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Témoignages - Page 158

  • Aujourd’hui encore, le chemin de l’Eglise dans le monde est marqué par des martyres et des persécutions

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    Une dépêche de l'Agence Fides :

    EUROPE/ITALIE - Témoignage du Préfet de la Congrégation pour l’Evangélisation des Peuples sur les martyrs d’aujourd’hui

    3 août 2019
     

    ilvaloreitaliano.it

    « Saint Etienne – a indiqué le Cardinal – a offert sa vie pour témoigner du Christ face aux furieux légalistes et aux scribes de la Synagogue des affranchis de Jérusalem, personnes qui, après avoir haï et condamné le Christ à la croix, hait maintenant lui aussi, comme de même le Christ mourut en pardonnant à ses bourreaux, de même Saint Etienne meurt en pardonnant ceux qui le condamnaient et le lapidaient ».

    La force de confesser le nom du Christ devant les persécuteurs n’exprime pas un héroïsme humain mais est seulement donné à Saint Etienne comme reflet de la même attraction exercée sur son cœur par le Christ Lui-même. « Il en était tellement amoureux – rappelle le Cardinal Filoni en citant le livre des Actes des Apôtres – que son visage était comme celui d’un ange ». La source même de la grâce se manifeste dans l’imitation du Christ jusqu’à partager le miracle de Son pardon envers ses persécuteurs. « Comme Jésus avait remis entre les mains du Père Son dernier soupir – a rappelé le Cardinal – de même Saint Etienne l’imite en confiant sa vie à Jésus non sans prier pour le pardon de ceux qui le lapidaient. Cette histoire d’abandon et de pardon est infinie. Elle traverse toute la vie de l’Eglise, depuis les antiques martyrs y compris en cette terre de Concordia-Pordenone, jusqu’à nos jours ». Le Cardinal a pu raconter dans son homélie également des expériences personnelles qui lui ont fait toucher du doigt la mystérieuse victoire témoignée par l’histoire du martyre et de la persécution des chrétiens. « Je peux témoigner, en tant que Préfet de la Congrégation pour l’Evangélisation des Peuples a-t-il déclaré – avoir été témoin à diverses reprises de la souffrance mais non pas de la haine de nombreux chrétiens. Je pense ici par exemple au visage des milliers de personnes, chrétiens, yézidis, kakis etc., chassées de chez elles au cours des mois de juillet et aout 2015 par les terroristes du prétendu « Califat » qui avaient d’abord pris Mossoul puis la plaine de Ninive en Irak. Sur ces visages se lisait l’angoisse, tout le drame de ceux qui avaient perdu absolument tout mais « par la foi ni leur dignité humaine », ainsi que tint à me le dire expressément un chrétien laïc du village d’Alqosh : « Je n’ai plus rien mais je conserve la foi ! ».

    Le Préfet du Dicastère missionnaire a également mentionné de récentes rencontres intervenues au Sri Lanka avec des survivants des attentats perpétrés contre des églises du pays, « dans le cadre desquels ont été tués des centaines de chrétiens et d’autres par des terroristes islamiques le matin de Pâques alors qu’ils participaient à la Messe : des femmes, des enfants, des hommes et des personnes âgées. Dans les yeux des survivants et des membres des familles qui me montraient les images de leurs êtres chers sur leurs téléphones portables personnels – a déclaré le Cardinal durant l’homélie – se lisait une souffrance indicible, de la tristesse et une émotion profonde mais pas de haine. « Vous serez hais de tous cause de mon nom mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera sauvé ». Ce sont les paroles de l’Evangile de ce jour et elles me sont venues à l’esprit pendant que j’écoutais et recueillait les pleurs des familles détruites ». (GV) (Agence Fides 03/08/2019)

  • Euromoot : 5000 scouts d'Europe se retrouvent à Rome

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    5000 scouts d’Europe sont arrivés à Rome pour l’Euromoot

    Tous les chemins mènent à Rome! Les scouts d’Europe en ont fait l’expérience cette semaine, dans le cadre de l’Euromoot, rassemblement international des Guides et Scouts d’Europe à partir de 17 ans. Ils ont cheminé à travers différentes régions italiennes, sur les traces de célèbres saints, dans un esprit de fraternité et d’approfondissement d’une même foi dans le Christ. Deux guides aînées et une commissaire générale témoignent.

    Adélaïde Patrignani / Svitlana Dukhovych – Cité du Vatican

    «Pour connaître Jésus, il est nécessaire de se mettre en route. Chemin faisant, nous nous apercevons que Dieu se fait rencontrer de diverses manières: dans la beauté de sa création, lorsqu’il intervient avec amour dans notre histoire, dans les relations de fraternité et de service que nous entretenons avec le prochain», écrivait le Pape François en 2014 aux scouts d’Europe, lors d’un précédent rassemblement international. Cinq années plus tard, les participants à l’Euromoot font à nouveau l’expérience concrète de cette «mise en route» et de ses bienfaits spirituels et fraternels.  Le thème retenu pour cette édition 2019 est d’ailleurs “Parate viam Domini” («Préparez le chemin du Seigneur», Lc 3,4).

