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Témoignages - Page 113

  • Le retour de la culture: à Liège, concert « Bach Inspiration » à l’église du Saint-Sacrement le dimanche 13 juin 2021 à 17 heures

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    Après tant de mois de silence forcé par la pandémie du coronavirus, le Choeur de Chambre Praeludium et son chef Patrick Wilwerth ont le plaisir de vous inviter à leur prochain concert qui aura lieu à l’église du Saint-Sacrement le dimanche 13 juin 2021 à 17 heures.

    Pour lui c’est une joie immense de pouvoir chanter et vous offrir, avec l’ensemble instrumental Darius, un moment de musique intense, des pages du plus grand musicien de tous les temps et fêter le retour de la Culture trop longtemps muselée.

    Bach Inspiration Saint-Sacrement.jpg

    Réservations : Tel. 0495/79 80 38 ou email patrickwilwerth@icloud.com

    Entrées : 10 € (étudiants – 26 ans : 5€)

    Paiement sur place ou versement  au compte bancaire n° : BE13 0004 5096 6639  au nom de l’asbl Tempus Musicale. En communication : concert 13 juin 21.

    JPSC

  • Un antidote à la résignation, l'accablement et la haine de soi

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    "Et le christianisme ne doit plus se vivre comme la religion « de la faiblesse et de la honte ». Elle exhorte les chrétiens à « être dignes de leur héritage afin d’enrayer la décadence de la civilisation judéo-chrétienne. » Elle s’interroge : « Face à un islam conquérant est-il possible d’imaginer une chrétienté triomphante ou du moins, soyons plus réalistes, une chrétienté désinhibée ? » Le sacré qu’elle préconise, c’est la France."

    De sur le site de la Revue des Deux Mondes :

    Contre le déclin français, deux femmes puissantes

    12/04/2021

    Vous pensez que la France est un pays en déclin, ramolli, soumis, pessimiste et dans la haine de soi ? Voici deux femmes qui vont vous faire penser le contraire. Deux pépites, issues de l’immigration. Fatiha Boudjahlat et Sonia Mabrouk incarnent ce que la France a de plus intelligent à proposer en matière de lutte contre la décadence. Elles ne pensent pas pareil, n’ont pas les mêmes parcours, la même histoire, mais ce qui les rassemble est plus fort que tout. Une même volonté de refuser le laisser-faire, l’aquoibonisme et toutes ces maladies de l’indifférence et du déni. Leur passion ? La France, sa République, sa laïcité, son universalisme, sa liberté d’expression, sa défense des femmes, de toutes les femmes. Leurs cibles ? Les défenseurs de l’islam politique, les néo-racistes de la gauche antiraciste, les militantes antiféministes du néo-féminisme. Les islamo-compatibles, les tartuffe, les soumis, les idiots utiles.

    Certes, elles ne sont pas les seules. Mais elles dérangent plus que les autres. Parce qu’elles sont issues de l’immigration, parce qu’elles refusent d’être des victimes, parce qu’elles aiment la France qu’elles ont apprise à l’école, son histoire, sa géographie, ses penseurs, ses Lumières. Comment discréditer des femmes qui ne sont pas blanches, occidentales et dominantes, qui sont issues du monde oriental, maghrébin et de la culture musulmane ? Difficile de les taxer d’islamophobes, de racistes et de militantes de l’extrême droite. Alors on les traite de « nègres de maison », de « bounty », de « traîtres à sa race », de dominées au service des Blancs. Les insultes pleuvent. À voir la rage qui anime leurs adversaires sur les réseaux sociaux, on se dit qu’elles visent juste et qu’elles font mal.

