cela ?
    Mgr Matthieu Rougé
     – Dieu ne nous veut que du bien. Sa « colère » ne s’exerce que contre le mal comme tel. Le grand théologien Hans Urs von Balthasar définit la colère de Dieu comme son « non absolu au péché ». En un sens, l’histoire tout entière est le temps de la colère de Dieu parce qu’elle est aussi et d’abord le temps de sa miséricorde, de sa révélation, de son salut. Les événements particulièrement forts de l’histoire, comme la crise sanitaire actuelle, peuvent constituer des occasions singulières de percevoir et l’énigme du péché et le mystère de la grâce pour que nous puissions progresser sur le chemin du salut.

    Nos gouvernants ont géré la crise de Covid avec l’obsession de sauver la vie dans sa dimension physiologique, et cela continue : comment expliquer ce regard réducteur sur notre humanité ?
    L’expression « sauver des vies », qui constitue un leitmotiv de la crise sanitaire, est certes pleine d’ambiguïtés mais aussi et d’abord de promesses. Il est bienfaisant que la thématique du salut, parfois peu présente non seulement dans la mentalité contemporaine mais aussi dans la prédication chrétienne habituelle, retrouve droit de cité. Il est heureux que le caractère sacré de toute vie humaine soit affirmé et défendu. Encore faut-il qu’on ne confonde pas salut des personnes et survie des corps. Par sa mort et sa résurrection, le Christ nous délivre du péché et de la mort et nous ouvre les portes de la conversion du cœur et de la vie éternelle. C’est à l’aune de cette profondeur, de cette ampleur de salut que l’authenticité du soin temporel des personnes doit être mesurée.

    La pandémie a mis en lumière notre fragilité et notre dépendance quand nous pensions être tout-puissants : en a-t-on tiré des conclusions ?
    C’est le chemin qui s’ouvre devant nous. Comment mieux assumer la bienheureuse fragilité qui fait partie de notre condition humaine ? En donnant davantage leur place dans notre société aux personnes fragiles, âgées, malades, handicapées ; en rééquilibrant nos existences à chacun entre vie spirituelle, familiale, professionnelle, intellectuelle, caritative ; en intégrant la part de risque et d’échec possible inhérente à nos projets et à nos réalisations ; en acceptant que la mort fasse partie du mystère de la vie, ce qui n’est pas une mauvaise nouvelle puisque le Christ l’a vaincue par sa résurrection et ouverte sur la vie éternelle.

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  • Covid 19 et liberté du culte en France: un accord trouvé sur une nouvelle jauge pour les cérémonies religieuses

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    Publié sur le site web du « Figaro » par Jean-Marie Guénois, rédacteur en chef :

    « Dans la soirée de mercredi 2 décembre, le ministère de l'intérieur a annoncé par communiqué la proposition d'une nouvelle jauge suite aux discussions avec les religions sur la question de l'occupation des lieux de culte dans cette phase de déconfinement au moins jusqu'au 15 décembre : «De manière à concilier liberté d'exercice du culte et mesures sanitaires, une nouvelle jauge de présence dans les édifices du culte a été établie» stipule le ministère. Elle prévoit, pour l'organisation des cérémonies, de laisser libres deux sièges entre chaque personne ou entité familiale et de n'occuper qu'une rangée sur deux.

    À LIRE AUSSI :«Monsieur le premier ministre, entendez les catholiques!»

    Le ministère de l'intérieur annonce en outre que «les consultations se poursuivront dans les jours prochains, afin de préparer l'évolution des mesures de confinement à partir du 15 décembre prochain».

    L'épiscopat a reconnu que cette nouvelle jauge était «réaliste» car «proportionnée à la capacité d'accueil des édifices» et «que bien que contraignante» elle était «applicable» au moins pour les deux prochains dimanches 6 et 13 décembre.

    L'épiscopat catholique était allé au Conseil d'État en fin de semaine dernière et avait eu gain de cause contre le gouvernement, cassant la limite fixe à 30 fidèles quelle que soit la capacité des églises, d'où cette nouvelle négociation.