    Depuis le 27 juillet et jusqu’à hier, des milliers de guides aînées et routiers ont cheminé vers Rome, à partir d’une région italienne de leur choix (Ombrie, Abruzzes, Toscane ou Latium). Chaque itinéraire leur a permis de (re)découvrir leurs racines culturelles et chrétiennes communes, notamment grâce à la figure d’un saint: l’apôtre Paul, Cyrille et Méthode, Benoît de Nursie, Catherine de Sienne, ou François d’Assise.

    Toujours plus de scouts à travers le monde

    Ces jeunes représentent une vingtaine de nationalités différentes. Les effectifs les plus importants sont les Italiens (2498), les Français (837) et les Polonais (453). On compte aussi des Russes, des Ukrainiens, des Suisses, des Turcs, des Biélorusses, et même des Argentins, des Mexicains ou des Canadiens ! L’Union Internationale des Guides et Scouts d’Europe – Fédération du Scoutisme Européen (UIGSE – FSE) est en effet un mouvement en expansion, qui gagne même les pays situés outre-Atlantique. Les adhérents ou potentiels adhérents y sont désireux d’établir des liens avec le catholicisme européen, comme l’explique Isabelle Nicpon, Commissaire générale Guides de l’AGSE. Parfois, l’UIGSE- FSE accueille également des associations protestantes ou appartenant à l’Église orthodoxe, dans un esprit d’ouverture œcuménique (comme au Canada, en Allemagne, en Roumanie ou en Russie). À l’heure actuelle, le mouvement compte environ 70 000 membres dans 22 pays.

    Mais avant d’évoquer la bonne santé du scoutisme «européen», Isabelle Nicpon nous explique en quoi il était important que les jeunes scouts arrivent en pèlerins à Rome.

    Entretien avec Isabelle Nicpon, AGSE

    Les dimensions internationale et spirituelle de l’Euromoot sont évidemment une invitation à fraterniser, à se réjouir et s’émerveiller ensemble, à recevoir et transmettre la paix du Seigneur. Marie-Émeline et Alcina en témoignent par leurs mots et leur chant. Elles viennent du Val d’Oise en France, et font partie du feu Notre-Dame de Oui.

    Témoignage de guides aînées

    Le point d’orgue de l’Euromoot 2019 sera l’audience des 5000 participants avec le Pape François, ce samedi 3 août en salle Paul VI. La dernière audience d’un Pape avec des scouts d’Europe s’est déroulée en 1994. Saint Jean-Paul II avait reçu 7 500 guides et scouts d'Europedans la Basilique Saint-Pierre. «Le Christ veut faire réussir votre vie, pour que resplendisse sa lumière et que vous puissiez parvenir au bonheur dont il veut vous combler. L’Église compte sur vous et sur la grande famille scoute», leur avait-il notamment déclaré lors de cette rencontre marquante.

    02 août 2019
  • Lourdes : deux miraculés racontent

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    Du site de l'Institut National de l'Audiovisuel (INA) :

    Guérisons miraculeuses à Lourdes, deux miraculés racontent

    Chaque année le pèlerinage national de Lourdes, c'est le rendez-vous de milliers de pèlerins en quête de spiritualité et souvent de guérison. Car des miracles, il y en a eu à Lourdes. Voici deux cas avérés, racontés par les miraculés eux-mêmes.

    "Y'a une petite chaleur qui a commencé à se faire ressentir…"

    Partons à la rencontre de Jean Pierre Bely, guéri d'une sclérose en plaques, lors d'un pèlerinage en 1987. Il avait alors 51 ans. Il sera reconnu miraculé de Lourdes en 1999. A cette occasion, il revient sur le miracle qui a changé sa vie.

    "Y'a une petite chaleur qui a commencé à se faire ressentir au niveau de mes orteils et qui a grandi, qui a commencer à monter au niveau de mes chevilles, de mes jambes et puis qui a envahi tout mon corps. C'est une chaleur qui me visitait et qui redonnait vie à tous les membres de mon corps, à toutes les cellules de mon corps. Et je sentais cette sensibilité, cette mobilité qui revenait et à un moment donné, cette chaleur est devenue tellement intense que je me suis retrouvé assis, sur le bord de mon lit, les jambes pendantes, en train de me tâter les poignets. J'ai senti cette peau toute douce, cette sensibilité de mes doigts qui était revenue dans mes poignets. Tout signe de la maladie avait disparu. J'avais l'impression de rêver."

    Pour lui, plutôt qu'un miracle, il évoque "un signe de la tendresse et de la miséricorde de Dieu."

    Une enquête minutieuse...

