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Témoignages - Page 157

  • Un nouveau documentaire montre un Benoît XVI toujours alerte mais plus fragile et presque sans voix

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    D'Edward Pentin (www.ncregister.com) en traduction française sur le site Benoît et moi :

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    Un nouveau documentaire offre un rare aperçu de la vie de Benoît XVI dans les jardins du Vatican

    Ce documentaire d’une demi-heure, diffusé le 3 janvier à la télévision allemande, est digne, et respectueux du pape émérite de 92 ans. Benoît XVI apparaît mentalement alerte mais visiblement plus fragile et presque incapable de parler dans un nouveau documentaire de la télévision allemande qui donne un rare aperçu de sa vie quotidienne. Dans le film d’une demi-heure diffusé le 3 janvier sur la Bayerischer Rundfunk (télévision publique bavaroise), le pape émérite de 92 ans ne parle que trois fois, mais d’une voix à peine audible. « J’avais une belle voix, maintenant elle ne marche plus », dit Benoît dans le reportage qui a été filmé dans sa résidence du monastère Mater Ecclesiae au Vatican.

    « On voit que sa force n’est plus là », dit son secrétaire personnel, l’archevêque Georg Gänswein, dans l’émission. « Sa voix est simplement cassée, plus faible » mais il ajoute que ce qui est « important » pour lui, c’est la « bonne compagnie » qui « élève son cœur » et qu’il est « en paix avec lui-même ». Son apparence physique s’est considérablement détériorée au cours des deux dernières années: le documentaire montre Benoît remerciant les invités de la célébration de son 90e anniversaire en 2017 avec une voix plus forte bien que déjà frêle.

    L’essentiel de l’émission, intitulée  » La petite Bavière au Vatican » et tournée en septembre, est biographique, rappelant l’enfance de Joseph Ratzinger, les principaux événements de sa vie et ses préférences personnelles, entrecoupée d’entretiens passés avec lui en tant que cardinal et pape. Sont également interviewés dans l’émission son frère de 95 ans, Mgr Georg Ratzinger, et le père Bruno Fink, secrétaire de Benoît de 1978 à 1983, quand Joseph Ratzinger était archevêque de Munich et Freising.

    La plupart des commentaires sont faits par l’archevêque Gänswein qui emmène le téléspectateur autour de la résidence Mater Ecclesiae et qui est filmé en train de parler avec Benoît dans son bureau entouré de livres et de souvenirs, et de prier avec l’ancien pape dans sa chapelle et sur un banc dans les jardins du Vatican. A un moment donné, Benoît et l’archevêque Gänswein parlent du bureau devant lequel il est assis, un bureau qu’il utilise depuis 65 ans. Il a « fait un long chemin » et Benoît a écrit la plupart de ses œuvres dessus, note l’archevêque Gänswein. Benoît révèle ensuite à un Gänswein surpris que le bureau est équipé d’une ligne téléphonique sécurisée, datant de l’époque où Munich était la cible d’attaques terroristes.

    Le documentaire, réalisé par le journaliste de la Bayerischer Rundfunk Tassilo Forchheimer, est digne et respectueux de l’ancien pape, qui a besoin d’un fauteuil roulant en raison de ses genoux qui le font beaucoup souffrir. Toutefois, le pape émérite continue de mener une vie disciplinée, se levant régulièrement et tôt comme il l’a toujours fait, la messe étant célébrée dans sa chapelle privée à 7 h 30. Nous apprenons aussi qu’il a toujours de l’appétit pour les desserts bavarois, mais que les plats nationaux et ceux italiens sont servis à des jours différents, car ensemble, ce serait « trop », dit Mgr Gänswein. Les repas sont préparés par des sœurs italiennes qui l’assistent quotidiennement, mais qui par « timidité » ont refusé d’être filmées ou interviewées, selon l’émission.