    L'Église, mercredi soir, s'est donc «réjouie que se renoue un dialogue constructif avec les pouvoirs publics» en espérant «à la lecture des données sanitaires, l'éventuelle réévaluation de cette jauge à partir du 15 décembre» et surtout de «pouvoir célébrer le grand mystère de la foi dans les églises le 24 décembre au soir, avec le moins de restrictions possibles».

    La rédaction vous conseille :

    Ref. Covid 19 et liberté du culte en France: un accord trouvé sur une nouvelle jauge pour les cérémonies religieuses

    En Belgique, les autorités sont toujours aux abonnés absents mais les catholiques sortent enfin du silence (cliquez ici pour lire et signer :https://www.pourlamesse-voordemis.be/ ) 

    JPSC

     

  • Le journal de prison du cardinal George Pell est une lecture passionnante

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    De Joan Frawley Desmond sur le National Catholic Register :

    "Je suis pris dans la lutte entre le bien et le mal" : Le journal de prison du cardinal George Pell est une lecture passionnante

    Dans la première partie, le cardinal George Pell parle de son séjour en prison du 27 février au 13 juillet 2019.

    1er décembre 2020

    In the first installment, Cardinal George Pell writes of his time in prison from Feb. 27 to July 13, 2019.

    Journal de la prison, Vol. 1, Le Cardinal fait appel, par le cardinal George Pell, Ignatius Press, 2020, 348 pages

    Quelques jours après que le cardinal George Pell ait commencé sa peine de six ans de prison en février 2019, après qu'un jury l'ait déclaré coupable d'avoir abusé sexuellement de deux mineurs en 1996, il a repris son bréviaire et s'est penché sur les lectures sinistrement appropriées de la semaine, tirées du Livre de Job.

    Les "ennuis de Job ne font que commencer". Tout est à venir pour lui", s'exclame l'auteur dans "The Cardinal Makes His Appeal", le premier volume de son journal de prison qui couvre les cinq premiers mois de son incarcération, du 27 février au 13 juillet 2019.

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  • Chine : des églises catholiques réprimées et sécularisées dans tout le pays

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    De Shen Xinran sur Bitter Winter :

    Chine : églises catholiques réprimées et sécularisées dans tout le pays

    11/30/2020

    Bien que les catholiques qui refusent de rejoindre l'Église patriotique soient les plus durement touchés par les persécutions, les lieux de culte gérés par l'État sont également de plus en plus malmenés.

    Tout au long de cette année, le gouvernement du PCC a multiplié les attaques contre les catholiques, refusant de rejoindre l'Association catholique patriotique chinoise (CPCA), en prévision du renouvellement de l'accord Vatican-Chine de 2018 fin octobre.

    La province de Hebei, au nord de la Chine, le cœur catholique du pays, a été l'une des principales cibles de cette persécution.

    Le 31 mai, le gouvernement du canton de Jiehedian, dans la ville de Handan, a fermé une église catholique non enregistrée et a jeté la plupart de ses biens à la poubelle.

    The removed crosses from the Xingdi village church were piled up in a corner.
    Les croix enlevées de l'église du village Xingdi ont été empilées dans un coin.

    Un mois plus tôt, le 28 avril, des croix, des images religieuses et le podium avaient été enlevés d'une église catholique non enregistrée du village Xingdi, dans le comté de Jize, à Handan. Les villageois ont dit à Bitter Winter que l'opération avait commencé vers 1 heure du matin après que l'alimentation électrique de la moitié du village ait été coupée, et que les routes y menant aient été bloquées pour empêcher les croyants des villages environnants de venir aider à protéger l'église. Le personnel a gardé les portes des résidences autour de l'église, interdisant aux gens de quitter leur domicile. Le lendemain, les fidèles ont installé une nouvelle croix, mais les fonctionnaires l'ont à nouveau enlevée, menaçant de démolir l'église si la croix était réinstallée.

