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Témoignages - Page 159

  • Eloge du combat spirituel (Martin Steffens)

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    Une émission de RCF :

    Éloge du combat spirituel, par Martin Steffens

    Présentée par Christophe Henning
    Éloge du combat spirituel, par Martin Steffens
    © Martin Steffens
     

    Le mal que l'on fait sans forcément le vouloir, il faut s'en étonner et le pleurer. Car il y a bien de l'inhumain en nous dit Martin Steffens, mais on n'est pas seul. Par Christophe Henning.

    CE QUI NOUS ÉCHAPPE ET NOUS TOURMENTE

    "Mais qu'est-ce qui m'a pris?". On a tous été sujet au regret abyssal d'avoir dit une parole de trop ou d'avoir commis un acte blessant. Le philosophe ne nous dit pas "Rien de grave, poursuivez". Reconnaître qu'il y a en soi-même quelque chose qui nous échappe et nous tourmente "est indispensable pour advenir à notre humanité", encourage-t-il. Mieux, il est "nécessaire" de s'en étonner. "Il faut toujours des larmes pour pleurer le mal dans le monde et en soi." Car ce sont ces larmes qui nous permettent de dépasser le mal. 

    QUATRE VISAGES DU MAL...

    Sommes-nous réellement maître de nos actions? Le mal a ceci de mystérieux qu'il nous résiste. Martin Steffens l'affirme: "Il y a bien quelque chose d'inhumain" en nous. Un mastère à arpenter donc, et à nommer. Certes, parler du mal cela a de quoi effrayer ou à défaut déranger. Le philosophe considère cependant l'importance de le dire. Notre langue française l'applique à quatre situations:
    1) "Faire mal", comme dans "Tu m'as fait mal, tu n'as pas fais attention" ;
    2) "Mal faire", pour parler d'un travail bâclé ;
    3) "Faire du mal", ce qui désigne la malice, dire une parole blessante ;
    4) "Faire le mal", soit pervertir l'ordre des valeurs.

    ... MAIS L'ON N'EST PAS SEUL

    "Alors même que l'on sait, on n'y arrive pas ; alors même que l'on veut, on ne peut pas." Pour le philosophe, converti au catholicisme, le combat n'est pas simplement moral mais aussi spirituel. "Le mal est toujours plus fort que nous", annonce-t-il. Mais nul désespoir dans ces propos: l'homme a besoin de quelqu'un ou de quelque chose pour le dépasser. Et cela est une bonne nouvelle. Dans son impuissance primordiale, l'humain n'est pas seul.Philosophe, Martin Steffens est enseignant à Metz, au lycée et en classe préparatoire. Il est l'auteur de nombreux ouvrages, notamment l'auteur de "Petit traité de la joie" (éd. Salvator, 2011).

  • Le métropolite Hilarion ne considère pas Moscou comme « Troisième Rome »

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    Un discours « orthodoxe » intéressant à noter. Mais encore ? Lu sur le site « salon beige » :

    Hilarion.jpg« Je ne pense pas que nous pouvons utiliser aujourd’hui des concepts qui ont été formulés il y a plusieurs siècles, lesquels reflétaient une certaine réalité historique, mais qui peuvent difficilement être appliqués à la réalité actuelle », a déclaré le métropolite Hilarion dans le cadre de l’émission « L’Église et le monde » de la chaîne TV « Rossiya-24 ». Au cours de cette émission, le métropolite a expliqué que la majorité absolue des Russes d’aujourd’hui ne sont pas des gens pratiquants et que l’Église fait face « à une grande tâche missionnaire » afin de donner un véritable esprit ecclésial à ceux qui se considèrent chrétiens orthodoxes, mais qui en sont en fait très éloignés. « Je pense que c’est une tâche bien plus importante que toutes les discussions sur la « Troisième Rome » et le rôle de Moscou comme centre du christianisme », a affirmé le métropolite Hilarion. Néanmoins, a-t-il poursuivi, tous ceux qui se rendent à Moscou et en Russie constatent que la Russie est un pays avec de profondes racines chrétiennes. « Et pour nous, le christianisme n’est pas un phénomène du passé, c’est un phénomène actuel et qui est à la base de l’avenir… Si nous entrons dans la cathédrale du Christ Sauveur ou toute autre église orthodoxe le jour d’une grande fête, nous verrons combien de personnes viennent à l’office ! Quoi qu’il en soit, ce n’est pas une raison pour tomber dans le triomphalisme et créer des théories géopolitiques qui peuvent s’effondrer comme un château de cartes lorsque le vent souffle dans une certaines direction ». Le concept de « Moscou comme troisième Rome » est apparu après la chute de Constantinople à un moment où la principauté de Moscou prenait de l’essor, ce qui a posé le fondement d’idées messianiques sur le rôle de la Russie et son importance en ce temps. »

    Ref. Le métropolite Hilarion ne considère pas Moscou comme « Troisième Rome »

    Le métropolite Hilarion est chargé des relations extérieures du patriarcat de Moscou.

