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Témoignages - Page 157

  • Notre-Dame de l’Espérance

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    Le XXIe siècle en Occident est loin d’être, actuellement, ce siècle religieux « prophétisé » par Malraux. Le regard d’ espérance qu’ Aymeric Pourbaix porte,  dans l’éditorial de la Revue « France Catholique »,  est sans doute le seul qui puisse l’être aujourd’hui sur l’Europe comme sur la France : Notre-Dame de l’Espérance, priez pour nous…

    « Terre mariale depuis le Ve siècle, la France compte un nombre incalculable de sanctuaires dédiés à la Mère de Dieu. Églises, monastères, petits oratoires de village... : tel est le paysage décrit par le chroniqueur médiéval, le moine Raoul le Glabre, au tournant du Ier millénaire. « C’était comme si le monde entier se libérait, rejetant le poids du passé et se revêtait d’un blanc manteau d’églises », écrit-il en parlant de l’Europe.

    En France, il existe encore aujourd’hui près de 2 900 lieux de dévotion mariale actifs, c’est-à-dire qui font l’objet d’un pèlerinage ou d’une procession annuels, selon le précieux Guide des sanctuaires mariaux de France, de Mgr Dominique Le Tourneau (Artège, 2019). Dont 140 pour le seul Finistère…

    Longue fresque

    De cette longue fresque de 1 500 ans – on pourrait même remonter plus loin puisque certaines traditions attribuent à deux villes de France, Longpont et Chartres, le privilège d’avoir prié la Virgo Paritura, la Vierge qui doit enfanter, avant même la naissance du Christ – le sommet, la fleur, fut sans conteste le Moyen Âge. En deux siècles seulement, les XIIe et XIIIesiècles, sont érigées pas moins de 80 cathédrales, gothiques pour la plupart. Essaimant dans toute l’Europe, jusqu’à influencer même la Renaissance italienne !

    Plus récemment, à l’époque moderne, la succession des apparitions mariales sur notre sol est tout aussi éloquente. Lourdes, La Salette, Pontmain, Pellevoisin, la Rue du Bac… La liste est impressionnante, mais le message est clair, selon l’évêque belge Mgr André Léonard. De sa retraite active à Notre-Dame du Laus, il résume ainsi ces apparitions : « un signe de connivence, et un appel à la conversion ». C’est ainsi également que l’incendie de Notre-Dame de Paris peut être interprété, dans le sens d’un avertissement mais aussi d’une protection : s’il s’était effondré, le clocher nord aurait pu entraîner toute la cathédrale dans sa chute !

    Marie donne la bonne réponse !

    Protection maternelle qui n’épargne donc pas les épreuves à notre vieux pays, mais incite à l’espérance. Car au tréfonds de notre mémoire collective, elle vient confirmer les prophéties de relèvement de la France, après une période de déchristianisation. Si ces dernières sont vraies, il est certain que la Bienheureuse Vierge Marie y jouera un rôle décisif. Car elle est, selon un aumônier de jeunes, « Notre-Dame du oui, celle qui a toujours donné la bonne réponse à Dieu ».

    En ces temps troublés et incertains que nous vivons, qu’elle nous vienne en aide pour ré-évangéliser notre vieux pays de chrétienté, et trouver le cœur de nos contemporains ! »

    Ref. Notre-Dame de l’Espérance

     

     JPSC

     

  • Le courage des chrétiens de Bassora

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    De Vatican News :

    Les chrétiens de Bassora : un témoignage de courage

    Autrefois «Venise de l’Orient», Bassora, troisième ville d’Irak, gangrenée par la corruption et l’insalubrité, n’est plus que l’ombre d’elle-même. Entre ses murs, la petite communauté chrétienne réduite à peau de chagrin offre, par sa présence, un témoignage de courage et de persévérance.
     

    Entretien réalisé par Manuella Affejee- Cité du Vatican

    Cette ville portuaire du sud de l’Irak est située sur le Chatt-el-Arab, fleuve formé par la réunion du Tigre et de l’Euphrate ; et le réseau de canaux qui la traverse lui a valu le surnom bien évocateur de «Venise de l’Orient».