    Un lieu catholique non enregistré dans la ville de Shijiazhuang à Hebei a reçu l'ordre de ne plus organiser de rassemblements en août. Le panneau "Consolation des Affligés" sur le linteau au-dessus de la porte du lieu a été remplacé par "L'harmonie dans une famille fait que tout réussit". Le slogan "Photo de Jésus Bon Pasteur" sur le mur a été caché derrière une peinture de paysage.

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  • Daniel Hamiche R.I.P. (mise à jour 1er décembre)

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    De Riposte Catholique :

    Sur Le Salon Beige, Michel Janva publie l’avis de décès de notre confrère Daniel Hamiche. Daniel Hamiche était également le porte-parole de Riposte Catholique (dont il avait été le rédacteur en chef). A Dieu cher Daniel nous prions pour vous !

    J’ai la douleur de vous faire part du décès ce matin de mon confrère Daniel Hamiche. Il était entré voici quelques jours dans un service de soins palliatifs.

    Né le 1er octobre 1947, Daniel fut journaliste, blogueur, essayiste, éditeur… Engagé au sein du courant légitimiste, il rejoint, quelque jours après, le baron Pinoteau (décédé le 24 novembre).

    Ancien maoïste, convertit au catholicisme au début des années 1980, il devint royaliste, fonda la revue Bourbons Magazine et la Feuille d’Information Légitimiste, devenue par la suite Le Légitimiste. Il est notamment l’auteur de La Passion de Mel Gibson de A à Z (Sicre, 2004), le traducteur de Kinsey le corrupteur, et d‘Être consommé de William Cavanaugh (Éditions de L’Homme Nouveau, 2007). Il travaillé pour plusieurs journaux, dont L’Homme nouveau, Famille chrétienne, Le Choc du mois, Monde & Vie…

    Fondateur du blogue Americatho, sur l’actualité religieuse aux États-Unis, il a été rédacteur en chef de Riposte-catholique ainsi que de l’Observatoire de la christianophobie. Il fut également président fondateur de l’« Amitié catholique France-États-Unis » et secrétaire-général de l’association Les Amis de Chesterton.

    De 1993 à 2007, Daniel Hamiche assista régulièrement Serge de Beketch dans son Libre Journal de la France courtoise, sur Radio Courtoisie, avant de prendre la direction du Libre journal de Chrétienté.

    Adieu Daniel Hamiche : rendez-vous au Ciel… (Philippe Maxence sur l'Homme Nouveau)

    RIP Daniel Hamiche… A Dieu, camarade ! (Jeanne Smits sur son blog)

  • Une crise révèle ce que nous avons dans le cœur (François)

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    Du pape François sur le site du New York Times :

    Le pape François : Une crise révèle ce que nous avons dans le cœur

    Pour sortir de cette pandémie mieux que nous n'y sommes entrés, nous devons nous laisser toucher par la douleur des autres.

    26 novembre 2020

    Au cours de cette dernière année de changement, mon esprit et mon cœur ont débordé de gens. Des gens auxquels je pense et pour lesquels je prie, et avec lesquels je pleure parfois, des gens avec des noms et des visages, des gens qui sont morts sans avoir dit au revoir à ceux qu'ils aimaient, des familles en difficulté, et même qui ont faim, parce qu'il n'y a pas de travail.

    Parfois, quand on pense globalement, on peut être paralysé : il y a tant de lieux de conflits apparemment incessants ; il y a tant de souffrances et de besoins. Je trouve qu'il est utile de se concentrer sur des situations concrètes : Vous voyez des visages qui cherchent la vie et l'amour dans la réalité de chaque personne, de chaque peuple. Vous voyez l'espoir inscrit dans l'histoire de chaque nation, glorieux parce que c'est une histoire de lutte quotidienne, de vies brisées dans le sacrifice de soi. Ainsi, plutôt que de vous submerger, elle vous invite à réfléchir et à répondre avec espoir.

    Ce sont des moments de la vie qui peuvent être mûrs pour le changement et la conversion. Chacun de nous a connu son propre "arrêt", ou si ce n'est pas encore le cas, ce sera le cas un jour : maladie, échec d'un mariage ou d'une entreprise, grande déception ou trahison. Comme dans l'arrêt Covid-19, ces moments génèrent une tension, une crise qui révèle ce que nous avons dans le cœur.