    JPSC

  • 44 martyrs burundais sur la voie de la canonisation

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    De Vatican News :

    44 martyrs du Burundi sur la voie de la canonisation

    Une étape historique s’est déroulée le 21 juin dernier pour l’Église burundaise: l’ouverture de la phase diocésaine du procès de canonisation de 44 martyrs, tués entre 1972 et 1997. Il s’agit de la première cause de canonisation ouverte dans le pays. Les évêques du Burundi ont reconnu en ces témoins des «modèles de fraternité».

    Adélaïde Patrignani (avec Fides et dacb.org) – Cité du Vatican

    Avec cette première ouverture de la phase diocésaine d’un procès de canonisation au Burundi, l’Église locale a voulu «célébrer un groupe de personnes qui, au nom de Jésus, ont offert leurs vies pour montrer que notre fraternité dans le Christ est plus importante que l’appartenance à un groupe ethnique». «C’est un grand témoignage, un message que nous considérons vraiment nécessaire pour tous les chrétiens. Nous souhaitons célébrer la fraternité chrétienne», ont également déclaré les évêques du pays à cette occasion.

    Ce procès concerne deux missionnaires xavériens et une bénévole, tous de nationalité italienne, tués à Buyngero en 1995, un prêtre burundais tué à Gitega en 1972 et 40 jeunes séminaristes du séminaire catholique de Buta tués en 1997. Des «héros», aux yeux de l’épiscopat actuel, présentés «comme un modèle unique qui inspire l’amour de la fraternit黫Gardez en vous leurs images, lisez leurs vies pour essayer de les imiter», ont demandé les évêques aux fidèles burundais, en espérant «qu’ils soient déclarés officiellement martyrs et qu’ils soient présentés devant nous tous comme modèles de fraternité dans la vie chrétienne et même dans toute notre société burundaise».

    L’évènement est déjà source de communion et d’espérance pour l’Église du Burundi. Les évêques ont invité les catholiques du pays à «suivre les différentes étapes du procès dans la prière et dans la joie. Nous connaissons d’autres frères et sœurs du Burundi qui ont offert leurs vies au nom d’une fraternité interethnique et nous sommes sûrs qu’il y aura d’autres procès de canonisation après le procès diocésain que nous allons commencer dans les prochains jours», ont-ils ajouté.

    Des séminaristes habités par la grâce

    Le Burundi, pays isolé et montagneux, a été le siège de violences ethniques acharnées dans les années 1990, parmi les pires de toute l’Afrique. Ces violences étaient un débordement du génocide qui avait lieu au Rwanda voisin. Le 30 avril 1997 à l’aube, des envahisseurs armés vraisemblablement membres du groupe rebelle Hutu du CNDD (le Conseil National pour la Défense de la Démocratie) attaquent le séminaire catholique de Buta, tuant quarante jeunes séminaristes, âgés de quinze et vingt ans.

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  • Quel avenir pour l'Eglise catholique en Erythrée ?

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    De Vatican News

    La présence catholique serait à risque en Érythrée

    L’Église catholique dans l’expectative en Erythrée. Quel sera son avenir, et surtout celui de ses malades et de ses élèves? L’Aide à l’Église en détresse, sa branche italienne, rapporte la détresse de catholiques qui préfèrent garder l’anonymat. Lors de la rentrée prochaine, les écoles gérées par l’église pourraient fermer après les structures de santé.
     

    Marie Duhamel – Cité du Vatican

    L’Église catholique gère 100 crèches et 50 écoles à travers le pays, des classes élémentaires à celles du lycée, mais pas la terminale, puisque le gouvernement a imposé l’an dernier à tous les élèves de finir leurs études secondaires dans un institut militaire. «Ceux qui ne fréquentent pas cette dernière année n’obtiennent pas leur diplôme», explique une source anonyme à l’Aide à l’Église en détresse.

    Le sort des élèves, des enseignants et de leurs responsables est en suspens. Ils craignent le pire à la rentrée de septembre après la fermeture récente des centres de santé tenus par l’Église. Il y a une dizaine d’années, les élèves d’un établissement scolaire géré par l’Église avaient été transférés, sans préavis, dans un institut public. L’école catholique n’avait pu rouvrir que quatre ans plus tard.

    Les écoles, après les centres de soin

    Le sort de nombre des religieux et religieuses qui s’occupaient des structures de santé, tout juste fermées par les autorités, est également incertain.

    La police a posé des scellés sur les portes de 22 centres de santé à travers le pays, mais également sur leurs logements annexes. Les religieux ont du se réfugier dans d’autres maisons de leur congrégation. Beaucoup d’entre eux sont dans l’impossibilité de quitter le pays, car le gouvernement interdit aux femmes de moins de 40 ans et aux hommes de moins de 50 ans de quitter le pays, s’ils n’ont pas fait leur service militaire.

