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Témoignages - Page 174

  • Mgr Aupetit sur les Gilets jaunes : « La violence engendre la vengeance et la haine »

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    Lu sur le site web "aleteia":

    gilets jaunes manifestation-yellow-vests-movement-paris-ciric_377342.jpg"Alors que la France est traversée par un profond mouvement social, Mgr Aupetit, archevêque de Paris, appelle « les protagonistes à un véritable dialogue où chacun accepte de sortir de ses certitudes pour établir un vrai diagnostic d’une situation délétère et trouver humblement les voies d’une reconstruction fraternelle de notre société ».

    Mgr Aupetit, archevêque de Paris depuis un an, vient de publier un texte intitulé « L’urgence de la fraternité ». Il revient sur le mouvement des Gilets jaunes et appelle à un vrai dialogue afin de « reconstruire une société fraternelle ». Découvrez ci-dessous le texte en intégralité :

    L’urgence de la fraternité

    Les événements récents montrent une souffrance importante d’une grande partie de nos concitoyens, qui génère la colère quand elle ne semble pas entendue et une frustration devant ce qui peut être pris pour de l’arrogance. Comme archevêque de Paris, je comprends la peine de ceux qui manifestent pacifiquement et luttent pour conserver une vie digne, je dénonce la violence scandaleuse de ceux qui en profitent pour saccager notre ville, je salue le courage des services de police et de gendarmerie et je m’unis au souci de nos gouvernants qui cherchent des réponses à la crise.

    Notre pays souffre d’une incompréhension généralisée. L’individualisme devient la valeur absolue au détriment du bien commun qui se construit sur l’attention aux autres et en particulier aux plus faibles. Les valeurs de la République que sont la liberté et l’égalité sont parfois détournées par des réseaux d’influence qui réclament des droits nouveaux sans égard pour les plus vulnérables.

    Où sont les véritables priorités ? Les urgences nationales, les « grandes causes » de notre pays ne peuvent légitimement être celles des revendications communautaristes ou catégorielles. Le devoir primordial de l’État est de garantir pour chacun les moyens d’entretenir sa famille et de vivre dans la paix sociale. Il nous faut reconstruire une société fraternelle. Or, pour être frères, encore faut-il une paternité commune. La conscience de Dieu le Père qui nous apprend à nous « aimer les uns les autres » a façonné l’âme de la France. L’oubli de Dieu nous laisse déboussolés et enfermés dans l’individualisme et le chacun pour soi.

    La violence engendre la vengeance et la haine. Apprenons ensemble à nous écouter vraiment et à nous parler sans à priori méprisant pour ceux qui ne pensent pas comme nous. J’appelle modestement les protagonistes à un véritable dialogue où chacun accepte de sortir de ses certitudes pour établir un vrai diagnostic d’une situation délétère et trouver humblement les voies d’une reconstruction fraternelle de notre société. Je demande enfin aux chrétiens de prier et d’être ce qu’ils sont appelés à être au nom du Christ : des artisans de paix.

    Je porterai notre pays dans la prière lors de la Messe de l’Immaculée Conception du vendredi 7 décembre prochain à 18h30 à Notre Dame de Paris. En ces temps troubles que nous vivons, nous pourrons confier à la sainte Patronne de la France la paix de notre nation qui ne peut naître que de la justice.

    + Michel Aupetit,
    archevêque de Paris "

    Ref. Mgr Aupetit sur les Gilets jaunes : « La violence engendre la vengeance et la haine »

    Une parole à la fois mesurée et courageuse d'un pasteur parfaitement dans son rôle.

    JPSC

  • Quand des évêques cessent d'être catholiques...

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    Lu sur le site "Riposte catholique" :

    Ces évêques qui ont perdu la foi

    Les éditions Golias publient “Les confessions de Mgr X”. Un évêque se confie sur des sujets qui concernent l’Église.

    “Certes, beaucoup de confrères se reconnaîtront dans mes mots, j’en suis sûr. Mais je ne veux pas les engager dans cette entreprise : nous sommes si divisés entre nous”.

    La division de l’épiscopat… Quand on n’a pas la même foi catholique, nous sommes évidemment divisés.

    Quelques morceaux choisis :

    “Notre Église a toujours accueilli les candidats homosexuels, nos structures leur permettent de s’épanouir presque naturellement. De même, c’est une erreur de parler de l’homosexualité comme “moralement désordonnée”. Du reste, nous poussons le bouchon car le Code de droit canonique prend un malin plaisir à presque décrire les “formes très variables à travers les siècles qu’elle revêt (can. 2357), preuve qu’il s’agit d’un sujet que nous maîtrisons. Sur ce sujet en particulier, nous n’avons aucun conseil à donner tant que n’aurons pas fait notre petit ménage.”

    “Dans dix ou vingt ans, quand on s’apercevra que la Manif pour tous nous a fait un tort considérable, on formulera nos discours autrement.”