    « Fatiha Boudjahlat bouscule les représentations, cherche la vérité. Elle sait « d’où elle parle » mais refuse toute assignation identitaire »

    Fatiha Boudjahlat est une hussarde de la République, enseignante d’histoire-géographie, née en France de parents algériens. Elle a connu la pauvreté, les restaus du cœur, les colis du Secours catholique. De cette jeunesse, elle ne tire ni gloire, ni victimisation. Juste l’envie furieuse d’apprendre et de s’en sortir. Les Nostalgériades, Nostalgie, Algérie, Jérémiades (Cerf) est son livre le plus personnel. Et un magnifique hommage à cette France en laquelle tant de Françaises issues de l’immigration continuent à croire parce qu’elle est la garante de leurs droits et de leur liberté.

    Fatiha Boudjahlat bouscule les représentations, cherche la vérité. Elle sait « d’où elle parle » mais refuse toute assignation identitaire. Petite, son père la faisait lever du lit, la nuit, pour qu’elle change la chaîne de la télé (elle, la fille, pas l’un de ses sept frères). Par flemme. Parce que la fille doit apprendre à servir. Au bled, l’été, on lui interdisait de jouer dehors : « Ici, c’est pas la France ». Message reçu pour la jeune Fatiha. La France c’est le pays où les filles peuvent jouer dehors et prendre leur destin en main. Où les enfants ne sont pas un bien meuble qui appartient au père. Elle raconte les jeunes de sa génération, nés en France, qui sont allés chercher une femme au bled. Pas d’amour, juste un arrangement. La femme veut améliorer sa condition en immigrant vers la France. Le garçon veut une femme soumise… Lorsqu’elle entend les néo-féministes expliquer que le patriarcat est une construction occidentale et que cela n’existe pas en Orient, elle rit et elle enrage.

    L’un des chapitres les plus intéressants de son livre-témoignage est le décryptage du sentiment de trahison, ce conflit de loyauté envers le groupe que savent si bien manier les islamistes : « le chantage émotionnel ou la culpabilité qui aboutit à devoir montrer qu’en dernière instance, on appartient toujours au groupe… » Elle expose précisément la mystification autour de l’Algérie. Le pays décrit comme un Eldorado merveilleux (« au bled ça coûte rien »). La maison construite en Algérie avec l’argent des bourses de scolarité, des allocations familiales. Au détriment du bien-être et de l’éducation des enfants en France. Comment faire sortir les élèves du fantasme, du déni et leur faire aimer notre pays ? Elle écrit : « On se retrouve à égrener devant les élèves tous les bénéfices liés à la vie en France. On réduit la France à ses services. Cela ne construit qu’un attachement de jouissance, d’opportunité. Cela ne construit pas une Nation. Je prends le problème désormais à bras le corps et j’assume de dire aux élèves qu’ils doivent aimer la France. Ils n’ont pas à choisir entre aimer la France et aimer le bled, c’est-à-dire leur famille. Ils peuvent et ils doivent aimer les deux. »

    « Aimer la France et en faire notre cause sacrée, c’est ce que préconise avec cœur et courage Sonia Mabrouk dans son livre, Insoumission française (Éditions de l’Observatoire). Prenant à revers (ou au mot ?) Soumission de Michel Houellebecq, elle prône une entrée en résistance »

    Aimer la France et en faire notre cause sacrée, c’est ce que préconise avec cœur et courage Sonia Mabrouk dans son livre, Insoumission française (Éditions de l’Observatoire). Prenant à revers (ou au mot ?) Soumission de Michel Houellebecq, elle prône une entrée en résistance, une insoumission, la défense de la civilisation française, de l’héritage occidental, du roman tricolore. « Ayons le regard accroché aux cimes », dit-elle joliment. « On ne devient pas français seulement en adhérant aux valeurs de la République mais en épousant l’histoire du pays, sa culture, ses paysages. »