    Une nationalisation des structures de santé saisies avait été annoncée, mais pour l’instant «il n’y a eu aucun transfert de personnel». Outre les 22 centres de santé fermés ces dernières semaines, 8 l’avaient été en 2017 et 2018. Selon le père Mussie Zerai de l’Éparchie d’Asmara qui s’occupent des communautés érythréennes en Europe, l’Église soignait quelque 200 000 personnes chaque année, soit 6% de la population.

    Que deviendra le peuple?

    «Ils nous ont empêché d’offrir le peu que nous avions à donner, dans des lieux où personne ne prenait soin de la population, pas même l’État. Si le gouvernement nous oblige à fermer aussi les écoles, nos prêtres et nos religieuses trouveront un moyen de survivre. Mais le peuple, comment fera-t-il?», s’interroge un témoin anonyme.

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  • Viviane Lambert a reçu un appel téléphonique du pape

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    De Jeanne Smits sur son blog :

    Viviane Lambert a reçu un appel téléphonique du pape François : entretien

    Viviane Lambert m'a accordé jeudi un entretien pour LifeSiteNews , le plus important site anglophone d'informations pro-vie, où elle a notamment révélé pour la première fois qu'elle avait reçu, sous forme de message, un appel téléphonique du pape François pour la soutenir dans l'épreuve des derniers jours de vie de Vincent.

    Interpellé par Vatican News qui a certainement trouvé l'information sur LifeSiteNews, la Salle de Presse du Vatican a officiellement confirmé hier cette information.

    Voici la retranscription de mon entretien avec Viviane Lambert dont les réponses sont touchantes à la fois par leur douleur, leur courage et leur grande élévation. Il en ressort un message : il ne faut pas que Vincent Lambert soit mort en vain. Mais notre foi nous dit d'ores et déjà que quoi qu'il advienne dans cette vallée de larmes, il n'en sera pas ainsi.

    *

    Viviane Lambert, vous avez vécu plus qu'une tragédie, vous avez vécu quelque chose d'inouï : que vous en reste-t-il actuellement, qui vous donne espoir pour vivre ?

    Ces derniers jours qui se sont succédé dans la tristesse et dans notre impuissance, puisque nous avons dû assister au crime commis sur Vincent. J'ose dire le « crime sur Vincent », qui s'est déroulé sous nos yeux impuissants. Cela a été épouvantable pour nous. Nous en sommes ulcérés – moi je suis ulcérée. Je garde heureusement ceci : j'ai la foi, sinon ce n'est même pas que nous serions abattus, nous serions désespérés. Mais je garde l'espérance parce que maintenant Vincent n'appartient plus à ses bourreaux : il échappe à ses bourreaux par sa mort, par son départ vers Dieu, et maintenant son âme n'appartient plus qu'à Dieu. Et cela, personne ne peut l'enlever. C'est mon espérance, ma seule espérance.

    Vous avez parlé du docteur Sanchez qui a mené cette sale besogne et je vous ai entendu dire qu'il fallait prier pour lui. Que voulez-vous dire par là ?

    Oui. Cela ne fait pas très longtemps, j'essayais encore de lui faire comprendre que sa conscience va certainement ensuite être différente – et je l'espère pour lui. Je lui ai dit que le seul malheur que je pouvais lui souhaiter, c'était que Vincent le réveille toutes les nuits. Qu'il ait des cauchemars pour qu'enfin il regrette ce qu'il a fait. J'ose encore espérer qu'il le regrette un jour. Il m'a même répondu alors : « Soyez chrétienne, Madame. » Je lui ai dit: « Docteur, je prie pour vous tous les jours. » Et je pense que cela, il ne faut pas l'oublier. Ce sont des êtres humains, ils vont être égarés, ou alors ils vont continuer… c'est cruel. Qu'est-ce qu'ils vont devenir après leur mort ?  Il faut prier pour eux ! Moi j'essaie de recommencer à prier pour eux. J'ai eu un moment de battement, j'étais un peu révoltée, mais je me suis reprise. Il faut prier pour eux, vraiment.

    Oui, c'est un très grand malheur qui est arrivé, pas seulement pour Vincent et pour vous…

    Pour la société ! Oui, c'est cruel mais il y a des conversions. J’espère ceci : qu'ils pourront véritablement se poser les bonnes questions.

    Vous avez parlé du fait que Vincent s'était accroché pour vivre. Est-ce un sentiment que vous avez vu pendant plusieurs jours alors que vous étiez à son chevet ?

    Oui. La veille du jour où ils ont arrêté l'alimentation et l'hydratation ils ont soi-disant préparé son corps pour qu'il ne le ressente pas.  Ils craignaient quand même l'entourage. J'ai vu Vincent complètement avachi, il ne faisait que dormir mais d'un sommeil qui n'était pas son sommeil. Je lui parlais encore, je le rassurais, je lui disais : « On est là, Vincent. » Il ouvrait ses paupières, il nous regardait. Et de nouveau il sombrait. Il s'est accroché pendant plusieurs jours. Il n'y a eu que les derniers jours ou réellement, j'espère qu'il n'a pas souffert. Je ne l'ai pas vu partir…

    On peut espérer que maintenant il est vraiment dans la gloire de Dieu, il est parti en martyr.