    Mais avant de déclarer qu'il y aurait bien eu intervention divine, l'Eglise exige toujours une enquête irréprochable, appuyée par des rapports médicaux incontestables. L'ensemble de la procédure peut prendre plusieurs années. Oui mais voilà, s'ils constatent la guérison, les médecins n'ont pas toujours d'explications à apporter à ces cas extraordinaires qui interrogent la médecine. C'est ce que constate la neurologue Catherine Lubetzki qui n'a jamais été témoin, de toute sa carrière, d'une guérison aussi spectaculaire que celle de monsieur Bely : "Parfois on n'a pas d'explications mais ce n'est pas pour ça qu'on a recours à une explication divine". Sceptique, elle ajoute : "dans la sclérose en plaques, il y a une telle variabilité, une telle imprédictibilité du pronostic, que voilà… Après un court silence, elle conclut : "Ce qui compte, c'est que les gens aillent bien."

    Il vont bien, le fait est certain ! De son côté, le docteur Patrick Theillier, responsable du bureau médical de Lourdes décrit la procédure nécessaire à la validation du miracle : "Il faut d'abord qu'il y ait guérison. Que cette guérison soit inexpliquée par la médecine et à partir de là, on peut commencer éventuellement à parler de miracle. C'est l'Eglise catholique qui parle de miracle normalement, officiellement, dans la mesure où elle voit l'intervention de Dieu dans la guérison."

    "J'ai eu cette voix intérieure qui m'a dit : "enlève tes appareils"

    La dernière miraculée officiellement reconnue par Rome est une religieuse française, Sœur Bernadette Moriau. Dans cette vidéo du Parisien libéré du 13 février 2018, elle raconte l'avant et l'après pèlerinage à Lourdes, du mois de juillet 2008, qui lui a permis de remarcher.

    2018 - Récit de soeur Bernadette, 70e miraculée de Lourdes

    "Avant 2008, j'étais handicapée. J'avais un corset important. J'avais une atèle aux deux pieds… J'avais une paralysée et j'étais sous morphine. J'avais un neuro-stimulateur pour calmer la douleur des jambes."

    C'est son médecin traitant qui lui a proposé de venir à Lourdes à l'occasion des 150 ans de l'apparition de la Vierge à Bernadette Soubirous, pour elle, c'est évident : "Je m'appelle Bernadette donc pour moi, je trouvais que c'était un signe du ciel… J'ai terminé le pèlerinage et je suis revenue à Bresles. J'ai vécu à la chapelle avec mes sœurs, un temps de prière, d'adoration et c'est là que j'ai senti une détente de tout mon corps puis une chaleur."

    Bernadette ne comprend pas ce qui lui arrive, elle poursuit son récit : "Je ne savais pas ce qui se passait et j'ai terminé l'adoration et à 18 heures je suis rentrée dans ma chambre. Puis, j'ai eu cette voix intérieure qui m'a dit : "enlève tes appareils".  Et j'ai tout enlevé. Je l'ai fait dans un acte de foi. Comme Jésus dans l’Évangile : "enlève ton grabat et marche!"  Et puis, je me suis rendue compte quand j'ai tout enlevé que mon pied était redressé et que je n'avais plus rien. J'ai tout arrêté : traitement, neuro-stimulateur. Enfin, j'ai tout arrêté le jour même."

    Bernadette est complètement guérie ! "Le lendemain, j'ai marché cinq kilomètres alors que je ne marchais plus beaucoup. C'est vrai que c'est une surprise. Vous vous demandez ce qui vous arrive et en même temps c'est une grande joie et ça vous secoue. Et vous vous dîtes : "Pourquoi moi Seigneur ?" mais c'est tout."

    Mais Bernadette reste humble face au miracle et compte utiliser sa santé retrouvée pour le bien commun : " Ça ne vous appartient pas de percer ce mystère. S'il m'a fait cette grâce, ce n'est pas pour moi. C'est un signe en Eglise. C'est pour continuer à donner autour de moi, particulièrement avec les malades."

  • Harry et Meghan n'auront que deux enfants pour préserver la planète !

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    Alors que le déclin démographique des pays de la vieille Europe s'accentue, créant un vide que viennent combler les migrations en cours, ce couple princier embraie avec les lubies de la bienpensance environnementale :

    De Delphine DE FREITAS sur le site de LCI :

    Le prince Harry explique pourquoi lui et Meghan Markle ne feront que "deux enfants maximum"

    La carte famille nombreuse ? Très peu pour lui. Le prince Harry, entré dans le monde merveilleux de la paternité le 6 mai dernier avec la naissance de son fils Archie, n'a pas l'intention de suivre les traces de son frère William et de sa belle-sœur Kate Middleton, à la tête d'une tribu de trois enfants, George, Charlotte et Louis. Le duc de Sussex souhaiterait se limiter à "deux, maximum !"