    La résidence contient beaucoup de souvenirs de Bavière, notamment des photos des parents et de la fratrie de Benoît (sa sœur Maria est morte en 1991) et une peinture murale de l’un des saints préférés de Benoît, saint Augustin d’Hippone, qui lui a été donnée en 1977 lorsqu’il était archevêque de Munich et de Freising. Un pain d’épices est également accroché au mur par les sœurs, avec les mots écrits en glaçage « Dahoam is Dahoam » – dialecte bavarois pour « il n’y a pas d’endroit comme la maison » – qui sert de rappel de la fête de la bière – l’Oktoberfest – bavaroise. Dans la chapelle se trouve une réplique de la Patrona Bavariae, une statue de la Vierge et de l’Enfant Jésus, un cadeau de l’ancien premier ministre bavarois Edmund Stoiber. L’original se trouve sur la Marienplatz de Munich. La prédominance des objets bavarois reflète à quel point sa patrie figure dans le cœur de Benoît à la fin de sa vie. « Je suis toujours très uni à la Bavière et chaque nuit je confie notre État au Seigneur », dit-il. « Dans mon cœur, je suis toujours très lié à la Bavière », dit-il dans les derniers mots du documentaire.

  • Eglise du Saint-Sacrement à Liège - Travaux de restauration 2020 - Appel à la générosité du public

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    DSCF0021.JPG"L'ASBL Sursum Corda, propriétaire et gestionnaire de  l'église du Saint-Sacrement située au cœur historique de Liège (Boulevard d'Avroy, 132), va lancer en cette année 2020 d'importants travaux de restauration sur ce bel édifice du XVIII° siècle. Le SPW (Service Public de Wallonie) prendra une sérieuse partie des frais en charge vu qu'il s'agit d'un immeuble classé. L'ASBL fait appel à la générosité du public pour le solde. La Fondation Roi Baudouin a accepté de parrainer le projet, si bien que les dons sont partiellement déductibles d'impôt. Nous vous remercions déjà pour le simple intérêt que vous accordez à notre projet en regardant cette vidéo".

    Emmanuel Boland, administrateur

    Faire un don pour la restauration de l’église du Saint Sacrement ?  Pour contribuer à la sauvegarde de ce joyau de l’art néo-classique, vous pouvez faire un don fiscalement déductible en versant le montant de votre choix au compte de projet : IBAN BE10 0000 0000 0404 – BIC BPOTBEB1 de la Fondation Roi Baudouin, rue Brederode, 21, 1000 Bruxelles, avec, en communication, la mention structurée (indispensable) : 128/2980/00091.  

    A partir de 40€, les dons sont fiscalement déductibles des revenus imposables à concurrence de 45% du montant effectivement versé (art. 145/33 du code de l'impôt sur les revenus).

    Tous renseignements : secrétariat de l’association « sursum corda » tél. 04 344 10 89 / email sursumcorda@skynet.be / http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

    JPSC

  • Chine : hors de l'Eglise patriotique, pas de salut

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    De Ye Ling sur le site Bitter Winter :

    La pression augmente sur les objecteurs de conscience catholiques

    05/01

    Le gouvernement a fermé plus de 100 lieux de culte dans l'archidiocèse de Fuzhou dirigés par des prêtres qui ne se résignent pas à rejoindre l'Église patriotique. (APCC : l'Eglise de l'Association patriotique catholique de Chine fait allégeance au Parti communiste chinois.)

    Pour endoctriner et "transformer" les objecteurs de conscience catholiques, à la fin du mois d'août, les sections du Département du travail du Front uni et du Bureau des affaires ethniques et religieuses de Fuzhou, capitale de la province sud-est du Fujian, ont organisé une formation de trois jours, dédiée au clergé de l'archidiocèse de Fuzhou. Cependant, seulement cinq prêtres étaient présents et cela a irrité le régime.

    En représailles, l'administration a saisi plus d'une centaine de salles de réunion utilisées par l'archidiocèse. Dans la ville ayant le statut de comté de Fuqing, administrée par Fuzhou et le lieu de naissance de Don Lin Yuntuan (l'ancien administrateur apostolique et commissaire du Vatican à Fuzhou), tous les lieux de culte catholiques ont été fermés.