    Dans chaque "Covid" personnel, pour ainsi dire, dans chaque "arrêt", ce qui est révélé est ce qui doit changer : notre manque de liberté interne, les idoles que nous avons servies, les idéologies que nous avons essayé de vivre, les relations que nous avons négligées.

    Lorsque je suis tombé très malade à l'âge de 21 ans, j'ai fait ma première expérience de la limite, de la douleur et de la solitude. Cela a changé ma façon de voir la vie. Pendant des mois, je ne savais pas qui j'étais ni si j'allais vivre ou mourir. Les médecins ne savaient pas non plus si j'allais m'en sortir. Je me souviens avoir serré ma mère dans mes bras et lui avoir dit : "Dis-moi juste si je vais mourir". J'étais en deuxième année de formation à la prêtrise au séminaire diocésain de Buenos Aires.

    Je me souviens de la date : le 13 août 1957. Un préfet m'a emmené à l'hôpital et s'est rendu compte que ma grippe n'était pas le genre de grippe que l'on traite avec de l'aspirine. Ils m'ont tout de suite retiré un litre et demi d'eau des poumons et je suis resté là, luttant pour ma vie. Le mois de novembre suivant, ils m'ont opéré pour m'enlever le lobe supérieur droit d'un des poumons. J'ai une idée de ce que ressentent les personnes atteintes de Covid-19 lorsqu'elles luttent pour respirer avec un respirateur.

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  • Donner sa pleine mesure face à l’adversité

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    De Sergio Sahli* sur didoc.be :

    Donner sa pleine mesure face à l’adversité

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    L’auteur invite les chrétiens à avoir la même sensibilité que le Christ face aux souffrances, et à puiser dans la grâce de Dieu la force nécessaire pour donner de l’espérance au monde d’aujourd’hui.

    Les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses des hommes de ce temps, des pauvres surtout, et de tous ceux qui souffrent, sont aussi les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses des disciples du Christ, et il n’est rien de vraiment humain qui ne trouve écho dans leur cœur. Ces mots percutants et profondément vrais ouvrent la constitution apostolique Gaudium et Spes du Concile Vatican II.

    Comme si l’Eglise, Corps mystique du Christ, exprimait encore une fois le sentiment qui s’empare du cœur du Seigneur en regardant l’humanité : Voyant les foules, Jésus fut saisi de compassion envers elles parce qu’elles étaient désemparées et abattues comme des brebis sans berger (Mt 9, 36).

    L’amour du Christ pour l’humanité et pour chaque personne humaine en particulier nous manifeste l’étendue et la profondeur de l’amour de Dieu. En devenant homme par son incarnation et en nous sauvant par sa mort sur la Croix, Jésus, le Fils de Dieu, nous a manifesté jusqu’à quel point il nous aime, jusqu’où il est prêt à aller pour chacun de nous, pour nous libérer du mal et nous faire participer à la vie divine. Par sa résurrection d’entre les morts, il scelle à tout jamais sa victoire sur le mal, nous faisant devenir enfants de Dieu et nous ouvrant le chemin de l’espérance.

    L’enseignement du Christ, gardé et transmis fidèlement par l’Eglise, nous rappelle que la source de tous les maux se trouve dans le détournement volontaire de Dieu, ce que nous appelons péché. Le Christ nous apprend également la manière de retourner cette situation : faire triompher le bien sur le mal, noyer le mal dans l’abondance de bien. Avec des paroles de saint Paul, là où le péché s’est multiplié, la grâce a surabondé (Rm 5, 20).

    Au milieu des vagues et courants qui secouent le monde, notamment dans le contexte de la pandémie actuelle de la Covid-19, se mêlent chez beaucoup de personnes des sentiments d’incertitude, de désespoir, de frustration, sentiments auxquels nous, chrétiens, ne sommes pas indifférents. Nombreux sont ceux qui se demandent où se trouve Dieu et pourquoi Il permet ces malheurs.