    “De ce que je vois sur le terrain, ce sont les femmes qui portent nos communautés et je me dis parfois, en voyant certaines d’entre elles, que si je pouvais les ordonner, je n’hésiterai pas une seule seconde.”

    “Nous ne savons faire qu’une chose : des prêtres comme hier. Mais ces prêtres sont inutiles pour ces temps que nous vivons. Il faut être aveugle et sourd pour persister dans ces choix.”

    “Le catholique affiché et revendiqué, “décomplexé” comme on le dit aujourd’hui, fait peur, il apparaît comme un illuminé. Cela a toujours existé mais les manifs autour du Pacs, puis du mariage pour tous ont décuplé ce côté exalté, fondamentaliste même. Il y a un effet repoussoir et que nous ne voulons pas trop analyser car ce serait reconnaître que nous nous trompons depuis au moins deux décennies.”

    “Sur les divorcés remariés, je peux vous dire que finalement Amoris Laetitia entérine une pratique déjà bien ancrée en paroisses. J’avoue qu’il ne me viendrait pas à l’esprit de refuser la communion à qui que ce soit.”

    “Une chose pas très difficile que nous pourrions faire : enlever nos cols romains et nos soutanes, nous débarrasser de certains signes qui nous rendent certes visibles mais qui nous mettent à part, encore et toujours.”

    “Nous devons être capables d’appeler des gens mariés et célibataires. Nous ne sommes pas plus grands que Paul et Paul n’a jamais empêché une communauté de se choisir un homme marié pour présider l’eucharistie. Il était pourtant célibataire !’

    Avortement

    “Un embryon est-il une personne ? Officiellement, je dis oui mais là, je vais être honnête avec vous : c’est non ! Il n’y a pas de conscience dans un embryon. Un homme ou une femme n’est pas qu’un être naturel, entre en lui de la culture; il y a aussi des attributs pour le dire philosophiquement, des accidents qui permettent à l’homme et à la femme d’être une personne.”

    Humanae vitae

    “La Tradition qu’ils défendent n’est qu’un élément de tradition. En cela, les appeler “traditionalistes” est une erreur de langage car ils ne respectent pas la totalité de la Tradition vivante, toujours en mouvement. Le christianisme, à la différence du judaïsme ou de l’islam, ne fait pas de ses textes un élément fondateur ; à ce titre, le christianisme n’est pas une loi et ceux qui le pensent devraient sérieusement se poser la question sur la vérité de leur foi.

    “On le voit sur Humanae vitae et Monique (Baujard) a eu bien raison de rappeler comment cet épisode a été vécu et les égarements de l’Église à ce moment-là. C’est rare de voir une institution qui choisit délibérément de se couper d’une partie des siens pour des raisons idéologiques et philosophiques datées ! Car la vision de la femme qui est portée dans Humanae vitae n’avait déjà plus aucun sens à l’époque, alors aujourd’hui…”

  • Un militant musulman pakistanais prend la défense d'Asia Bibi

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    Du site des Missions Etrangères de Paris :

    Un musulman pakistanais prend la défense d’Asia Bibi

    La chrétienne pakistanaise Asia Bibi est toujours coincée au Pakistan et ne peut quitter le pays suite à un accord signé entre le gouvernement et les radicaux. Selon le militant musulman Wajahat Abbas Kazmi, les musulmans modérés restent silencieux parce qu’ils sont conscients que prendre la parole les mettrait en danger, eux et leurs familles. Selon lui, rien ne justifie les protestations des extrémistes contre l’acquittement d’Asia Bibi.

    Pour Wajahat Abbas Kazmi, un militant pakistanais et producteur musulman, ce qui se passe dans son pays contre Asia Bibi est « une honte ». L’accord passé entre le gouvernement et les islamiques radicaux est encore plus scandaleux selon lui, en empêchant efficacement la femme chrétienne de quitter le pays, malgré son acquittement des accusations de blasphème qui portaient contre elle. Wajahat, qui vit en Italie, fait partie de la poignée de musulmans pakistanais qui n’hésitent pas à prendre la parole ouvertement pour défendre Asia Bibi et s’opposer aux discriminations antichrétiennes au Pakistan. Sa vie a été menacée à de maintes reprises à cause de son travail en faveur des droits de l’homme. Malgré cela, le musulman continue de s’opposer aux persécutions contre les minorités. Son livre intitulé Asia Bibi : La tragedia di una donna cristiana vista attraverso gli occhi di un musulmano (Asia Bibi : la tragédie d’une femme chrétienne selon le regard d’un musulman) doit être publié au cours des prochaines semaines. Selon lui, la cause de la souffrance d’Asia Bibi vient des « abus de la loi sur le blasphème » qui a été utilisé, souligne-t-il, « non seulement contre les chrétiens, mais aussi contre les musulmans ».

    Comment interprétez-vous le silence des musulmans modérés dans le cadre de l’affaire Asia Bibi ?