    L’amministrazione cittadina di Fuqing ha chiuso numerose sale cattoliche e vi ha installato telecamere di sorveglianza

    L'administration de la ville de Fuqing a fermé plusieurs salles catholiques et y a installé des caméras de surveillance

    Un prêtre de Fuqing a déclaré à Bitter Winter que le gouvernement est convaincu que Don Lin, une figure charismatique et influente de l'archidiocèse, dirige les objecteurs de conscience catholiques qui refusent de rejoindre l'Association patriotique catholique chinoise (APCC). Le PCC le voit comme un obstacle au processus de "standardisation et transformation" du clergé catholique. C'est pourquoi le Parti veut faire pression sur Don Lin, fermant tous les lieux de culte à Fuqing et espérant que le prêtre commencera par conséquent à collaborer avec l'administration.

    I fedeli della comunità raccolti nella chiesa Haiyan nel distretto di Jin’an a Fuqing
    Les fidèles de la communauté se sont réunis dans l'église Haiyan dans le quartier Jin'an de Fuqing

    Selon nos sources, tous les locaux appartenant à ce qui était connu comme l'Eglise catholique clandestine des districts de Jin'an et Gulou à Fuzhou ont été fermées. En octobre, l'administration a déposé une notification de démolition dans la célèbre église Haiyan (海燕 教堂 haiyàn jiàotáng) du district de Jin'an, déclarant qu'il s'agissait d'une "salle de réunion illégale". Quatre caméras de surveillance ont ensuite été installées dans l'église.

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  • Le plus jeune prêtre flamand vient d'être ordonné à Roulers

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    D'Olaf Verwaeghe sur le site https://kw.be/nieuws. Un jeune prêtre qui déclare n'avoir aucun problème avec le célibat et dont l'ordination sera suivie de trois autres. Une année 2020 qui commence sous d'heureux auspices pour les catholiques du nord du pays...

    © Stefaan Beel 

    Birger (27 ans) est le plus jeune prêtre de Flandre occidentale

    Dimanche après-midi, Birger Dassonneville a été ordonné prêtre par l'évêque de Bruges Lode Aerts dans une église Saint-Michel (Roulers) bondée. Originaire de Heule, à 27 ans, il devient ainsi le plus jeune prêtre de Flandre occidentale. Plus tard cette année, trois autres confrères suivront : Dave Vannieuwenhuyse, Gildas Cambia et Christophe Ghesquière.

    La célébration a commencé dimanche après-midi à 14 h 30, mais à partir de 14 h, on cherchait déjà une place dans l'église Saint-Michel. Près de 1 500 fidèles, sympathisants, famille et amis de Birger Dassonneville étaient descendus à l'église de Roulers pour assister à l'ordination du 'Heulenaar' de 27 ans. Parmi eux, le maire de Roulers, Kris Declercq, et des délégations ecclésiastiques de Bruges, de Louvain, d'Oxford et même de Rome. La sœur de Birger, qui vit au Canada, était également venue en Belgique pour cette occasion spéciale. (...)

    Plusieurs fois pendant la célébration, des applaudissements sonores de plusieurs minutes ont été adressés au prêtre à peine âgé de 27 ans. Une première fois lorsque Philippe Hallein, directeur de la formation sacerdotale de Bruges, a fait l'éloge de Birger. "Nous avons appris à le connaître et à le voir devenir la personne qu'il est aujourd'hui. Sa foi a été purifiée et renforcée ces dernières années", a-t-il déclaré. "Malgré le fait que Birger n'ait pas été épargné par les épreuves. Les questions de santé de sa mère Carine et aussi la mort de son père Luc en 2018 l'ont marqué. Pourtant, il a continué à marcher sur le chemin du Christ. Et cela l'a renforcé en sa détermination."

    Larmes

    Un deuxième grand applaudissement a retenti lorsque Birger exprima publiquement sa décision: un quadruple "oui, me voici" en réponse aux questions de Mgr Aerts. Puis le Heulenaar s'est couché, aux pieds de l'évêque, durant la litanie des saints. Alors que les invocations se faisaient pendant quinze minutes, le candidat prêtre gardait le visage au sol. L'imposition des mains de tous les prêtres présents, le chant africain lors de la remise de l'étole et de la chasuble du prêtre se sont bien déroulés. Après quoi Birger est tombé dans les bras de sa famille. Un moment émouvant. Toutes les personnes présentes ont joint leurs mains pour le plus jeune prêtre de la province. Ici et là, même une larme a coulé.