    Une révélation lancée au détour d'un entretien avec la primatologue, anthropologue et ethnologue anglaise de renommée mondiale Jane Goodall, publié dans le numéro du British Vogue de septembre dont Meghan Markle est la rédactrice en chef exceptionnelle. Ce choix ne vient pas pour des raisons pratiques ou de confort mais est plutôt le signe d'une conscience écolo marquée chez le jeune père. Car à quoi bon encombrer une planète déjà bien mal en point et surpeuplée ?

    "Nous sommes la grenouille dans l'eau et l'eau est déjà en train de bouillir, ce qui est terrifiant" Le prince Harry

    L'échange qu'a le prince Harry avec Jane Goodall est centré sur les conséquences du réchauffement climatique et la crainte de ses effets sur les futures générations. "Nous devons le rappeler à tout le monde (...) : nous sommes la grenouille dans l'eau et l'eau est déjà en train de bouillir, ce qui est terrifiant", note-il, reconnaissant que l'arrivée d'Archie a modifié sa perception des choses. "Je pense, étrangement, qu'à cause de tous les gens que j'ai rencontrés et de tous les endroits que j'ai visités, j'ai toujours eu une connexion et un amour pour la nature. Je vois ça différemment maintenant", poursuit-il. 

    "J'ai toujours pensé que cet endroit était un emprunt. Et bien sûr, aussi intelligents que nous sommes ou aussi évolués que nous sommes supposés l'être, nous devrions être capables de laisser quelque chose de meilleur pour la nouvelle génération", insiste-t-il. La protection de la planète devrait être l'un des chevaux de bataille de Sussex Royal, la nouvelle fondation avec laquelle Harry et Meghan défendront les causes qui leur sont chères. Il y a quinze jours, le couple a d'ailleurs a reçu une première donation de la Walt Disney Company, en marge de l'avant-première du "Roi Lion", pour sa "prochaine initiative sur l'environnement qui sera officiellement annoncée à l'automne".
  • Rencontre avec Mgr Vigano

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    De Robert Moynihan du site "Inside the Vatican" en traduction sur "Benoît et moi" :

    Vigano a 78 ans et il en aura bientôt 79

    Sa santé est bonne, il marche bien, sa marche est un peu saccadée, mais il a traversé une période de stress considérable, et le temps fait des ravages sur nous tous.

    Il semble donc un peu fatigué, en comparaison de ce qu’il était en 2010, ou 2015, quand je l’ai connu à Rome et aux Etats-Unis, où il était nonce apostolique (2011-2016).

    Nous avons parlé pendant de nombreuses heures, et son souci central est la sécurité, la liberté et la pureté doctrinale de l’Église – le corps mystique du Christ -, le peuple de Dieu, qu’il a servi toute sa vie, et qu’il veut encore servir de tout son être.

    Je suis frappé en ce moment même par les contradictions de cet homme à la voix douce. Certains ont dit de lui qu’il était le « diseur de vérité » le plus héroïque de ce moment de l’Église, mais à Rome, beaucoup l’ont qualifié de « Judas » à cause de sa présumée trahison du pape François.

    A l’instar de Frédéric Martel (dont le livre divaguant et parfois obsessionnel In the Closet of the Vatican parle de Vigano à près de 50 reprises, et semble avoir été écrit en partie pour comprendre « qui est Vigano » et qui il représente), on peut se demander : Qui est Vigano, vraiment?

    Une âme courageuse, équilibrée entre piété, prière et compétence professionnelle, prêt à risquer sa réputation pour parler au nom de tous les croyants, surtout les faibles et les maltraités ?

    Ou quelqu’un de beaucoup moins séduisant, un lâche, pas un héros, comme le disent à Rome quelques monsignori à langue de vipère?

    L’histoire devra juger, bien sûr, mais peut-être ces lettres [celles de Moynihan?] mériteront-elles d’être la première ébauche de cette histoire qui nous dira si nous sommes en présence d’un saint détesté par des hommes orgueilleux qui suivent un agenda, ou bien d’un petit homme qui est l’antagoniste indigne de pouvoirs nobles et saints qui tentent de réaliser la noble vision du Christ pour son Église.

    La question est dramatique, d’autant plus que ce petit homme aimable semble tout à fait inaproprié pour jouer l’un ou l’autre rôle.

    Quelqu’un l’aurait-il déjà considéré comme un héros courageux? J’en doute!

    C’est un petit homme aux yeux intelligents, aux manières exquises, studieux, gros travailleur, résigné aux fatigues des voyages, pas vraiment fringant, ni d’apparence d’héroïque.

    En même temps, il est une sorte de mémoire vivante de la Curie romaine, ce qui signifie qu’il connaît la Curie avec une précision mathématique de bout en bout, d’un bureau à l’autre, et sa mémoire s’étend sur plus de 50 ans. C’est « M. Curie Romaine ».