    Très fertile, la région est aussi riche en pétrole et produit près de 80% de l’or noir du pays tout entier. Elle est au faîte de son rayonnement et de son abondance dans les années 1960-1970 ; la prospérité qu’elle tire de ses revenus pétroliers et son foisonnement intellectuel attire alors de nombreux Irakiens, et pas seulement.

    Corruption et déliquescence

    Des décennies de guerre, de corruption et de désengagement de l’État signeront toutefois le déclin de Bassora. La ville est aujourd’hui envahie par les immondices, ses belles bâtisses datant de l’époque ottomane décrépissent à vue d’œil. L’électricité n’est fournie que quelques heures par jour, la pollution de l’eau est devenue un problème de santé publique ; quant aux services publics, ils sont inexistants. Cet état de déréliction, entretenu par l’incurie notoire des autorités locales, a donné lieu à d’importantes manifestations, au cours de l’été 2018. Des milliers de Basraouis étaient descendus dans les rues pour dénoncer une corruption omniprésente et réclamer de meilleures conditions de vie. La répression policière avait causé la mort de plusieurs manifestants.

    Une communauté minoritaire mais active

    Immergée dans ce chaos, la petite communauté chrétienne ne peut compter sur l’appui d’aucune milice, -une cinquantaine se partage le contrôle de la ville-, ou d’aucun parti politique. Difficile dans un tel contexte pour les jeunes de trouver un travail ; beaucoup ont préféré partir à Bagdad ou au Kurdistan, parfois même à l’étranger. Sur les 1 000 familles chrétiennes recensées dans les années 2000, on n’en compte aujourd’hui que 300.

    Minoritaire depuis des siècles dans cette région essentiellement chiite, cette communauté, composée essentiellement de chaldéens et de syriaques, veut malgré tout apporter sa contribution à la société. C’est ainsi qu’une école multiconfessionnelle a pu voir le jour, grâce au soutien de l’association Fraternité en Irak ; elle accueille tant chrétiens que chiites, sunnites ou mandéens, attirés par la qualité de son éducation et son esprit d’ouverture.

    Sœur Suzanne dirige le jardin d’enfants. Cette religieuse irakienne arrivée à Bassora en 2001 nous témoigne des espoirs et des défis des chrétiens de la région, fidèles et  et pasteurs.

    Entretien avec Soeur Suzanne, religieuse irakienne
  • Chine : "pour prier et participer à la messe, nous devons nous cacher, nous déplacer d’un endroit à l’autre"

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    De sur le site Bitter Winter :

    Des catholiques forcés de rejoindre l’Église étatique

    Les autorités provinciales et municipales à travers la Chine intensifient les efforts pour fermer les lieux de rassemblement clandestins où les objecteurs de conscience qui refusent de rejoindre l’Association patriotique des catholiques chinois (APCC) continuent de pratiquer leur foi. De telles actions des autorités méprisent et dénaturent les orientations pastorales du 28 juin qui autorisent les prêtres et évêques catholiques à rejoindre l’APCC, mais permettent également des « objections de conscience » de la part de ceux qui pensent que rejoindre les organisations étatiques est contraire à leurs principes.

    Un document confidentiel ordonne la suppression des lieux de rassemblement catholiques clandestins

    Selon des sources au sein du gouvernement, au mois d’avril, le groupe chargé du Département du Travail du Front uni dans un comté sous la juridiction de Fuzhou, une ville-préfecture de la province orientale du Jiangxi, a émis un document confidentiel relatif à l’intensification des « travaux de rectification en matière religieuse » contre les activités des églises catholiques clandestines dans le diocèse de Yujiang.

    L’un des quatre diocèses de l’archidiocèse de Nanchang qui couvre à peu près le territoire de Jiangxi et le diocèse catholique romain de Yujiang, réunit des croyants de vingt comtés de l’est de la province, dont six sont sous la juridiction de Fuzhou. Certaines congrégations qui s’y trouvent et qui refusent de rejoindre l’APCC continuent de se rassembler clandestinement, malgré les tentatives des autorités de les mettre sous le contrôle de l’État. Par conséquent, l’édit demande de mener des enquêtes plus poussées pour vérifier les activités des objecteurs de conscience catholiques, de restreindre davantage leur espace de survie, de fragiliser leurs capacités à organiser des activités religieuses, et d’intensifier le contrôle sur les principaux membres du clergé.