    Oui, pour moi il est un martyr de la société. Maintenant, le bon Dieu fera ce qu'il veut faire de lui mais j'ai une très grande confiance. Ce sera mon ange gardien. Peut-être aussi celui de la France. Il y a un Vincent avant, mais il y aura un Vincent, après. Cela ne peut pas être autrement. De toute façon je me battrai jusqu'au bout. Je n'ai pas terminé. Je vais me reposer. Mais je me battrai contre cette loi criminelle. Il faut se battre pour la France : notre France ne mérite pas ça, non. Je continuerai à me battre.

    Est-il exact que vous avez eu un coup de téléphone du pape François ?

    Oui, j'ai eu un coup de téléphone du pape, c'est le cardinal Barbarin qui me l'a signalé. Je ne le savais pas. Le cardinal Barbarin m'a appelée plusieurs fois, bon père, très paternel, et il m'a dit: « J'ai vu le pape, je lui ai dit : “Il faut appeler Mme Lambert.” Il m'a dit que je devais regarder mes messages récents – je ne les avais pas tous vus – et il y avait en effet un message en italien qui a été traduit en français pour moi. Un message touchant, très personnel.

    Vos avocats ont porté plainte pour tentative de meurtre sur personne vulnérable. Comptez vous continuez de vous battre sur ce front ?

    Je leur ai dit que j'ai l'impression dans ma tête de tout vouloir abandonner mais nous irons jusqu'au bout de ce qu'ils ont fait. Une de ces affaires passera devant le tribunal le 26 novembre.

    Vous estimez donc qu'il est important d'obtenir justice ?

    Bien sûr. C'est injuste, ce qui s'est passé devant les tribunaux. C'est un complot politique. Il faut rétablir la justice. Nous continuons de faire confiance à nos avocats. Je ne sais pas jusqu'où cela va aller maintenant. S'il est possible de faire quelque chose, ce sera pour au moins réveiller les esprits des juges. Car où va-t-on, sinon?  Aujourd'hui c'est Vincent. Mais les autres ? Les 1.700 autres handicapés comme Vincent, et après, les maladies d'Alzheimer ?

    En définitive, Vincent a été utilisé.

    Oui. On a manipulé notre famille. Ils se sont laissé manipuler. Je pense que certains croient en ce qu'ils ont fait. Mais il y a quelqu'un comme François Lambert qui ne va plus rien avoir à se mettre sous la dent. Il va se retrouver bien seul. Il a manipulé tout le monde et ils se sont laissé manipuler. Notre famille ne sera plus jamais comme avant, hélas. Il va falloir laisser le temps au temps mais nous ne sommes pas jeunes… A la grâce de Dieu.

    Une grande messe de requiem (sera) célébrée à Reims ce vendredi [vendredi 19 juillet]. Et après ?

    Oui, réellement cela est très beau et consolant. Nous repartirons ensuite très vite parce que je ne supporte plus Reims. Je me suis rendue compte qu'il faut partir très vite pour se reposer, quitter cette ville où nous sommes si proches de l'hôpital. Nous avons le regard des uns et des autres : je passe au-dessus de cela mais c'est malsain, cela réveille des choses. Nous reviendrons simplement pour notre déménagement définitif parce que nous étions en location: elle a duré six ans, c'était du provisoire, mais il y a une fin à tout. Nous sommes arrivés à la fin de ce feuilleton bien dramatique, mais nous allons en commencer un autre qui sera plus élevé, je pense.

    *

    Une messe sera célébrée pour Vincent dans une grande église de Reims, à la mi-septembre, probablement le 14, pour permettre au plus grand nombre de venir prier pour le repos de son âme et d'entourer tous ceux qui se sont battus pour sa vie, si rudement éprouvés.

  • "Il sera un légume" : il s'est pourtant réveillé et il marche...

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    IL SORT DU COMA EN DÉPIT D'UN DIAGNOSTIC FATAL

    de genethique.org

     

    « Je ne pouvais tenir debout sur mes jambes. J'avais une sensation de peur et un terrible vertige ». C'est par ces mots qu'Eliza Arcaya, espagnole, décrit sa réaction lorsqu'elle a appris le diagnostic des médecins, dix jours après l'accident de voiture de son fils le 21 août 2018. Les médecins lui expliquent que la connexion entre le cerveau et le cervelet a été endommagée : « Sa lésion est si grave qu’il n’y a rien à faire. Débranchez-le. [...] Il ne va pas sortir de son lit et il ne va pas se réveiller : “Il sera un légume" ».