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  • A propos du démantèlement de l'Institut Jean-Paul II : le témoignage d'un disciple du pape polonais

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    Traduction de Jeanne Smits sur son blog :

    Stanisław Grygiel, philosophe ami de Jean-Paul II, dénonce la destruction de l'Institut Jean-Paul II

    1 aout 2019

    Le grand vaticaniste Aldo Maria Valli vient d’interviewer le Pr Stanisław Grygiel, grand ami de Jean-Paul II, sur la destruction de l’Institut Jean-Paul II sur la famille et le mariage. Je vous propose ici une traduction de travail intégrale de cet entretien paru sur le blog d’Aldo Maria Valli, Duc in altum. – J.S.

    ***

    Entretien avec de Stanisław Grygiel :

    « On ne rénove pas sa maison en la détruisant. »
    Chers amis de Duc in altum, je suis particulièrement heureux de vous offrir aujourd'hui une interview exclusive du Professeur Stanisław Grygiel, philosophe polonais, grand ami de Saint Jean Paul II et jusqu'à récemment, avant son éloignement, professeur à l'Institut Théologique Pontifical fondé par le Pape Wojtyła lui-même. Une vaste interview, dans laquelle le professeur Griygiel évoque les événements dans lesquels il a été impliqué, mais où il explique surtout ce qui constitue, selon lui, la nature de la crise actuelle de l'Eglise. Il prononce des paroles très claires : « L'Eglise d'aujourd'hui a besoin d'un Moïse qui, porté par la colère du Dieu miséricordieux, à qui il parle dans la montagne, va passer par le feu et par l'épée tous ces veaux d'or adorés par le peuple –  avec l'autorisation de tant de pasteurs – pour y chercher le bonheur. »

    *

    Professeur Gygiel, vous avez parlé de « pragmatisme théologique » par rapport à la théologie dominante actuelle. Qu'entendez-vous par cette expression et quels sont les objectifs d'un tel pragmatisme ?

    Le principe marxiste de la pensée est le suivant : la praxis précède et détermine le logos, c'est-à-dire de la vérité. Elle a ainsi bouleversé non seulement la vie intellectuelle du monde occidental, mais aussi la vie de l'Église catholique. Je me souviens des années 1966-67 passées à l'Université Catholique de Louvain en Belgique et de nombreuses leçons de théologie et de philosophie faites selon ce principe. Il en est résulté une théologie pragmatique et une pastorale tout aussi pragmatique, qui ont commencé non pas avec la Personne du Christ, mais avec la description sociologique des différents comportements des hommes. Si la majorité divorce, alors… Beaucoup de théologiens et, malheureusement, beaucoup de pasteurs de l'Église catholique  également, oublient de parler avec le Fils du Dieu vivant. Ils manquent de foi, dans le sens où ils manquent de confiance en la Personne du Christ et, par conséquent, de foi en l'homme.

    L'Union soviétique, ne parvenant pas à conquérir l'Europe occidentale par des moyens militaires, a essayé de pénétrer la mentalité des intellectuels, afin de pouvoir la soumettre aux ordres des seigneurs de ce monde. Elle a parfaitement réussi, comme on le voit aujourd'hui, alors que nous vivons les conséquences désastreuses de cette action astucieuse des agents communistes et de leurs « idiots utiles » occidentaux.

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  • Ces jeunes chrétiens d’Orient qui s’engagent dans la reconstruction de leur pays

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    De Jenny Saleh sur le site de La Croix :

    Ces jeunes chrétiens d’Orient qui s’engagent

    Portrait 

    Portraits de quatre jeunes chrétiens, syriens et irakiens engagés avec cœur dans la reconstruction de leur pays. Ils participent jusqu’au 4 août à la Ve édition des Journées régionales de la Jeunesse au Liban.

    Amjad Tared Hano, un bâtisseur pour Qaraqosh

    Ces jeunes chrétiens d’Orient qui s’engagent

    Sur son visage, des éclats de verre ont laissé leur empreinte. En mai 2010, ce jeune Irakien était à bord de l’un des bus d’étudiants, reliant Qaraqosh à Mossoul, visés par un attentat à la bombe. Puis, jusqu’en 2014, il a assuré les permanences de nuit comme assistant médical à l’hôpital général. « Ensuite, nous sommes partis à Ankawa, près d’Erbil, à cause de Daech », raconte calmement Amjad Tared Hano, 29 ans. Sur place, il constitue, avec d’autres, des unités médicales mobiles pour aider les réfugiés qui s’entassent dans les camps. À la libération, en 2016, il retourne à Qaraqosh. La ville est détruite à 75 %.

    Amjad s’engage alors auprès du Church Supreme Board for Reconstruction of Baghdeda (CSBRB), qui documente les destructions subies, rue par rue, maison par maison, pour constituer une base de données. « Nous avons d’abord rouvert l’hôpital, ainsi que les installations de base pour l’eau, l’électricité, etc. Sans cela, personne n’aurait pu revenir, indique-t-il. De nombreuses ONG nous ont aidés à reconstruire les huit églises de Qaraqosh, mais notre évêque a estimé que la priorité allait aux habitations. » Déjà 8 000 logements ont été réhabilités.