    Peu après la publication du document, plusieurs lieux de rassemblement catholiques clandestins du diocèse ont été fermés. À la mi-mai, lorsque les autorités ont perquisitionné l’un de ces lieux, ils ont menacé d’annuler les prestations de sécurité sociale de son propriétaire qui a environ 70 ans, à moins qu’il ferme le site. Ils ont également menacé d’imposer une amende de 200 000 RMB (environ 25 500 €) et de l’arrêter s’il réunit de nouveau la congrégation pour la messe.

    Pour éviter la persécution du gouvernement, les croyants ont commencé à se rassembler tôt le matin, à 5 heures. Malgré cela, à la fin du mois de juin, des autorités et agents de police ont perquisitionné le lieu pendant une messe. Le prêtre a réussi à s’échapper et à éviter l’arrestation, le propriétaire du lieu a été conduit au poste de police où les agents ont menacé de retenir sa carte d’identité et ses documents d’immatriculation de son ménage afin de le forcer à fermer le lieu de rassemblement. Le propriétaire n’avait d’autre choix que de cesser d’organiser des rassemblements pour la congrégation.

    Au mois d’avril, un autre lieu de rassemblement dans le diocèse a été fermé, ce qui a contraint les croyants à disloquer en petits groupes pour tenir des rassemblements. Le lieu a été construit en 2017 pour un montant de plus d’un million de RMB (environ 127 000 €), collecté par la congrégation. Dans le passé, des catholiques en provenance de cinq communes y assistaient à la messe.

    « Xi Jinping a affirmé au journal que la liberté religieuse est effective en Chine. C’est faux. C’est un mensonge. Il déclare cela juste pour que les étrangers l’entendent », a déclaré un croyant. « Prier et participer à la messe, c’est comme mener une guérilla ; nous devons nous cacher, nous déplacer d’un endroit à l’autre. »

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  • Carlo Acutis : l’une des plus troublantes figures de sainteté de notre début de siècle

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    D'Anne Bernet sur le site de l'Homme Nouveau :

    Carlo Acutis, un signe pour notre temps

    Carlo Acutis, un signe pour notre temps

    Carlo Acutis : pour l’instant, ce nom demeure peu connu. Il y a pourtant fort à parier que, d’ici quelques années, il sera célèbre. En lui consacrant une très brève biographie, Carlo Acutis, la passion du Ciel (Le Livre ouvert. 62 p ; 6 €), Jean-Luc Moens révèle l’une des plus troublantes figures de sainteté de notre siècle commençant, par tant de côtés si peu édifiant.

    C’est toujours un défi d’écrire la biographie de ceux qui, selon les critères du monde, meurent beaucoup trop jeunes, avant d’avoir « commencé à vivre » ni rien connu, ou presque, d’une existence au seuil de laquelle ils restèrent. En apparence, il y a peu à en dire, sinon le scandale des morts prématurées et des destins brisés, la douleur des proches, et tout, finalement, ce qui fait dire aux incrédules que Dieu, s’Il existait, ne permettrait pas cela. 

    Scandale, en effet, et si grand que, sur les trois résurrections opérées par Jésus dans l’évangile, deux concernent, justement, ces « immatures » fauchés au matin de la vie : la fille de Jaïre est encore une enfant, le fils de la veuve de Naïm un adolescent. Quelle vie ont-ils vécu ensuite, eux dont on ignore les prénoms ? Les évangélistes ne l’ont pas dit. 

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  • Institut Jean-Paul II : le signal envoyé par Benoît XVI suffira-t-il à stopper la purge mise en œuvre par Paglia avec l’accord du pape actuel ?