    Dans ses remerciements à la fin de la célébration, Birger s'est adressé aux centaines de personnes dans l'église. "Je suis très heureux de vous voir ici si nombreux", a-t-il déclaré. "Dans ma recherche, vous jouez un rôle incroyablement important. Vous le voyez autour de vous: c'est ce que l'Eglise a de meilleur. "(...)

    Lundi soir à 18 h, au Bremstruik à Roulers, la toute première célébration aura lieu, présidée par Birger Dassonneville. Dimanche prochain, il y aura une autre célébration d'action de grâce dans l'église Saint-Eutrope à Heule.

    Birger Dassonneville (27 ans), fils de feu Luc Dassonneville et Carine Vandeghinste, a grandi avec deux frères et une sœur à Heule près de Courtrai. Après avoir terminé ses études secondaires à Spes Nostra à Heule, il s'est inscrit en 2010 pour une formation de prêtre de six ans au Grand Séminaire de Bruges. En 2016, il a été ordonné diacre par l'évêque Johan Bonny d'Anvers, après quoi il a obtenu une maîtrise en théologie à l'université pontificale de la Grégorienne à Rome. Là, il a même pu participer à une messe avec le pape François. Dimanche après-midi, son ordination a ensuite suivi dans la grande église Saint-Michel de Roulers, où il a effectué son stage l'année dernière. Désormais, le jeune prêtre dirigera les célébrations du week-end dans l'une des églises de Roulers, mais passera les deux prochaines années à Paris du lundi au jeudi pour poursuivre ses études.

  • "Quel sens a la vie?" : êtes-vous inscrit(e) à l'Université pour la Vie ? (Bruxelles, Liège, Mons, Namur, LLN, Gand)

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    Inscrivez-vous à l'Université de la vie : 4 lundis soirs consécutifs, dès janvier 2020

    Quatre lundis soirs (20h15 - 22h15) les 13, 20, 27 janvier et 3 février 2020

    Grossesse, tests génétiques, avortement, soins palliatifs, euthanasie et démence, handicap, ... Face à toutes ces questions de bioéthique ... et aussi l'actualité en Belgique, pouvons-nous faire l'impasse sur la question du sens de la vie?

    4 SOIRÉES DE FORMATION OUVERTES À TOUS. En VISIO-CONFÉRENCE et EN DIRECT, pour S'INFORMER ET SE FORMER sur les questions de bioéthique d'actualité.

    Avec :
    Eric Vermeer, infirmier éthicien en soins palliatifs à Namur.
    Jean-Noel Dumont, philosophe
    Gilles Hériard Dubreuil, président du Courant pour une écologie Humaine
    Esther Pivet, polytechnicienne, spécialiste de la question du genre
    Jean-Guilhem Xerri, psychanalyste et biologiste médical
    Dr Laure Lallemand, médecin, logothérapeuthe et praticienne naprotechnologie
    Yves Meaudre, vice-président d'Enfants du Mékong

    Tugdual Derville, Caroline Roux, Blanche Streb, Valérie Boulanger, François-Xavier Pérès d'Alliance VITA … et d'autres invités et témoins exceptionnels à découvrir chaque soir !

    Porté par Vita International et l'Institut Européen de Bioéthique

    CE RENDEZ-VOUS PRÈS DE CHEZ VOUS : Bruxelles, Liège, Namur, Mons, Louvain-la-Neuve et Gand !

    INSCRIVEZ-VOUS vite!

  • Fontgombault : la stabilité pour trouver Dieu

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    Entre le monde et le cloître, où va donc aujourd’hui la barque de Saint-Pierre sur les flots agités de la planète ? Pour le n° de janvier du mensuel « La Nef », Christophe Geffroy fait le point avec le Père Abbé de la célèbre abbaye française Notre-Dame de Fontgombault :

    Fontgombault-Abbatiale©Pawel-Kula-2006-620x330.jpg

    « Fille de Solesmes, l’abbaye Notre-Dame de Fontgombault remonte au XIe siècle et, depuis sa renaissance en 1948, a déjà essaimé cinq fois. Entretien avec Dom Jean Pateau, son Père Abbé.