    Pour retrouver la confiance en soi, les Français doivent impérativement s’écarter des nouvelles menaces qui pèsent sur la société : décoloniaux, (pseudo) antiracistes, écologistes radicaux, fous du genre, néo-féministes primaires, islamo-compatibles… L’idéologie de la déconstruction est à l’œuvre partout (médias, universités, débat politique) et la France sait de moins en moins lui tenir tête. La journaliste vedette d’Europe 1 déplore l’ensauvagement, la « haine anti-flics, qui foule aux pieds le contrat social sur lequel est fondée notre société ». Et veut réhabiliter l’idée de progrès si abondamment et, selon elle, injustement décriée. Elle critique « le multiculturalisme, pourvoyeur de séparatisme ». Par solidarité, par loyauté, un Noir se doit d’être un pourfendeur de l’État raciste systémique. Une femme musulmane se doit de défendre les femmes voilées. Pire, si elle est victime de violence de la part de personnes racisées (un Noir, un Arabe, un musulman…), elle doit le taire pour ne pas faire le jeu des dominants.

    Pour Sonia Mabrouk, « l’utopie diversitaire ne peut constituer un projet d’avenir sauf pour ceux qui veulent définitivement instaurer une inversion des rôles et des valeurs entre les immigrants et le pays d’accueil. » L’islam doit se séculariser pour séparer l’islam de l’islamisme et éviter un choc de civilisations. Et le christianisme ne doit plus se vivre comme la religion « de la faiblesse et de la honte ». Elle exhorte les chrétiens à « être dignes de leur héritage afin d’enrayer la décadence de la civilisation judéo-chrétienne. » Elle s’interroge : « Face à un islam conquérant est-il possible d’imaginer une chrétienté triomphante ou du moins, soyons plus réalistes, une chrétienté désinhibée ? » Le sacré qu’elle préconise, c’est la France.

    Contre la résignation, l’accablement et la haine de soi, il faut lire Sonia Mabrouk et Fatiha Boudjahlat. La France, ce sont elles qui en parlent le mieux.

  • Mgr Rey : « Le grand témoignage que le christianisme peut apporter au monde, c’est celui de l’espérance »

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    L’évêque de Toulon-Fréjus, Monseigneur Dominique Rey, a célébré lundi dernier la messe de clôture du pèlerinage traditionnel de Pentecôte Paris-Chartes, organisé par l’association Notre-Dame de Chrétienté. Le site web « Boulevard Voltaire » publie l’interview du prélat recueillie dans ce contexte par Iris Bridier :

    Rey E2BFQoLWUAQU4jm.jpg« Monseigneur, vous célébrez la messe de clôture du pèlerinage de Notre-Dame de Chrétienté lundi. Quel message adresserez-vous aux pèlerins qui auront marché ce week-end de Pentecôte ?

    En considérant cette magnifique flèche de la cathédrale de Chartres qui se dégage à l’horizon et qui entraîne le pèlerin marchant sur les routes poudreuses, cette flèche qui lui désigne le Ciel, je dirai que le grand témoignage que le christianisme peut apporter au monde, c’est celui de l’espérance. Dieu ne nous abandonne pas. Comme le disait Gustave Thibon, « pour n’espérer qu’en Dieu seul, il faut avoir désespéré de tout ce qui n’est pas Dieu ».

    Notre société traverse de nombreuses crises entraînant des inquiétudes pour l’avenir. Comment garder la confiance dans un monde où la violence, l’insécurité, le chômage, la peur du virus, les privations de liberté viennent troubler notre paix ?

    « L’espérance est un désespoir surmonté », écrivait Bernanos. Ces moments anxiogènes de culture hygiénique sont l’occasion de prendre de la hauteur, de rapporter tout cela à Dieu pour essayer de trouver un sens dans ce qui n’en a pas beaucoup aux yeux de nos contemporains. Comment cette crise, avec cette question de la mort et de la fragilité qui nous éclatent en pleine figure, nous amène à du réalisme et de l’humilité. C’est toute la question de l’espérance chrétienne qui est en jeu. Nous avançons vers Dieu quand nous sommes mis à terre. Cette crise que nous traversons est une opportunité de revenir à des essentiels. Le christianisme est né de la mort, il est sorti d’un tombeau. Le christianisme a changé le tombeau en berceau. Dans un monde qui manque d’horizon, le christianisme, en nous ramenant à l’essentiel, nous offre une perspective.