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    Lu cette note du vaticaniste Sandro Magister, traduite et publie sur son site par notre confrère « diakonos.be » :

    C’est désormais une évidence.  Le point de non-retour a été franchi ce 1er août par cette rencontre entre Benoît XVI et Livio Melina qui a été rendue publique quatre jours plus tard par Catholic News Agency et ACI Stampa à grand renfort de photos officielles et avec ces mots soigneusement calibrés un par un prononcés dans la résidence du Pape émérite:

    « [Benoît XVI] a voulu recevoir le prof. Mgr Livio Melina en audience privée.  Après une longue discussion à propos des récents événements survenus à l’Institut pontifical Jean-Paul II, il lui a accordé sa bénédiction en lui exprimant sa solidarité personnelle et en l’assurant de sa proximité dans la prière. »

    “[Benedict XVI] wanted to receive Prof. Mons. Livio Melina at a private audience. After a long discussion of the recent events at the Pontifical Institute John Paul II, he granted his blessing, expressing his personal solidarity and assuring him of his closeness in prayer.”

    À dater de ce jour, la purge de l’institut de certains de ses professeurs les plus représentatifs, à commencer par l’ex-président Livio Melina, et l’abolition de plusieurs chaires parmi les plus emblématiques, in primis celle de théologie morale fondamentale, ne frappe plus seulement les professeurs limogés mais également le Pape qui s’est le plus engagé pour soutenir cet institut fondé par son prédécesseur et donc de ces orientations d’études sur le mariage et la famille qui sont aujourd’hui battues en brèche en hommage à la nouvelle voie suivie par le pontificat actuel, depuis Amoris laetita.

    À partir du moment où que Benoît XVI est publiquement descendu sur le terrain, il est peu probable que le remodelage de l’Institut mis en œuvre cet été par son Grand Chancelier, l’archevêque Vincenzo Paglia, et au-dessus de lui par le Pape François en personne, ne puisse se poursuivre au même rythme de manière indolore.

    Parce qu’à présent, ce ne sont plus seulement quelques professeurs licenciés qui protestent, ce qui serait parfaitement compréhensible.  Ce ne sont pas simplement quelques étudiants.  À ces protestations, les actuels responsables de l’Institut ont cru qu’il suffisait de répondre à par un communiqué de presse daté du 29 juillet.

    Ce sont à présent des dizaines de chercheurs de tous les continents, parmi les plus compétents et reconnus, qui s’indignent, comme le démontre la lettre ouverte adressée à l’archevêque Paglia et à l’actuel président de l’Institut, Pier Angelo Sequeri, rendue publique le 16 août et que nous reproduisons ci-dessous.

    Les signataires s’appuient sur une publication produite par l’Institut avant les bouleversements actuels : un imposant « Dictionnaire sur le sexe, l’amour et la fécondité » édité en Italie en 2019 par Cantagalli, justement sous la direction de l’un des professeurs épurés, José Noriega.

    Les signataires de cette lettre ouverte ont tous contribué à la rédaction de ce dictionnaire, pour les articles correspondant à leurs compétences respectives.  Et en parcourant la liste de leurs noms, on retrouve plusieurs personnalités qui ne s’étaient jusqu’à présent pas encore publiquement affichées parmi les voix critiques de ce pontificat.

    Il y a, par exemple, Fracesco Botturi, ancien professeur ordinaire de philosophie morale à l’Université catholique de Milan.

    Il y a le jésuite Kevin L. Flannery, professeur ordinaire d’histoire de la philosophie antique à l’Université pontificale grégorienne de Rome.

    Il y a Carlos Granados, bibliste de l’Université San Dámaso de Madrid, ancien directeur de la Biblioteca de Autore Cristianos.

    Il y a Harvey C. Mansfield, professeur ordinaire de philosophie politique à Harvard.

    Il y a John C. McCarthy, doyen de la School of Philosophy de l’University of America à Washington DC.

    Il y a Jean-Charles Nault, le père abbé de l’abbaye bénédictine de Saint-Wandrille en France.

    Il y a Paolo Ricca, l’un des théologiens vaudois les plus célèbres et professeur émérite de la Faculté vaudoise de théologie à Rome.

    Il y a Giovanna Rossi, ancien professeur ordinaire de sociologie de la famille à l’Université catholique de Milan.

    Il y a Tracy Rowland, professeur ordinaire de théologie à la Notre Dame University en Australie et membre de la Commission théologique internationale.