    Mais cette mère refuse d'abandonner son fils, quoi que les médecins en disent : « J’ai passé six heures dans un état de choc. Puis j’ai pensé : le pire est passé. A partir de maintenant, tout va bien se passer. » Elle décide de s'occuper de son fils. Progressivement il se remet. Le 6 septembre, un premier signe : « il a entrouvert un œil ». Et le 20 octobre, il ouvre les yeux et pleure. Sa mère, toujours confiante, n’a de cesse de l’encourager et de l’aider autant que possible. Son fils continue à s'améliorer grâce à de nombreuses heures de thérapies. Aujourd'hui, il arrive à marcher et est parfaitement lucide. Ses problèmes résident principalement dans ses facultés motrices et sa capacité à parler.

    Eliza Arcaya veut désormais raconter l’histoire de son fils au monde à travers un documentaire. Pour raconter comment il a survécu à cet accident qui aurait pu le tuer ou le paralyser pour le reste de sa vie. Et pour expliquer comment son amour pour son fils et sa foi en Dieu ont été ses moteurs pour prendre soin de son fils. Comment chaque vie mérite qu'on fasse des efforts pour elle. 

    Sources: Aleteia (17/07/2019) - This courageous mother saved her son’s life when doctors told her to give up on him

  • Vous avez dit "athéisme" ?

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    De Jean-Pierre Snyers :

    Pas assez de foi.
    Autant vous le dire tout de suite, je n'ai pas assez de foi pour être athée. Quand je vois la somme de "miracles" produits par le hasard que je devrais accepter pour l'être, ce n'est pas demain que je souscrirai à ces mots de Bertrand Russel: "Le monde est une machine sans âme qui suit une trajectoire aveugle dans l'infini de l'espace et du temps".  Et ce n'est pas demain non plus que je me demanderai: "Entre le néant d'où je viens et le néant où je vais, quelle trace vais-je laisser?". Libre à chacun bien sûr d'avoir une conception uniquement matérialiste de l'existence, de croire qu'à la base de tout,  ce qui a de l'être n'a pas pour source un Etre qui est l'Etre, de croire que ce qui a de la conscience d'exister, de la pensée, de la vie, de l'amour ne vient pas de Quelqu'un qui est la Conscience d'exister, la Pensée, la Vie et l'Amour.  Quand au fait de pouvoir personnellement y souscrire, j'avoue que j'en suis incapable. Vouloir me faire adhérer à ce genre d'affirmations serait me demander d'admettre qu'un meuble peut fabriquer un menuisier, un moteur un mécanicien, une fusée un cosmonaute.  Partir un grand moins pour expliquer un plus, me semble en effet nettement moins logique que de partir d'un grand plus pour expliquer un plus. Il y a pas mal d'années déjà, au cour d'une rencontre que j'avais eue avec l'académicien André Frossard, celui-ci n'avait pas hésité à me dire: "Dieu existe, le reste n'est qu'hypothèse". Je pense qu'il avait entièrement raison. A tout prendre, qu'y a t-il de plus probable:  qu'il puisse exister un Créateur sans créatures ou des créatures sans Créateur? Encore une fois, liberté aux athées d'affirmer que notre monde est le seul tableau qui n'a pas de peintre, la seule horloge qui n'a pas d'horloger. Liberté à eux également de partir du postulat que que la science est le seul moyen de connaissance et que  Dieu (l'infini, "Celui dont on ne peut concevoir de plus grand" selon le mot de St Anselme) peut être réduit, enfermé dans le cerveau fini d'un humain. Libre à moi par contre de considérer cette manière de penser comme étant contradictoire. En attendant, une chose est sûre: si, comme je le crois Dieu existe et si, comme je le crois aussi, une vie éternelle nous attend après notre mort, je ne me priverai pas de leur dire dans l'au-delà qu'ils se sont lourdement trompés. Mais si, comme eux le pensent, seul le néant nous attend après cette vie, jamais ils ne pourront me dire que je me suis trompé!
  • Adrian Owen : le neurologue qui dialogue avecs les patients en état végétatif

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    LE NEUROLOGUE QUI «DIALOGUE AVEC LES ÉTATS VÉGÉTATIFS»

    www.avvenire.it - 26 mai 2019 - Traduction de "Benoît et moi"

    Le neurologue de renommée mondiale Adrian Owen entre dans le débat sur les personnes dans un état «végétatif» et le fait d'un point de vue purement scientifique. «J'en parle en athée et seulement sur la base de ce que nous détectons expérimentalement à travers des examens et des instruments qui n'existaient pas il y a dix ans», dit-il à Avvenire. Et il promet: bientôt nous pourrons en savoir beaucoup plus. Et à propos de l'histoire de Giulia, racontée à Avvenire par sa mère Maura et le neurophysiatre Antonio De Tanti [ndt: une jeune italienne qui s'est «réveillée» après 7 ans d'état végétatif irréversible], il déclare: «C'est une histoire importante. De telles histoires, aujourd'hui nombreuses, montrent tout ce qu'il nous faut encore découvrir et à quel point il faut être prudents, dans ces temps de dérive euthanasique».