    La France, fille aînée de l’Église, est en proie à un double phénomène de déchristianisation et de montée de la radicalisation. L’islam, une menace ou un défi ?

    C’est d’abord un défi et cela peut devenir une menace. Un défi parce que géographiquement, sociologiquement, démographiquement, une réalité s’impose à nous incontestablement. Comment se frayer un chemin entre un relativisme et un fondamentalisme qui soumet Dieu à une image de violence ? C’est sur cette ligne de crête que se situe le témoignage chrétien, qui est pour nous un défi et une crainte si on ne prend pas l’exacte mesure de notre identité chrétienne et de notre mission de pouvoir témoigner à travers l’annonce et le dialogue.

    Certaines voix politiques s’élèvent pour reléguer le religieux dans la sphère privée pour lutter contre le séparatisme. Que pensez-vous de cette conception de la laïcité ?

    C’est une très mauvaise réponse car le religieux a une dimension publique. Être chrétien, ce n’est pas simplement dire sa prière ou faire son examen de conscience en privé. On veut soumettre le christianisme à l’individualisme ambiant. Le christianisme fait partie de la conscience personnelle, de l’intime de l’âme, mais il implique une relation à l’autre et il s’exprime, c’est sa vocation. Ce serait renier le christianisme que de le reléguer à la conscience individuelle. Ce serait l’amputer de son expressivité et, donc, de cette dimension de mission. Dans notre patrimoine, le grand nombre d’églises est une manifestation de cette foi dans la pierre. Il ne faut pas oublier que l’ADN du christianisme, c’est d’aller dans toutes les nations faire des disciples. »

    Ref. Mgr Rey : « Le grand témoignage que le christianisme peut apporter au monde, c’est celui de l’espérance »

    JPSC

  • Samedi dernier, 22 mai 2021, ordination à Rome de 27 nouveaux prêtres de la Prélature de l’Opus Dei :

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    En la Basilique Saint-Eugène, par l’archevêque Mgr Georg Gänswein, Préfet de la Maison pontificale et Secrétaire particulier de Benoît XVI

    JPSC

  • Ce 24 mai, prions pour les chrétiens de Chine

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    De KTO :

    Le 24 mai, prions pour les chrétiens de Chine

    À l’occasion de la Journée mondiale de prière pour l’Église de Chine, le 24 mai 2021, KTO vous propose une programmation spéciale pour prier et méditer pour les chrétiens chinois.

    Instaurée par Benoît XVI en 2007, la Journée mondiale de prière pour la Chine invite l'Église universelle à prier pour les fidèles catholiques chinois le 24 mai. Cette date marque également la fête de Notre-Dame de Sheshan, patronne de la Chine, dont le sanctuaire se trouve près de Shanghai. 

    Le pontife avait alors écrit une prière à Notre Dame de Sheshan pour soutenir « l'engagement de ceux qui, en Chine, parmi leurs travaux quotidiens, continuent à croire, à espérer, à aimer, afin qu'ils ne craignent jamais de parler de Jésus au monde et du monde à Jésus ». À la Vierge, il avait demandé d'aider « les catholiques à être toujours des témoins crédibles de l'amour, en restant unis au rocher de Pierre sur lequel l'Eglise est bâtie ».

    À 20h50, KTO diffuse un documentaire exceptionnel sur les sœurs de l'ombre, ces ordres religieux féminins présents en Chine, qui ont apporté une aide très concrète aux malades, aux pauvres, aux enfants abandonnés, et aux réfugiés souvent au péril de leur vie. 

    Sœurs de l'ombre, une coproduction KTO/Saison Cinq, réalisé par Sébastien Cassen.

    Le pape François porte une attention particulière à l'Église de Chine depuis le début de son pontificat. Après 70 ans de rupture et de tensions, la Chine et le Vatican ont signé en septembre 2018 un accord provisoire autorisant le Pape à nommer des évêques en concertation avec le Parti communiste chinois. « Il ne s'agit pas de nommer des fonctionnaires pour la gestion des questions religieuses, mais d'avoir des Pasteurs authentiques selon le cœur de Jésus, engagés à travailler généreusement au service du Peuple de Dieu », a écrit le Saint-Père dans son message aux catholiques chinois et à l'Église universelle, après la signature de l'accord.