    Il y a Eugenia Scabini, professeur émérite de psychologie sociale et présidente du Centre d’études et de recherches sur la famille de l’Université catholique de Milan.

    Il y a Carlos Alberto Scarpone, professeur d’éthique philosophique fondamentale et de théologie morale fondamentale à la Pontificia Universidad Católica Argentina de Buenos Aires.

    Mais c’est toute la liste des signataires qui suscite l’intérêt.  Et voici leur lettre ouverte aux actuels gestionnaires de l’Institut qui continue à porter le nom de Jean-Paul II.

    Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso.

    *

    Lettre ouverte à Leurs Excellences Mgr Vincenzo Paglia, Grand Chancelier de l’Institut théologique Jean-Paul II pour les sciences du mariage et de la famille et à Mgr. Pierangelo Sequeri, Président de l’Institut.

    Le 2 août 2019

    Excellence,
    Monseigneur,

    Au cours des trois dernières années, nous soussignés, professeurs et chercheurs de diverses institutions académiques ecclésiastique et publiques du monde entier, avons eu le privilège de prendre part à la dernière grande publication scientifique de Votre institut : le « Dictionnaire sur le sexe, l’amour et la fécondité », récemment publié (1102 pages, Éditions Cantagalli, Sienne, 2019).

    Il s’agit d’une collaboration scientifique très fructueuse et professionnelle qui a mis en évidence le très haut niveau académique de Votre institut ainsi que les grandes compétences scientifiques et éditoriales du principal coordinateur de ce « Dictionnaire », le professeur José Noriega.

    C’est donc avec une profonde consternation que nous avons appris la nouvelle du licenciement inopiné de deux professeurs ordinaires, José Noriega et Livio Melina, ainsi que d’autres collègues : Maria Luisa Di Pietro, Stanisław Grygiel, Monika Grygiel, Przemysław Kwiatkowski, Vittorina Marini, dont certains ont rédigé avec nous des articles du « Dictionnaire » et qui sont tous des chercheurs jouissant d’une excellente réputation internationale.

    Nous ne voyons aucune raison convaincante, ni sur le plan scientifique et académique et encore moins sur le plan doctrinal et disciplinaire susceptible de justifier qu’ils aient été relevés de leurs fonctions.

    Si Votre Institut souhaite conserver son haut niveau académique et sa réputation internationale, nous vous prions d’annuler ces licenciements et de réintégrer les chercheurs susmentionnés dans le corps académique de Votre Institut.

    Certains que vous prendrez notre invitation en considérations, nous vous adressons nos salutations distinguées.

    [les signataires]

     Date de publication: 18/08/2019

    Ref. Institut Jean-Paul II.  La révolte des professeurs a un maître, Ratzinger

  • 11-15 septembre : 5ème session LEAD "Se former pour servir"

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    Du site de l'Eglise catholique en Brabant Wallon :

    5ÈME SESSION LEAD

    La Session LEAD est une université d’été qui réunit 140 jeunes de 21 à 30 ans autour de personnalités inspirantes et engagées dans tous les secteurs de la société. Les témoignages francs et ouverts des intervenants sont une source de beaux échanges entre les acteurs chrétiens de demain et les dirigeants d’aujourd’hui. Un des inspirateurs de la Session LEAD est le Père Emmanuel de Ruyver de Wavre.

    La 5ème édition de la Session LEAD aura lieu au Prieuré de Corsendonck du mercredi 11 au dimanche 15 septembre 2019.

    Parmi les intervenants de cette année se trouvent entre autres :

    - Vincent Montagne : PDG de Média Participations 
    - Carl et Veronika Elsener : CEO et CMO de Victorinox 
    - Brigitte Van Wymeersch : Professeur en Musicologie 
    - Olivier De Schutter : Professeur à l’UCL, ancien rapporteur spécial à l’ONU 
    - Rik Torfs : Ancien recteur de la KU Leuven 
    - Guy Dembour : Médecin, cardiopédiatre 
    - Bruno Colmant : économiste, professeur et auteur 
    - Nicolas Buttet : Fondateur de la fraternité Eucharistein 
    - Nicolas Michel : ancien secrétaire général adjoint de l’ONU

    Vous pouvez retrouver ici toutes les données de la Session LEAD 2019

  • Saint Maximilien Kolbe (1894-1941) : le don suprême

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    L’Eglise fête ce 14 août ce disciple de saint François plongé avec sa patrie dans une des pires tribulations du XXe siècle. Il fut « l’un des plus nobles fils de la Pologne » dit Jean Paul II en le canonisant en 1982.