    «Prudence, lorsqu'on détache les sondes aux personnes en 'état végétatif' pour les faire mourir. Et je dis cela en tant qu'athée. Il est scientifiquement prouvé que chaque individu porte en lui un niveau personnel de conscience qui n'est pas fixe, qui n'est pas un état mais un mouvement, qui fluctue, s'améliore et s'aggrave».

    Celui qui s'exprime ainsi, c'est Adrian Owen, professeur au Brain and Mind Institute de la Western University canadienne, célèbre comme «le neurologue qui dialogue avec les patients en état végétatif», invité à Milan par la Société italienne de neuroéthique. 

    Au cours de l'IRMF [imagerie par résonance magnétique fonctionnelle], en effet, il a demandé à des patients en apparence privés de conscience d'imaginer qu'ils jouent au tennis ou marchent dans leur propre maison, et dans le cerveau d'un patient sur cinq, les mêmes zones qui entrent en action chez les personnes en bonne santé étaient activées. Non seulement il avait déniché la conscience chez des personnes considérées comme «irréversibles», mais il avait aussi trouvé un moyen de dialoguer avec eux: si tu veux dire oui, imagine la partie de tenis, si tu veux dire non, imagine la pièce. 

    Des diagnostics erronés condamnent donc de nombreux patients à ne pas recevoir le bon traitement, simplement parce qu'ils ne savent pas comment nous dire «je suis là». 

    40% de diagnostics d'état végétatif sont faux. Ensuite, il y a un autre mystérieux 20%, que même le meilleur expert au monde, avec les outils que nous avons aujourd'hui, décrirait comme un état végétatif. Mais la bonne nouvelle, c'est que nous sommes en train de créer de nouveaux outils qui nous permettront de lire ces situations. 

    Cela a-t-il encore un sens de parler d'état végétatif? 

    Absolument pas. Pour aucune catégorie de patients, je ne peux parler d'état «permanent», «persistant» ou «irréversible», la situation fluctue.Au cours des dix dernières années, nous avons fait de grands progrès, grâce à l'IRMF, le neurologue peut aujourd'hui lire dans l'esprit des patients qui conservent des traces de réactivité, et le changement historique sera le retour du choix dans les mains du patient: dans les cas où une activité cérébrale même minime est détectée, il pourra s'exprimer sur sa santé mais aussi sur ses autres désirs. Les différents interprètes - conjoints, médecins, juges - ne peuvent pas savoir quelle est sa véritable volonté actuelle. 

    Avez-vous déjà demandé à ces patients s'ils apprécient leur vie? 

    Je n'ai posé la question qu'au premier avec lequel j'ai communiqué, mais c'était la seule question qui n'a pas eu un oui ou un non clair: ce n'est pas une question minime, la réponse peut être "oui à condition que vous me soulagiez de ma douleur" ou "oui à condition que je ne sois pas laissé seul"... J'ai décidé de ne plus poser cette question tant que nous ne disposerons pas d'instruments de dialogue plus précis. Mon collègue Steven Laureys, cependant, a demandé aux personnes atteintes du Locked-in syndrome (apparemment inconscientes, elles ne font que bouger leurs paupières) et les résultats montrent que leur qualité de vie est considérée satisfaisante. 

    Avez-vous plus de chance de vous réveiller dans la famille qu'à l'hôpital? 

    L'environnement familial stimule la conscience de ces personnes et est une source de grande énergie: qu'elles soient à la maison ou à l'hôpital, tous ceux qui se sont réveillés avaient une présence très forte de leurs proches à leurs côtés. 

    Comment réagissent les membres de la famille lorsque votre équipe peut dialoguer avec leurs proches, qui étaient auparavant considérés comme inconscients? 

    Ils nous demandent de leur communiquer ce qui s'est passé après l'accident ou l'anévrisme, la naissance d'un petit-enfant, un mariage... Les questions que nous posons, en revanche, servent à sonder scientifiquement leur réactivité et à améliorer leur vie: s'ils veulent entendre de la musique ou voir du rugby, s'ils se sentent en sécurité, s'ils ont mal, s'ils se souviennent de l'accident. 

    En ces temps de dérive euthanasique, ce sont des découvertes très importantes du point de vue éthique...

    Sans aucun doute. Nous savons maintenant qu'il n'y a pas de catégories fixes, comme l'écrivent les journaux, mais des états variables aux évolutions imprévisibles.

  • Anne, la soeur de Vincent Lambert, se confie

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    D'Anne-Laure d'Artigues et Samuel Pruvot sur le site de l'hebdomadaire Famille Chrétienne (15 juillet) :

    Exclusif. « L’abandon à la Providence m’a sauvée » confie la sœur de Vincent Lambert

    Pour Famille Chrétienne, la sœur de Vincent Lambert, Anne Lambert, a accepté de revenir sur ses années de combat pour son frère et sur l’importance de la prière dans cette épreuve.