    Pour célébrer cette journée, KTO donne la parole à des témoins du Christ dans l’Empire du Milieu.

    Des témoins du Christ en Chine

    L'artiste chinois Yin Xin, témoigne de son parcours et de son espérance pour la Chine, à travers la place qu'il donne au Christ dans ses oeuvres.

    Père Charbonnier : « Que l'amour fraternel entre les catholiques de Chine redevienne un témoignage

    Le père Jean Charbonnier, prêtre des Missions Étrangères de Paris, nous confie son expérience de l'Eglise en Chine en tant que missionnaire et son espérance pour les catholiques chinois.

    Père Lepeu : « Je suis émerveillé par la créativité des jeunes qui travaillent l'Église »

    Le Père Bruno Le Peu, prêtre des Missions Étrangères de Paris, coordinateur du service Chine des Missions Étrangères de Paris, nous confie son regard plein d'espérance pour l'Eglise de Chine face aux défis qu'elle doit relever.

  • "Comme des coeurs brûlants" : un livre très intime et bouleversant

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    De   sur le site du Point :

    Le feu sacré d’Alexia Vidot

    Éditions Artège

    Dans un livre très intime et bouleversant, la journaliste raconte sa conversion au catholicisme à l’âge de 20 ans. À contre-courant ?

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  • « Synodalité »: le pape François lance une nouvelle usine à gaz ?

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    Non, il ne s’agira  pas de singer l’esprit de l’actuel synode des évêques allemands mais d’ élargir la représentativité du synode romain, instance consultative du gouvernement pontifical composée d’évêques du monde entier, synode  dont la création par le pape Paul VI remonte à 1965 . Lu sur le site de « Vatican News » cet article de Salvatore Cernuzio (Cité du Vatican ») :

    « Tout partira des Églises locales. Les 9 et 10 octobre, une cérémonie solennelle en présence du Pape donnera le coup d’envoi d’un itinéraire de trois ans, divisé en trois phases (diocésaine, continentale, universelle), fait de consultations et de discernement, qui culminera avec l'assemblée initialement prévue en 2022, qui sera finalement organisée en octobre 2023 à Rome.

    «Chacun à l’écoute des autres ; et tous à l’écoute de l'Esprit-Saint». Pour rendre concrète et visible cette synodalité souhaitée par François depuis le début de son pontificat, le prochain synode des évêques, prévu pour octobre 2023, ne sera pas célébré uniquement au Vatican mais dans chaque Église particulière des cinq continents, suivant un itinéraire de trois ans, divisé en trois phases : diocésaine, continentale, universelle.

    Un processus synodal intégral

    L'itinéraire synodal, approuvé par le Pape, est annoncé dans un document de la Secrétairerie générale du synode qui affirme : «Un processus synodal intégral ne se réalisera de manière authentique que si les Eglises particulières y sont impliquées. Une participation authentique des Églises particulières ne peut être réalisée que si les corps intermédiaires de la synodalité, c'est-à-dire les synodes des Églises orientales catholiques, les Conseils et Assemblées des Églises sui iuris et les conférences épiscopales, avec leurs expressions nationales, régionales et continentales, y prennent également part».

    Pour la première fois, un synode décentralisé

    C'est la première fois dans l'histoire de cette institution créée par Paul VI pour poursuivre l'expérience collégiale du Concile Vatican II qu'un synode «décentralisé» est célébré. Précisément lors de la cérémonie de commémoration du 50e anniversaire de l'institution du synode, en octobre 2015, le Pape François avait exprimé son désir d'un parcours commun «laïcs, pasteurs, évêque de Rome».