    D’abord volontaire, Amjad officie désormais comme responsable informatique du CSBRB, demeurant assistant médical la nuit. Qaraqosh est devenue une localité mixte qui abrite, selon lui, 400 familles musulmanes pour 500 familles chrétiennes. « La coexistence se passe très bien. Même mieux qu’avant. Les musulmans ont vu que l’Église s’est occupée d’eux aussi, alors que le gouvernement n’a rien fait. » Aux Journées régionales de la jeunesse à Beyrouth, Amjad a déjà partagé son expérience avec ses camarades syriens. « Voir ce que nous avons fait pour rentrer chez nous leur a donné espoir, témoigne-t-il. Nous devons nous accrocher à nos rites, nos coutumes, rester dans notre pays, nos ancêtres vivaient ici. »

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  • Liège : plain-chant, orgue et violons le dimanche 4 août 2019 à 10h00 en l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132)

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    affiche_premier dimanche du mois.jpg

    L’église du Saint-Sacrement à Liège (Bd d’Avroy, 132) offre chaque premier dimanche du mois une messe particulièrement soignée sur le plan musical.

    Le dimanche 4 août prochain à 10h00, l’organiste Patrick Wilwerth, professeur au conservatoire de Verviers et les violoncellistes de l’Ensemble instrumental Darius interpréteront des extraits de sonates à trois du XVIIIe siècle illustrant l’œuvre  d’Arcangelo Corelli (1653-1713).

    Le propre grégorien de la messe « Suscepimus » du 8e dimanche après la Pentecôte est chanté par la Schola du Saint-Sacrement: il décline le thème de la gloire de Sion et du temple de l’ancienne Alliance accomplie par le Christ dans une Alliance nouvelle portant désormais le nom du très Haut jusqu’aux extrémités de la terre.  Se chante également au cours de la liturgie du jour le Kyriale XI « Orbis factor » (XIVe s.) et le  célèbre « Salve Regina » » dédié à la Vierge Marie depuis le XIIe siècle.

    Extraits musicaux, ici :

    Liège : plain-chant, orgue et violons le dimanche 4 août 2019 à 10h00 en l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132)

    Plus de renseignements : tel 344 10 89   ou email : sursumcorda@skynet.be

    ________________________________

    Sursum Corda asbl, Association pour la sauvegarde de l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy, 132 à Liège. Siège social : Rue Vinâve d’île, 20 bte 64. Tel. 04.344.10.89. E-mail : sursumcorda@skynet.be.

    Web : http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

    Restauration_depliant - Copie.jpgFaire un don pour la restauration de l’église du Saint Sacrement ?  Pour contribuer à la sauvegarde de ce joyau de l’art néo-classique, vous pouvez faire un don fiscalement déductible en versant le montant de votre choix au compte de projet : IBAN BE10 0000 0000 0404 – BIC BPOTBEB1 de la Fondation Roi Baudouin, rue Brederode, 21, 1000 Bruxelles, avec, en communication, la mention structurée (indispensable) : 128/2980/00091.  

    Pour en savoir plus sur les enjeux de cette importante opération, cliquez ici : Restauration de l'église du Saint-Sacrement à Liège . L'évêque s'implique. Et vous?  

    Tous renseignements : Tel. 04 344 10 89.

    JPSC

  • La Bonne Nouvelle de l’Eglise sur le Mariage

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    De Louis Henri sur le site de l'Homme Nouveau :

    La Bonne Nouvelle de l’Eglise sur le Mariage

    Rédigé par Louis Henri, suite à un entretien avec l'abbé Michel-Jean Pillet le 

    La Bonne Nouvelle de l’Eglise sur le Mariage

    L’Église, en France aujourd’hui, apparaît comme la seule institution à croire encore et toujours au mariage et à le promouvoir comme l’union sacrée d’un homme et d’une femme pour la vie. La fragilisation même du mariage et de la famille a contribué à remettre en valeur la bonne nouvelle, la vision transcendante que l’Église seule est en mesure d’apporter aux époux. Ce petit livret de l'abbé Pillet pourra rejoindre et conforter les convictions de tous ceux et celles qui croient, plus que jamais, au mariage et à son sacrement. Henri Louis l'a interrogé pour en savoir plus.

    Quelles sont vos intentions en écrivant ce petit livre et à qui voulez-vous vous adresser spécialement ?

    A l’évidence, ce modeste livret ne prétend pas être un traité sur le mariage. Et on peut trouver aujourd’hui beaucoup de bons livres sur les fondamentaux de la vie conjugale. 