    Quel est votre état d’esprit ?

    J’ai une grande tristesse, comme une chape de plomb sur moi. Mais je suis aussi soulagée que Vincent ne soit plus entre les mains de son médecin…

    Que retenez-vous des funérailles religieuses de votre frère ?

    Nous avons été mis au courant de la date et du lieu des funérailles très tard. On supposait que tous les frères et sœurs seraient là, mais il n’y avait rien de sûr… En fait, on ne savait rien. Je me suis demandé si ceux qui habitaient loin pourraient être présents. Mais, sur les lieux, j’ai constaté que tous mes frères et sœurs étaient là, y compris ceux qui habitaient très loin.

    ▶︎ À LIRE AUSSI : « J’ai cinq Vincent Lambert dans mon service », témoigne le Dr Kiefer

    Le fait que toute la famille soit réunie est-il un signe d’apaisement ?

    La division est toujours là. Extérieurement, c’est vrai, nous étions tous là pour entourer Vincent. Mais cela n’était qu’extérieur. La division, je peux vous le dire, est toujours là et elle sera là encore longtemps... Le fait d’entourer Vincent, ces derniers jours avant son décès, aurait pu être l’occasion de renouer certains liens. Mais, c’était trop difficile pour nous, après ces six années de combat. Le jour des funérailles, il y avait clairement deux groupes distincts. On a bien vu que la famille restait divisée, même le jour de l’enterrement. Mais cela dit, il n’y a pas eu d’esclandres, pas de manifestations de colère excessive. C’était quand même « digne. »

    Comment surmontez-vous ces années de combat et de procédures ?

    Aujourd’hui, il y a les retombées psychologiques qui sont là. Nous garderons, je crois, des séquelles à vie. Ces six années ont été très longues, très dures, pour tout le monde. Dures pour nous, comme pour les autres. Le plus difficile fut de voir partir Vincent dans ces conditions. Cela a été inhumain. Les neuf jours qui ont précédé sa mort ont été très intenses. Nous avons donné à Vincent tout notre temps. Maintenant, la vie continue ; elle reprend son cours. Mais cela va être très difficile, c’est sûr. Notre entourage est là pour nous aider, notre famille aussi et nos enfants.

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    La foi a-t-elle été un secours pour vous ?

    Oui, bien sûr, c’est tout à fait exact. La foi a été d’un grand soutien ces dernières semaines. Nous nous sommes sentis vraiment portés par des milliers de personnes. On sait que beaucoup de messes ont été dites pour Vincent avant son décès. Il y a eu un grand nombre de veillées de prières partout en France. Cela nous a beaucoup aidés au jour le jour. On se sentait soutenus, c’était presque quelque chose de physique ! On n’aurait pas pu supporter une telle situation sans la prière. Moi la première. Quand je me suis retrouvée seule, je me suis demandée comment j’allais faire pour supporter tout ça. J’ai douté de moi. Je me suis dit que je ne pourrai pas tenir le coup. En fait, on supporte l’épreuve grâce à notre foi personnelle, à notre prière. Il faut tout remettre entre les mains du bon Dieu. S’abandonner à la Providence : cela m’a sauvé. Il y a aussi la force de la prière des uns et des autres : nos amis, nos familles, la communion des saints.

    On n’aurait pas pu supporter une telle situation sans la prière. Moi la première. 

    Redoutez-vous que la mort de votre frère soit instrumentalisée ?

    Malheureusement, cela est déjà le cas. Vincent a été un bouc émissaire. Cela n’était pas du tout notre volonté. Dès le départ, nous n’avons jamais souhaité une telle médiatisation. J’insiste sur ce point. Mais, dans notre famille, il y en a toujours qui ont la tentation de courir après les micros pour déclarer des choses plus ou moins justes. Ce qui a été le plus indécent, c’était de déballer des choses ignobles quelques jours même avant le décès de Vincent. Et puis le jour même. Cela n’aurait jamais dû arriver. Malheureusement, les médias déforment beaucoup de choses. Mais je pense que les gens sont assez intelligents, ils ont assez de recul pour juger par eux-mêmes des événements et de l’histoire de notre famille. 

    Que souhaitez-vous dire à ceux qui vous ont soutenu ?

    Je leur dis un immense merci, à chacun d’entre eux. Je ne dis pas seulement ma gratitude à un groupe de 300 000 personnes. Je le dis à chacun et chacune d’entre eux : les adultes, les enfants qui se sont associés à notre peine, tous ceux qui ont porté Vincent jusqu’au bout. Je leur dis ma grande reconnaissance. Je suis certaine que les grâces, en retour, retomberont sur eux. Je prierai pour eux mon chapelet aujourd’hui. Sans eux, on n’aurait pas tenu.