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  • Liège : enregistrée et diffusée depuis l’église du Saint-Sacrement en direct ce matin du dimanche 23 mai 2021 à 10h, la messe traditionnelle (missel de 1962) de la Pentecôte :

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    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens (L. Schyns, G. Lahaye) : aspersion d’eau bénite « Vidi aquam », propre de la messe « Spiritus Domini », Kyriale de la messe I (Xe s.), credo I (XIe s.), Hymne « Veni Creator »  (IXe s.)

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici : https://youtu.be/SXtlSyT1a8M

    La messe de la fête de la pentecôte

    Pentecôte 3171349480969dc3c01bfe9d7b703590.jpgLa Pentecôte (d’un mot grec qui veut dire le cinquantième jour) est l’octave double et jubilaire de la fête de Pâques (7 X 7 + 1). C’est en même temps le second point culminant du cycle festif de Pâques. A Pâques, le Christ, le divin Soleil, s’est levé ; à la Pentecôte, il est à son zénith, il chauffe, mûrit et apporte la vie.

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  • L'euthanasie de Godelieve De Troyer : un choix libre ? Vraiment ?

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    Il vaut vraiment la peine de lire ce long article de Rachel Aviv, rédactrice en chef au New Yorker, dans une "Lettre de Belgique" parue le 22 juin 2015 sur le site de ce journal. Merci à Erwan Le Morhedec, sur twitter, d'avoir attiré notre attention sur cette publication à laquelle il ne semble pas que le moindre écho ait été donné dans la presse belge (traduction : https://www.deepl.com/translator) :

    Who Has the Right to Die?

    Le traitement de la mort

    Quand faut-il aider les personnes atteintes d'une maladie non terminale à mourir ?

    Dans son journal intime, Godelieve De Troyer classait ses humeurs par couleur. Elle se sentait "gris foncé" lorsqu'elle faisait une erreur en cousant ou en cuisinant. Quand son petit ami parlait trop, elle oscillait entre "très noir" et "noir !". Elle était affligée de la pire des "taches noires" lorsqu'elle rendait visite à ses parents dans leur ferme du nord de la Belgique. En leur présence, elle se sentait agressive et dangereuse. Elle craignait d'avoir deux moi, l'un "empathique, charmant, sensible" et l'autre cruel.

    La loi belge autorise l'euthanasie pour les patients qui souffrent d'une détresse grave et incurable, y compris de troubles psychologiques.

    Elle se sentait "gris clair" lorsqu'elle allait chez le coiffeur ou faisait du vélo dans les bois de Hasselt, une petite ville de la région flamande de Belgique, où elle vivait. Dans ces moments-là, écrit-elle, elle essayait de se rappeler toutes les choses qu'elle pouvait faire pour se sentir heureuse : "exiger le respect des autres", "être physiquement attirante", "adopter une attitude réservée", "vivre en harmonie avec la nature". Elle a imaginé une vie dans laquelle elle était intellectuellement appréciée, socialement engagée, parlant couramment l'anglais (elle suivait un cours), et avait une "femme de ménage avec qui je m'entends très bien."

    Godelieve, qui enseignait l'anatomie aux infirmières, suivait une thérapie depuis l'âge de dix-neuf ans. Avec chaque nouveau médecin, elle s'engageait à nouveau dans le processus thérapeutique, adoptant la philosophie de son médecin et réécrivant l'histoire de sa vie pour qu'elle corresponde à sa théorie de l'esprit. Elle dissèque continuellement la source de sa détresse. "Je suis confrontée presque quotidiennement aux conséquences de mon enfance", écrit-elle à sa mère. Elle avait voulu être historienne, mais son père, dominateur et froid, l'avait poussée à devenir médecin. Sa mère, malheureuse dans son mariage, lui faisait penser à une "esclave". "Nouvelle vision", écrit-elle dans son journal. "Je ne veux pas toujours acquiescer comme elle et être effacée."