    Lu sur le site Aleteia, cet hommage que lui rend Jacques Gauthier (blogue de Jacques Gauthier)

     Je suis toujours très touché par ce franciscain polonais qui offrit sa vie à la place d'un autre prisonnier, père de famille. Cela me parle très fort : un prêtre qui donne sa vie pour un laïc. Saint Maximilien Kolbe, martyr du nazisme, est un bel exemple de la compassion divine. Par son don suprême à Auschwitz, survenu la veille de l’Assomption de Marie, c’est la victoire du Christ ressuscité que nous célébrons.

    Les deux couronnes

    Maximilien naît en Pologne, le 8 janvier 1894, de Jules et Marianna Kolbe, tisserands. Ses parents, tertiaires franciscains, auront une bonne influence sur leur deuxième garçon — ils en auront trois —, mais celui-ci est un peu trop turbulent à leur goût. Doué d’un naturel spontané et têtu, le jeune Raymond, qui ne s’appelle pas encore Maximilien, désespère sa mère. Un jour, elle le réprimande en lui demandant ce qu’il deviendra plus tard. Ce reproche provoque chez l’enfant de dix ans une telle prise de conscience qu’il s’adresse alors directement à Marie pour savoir ce qu’il fera plus tard. Celle-ci lui apparaît en lui présentant deux couronnes, une blanche et une rouge, symbolisant la pureté et le martyre. La Vierge l’invite à choisir; spontanément, Raymond choisit les deux. Il choisit tout, comme Thérèse de Lisieux. Dès ce moment, il prend la résolution de devenir meilleur de jour en jour.
    Toute sa vie sera illuminée par cette rencontre avec Marie, canalisant son énergie bouillonnante pour la mettre au service de l’Évangile.Sa mère ne reconnaît plus son garçon qui se cache souvent derrière l’armoire où se trouve l’icône de la Vierge de Czestochowa. Aussi est-ce tout naturellement qu’il entre chez les franciscains de Lwow, y poursuivant ses études secondaires. Il prend l’habit et le nom de Maximilien. À la Toussaint 1914, il fait ses vœux définitifs. Il a vingt ans et est envoyé à Rome pour faire son noviciat. C’est là qu’il fonde avec six amis étudiants, en 1917, ce qui sera l’œuvre de sa vie : la Milice de l’Immaculée. Leur but : amener le plus d’âmes à Jésus en passant par Marie. Il écrit : « Nous devons nous efforcer d’aimer le Seigneur Jésus comme l’aimait l’Immaculée. »

    Mystique et joyeux

    Le 28 avril 1918, Maximilien reçoit l’ordination sacerdotale. Il rentre en Pologne en juillet 1919, miné par la tuberculose. Les médecins ne lui donnent que quelques mois à vivre. Il ne vivra qu’avec un quart de poumon, sans que cela diminue son zèle pour répandre la Milice de l’Immaculée. Ainsi, en janvier 1922, il commence la publication du mensuel Le Chevalier de l’Immaculée, dont le tirage atteindra un jour près d’un million d’exemplaires. Bien vite les locaux deviendront trop petits. Le 8 décembre 1927, il fonde le monastère de Niepolalanov : la Cité de l’Immaculée.

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  • Maximilien Kolbe : un saint religieusement incorrect ?