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  • La maison de Marie et Joseph découverte par un archéologue britannique ?

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    De Philippe Keulemans sur Kerknet :

    Archéologue britannique : "J'ai découvert la maison des parents de Jésus.

    26 NOVEMBRE 2020

    Selon les archéologues israéliens, des recherches supplémentaires sont nécessaires pour une datation correcte.
    L'archéologue britannique Ken Dark, qui fouille depuis 14 ans sous un monastère à Nazareth, est convaincu d'avoir trouvé les fondations de la maison de Joseph et Marie, où Jésus a grandi. Dark est professeur d'archéologie et d'histoire à l'Université de Reading en Angleterre. Les ruines de la maison familiale typique du premier siècle sont situées sous le couvent des Sœurs, au centre de Nazareth. Je n'ai encore rencontré aucun archéologue professionnel qui doute de mon interprétation.

    La découverte a eu lieu dans une église troglodyte du IVe siècle. La maison date du premier siècle. L'archéologue n'exclut pas la possibilité qu'une église ait été construite sur ce site au premier siècle, étant donné l'importance symbolique du site. Un argument de poids est la haute qualité du bâtiment. Le constructeur avait une très bonne compréhension du traitement de la pierre. Cela correspond à la description de Joseph dans la Bible. Le mot grec ancien "tekton" est généralement traduit par  "charpentier", mais en réalité il décrit un artisan qui est familier avec la construction.

    De plus, l'église qui a été construite plus tard au-dessus de la maison était la plus grande église byzantine de Nazareth dans la période du 5ème au 7ème siècle. La seule explication possible est que ce lieu a dû être d'une grande importance pour la première communauté chrétienne. Un argument supplémentaire est que le couvent des Sœurs de Nazareth se trouve à proximité de la célèbre église de l'Annonciation. Selon la tradition biblique, l'archange Gabriel est apparu ici à Marie. L'emplacement de l'église des sœurs était donc considéré comme au moins aussi important que cette annonce elle-même.

    Is dit het huis van de Jozef en Maria? © Ken Dark

    Est-ce la maison de Joseph et Marie ? © Ken Dark

    Il ne reste plus qu'à se demander pourquoi il a fallu tant de temps pour que quelqu'un réalise l'importance de ce lieu. Une brève étude du célèbre archéologue franciscain Bellarmino Bagatti dans les années 1930 a exclu la possibilité que quelque chose de très important puisse être trouvé dans ce lieu. Cependant, Bagatti n'a pas enquêté sur l'ensemble du complexe du monastère et a ignoré les archives des fouilles précédentes.

    L'archéologue Yardenna Alexandre, du gouvernement israélien pour l'Antiquité, déclare qu'il est encore très difficile aujourd'hui de déterminer de quelle période datent les plus anciens vestiges. Par manque d'intérêt, les sœurs de ce site découvert en 1880 ont commencé les fouilles elles-mêmes, sans la compétence nécessaire. Beaucoup de choses ont été détruites au cours de ce processus. Une nouvelle fouille scientifique doit avoir lieu. Mais même dans ce cas, il est presque impossible de déterminer qui étaient les premiers habitants.

  • Assassinés par les communistes, morts en "haine de la foi" : bientôt 127 nouveaux bienheureux espagnols

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    Du site d'Aleteia.org relayant une dépêche d'i.Media :

    Le pape François reconnaît le martyre de 127 victimes de la guerre d'Espagne

    24/11/20

    Après avoir reçu Mgr Marcello Semeraro, nouveau préfet de la Congrégation pour les causes des saints, ce lundi 23 novembre, le pape François l’a autorisé à promulguer de nouveaux décrets. L’Église catholique compte désormais un nouveau bienheureux, 127 martyrs morts durant la Guerre d’Espagne et 6 nouveaux vénérables.

    La Congrégation pour les causes des saints a reconnu un miracle attribué au Père Mario Ciceri (1900-1945). Cet italien, qui ressent très tôt la vocation à la prêtrise, est tué dans un accident de calèche en pleine Seconde Guerre mondiale. Il décède deux mois après en offrant sa vie pour que les soldats puissent rentrer chez eux. Ce miracle ouvre la voie à sa béatification.