    Godelieve était préoccupée par l'idée qu'elle reproduirait les erreurs de ses parents avec ses propres enfants. Elle s'est mariée à l'âge de vingt-trois ans et a eu deux enfants. Mais le mariage a été tumultueux et s'est terminé par un divorce, en 1979, alors que son fils avait trois ans et sa fille sept. Deux ans plus tard, leur père, Hendrik Mortier, un radiologue, se suicide. En tant que parent isolé, Godelieve est dépassée. Dans un journal intime datant de 1990, alors que ses enfants sont adolescents, elle se dit qu'il faut "laisser mes enfants être eux-mêmes, les respecter dans leur individualité". Mais elle s'est retrouvée à se battre avec sa fille, qui était indépendante et distante sur le plan émotionnel, et à dépendre de son fils, Tom, "victime de mon instabilité", écrit-elle. Elle s'inquiétait, disait-elle à son psychologue, que ses enfants "paient maintenant pour tout ce qui s'est passé des générations plus tôt."

    La période la plus heureuse de la vie de Godelieve a commencé lorsqu'elle avait une cinquantaine d'années et un nouveau petit ami. Elle avait l'impression d'avoir enfin dépassé les drames de son enfance, un accomplissement pour lequel elle a crédité son nouveau psychiatre. "Il ouvre complètement la plaie, la nettoie à fond et la referme pour qu'elle puisse guérir", écrit-elle à un ami. Godelieve, qui avait des cheveux blonds et un sourire mélancolique, s'est fait de nombreux amis pendant ces années. "C'était la plus belle des femmes", m'a dit Tom. "Les gens me disaient : "Oh, je pourrais tomber amoureux de ta mère". "Christiane Geuens, une amie proche, a déclaré : "Les gens voulaient toujours la connaître. Quand elle entrait dans une pièce, tout le monde le savait."

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  • Jérôme Lejeune, portrait spirituel au fil des vertus; 3 questions à Aude Dugast

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    3 questions à Aude Dugast : Jérôme Lejeune, portrait spirituel au fil des vertus.

    29 avr. 2021
    Avec son nouvel ouvrage, Jérôme Lejeune, portrait spirituel au fil des vertus, Aude Dugast offre un portrait plus intime du Professeur Lejeune, à la lumière des vertus de foi, espérance, charité, force, justice et tempérance, qu'il a pratiqué tout au long de sa vie et qui l'ont mené sur le chemin de la sainteté.
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    (Famille Chrétienne)
  • Liège : enregistrée et diffusée depuis l’église du Saint-Sacrement en direct ce matin du 16 mai 2021 à 10h, la messe traditionnelle (missel de 1962) du dimanche après l’Ascension :

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    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens (L. Schyns, G. Lahaye) : aspersion d’eau bénite « Vidi aquam », propre de la messe «Exaudi Domine vocem meam », Kyriale de la messe I (Xe s.), credo I (XIe s.), antienne mariale « Regina Caeli » (XIIe s.) 

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici : https://www.youtube.com/watch?v=-ZoI8Xu34OU&t=51s

    Dimanche après l’Ascension :

    La célébration de l’octave de l’Ascension date seulement du XVe siècle et dans les documents romains antérieurs, ce dimanche est simplement appelé dominica de rosa. La station est assignée au temple de Sancta Maria rotunda, l’antique sanctuaire des Martyrs, jadis le Panthéon d’Agrippa.

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  • Gaza : une réaction israélienne disproportionnée ?

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    Une dépêche de l'Agence Fides :

    ASIE/ TERRE SAINTE - Des maisons de chrétiens bombardées à Gaza. Mgr Marcuzzo : la réaction israélienne n'est pas "proportionnée"

    14 mai 2021

    Jérusalem (Agence Fides) - "Les incursions massives de l'armée de l'air israélienne sur la bande de Gaza ont également touché les maisons des familles chrétiennes situées près de la paroisse catholique de la Sainte Famille, causant même des dommages au couvent et au jardin d'enfants des Sœurs du Rosaire."