    Fontgombault-Dom-Jean-Pateau.jpg

    La Nef – Quelle est l’utilité d’un moine contemplatif dans une société aussi utilitariste et « connectée » que la nôtre, si éloignée de la prière et de la vie spirituelle ?

    TRP Dom Jean Pateau – Saint Benoît fait prononcer à ses moines trois vœux : stabilité, conversion de ses mœurs et obéissance. Je crois que le message du moine au monde passe aujourd’hui plus particulièrement par le vœu de stabilité. Conversion des mœurs et obéissance ne semblent plus guère audibles. Le monastère, par ses bâtiments, évoque déjà cette stabilité. La communauté, l’enseignement qui y est dispensé, s’inscrivent aussi dans cette perspective de durée, de tradition. Se retirant d’un monde liquide, sans repères, les retraitants viennent chercher auprès des moines une stabilité propice au contact avec Dieu. Même non croyants, des touristes de passage ressentent ce contraste. Dieu seul est source de la stabilité monastique. Le moine donne l’exemple d’un être « connecté » avec le Ciel : « Est moine celui qui dirige son regard vers Dieu seul, qui s’élance en désir vers Dieu seul, qui est attaché à Dieu seul, qui prend le parti de servir Dieu seul, et qui, en possession de la paix avec Dieu, devient encore cause de paix pour les autres. » (saint Théodore Studite).

    Le contraste entre le « monde » et le cloître paraît plus grand qu’il ne l’a jamais été : dans ce contexte, d’où viennent vos vocations, sont-ils des jeunes hommes déjà quelque peu préparés par leur vie antérieure à cette ascèse ou sont-ils le simple reflet des jeunes d’aujourd’hui, vivant l’instant présent avec la peur de tout engagement ?

    Il faut reconnaître que nous recevons des vocations de tous les horizons. Selon les provenances, le chemin sera plus ou moins difficile, plus ou moins long. La peur de l’engagement est assez banale. Le drame est quand cette peur dure. Saint Benoît donne comme critère de discernement : « si le novice cherche vraiment Dieu. » Les mots ont leur poids : chercher, vraiment, Dieu.

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  • Fontgombault : la stabilité pour trouver Dieu

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    Entre le monde et le cloître, où va donc aujourd’hui la barque de Saint-Pierre sur les flots agités de la planète ? Pour le n° de janvier du mensuel « La Nef », Christophe Geffroy fait le point avec le Père Abbé de la célèbre abbaye française Notre-Dame de Fontgombault :

    Fontgombault-Abbatiale©Pawel-Kula-2006-620x330.jpg

    « Fille de Solesmes, l’abbaye Notre-Dame de Fontgombault remonte au XIe siècle et, depuis sa renaissance en 1948, a déjà essaimé cinq fois. Entretien avec Dom Jean Pateau, son Père Abbé.

    Fontgombault-Dom-Jean-Pateau.jpg

    La Nef – Quelle est l’utilité d’un moine contemplatif dans une société aussi utilitariste et « connectée » que la nôtre, si éloignée de la prière et de la vie spirituelle ?

    TRP Dom Jean Pateau – Saint Benoît fait prononcer à ses moines trois vœux : stabilité, conversion de ses mœurs et obéissance. Je crois que le message du moine au monde passe aujourd’hui plus particulièrement par le vœu de stabilité. Conversion des mœurs et obéissance ne semblent plus guère audibles. Le monastère, par ses bâtiments, évoque déjà cette stabilité. La communauté, l’enseignement qui y est dispensé, s’inscrivent aussi dans cette perspective de durée, de tradition. Se retirant d’un monde liquide, sans repères, les retraitants viennent chercher auprès des moines une stabilité propice au contact avec Dieu. Même non croyants, des touristes de passage ressentent ce contraste. Dieu seul est source de la stabilité monastique. Le moine donne l’exemple d’un être « connecté » avec le Ciel : « Est moine celui qui dirige son regard vers Dieu seul, qui s’élance en désir vers Dieu seul, qui est attaché à Dieu seul, qui prend le parti de servir Dieu seul, et qui, en possession de la paix avec Dieu, devient encore cause de paix pour les autres. » (saint Théodore Studite).