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    9782262028688FS.gifPhilippe Maxence, le rédacteur en chef du bimensuel catholique « L’Homme Nouveau », a publié, en 2011, une biographie du Père Maximilien Kolbe. Jean Cochet avait saisi la circonstance pour  écrire, dans l’édition du 13 juillet 2011 du journal « Présent », cette réflexion (im)pertinente :

    « Politiquement incorrects, tous les saints le sont par nature, d’une certaine manière. Mais, après le souffle ou « l’esprit » de Vatican II, certains sont maintenant perçus comme tels plus que d’autres, jusqu’à apparaître « religieusement incorrects » ! Parmi eux, ceux qui sont aujourd’hui pour ainsi dire « empêchés » de béatification, comme Pie XII ou Isabelle la catholique. Ou bien ceux qui ont été malgré tout béatifiés ou canonisés, comme Charles de Foucauld ou Maximilien Kolbe dont Philippe Maxence vient de réaliser une biographie fort éclairante à cet égard chez Perrin.

    Si le bienheureux Charles de Foucauld voulait convertir les musulmans avec l’appui séculier notamment de la colonisation française, saint Maximilien Kolbe, lui, voulait convertir les francs-maçons avec les moyens modernes du journalisme. Deux saints dont le « prosélytisme » n’est plus trop dans l’air du temps ! Deux témoins (trop ?) zélés pour répandre leur foi et qui mourront tous deux en « martyrs de la charité ».

    Mais l’enquête sur la vie et la mort de Charles de Foucauld ayant montré qu’il n’était pas mort, à strictement parler, en haine de la foi (même s’il est mort de mort violente et en victime de sa charité pour ses frères) ce sont pourtant les termes de « confesseur de la foi » qui conviennent à sa béatification par Benoît XVI (le 13 novembre 2005). Tandis que pour Maximilien Kolbe (condamné également sans haine ostensible de la foi) Jean-Paul II obtiendra (contre l’avis des membres de la commission d’enquête en vue de la canonisation) qu’on le fasse passer de « confesseur de la foi », selon les termes de sa béatification par Paul VI (le 17 octobre 1971), à « martyr », pour sa canonisation (le 10 octobre 1982 par Jean-Paul II lui-même). Selon André Frossard, auteur de 'N’oubliez pas l’amour; la passion de Maximilien Kolbe' (Robert Laffont, 1987) : « Il n’y a pas d’autre exemple, au catalogue des saints, d’un changement de catégorie d’une étape à l’autre d’une canonisation. »

    Et c’est justement ce changement qui a « troublé certains membres de l’Eglise catholique », note sobrement Philippe Maxence. La sainteté flagrante du martyr de l’amour, similaire à celle de Charles de Foucauld ou à celle des moines de Thibérine, ne permettrait-elle pas ainsi d’esquiver le problème de la différence, précisément, qu’il pourrait y avoir entre la confession de la foi par les uns hier (Kolbe et Foucauld) et les autres aujourd’hui (les martyrs de Thibérine) ?

    Le but de la chevalerie spirituelle que lancera le saint franciscain sous le nom de la Milice de l’Immaculée était sans équivoque : « Chercher la conversion des pécheurs, hérétiques, schismatiques, juifs, etc., et particulièrement des francs-maçons ; et la sanctification de tous sous la direction et par l’intermédiaire de la Bienheureuse Vierge Marie Immaculée. »

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  • Liège : célébrez l’Assomption à l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132)

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    Assomption.JPG

    Jeudi 15 août 2019

    Fête de l'Assomption de la Vierge Marie

    célébrée à l’église du Saint-Sacrement à Liège

    (Boulevard d’Avroy, 132)

    10h00

    Messe en latin (missel de 1962) plain-chant et orgue, célébrée par l’abbé Marc-Antoine Dor, recteur de l’église

    Propre grégorien de la messe « Signum Magnum » et Kyriale IX « Cum jubilo »

    A l’orgue du Saint-Sacrement, M. O. Houziaux ancien titulaire de l’orgue de la cathédrale de Liège

    11h15

    Messe en français (missel de 1970), célébrée par l’abbé Claude Germeau, directeur du Foyer d’Accueil des jeunes (Herstal)

    Kyriale grégorien VIII « de angelis ». Magnificat du ton royal (anonyme, tradition parisienne). Cantiques mariaux.

    A l’orgue du Saint-Sacrement, M. O. Houziaux, ancien titulaire de l’orgue de la cathédrale de Liège

    Renseignements : Sursum Corda asbl

    Tel 04.344.10.89 ou email sursumcorda@skynet.be

    JPSC

  • Connaissez-vous l’Aventure x3ordinaire de Gabriel et Christian et de leurs parents ?