    Le martyre du prêtre espagnol Giovanni Elia Medina, ainsi que celui de 126 de ses compagnons, prêtres, laïcs et religieux, a été reconnu. Assassinés par les communistes, ils sont morts en « haine de la foi » durant la guerre civile d’Espagne, entre 1936 et 1939. Ce martyre ouvre la voie à leur béatification.

    Mgr Maria Farina, un évêque qui dédia sa vie au clergé

    La Congrégation pour les causes des saints a reconnu l’héroïcité des vertus de l’archevêque italien Mgr Fortunato Maria Farina (1881-1954). Né dans la province de Salerne, le prélat est connu pour avoir consacré sa vie à prendre soin des prêtres. Il est notamment le fondateur de l’Union du clergé de Salernes. Devenu évêque de Foggia en 1924, il fait preuve d’une grande charité envers les plus pauvres lors de la Seconde Guerre mondiale.

    Le prêtre espagnol Andrés Manjón y Manjón (1846-1923) a également été reconnu vénérable. Ordonné en 1886, ce pédagogue natif de Grenade est interpelé par l’analphabétisme des populations Tsiganes et travaille à proposer une éducation moderne. Également enseignant, il fonde les écoles de l’Ave Maria dans lesquelles il applique ses nouveaux principes pédagogiques.

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  • Liberté des cultes et confinement sanitaire anti-covid : la colère de l'Église catholique après la jauge fixée par Macron

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    L'épiscopat catholique a interpellé dès mardi soir le chef de l'État jugeant « irrespectueuse » la limite fixée à 30 personnes pour les messes, en lui demandant de «réviser» cette mesure. Lu cet article de Jean-Marie Guénois, rédacteur en chef du « Figaro » : 

    Plutôt bien disposée avant l'intervention du président de la République, mardi soir, l'Église catholique a très vite laissé exploser sa colère après l'intervention d'Emmanuel Macron par un communiqué de la Conférence des évêques où l'Église s'est dit « à la fois déçue et surprise » car, assure-t-elle, « 30 personnes par célébration », signifie que « les catholiques n'ont pas été entendus ».

    À LIRE AUSSI :Déconfinement : réouverture des commerces ce week-end, retour du couvre-feu le 15 décembre, exception pour Noël... Ce qu'a annoncé Macron

    Dès mardi soir, indique le communiqué, Mgr Eric de Moulins-Beaufort, président de la conférence des évêques, - assistés du pasteur François Clavairoly, président de la Fédération Protestante de France et du métropolite Orthodoxe Mgr Emmanuel – ont donc immédiatement « interpellé le Président de la République pour demander que soit révisée cette mesure » car « cette mesure irréaliste et inapplicable est tout à fait irrespectueuse de la réalité de la pratique religieuse des catholiques. »

    Le document de l'épiscopat s'insurge également du fait que « cette annonce n'est pas du tout conforme aux discussions qui ont eu lieu ces dernières semaines avec les ministres concernés » où l'Église catholique avait proposé «un protocole avec un espace de 4 m2 autour de chaque fidèle et une occupation partielle de l'église au 1/3 de la capacité habituelle ».

    À LIRE AUSSI :Interdiction des messes: recours et manifestations se multiplient

    Autre grief : « les catholiques sont conscients des enjeux sanitaires et sont capables de faire preuve d'une totale responsabilité dans l'application des règles de protection. La mesure annoncée paraît ignorer ce sens des responsabilités dont ils ont déjà su faire preuve depuis le début de l'épidémie. »

    Le secrétaire général de l'épiscopat, le père Hugues de Woillemont, a confirmé au Figaro que « le protocole avancé par l'Église catholique restreignait déjà à un tiers de la capacité des églises, ce qui montrait là notre fort engagement de responsabilité sans compter toutes les autres mesures sanitaires très strictes. Mais comment limiter un office de la même façon à 30 personnes, dans une petite église rurale et dans une grande cathédrale ? C'est tout à fait incompréhensible ! Et tous les évêques et tous les fidèles ne comprennent pas. Les évêques ont été immédiatement prévenus de notre réaction et nous allons, dès mercredi matin, voir avec eux les décisions que nous allons prendre ».