    L'évêque Giacinto-Boulos Marcuzzo, vicaire patriarcal du Patriarcat latin de Jérusalem pour la Palestine et la Ville Sainte le confirme à l'Agence Fides. "Les incursions israéliennes font suite aux roquettes tirées par le Hamas sur le territoire d'Israël, mais d'après ce que nous voyons, les considérations de ceux qui ont qualifié la réaction militaire de l'État juif de 'proportionnée' aux États-Unis sont totalement infondées. Ils bombardent à distance. Une bombe est tombée près du Couvent des soeurs. Parmi les plus de cent victimes, on compte des femmes et des enfants. Et encore, les fameuses 'bombes guidées' font mal à tout le monde, sans pouvoir distinguer les cibles militaires de la population civile".

    Alors que les campagnes de propagande envahissent le réseau mondial des médias, Mgr Marcuzzo - né en Italie, mais devenu prêtre en Palestine, après avoir étudié au séminaire patriarcal de Beit Jala - nous invite lucidement à ne pas perdre de vue la chaîne d'événements et de provocations qui a déclenché la nouvelle violence en Terre Sainte, si nous voulons vraiment trouver des moyens de mettre fin à la violence et au sang innocent répandu. Le vicaire patriarcal rappelle que le conflit israélo-palestinien dure depuis des décennies, et surtout l'occupation israélienne des territoires palestiniens. Tant que les causes profondes du conflit ne sont pas abordées et résolues, une étincelle suffit toujours à tout relancer. Nous l'avons déjà vu avec la première et la deuxième Intifada". L'actuelle flambée de violence - souligne Mgr Marcuzzo - est due à l'accumulation d'une série de "circonstances malheureuses" qui ont ravivé les tensions autour de Jérusalem, véritable nœud du conflit : l'expropriation de maisons palestiniennes dans le quartier de Sheikh Jarrah à Jérusalem, puis les entraves imposées par les Israéliens aux fidèles musulmans qui voulaient se rendre à la mosquée al Aqsa le dernier vendredi du Ramadan, lorsque les musulmans célèbrent la "Nuit du destin" (Laylat al Qadr), au cours de laquelle l'ange Gabriel a révélé le Coran au prophète Mahomet. Puis vint la "Journée de Jérusalem", avec la "Marche des drapeaux" qui n'a pas suivi son itinéraire habituel cette année et durant laquelle les nationalistes et extrémistes israéliens traversent chaque année les quartiers arabes de la vieille ville pour réaffirmer la domination israélienne sur l'ensemble de la ville sainte. Et nous ne devons pas oublier", ajoute le vicaire patriarcal Marcuzzo, "le refus israélien de permettre la tenue d'élections politiques palestiniennes à Jérusalem-Est, qui devaient avoir lieu le 22 mai et qui a été reportée précisément à cause de cela. Et puis, il faut garder à l'esprit les causes de la situation actuelle également le plan très malheureux du président américain Donald Trump, qui en reconnaissant Jérusalem comme capitale indivise d'Israël a alimenté le ressentiment des populations arabes". A présent, les affrontements actuels sur le territoire israélien entre Arabes et Juifs sont un autre facteur très préoccupant. "Dans les villes dites "mixtes", comme Haïfa, Ramla, Jaffa ou Lod, la coexistence était plutôt pacifique. Nous avons maintenant de nouveaux attaques, d'assauts sur les maisons, d'affrontements dans les rues entre les membres des deux communautés. Et nous avons également plusieurs confirmations du fait que les forces de sécurité n'interviennent pas toujours de manière impartiale", souligne Marcuzzo. Face à la violence qui déchire à nouveau le cœur de Jérusalem et de la Terre Sainte, "nous essayons toujours en tant qu'Églises locales de travailler pour la paix", conclut Mgr Giacinto-Boulos Marcuzzo. Et comme l'a écrit Sami el Yousef , l'administrateur du Patriarcat latin de Jérusalem sur le site web patriarcal "un miracle est encore une fois nécessaire dans le pays de Jésus". (GV) (Agence Fides 14/5/2021)