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    Non ? Alors découvrez-la en cliquant sur l'image ci-dessous :

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  • Nicolas Senèze révèle "comment l'Amérique veut changer de pape"

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    Nicolas Senèze, correspondant de La Croix au Vatican, va publier un ouvrage qui devrait dévoiler la stratégie des artisans d'un complot visant à renverser le pape intitulé « Comment l’Amérique veut changer de pape ».

    La présentation de l'éditeur nous éclaire sur la thèse complotiste que l'auteur défend dans cette publication : "Correspondant permanent à Rome du quotidien La Croix, Nicolas Senèze, en bon connaisseur du Vatican a mené une longue enquête dans l'entourage du pape François. Au terme d'une année difficile marquée par la crise des abus sexuels au Chili et la tentative de putsch menée par un évêque italien (Mgr Vigano), ancien ambassadeur du pape aux États-Unis, il est apparu que cet évêque exprimait les idées de certains groupes influents américains liés à des puissances financières. Leur but : renverser le pape et préparer l'ère post-François. Ils lui reprochent sa critique du capitalisme néo-libéral américain, sa condamnation de la peine de mort et son ouverture et sa non-condamnation de l'homosexualité."

    • Comment l’Amérique veut changer de pape, de Nicolas Senèze, Bayard Éditions, 276 p.,

    Voir l'Introduction : De Santiago à Dublin publiée sur le site de La Croix (qui, quelles que soient les intentions de Nicolas Senèze, ne présente pas le pape sous un jour très favorable).

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  • De l'Armée Rouge au sacerdoce

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    De Vatican News :

    Victor Pogrebnii, alors officier de l'armée soviétique.

    Victor Pogrebnii, alors officier de l'armée soviétique

    De l'armée soviétique au sacerdoce: l'histoire d'une foi dans l'ombre du régime

    «Enfant, je pensais que le sacerdoce serait l'objectif de ma vie». C'est ainsi que commence l'entretien avec Victor Pogrebnii, soixante-treize ans, prêtre depuis sept ans, mais avec un passé de militaire en Union Soviétique. Marié, père, grand-père, et veuf, il a finalement été ordonné prêtre à Kiev (Ukraine), le 7 janvier 2012.

    Cesare Lodeserto - Chişinău

    L'histoire du père Victor débute dans le village de Slobozia-Rascov, au cœur de l'actuel territoire séparatiste de Transnistrie, toujours disputé avec la République de Moldavie, qui, après l'effondrement de l'URSS, revendique toujours sa juridiction. Ce petit village a donné naissance à de nombreux prêtres ainsi qu'à un évêque, grâce à une communauté catholique très active, dont fait partie le jeune Victor Pogrebnii. Une communauté qui n'a jamais eu peur de témoigner de sa foi, jusqu'à construire une église sans aucune autorisation, au cours des années 1970, autrement dit, en pleine période communiste.

    Le choix militaire, sans perdre la foi

    Le désir de Victor de devenir prêtre a été brisé le jour où il a été appelé à servir dans la marine soviétique. Il dut alors quitter son village de Slobozia-Rascov. Ce fut un éloignement définitif, car après avoir accompli son service militaire et avoir été reconnu pour ses qualités, il entama sa carrière de soldat. Il fit l'école militaire de Kaliningrad, qui n'est certainement pas le séminaire de ses projets initiaux, et monte en grade dans l'armée pour devenir officier. Loin de son village natal et encore plus loin de son désir de devenir prêtre, sa vie prend un tournant radical. Cependant, il ne s'est jamais éloigné de Dieu : «Je n'ai pas perdu la foi et j'ai conservé tout ce que mes parents m'ont enseigné, mais maintenant j'avais commencé une carrière militaire, j'étais estimé et on m'a aussi confié des responsabilités. Ma vie avait changé et j'avais rencontré une jeune fille qui, en 1970, est devenue mon épouse. En fait, je suis bien arrivé jusqu'à l'autel, mais pour être un bon époux».

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