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  • Haut-Karabakh : la seule comparaison possible est le génocide des Arméniens de 1915

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    D'Agnès Pinard Legry sur Aleteia.org :

    "Le Haut-Karabakh n’est qu’une étape pour la Turquie et l’Azerbaïdjan"

    La signature de l’accord de cessez-le-feu au Haut-Karabakh entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie le 10 novembre laisse un goût amer à l’Arménie qui assiste « à un rétrécissement historique et inédit de son espace civilisationnel », explique à Aleteia Tigrane Yégavian, journaliste et auteur de l’ouvrage "Minorités d’Orient, les oubliés de l’Histoire". Une situation douloureuse dans laquelle la France peine à trouver sa place. Entretien.

    Depuis la signature d’un accord de cessez-le-feu total dans le Haut-Karabakh par l’Arménie et l’Azerbaïdjan, l’Arménie voit affluer chaque jour sur son territoire des milliers de réfugiés, un premier bilan ayant déjà fait état de quelque 90.000 déplacés. Une situation précaire, douloureuse et qui ne fait que renforcer l’inquiétude de l’Arménie vis-à-vis de l’Azerbaïdjan et de la Turquie. En France, les appels se multiplient et la solidarité s’organise. Mais l’équilibre est difficile à trouver. « Emmanuel Macron a été le seul chef d’État occidental à avoir le courage politique de pointer du doigt l’agresseur et l’agressé », reconnaît auprès de Aleteia Tigrane Yégavian, journaliste, chercheur au sein du CF2R, un think tank spécialisé sur l’étude du renseignement et de la sécurité internationale, et auteur de l’ouvrage Minorités d’Orient, les oubliés de l’Histoire. « Mais en tant que coprésidente du groupe de Minsk, la France est attachée à son impartialité, à une volonté d’agir en médiatrice ».

    Explications à lire sur Aleteia.org

  • Suivre ici en vidéo, dès le jour même, la messe traditionnelle (orgue et plain-chant) de ce 22 novembre en l’église du Saint-Sacrement à Liège :

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    Ce dernier dimanche après la Pentecôte est comme une fête anticipée du Retour du Christ. Les bouleversements inquiétants dont parle l’évangile de ce jour ne doivent pas nous faire oublier le mystère d’espérance que nous vivons déjà : « le Fils de l’homme rassemblera les élus de toute la terre ». La messe est suivie du «Te Deum » Liégeois d’action de grâce clôturant l’année liturgique. Cliquez ici :

    En vertu de l’article 10 de l’arrêté ministériel du 1er novembre 2020 portant des mesures sanitaires de lutte contre la pandémie du covid19, des célébrations liturgiques enregistrées sont permises, dans le but d’une diffusion par tous les canaux disponibles, en présence des personnes en charge dudit enregistrement (en tout maximum 10 personnes) avec le maintien d’une distance d’1,5 mètre entre chaque personne, et pour autant que le lieu reste fermé au public pendant l’enregistrement du culte.

    A ce titre, des messes selon le missel de 1962 (avec orgue et plain-chant) sont célébrées et enregistrées et diffusées quotidiennement à Liège, en l’église du Saint-Sacrement. On peut suivre toutes ces messes en vidéo le jour de leur célébration en cliquant sur ce lien:

    https://youtube.com/channel/UCEUYps3ebyPUPP2BnnEO6iw 

    P1011232.JPGPar ailleurs, l’église du Saint-Sacrement a choisi d’ouvrir ses portes pour la prière individuelle devant le Saint-Sacrement exposé, avec disponibilité d’un prêtre: tous les mardis de 17h à 19h, tous les jeudis de 10h à 12h et de 14h à 17h, tous les vendredis de 12h à 14h, tous les samedis de 15h à 18h et tous les dimanches de 15h à 18h. Venite, adoremus.

    JPSC