    Anne-Laure d'Artigues et Samuel Pruvot

  • Réhabiliter la piété populaire

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    De Guillaume Bonnet sur le site de France Catholique :

    Piété populaire

    «  Le peuple a l’intelligence de la foi  »

    propos du P. Maximilien de La Martinière recueillis par Guillaume Bonnet

    mercredi 10 juillet 2019

    Le Père Maximilien de La Martinière

    Prêtre dans les Yvelines, le Père Maximilien de La Martinière a été envoyé en mission au Brésil pendant quatre ans. La piété populaire – Une chance pour l’évangélisation(éd. Médiaspaul) est le fruit de son expérience. Transformante !

    Vous n’avez pas toujours été sensible à la dévotion populaire…

    P. Maximilien de La Martinière : Comme tout jeune prêtre, je suis un pur produit de la formation que j’ai reçue. J’ai grandi dans le scoutisme, suivi ma scolarité à Saint-Jean de Béthune à Versailles… Formation classique, s’il en est ! Au séminaire, notre formation s’est focalisée – à juste titre – sur les sacrements. J’en suis sorti avec la conviction, en forçant un peu le trait, que le contact avec Dieu passe exclusivement par le sacrement. À l’époque, ce qui était extérieur aux sacrements ne me semblait pas digne d’intérêt. J’avais tendance à juger l’impact de la pastorale sur le nombre de gens présents à la messe. J’ai commencé à évoluer lorsque j’étais à Sartrouville… en observant les fidèles qui venaient nombreux aux chemins de croix pendant le temps du carême.

    Comment avez-vous «  basculé  » ?

    Le déclic a eu lieu au Brésil. J’associais jusqu’alors la piété populaire à de la superstition. Mettre une bougie à la Sainte Vierge était à mes yeux du même ordre que consulter son horoscope. Au Brésil, j’ai pris conscience que ces gestes peuvent aussi manifester une foi ardente. J’en veux pour preuve un épisode révélateur. À l’issue d’une neuvaine vécue avec les fidèles d’un quartier de Recife, une femme me demanda si je pouvais bénir sa nièce qui n’arrivait pas à avoir d’enfant. Bien sûr, j’accepte et lui demande où se trouve sa nièce. «  Sao Paulo  » me répondit-elle… autrement dit à 2 500 km. Décontenancé, je lui demande comment faire. Et mon interlocutrice, sans se laisser démonter, sort son téléphone portable en me demandant de bénir sa nièce via la messagerie numérique Whatsapp ! Ce que je n’ai pas hésité un instant à faire… tant la foi de cette femme m’a semblé évidente. Un petit Mateus est né depuis ! Comment ne pas penser au passage de la femme hémorroïsse raconté par les évangiles ? Cette femme touche le vêtement de Jésus pour être guérie, geste de piété populaire, s’il en est… et Jésus de la guérir sans même le savoir. «  Ta foi t’a guérie.  » Le Christ voit dans ce geste, un geste de foi et non de superstition.

    La piété populaire est-elle la piété des «  petits  » ?

    Il ne faut pas entendre le mot «  populaire  » dans le sens que nous lui donnons lorsque nous parlons de «  classe populaire  ». La piété populaire, c’est la piété du peuple chrétien, la piété de tous. Malheureusement, elle n’a pas toujours été comprise ainsi. Les «  sacramentaux  » (bénédictions, processions…) ont souvent été considérés comme des sous-produits des sacrements. Je crois qu’il faut sortir du débat opposant liturgie et piété populaire : là n’est pas l’essentiel. Aujourd’hui, avec la globalisation, les rites passent facilement d’une communauté à l’autre. Les neuvaines, revenues en France grâce aux Africains et aux Antillais, en sont une illustration frappante… même si elles ont pris, de nos jours, chez nous, une dimension plus individualiste : on récite une prière à saint Joseph pour obtenir un logement, ou à sainte Faustine pour tomber enceinte d’une fille…

    Retrouvez l’intégralité de l’entretien dans le magazine.

  • Quelle est la situation des chrétiens dans l'Egypte de 2019 ?

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    De Breizh-Info :

    La situation des chrétiens d’Egypte en 2019 [Vidéo]

    Entretien du 4 juillet 2019 avec le Père Henri Boulad de la société des Jésuites, ayant officié toute sa vie dans son pays l’Egypte en tant que directeur de séminaire et d’école, président de Caritas Egypte et Provincial des Jésuites au Proche-Orient. Auteur de nombreux essais et préfacier de L’Eglise face à l’islam entre naiveté et lucidité (éditions de Paris, 2018).

    Le Père Boulad s’exprime sur la gouvernance du maréchal Sissi en butte à l’inflexibilité doctrinale des oulémas et professeurs de l’université islamique d’al-Azhar. Sont abordés les discriminations contre les chrétiens et leur situation de minoritaires sur le temps long.

    Crédit photo : DR