    Le contraste entre le « monde » et le cloître paraît plus grand qu’il ne l’a jamais été : dans ce contexte, d’où viennent vos vocations, sont-ils des jeunes hommes déjà quelque peu préparés par leur vie antérieure à cette ascèse ou sont-ils le simple reflet des jeunes d’aujourd’hui, vivant l’instant présent avec la peur de tout engagement ?

    Il faut reconnaître que nous recevons des vocations de tous les horizons. Selon les provenances, le chemin sera plus ou moins difficile, plus ou moins long. La peur de l’engagement est assez banale. Le drame est quand cette peur dure. Saint Benoît donne comme critère de discernement : « si le novice cherche vraiment Dieu. » Les mots ont leur poids : chercher, vraiment, Dieu.

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  • De plus en plus de jeunes catholiques s'affichent sur Instagram

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    Du site de Valeurs Actuelles :

    Les jeunes catholiques s'affichent de plus en plus fièrement sur Instagram

    29 décembre 2019

    Image d'illustration. Photo © XAVIER VILA/SIPA

    Le réseau social aux plus de 6 millions d’abonnés compte de nombreux utilisateurs catholiques, notamment français, qui y font part de leur foi.

    Tout particulièrement à l’approche de Noël, on ne compte plus, sur Instagram, les hashtags destinés aux catholiques, tels #avent2019, #chretienlifestyle, ou encore #evangiledujour. Car le réseau social séduit cette communauté religieuse, croyants comme représentants cultuels.

    L’Église veut « parler la même langue » que les fidèles

    CNews consacre ainsi un reportage à ce phénomène. Et s’est penché sur le cas d’Angélique, qui compte plusieurs milliers d’abonnés. Pour « parler du Christ », il faut « utiliser les moyens de communication qu’on a maintenant », juge la jeune femme. Comme elle, un magasin parisien, « Catho Rétro », mise sur la communication en ligne, et notamment Instagram.

    L’Église catholique elle-même est présente en ligne. Elle a d’ailleurs « toujours investi les nouveaux médias utilisés par les fidèles. L’idée c’est de parler la même langue qu’eux », précise pour 20 Minutes Isabelle Jonveaux, sociologue des religions et Internet. Mais alors, pourquoi particulièrement Instagram ? « L’appli permet de renforcer le sentiment d’appartenance à une communauté. En suivant quelques comptes et des mots-clés, l’algorithme va proposer de plus en plus de contenus du même genre », précise au journal Charlotte Hervot, auteur du Petit guide de survie sur Instagram.

  • 29 missionnaires ont été tués durant l'année 2019

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    De l'Agence Fides :

    VATICAN - Les Missionnaires tués au cours de l'année 2019

    30 décembre 2019
     

    Dans le sillage de ce temps spécial vécu par les communautés catholiques sous toutes les latitudes, temps qui a également été l’occasion de redécouvrir les figures de nombreux témoins de la foi des Eglises locales ayant dépensé leur vie pour l’Evangile dans les contextes et les situations les plus divers, l’Agence Fies poursuit son service consistant notamment à recueillir les informations relatives aux missionnaires tués au cours de l’année. Nous faisons usage du terme « missionnaire » pour tous les baptisés, conscients du fait que « en vertu du Baptême reçu, chaque membre du Peuple de Dieu est devenu disciple missionnaire. Chaque baptisé, quelle que soit sa fonction dans l’Eglise et le niveau d’instruction de sa foi, est un sujet actif de l’évangélisation » (EG 120). Du reste, la liste annuelle établie par Fides depuis longtemps déjà ne concerne pas seulement les missionnaires ad gentes au sens strict mais tous les opérateurs pastoraux morts de façon violente, pas expressément « in odium fidei ». Pour ce motif, nous préférons ne pas utiliser le terme « martyr », sauf dans son sens étymologique de « témoin », pour ne pas devancer le jugement que l’Église pourra éventuellement donner à certains d’entre eux, les proposant, après un examen attentif, pour la béatification ou la canonisation.