    Mais il me paraît important de rappeler la nouveauté chrétienne du mariage, la bonne nouvelle de l’Eglise sur le mariage, parce qu’aujourd’hui on manque beaucoup de foi et d’espérance à l’égard de ce sacrement. Je rencontre des confrères prêtres plutôt désabusés qui célèbrent des mariages à contrecœur et à reculons, en mettant en avant la fragilité du mariage. Un couple me confiait que, lors de leur rencontre avec le prêtre, celui-ci leur avait surtout parlé… du divorce ! C’est donc important de conforter les convictions de tous ceux et celles qui accompagnent la préparation au mariage. Et aussi d’annoncer cette bonne nouvelle aux couples qui souvent n’ont reçu aucune catéchèse sur ce sacrement mais sont prêts à la recevoir en pressentant confusément la dimension sacrée de leur union. 

    Que pensez-vous de l’interdépendance entre mariage civil et mariage religieux ?

    C’est la première question que je pose au couple qui demande un mariage religieux. Si la salle des mariages ne leur suffit pas pour solenniser leur union, c’est déjà le signe d’une attente plus spirituelle. Et la fragilisation du mariage civil – pour ne pas dire sa dénaturation – a sûrement contribué à revaloriser la démarche à l’église.

    Il semble bien qu’aujourd’hui les jeunes se marient par conviction ; le mariage en est-il pour autant plus solide ?

    On peut faire une double constatation. D’une part, les couples qui se présentent à nous sont moins nombreux mais peut-être plus motivés et plus demandeurs pour une bonne préparation. Mais il y a aussi une grande fragilité de l’engagement. Du fait du climat social, où cette génération n’a pas été formée à construire dans la durée. Du fait aussi de leur propre situation où ils se trouvent déjà souvent en concubinage. Se retrouver ensemble n’est pas forcément un facteur de liberté…

    D’où l’importance de la préparation au mariage qui doit être un temps fort, pour prendre du recul et de la hauteur, et pour permettre à l’un et l’autre de se re-choisir mutuellement en toute liberté et connaissance, avec un projet commun bien élucidé.

    Quels sont donc les accents de votre livre ?

    Je reprends l’enseignement du Catéchisme de l’Eglise Catholique sur le sacrement du Mariage, en insistant sur le message fondamental que nous donne, dès l’origine, le poème de la Création dans le livre de la Genèse : ce projet initial du Créateur que Jésus vient confirmer et consacrer dans l’Evangile.

    Puis j’insiste sur la dimension sacramentelle du mariage où Dieu a l’initiative : ce ne sont pas les mariés qui font leur show !

    Enfin, je « livre » – en toute modestie – mon homélie de mariage à tous ceux et celles qui sont prêts à recevoir cette bonne nouvelle…

    Et je termine en évoquant cette étonnante et paradoxale complémentarité et complicité qu’il y a entre le mariage consacré et le célibat consacré !

    La Bonne Nouvelle de l’Eglise sur le Mariage, Abbé Michel-Jean Pillet, Collection FOCUS, Edition de l’Homme Nouveau, 9€. 

  • Quand une jeune romancière déclare que la messe traditionnelle est le culte le plus utile et l'adoration la plus profonde que nous puissions offrir à Dieu

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    Du site "Paix Liturgique" :

    NATALIA SANMARTIN « LA MESSE TRADITIONNELLE EST LE CULTE LE PLUS UTILE ET L'ADORATION LA PLUS PROFONDE QUE NOUS PUISSIONS OFFRIR A DIEU »

    Natalia Sanmartin Fenollera, née en Galice en 1970, journaliste au grand journal économique espagnol Cinco Días, est une révélation littéraire internationale : elle s’est fait connaître par un roman, L’éveil de Mademoiselle Prim (Grasset, 2013), dont on espère qu’il en annonce bien d’autres, qui a eu un tel succès que l’éditeur espagnol, Editorial Planeta en a vendu les droits pour 70 pays.

    C’est un roman délicieusement décalé, dont l’héroïne, Prudence Prim, débarque dans un petit village, quelque part vers le centre de la France, Saint-Irénée d’Artois, voisin d’une abbaye bénédictine où l’on célèbre la liturgie en latin (qui fait penser à un abbaye des bords de la Creuse…), pour y tenir le rôle de bibliothécaire chez un célibataire aussi cultivé qu’original.

    Dans ce village, volontairement hors du temps présent, les enfants, dont un certain nombre vont à la messe traditionnelle tous les matins, reçoivent une éducation de haute qualité humaniste, non au lycée mais à la maison. On ne parle, dans ce bourg, ni de télévision, ni de téléphone mobile, mais on vit d’art, de lecture, de musique, des plaisirs de la conversation. Les dames se veulent vraiment « féministes », c’est-à-dire qu’elles sont suprêmement féminines. Et le temps coule au ralenti, en marge de la modernité.

    Sans être hermétiquement séparés des circuits économiques d’aujourd’hui, commerçants, artisans, propriétaires de Saint-Irénée vivent dans une espèce de système « distributiste », résolument antilibéral, inspiré de Chesterton (et de la doctrine sociale de l’Eglise). Leur contestation du « système », pour être douce et policée, n’en est pas moins, une contestation assez radicale, qui plus est, une contestation catholique, spécialement du point de vue de l’éducation, pour laquelle la messe traditionnelle tient une place cardinale.