    Selon les informations recueillies par l’Agence Fides, au cours de l’année 2019, ont été tués de par le monde 29 missionnaires, en majorité des prêtres, à raison de 18 prêtres, 1 Diacre permanent, 2 religieux non prêtres, 2 religieuses et 6 laïcs.

    En Afrique, ont été tués 19 prêtres, 1 séminariste et 1 laïque (21) ; en Amérique, ont été tués 12 prêtres et 3 laïcs (15) ; en Asie, ont été tués 3 prêtres (3) et en Europe a été tué 1 prêtre (1). Après huit années consécutives durant lesquelles le nombre le plus élevé de missionnaires tués avait été enregistré en Amérique, depuis 2018, c’est l’Afrique qui se trouve au premier rang de ce classement tragique. En Afrique ont ainsi été tués 12 prêtres, un religieux non prêtre, une religieuse et une laïque (15). En Amérique ont en revanche été tués 6 prêtres, 1 Diacre permanent, 1 religieux non prêtre et 4 laïcs (12). En Asie, a été tuée une laïque alors qu’en Europe a été assassinée une religieuse.

    Une autre note est donnée par le fait que s’enregistre une sorte de « mondialisation de la violence ». Si par le passé, les missionnaires tués étaient en grande partie concentrés dans une nation ou une zone géographique, en 2019, le phénomène apparait plus généralisé et plus diffus. Ont ainsi été baigné du sang des missionnaires 10 pays d’Afrique, 8 d’Amérique, 1 d’Asie et 1 d’Europe.

  • "L'avortement n'est pas une option"

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    Candidate à Miss Univers: Ma mère aurait pu m'avorter

     

     

    L'avortement n'est pas une option, a déclaré Gazini Ganados. Seul Dieu est en mesure de décider de la fin d'une vie, pas l'homme, a-t-elle souligné. (traduction automatique)

    Atlanta (kath.net/LifeNews/jg)

    Gazini Ganados (photo), candidate au concours "Miss Univers 2019", a rendu public un témoignage en faveur de la protection de la vie. "L'avortement n'est pas une option", a-t-elle dit littéralement en se préparant pour le travail.

    Au cours de la formation, elle était prête à répondre aux questions qui pourraient lui être posées lors du choix de Miss Univers. Une question concernait sa position sur une loi de l'État de Géorgie qui incluait l'élection de Miss Univers 2019. La loi interdit les avortements dès que le rythme cardiaque à naître peut être déterminé.

    Ganados a défendu la protection de la vie à naître. Seul Dieu est en mesure de décider de la fin d'une vie, a-t-elle déclaré. C'est la tâche des gens de laisser la vie se dérouler, pas de la prendre.

    Elle a complété sa position par un témoignage de sa propre vie. Sa mère l'a élevée seule. "Je sais avec certitude qu'elle avait la possibilité de me faire avorter. Mais elle ne l'a pas fait », a-t-elle dit littéralement. "Et maintenant, je suis ici en tant que Miss Univers Philippines et qui sait si l'enfant que l'on aurait pu avorter pourrait être la personne qui se tient maintenant devant vous."

    Gazini Ganados a remporté le concours national "Miss Univers Philippines" et s'est engagé à la finale de la 20 derniers candidats qualifiés. Le titre "Miss Univers 2019" est allé à Zozibini Tunzi d'Afrique du Sud. La compétition a eu lieu à Atlanta le 8 décembre.

  • 48 heures avec des séminaristes en formation (TF1)

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    De Bérengère Dommaigné sur le site d'Aleteia.org :

    C’est un joli reportage de près de huit minutes qu’a diffusé samedi 21 décembre TF1, lors du journal de 20h, sur les séminaristes de Nantes. Les journalistes, qui ont passé 48h avec eux, portent un regard sincère devant le choix de ces jeunes étudiants qui aspirent à vivre au service des autres.

    C’est un beau reportage qu’a proposé TF1 samedi 21 décembre dans son journal de 20h, et qui est disponible en replay pendant un mois. Les caméras ont suivi pendant 48 heures les jeunes séminaristes de Nantes et retracent fidèlement une journée type de ces étudiants pas comme les autres. Les téléspectateurs découvrent ainsi de jeunes hommes bien dans leurs baskets, aux agendas bien remplis, par une vie de prière, une vie fraternelle et bien sûr une vie d’études. Philosophie, latin, grec, théologie, les séminaristes, âgés de 21 à 38 ans, suivent près de 22 heures de cours par semaine pour se former et réfléchir à leur vocation de prêtre à venir. Comme l’explique l’un d’eux, Cyriaque, 22 ans « j’aime beaucoup la vie de prêtre, être au contact des gens, proposer des enseignements mais aussi être un peu comme un chef d’entreprise pour sa paroisse ». Une belle définition de ce métier pas comme les autres.

    Une vie qui a du sens

    Sans doute intrigués par ces vocations au service des autres et imposant le célibat, les journalistes de TF1 interrogent les jeunes hommes sur les sacrifices qu’impose leur choix de vie. Mais les séminaristes répondent avec sincérité et franchise, et leurs témoignages permettent de prendre conscience de la richesse de leur formation. Une formation complète, personnalisée avec une grande liberté pour choisir, ou pas, ce chemin. « On ne choisit pas la voix la plus confortable pour notre monde, mais je la choisis parce que je crois que c’est celle qui a le plus de sens pour moi », conclut joliment Cyriaque.

  •  "Nous sommes les éternels débiteurs du christianisme"

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    De Gérard Leclerc sur le site de France Catholique :

    Le plus grand événement de l’histoire

    19 décembre 2019

    Nativité, Sagrada Familia
    CC by-sa : Jacinta lluch Valero

    L’historien anglais Tom Holland, auteur d’un ouvrage monumental sur l’essence de la révolution chrétienne au cœur de l’Antiquité [1] en est persuadé : «  Nous sommes les éternels débiteurs du christianisme.  »

    L’abaissement de Dieu

    Aucun événement, aucune révolution intellectuelle et politique, rien n’est parvenu à dépasser ce qu’a d’exclusif et d’inouï le mystère chrétien. Celui-ci peut se résumer dans l’abaissement de Dieu mourant du supplice des esclaves, le pire que l’on puisse imaginer. La folie de la croix, saint Paul ne s’en réclamait-il pas déjà ? Mais rien n’aurait été possible sans la naissance de l’Emmanuel dans sa crèche de Bethléem. «  Notre Seigneur, qui a été conçu du Saint-Esprit et qui est né de la Vierge Marie.  » Il n’y a pas de Rédemption sans Incarnation et il n’y a pas de foi sans adoration du petit enfant dans l’humilité de son commencement. Un commencement qui fait descendre sur Terre l’immense joie du Ciel.

    Les bergers sont avertis par l’ange de la grande joie, qui est celle de tout un peuple. Et ils sont accompagnés à la crèche, où repose le nouveau-né enveloppé de langes, par une troupe nombreuse de l’armée céleste qui chante la beauté infinie de cette naissance : «  Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre aux hommes qu’il aime  » (Lc 2, 9-14). La lumière de l’avènement illumine toute la Terre et c’est la civilisation même qui s’en trouve bouleversée.

    Toutes les sagesses antiques en ce qu’elles ont de supérieur seront désormais travaillées intérieurement par un dynamisme qu’elles méconnaissaient et une révélation qui transforme de fond en comble l’énigme du monde et l’existence humaine. Les dieux antiques étaient muets et ne pouvaient aimer les hommes. Le Dieu de la Révélation chrétienne, qu’annonce l’Ancien Testament, est tellement ami des hommes qu’il se fait l’un d’entre eux et leur permet d’accéder au cœur de l’amour trinitaire. C’est bien pourquoi il y aura désormais une joie d’exister qui est incommensurable.

    Joie du cœur dilaté

    Cette joie, nos ancêtres la manifestaient dans les grandes occasions en criant précisément «  Noël !  », l’expression même de leur cœur dilaté par la merveille du Christ sauveur. C’est cette joie que nous voulons partager avec vous tous, amis lecteurs, à la veille de la grande fête de la Nativité. Noël à tous, joie à tous !


    [1Tom Holland, Les Chrétiens. Comment ils ont changé le monde, Éditions Saint-Simon, 615 p., 26,80 €.