    Nous avons demandé à Natalia Sanmartin de s’en expliquer, et aussi de nous donner quelques lumières sur son propre itinéraire.

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  • La chrétienté irakienne affaiblie et oubliée mais toujours vivante

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    De David Villeneuve sur le site du Quotidien :

    Les chrétiens de l’oubli

    CHRONIQUE /(...) David Villeneuve, doctorant à l’Université Laval, qui s’est rendu régulièrement au Moyen-Orient dans le cadre de ses recherches, en particulier en Irak et au Liban (...) aborde les persécutions dont ont été victimes les chrétiens irakiens dans leur histoire.

    Des chrétiens dont on ne parle pas

    Chaque fois que je parle des chrétiens d’Irak, je réalise à quel point ils sont méconnus. Pourtant, ils auraient très bien pu faire la manchette au cours des dernières années. Car les chrétiens d’Irak ont enduré bien des misères. En 2010, un commando terroriste a fait irruption en pleine messe dans la cathédrale syriaque catholique de Bagdad, faisant des dizaines de victimes. En 2014, l’organisation de l’État islamique a forcé au départ tous les chrétiens de la ville de Mossoul, dans laquelle ils vivaient depuis près de 2000 ans. Et j’en passe.

    Au fil de mes recherches, j’ai découvert qu’en 1915, les chrétiens de l’Empire ottoman (qui comprenait alors l’Irak) ont fait l’objet d’un génocide (quelques années après celui des Arméniens, aujourd’hui reconnu par la communauté internationale). Selon les estimations, entre 500 000 et 750 000 personnes auraient été tuées, et des centaines de milliers d’autres ont dû fuir la terre de leurs ancêtres.

    Sur le coup, j’étais stupéfait de ne jamais rien avoir entendu sur le sujet. C’est que les chrétiens d’Irak, comme le reste des chrétiens du Moyen-Orient, n’attirent pas l’attention. Est-ce en raison du fait qu’ils soient chrétiens ? Si tel n’était pas le cas, l’Occident aurait-il davantage de compassion pour eux ?

    David Villeneuve, doctorant à l’Université Laval, s’est rendu régulièrement au Moyen-Orient dans le cadre de ses recherches et a voyagé plusieurs fois en Irak.

    Ce que demandent les chrétiens d’Irak

    Il faut le dire, à travers le monde, la religion la plus persécutée est le christianisme. En effet, les chrétiens sont pris pour cible à peu près partout où ils sont minoritaires. Chez les chrétiens du Moyen-Orient, l’appartenance au christianisme fait partie intégrante de l’identité des gens. Pour eux, être chrétien, c’est une fierté. D’ailleurs, c’est parce qu’ils ont refusé de renier leur foi que les 200 000 chrétiens de Mossoul et de la plaine de Ninive ont été contraints à l’exil lors de l’avènement de l’organisation de l’État islamique en Irak.

    Étonnamment, la seule véritable chose que demandent les chrétiens d’Irak est qu’on ne les oublie pas. Pour eux, il s’agit de la meilleure garantie qu’on puisse leur offrir afin de demeurer dans leur pays. Or, les chrétiens irakiens ont en la personne du Pape François un allié précieux. Lors de l’allocution qu’il a prononcée le jour de Pâques 2015, le Saint-Père a longuement entretenu la foule au sujet des chrétiens d’Irak.

    Il avait alors mentionné que pour trouver de vrais croyants, de vrais disciples du Christ, c’est en Irak qu’il fallait aller. De plus, en 2018, le chef de l’Église catholique a mis aux enchères la voiture qui lui a été offerte par le prestigieux constructeur automobile italien Lamborghini.

    L’argent récolté a été investi dans la reconstruction des villages chrétiens de la plaine de Ninive.

    Visite papale

    Tout récemment, le Pape François a annoncé son intention de se rendre en Irak en 2020. Je me trouvais sur place lorsque la nouvelle est sortie. Pour les chrétiens d’Irak, c’est la concrétisation d’un rêve dont ils n’osaient espérer qu’en silence.

    De surcroît, ce sera la première fois qu’un Pape se rendra dans le pays. Et l’éventuelle visite papale est tout aussi bien accueillie par la majorité musulmane. Selon ce qui m’a été confié, tous les Irakiens y perçoivent une initiative visant à donner un coup de main à la réconciliation nationale.

    La chrétienté irakienne est actuellement très affaiblie. Mais elle est toujours vivante. La détermination dont font preuve les chrétiens irakiens est remarquable. Leur résilience est également digne de mention. En Irak, les chrétiens ne cessent de me remercier de m’intéresser à eux. Ils me disent également de parler d’eux et de prier pour eux. J’invite donc tous ceux et celles qui le souhaitent à faire de même.