    Au Pakistan, les modérés restent silencieux parce qu’ils savent que ceux qui ont essayé de prendre la défense d’Asia Bibi ont été menacés ou même tués. Les Pakistanais se taisent parce qu’ils savent que parler serait dangereux pour eux et pour leurs familles. De plus, je crois que ceux qui vivent en dehors du pays connaissent peu cette affaire et ils n’en connaissent pas tous les détails.

    Pourquoi les positions radicales dominent-elles le monde islamique ?

    C’est très simple : parce que ceux qui parlent plus fort que les autres sont plus facilement écoutés alors que les discours de paix sont toujours réduits au silence. Je pense aussi que ceux qui s’expriment en faveur de la paix n’ont pas de portée médiatique suffisante. De plus, la plupart des lecteurs préfèrent écouter ceux qui crient plus fort.

    Que pensez-vous de la loi sur le blasphème ? Pourquoi n’est-elle pas rejetée par la population ?

    Les lois qui pénalisent les offenses contre la religion musulmane sont enracinées dans le Code pénal britannique, qui date de l’époque coloniale comme toutes les autres lois en vigueur au Pakistan. Le problème est qu’elles n’ont pas été abolies, et que de nouvelles lois ont été ajoutées avec les années, comme sous le régime militaire du général Zia-ul Haq. Mais nous devons être prudents. Les chrétiens ne sont pas les seules victimes de cette loi ; les musulmans le sont également. Les lois sur le blasphème ont été abusées comme n’importe quelle autre loi. Elles ne sont pas utilisées seulement contre les minorités, parce qu’au Pakistan, toutes les lois peuvent être manipulées contre tous ceux qui ne sont pas suffisamment puissants pour se défendre. Ces dernières années, certains des plus grands pays du monde se sont débarrassés de ce genre de lois. J’espère que cela arrivera aussi au Pakistan peu à peu.

    Dans votre pays, les extrémistes ont bloqué les routes en demandant qu’Asia Bibi soit pendue. Finalement, le gouvernement d’Imran Khan a signé un accord avec eux. Pensez-vous que les autorités ont cédé ?

    C’est une honte, rien ne justifie cela. Rien ne peut justifier les protestations des gens contre l’acquittement d’Asia Bibi. En même temps, le nom d’Asia Bibi n’a pas été ajouté à la liste des Pakistanais interdits de quitter le pays, ce qui nous donne espoir que l’accord en question n’est peut-être pas si important.

    (Avec Asianews)

     
  • Nos sanctuaires sont irremplaçables

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    D'Hélène Ginabat sur zenit.org :

    Les sanctuaires gardent vivante la piété populaire, fortifient la foi et la charité

    Audience du pape avec les recteurs et animateurs de sanctuaires

    « Nos sanctuaires sont irremplaçables », a affirmé le pape François, « parce qu’ils maintiennent vivante la piété populaire, l’enrichissant d’une formation catéchétique qui soutient et fortifie la foi tout en alimentant en même temps le témoignage de la charité ». Reprenant l’expression d’un évêque italien, il a poursuivi en disant que la piété populaire était « le système immunitaire de l’Église ».

    Le pape François a reçu en audience les participants au Congrès international pour les recteurs et les animateurs des sanctuaires sur le thème « Le sanctuaire, porte ouverte pour la nouvelle évangélisation » ce jeudi 29 novembre 2018 dans la Sala Regia du Palais apostolique. Le congrès s’est déroulé du 27 au 29 novembre à l’Université pontificale du Latran à Rome. Après avoir lu son discours préparé, le pape a prolongé l’audience en parlant d’abondance de cœur.

    Le pape a d’abord insisté sur la qualité de l’accueil : « Un climat d’amitié est une semence féconde que nos sanctuaires peuvent jeter dans le terrain des pèlerins, leur permettant de retrouver cette confiance dans l’Église » et dans la prière qui « fait des sanctuaires des lieux féconds, pour que la piété du peuple soit toujours alimentée et grandisse dans la connaissance de l’amour de Dieu ».

    Il a enfin évoqué l’importance du sacrement de la réconciliation : « quand elle est vécue, la miséricorde devient une forme d’évangélisation réelle, parce qu’elle transforme ceux qui reçoivent la miséricorde en témoins de la miséricorde ».

    Voici notre traduction du discours prononcé par le pape François.

    HG

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  • La canonisation du cardinal Newman : pour bientôt ?

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    Alors que de récentes et nombreuses canonisations semblent procéder d'un esprit partisan qui voit en elles une manière de canoniser le concile Vatican II et ce qui en a résulté, il y en a d'autres qui s'inscrivent dans une ligne moins contestable...

    De Marina Droujnina sur zenit.org :

    Bienheureux cardinal Newman : un deuxième miracle en passe d’être reconnu

    Il pourrait être canonisé après Pâques 2019

    Le deuxième miracle attribué à l’intercession du bienheureux cardinal britannique John Henry Newman (1801-1890), prêtre et théologien anglican qui s’est converti au catholicisme, aurait été confirmé par l’Église, annonce le journal Catholic Herald le 28 novembre 2018. La canonisation pourrait avoir lieu après Pâques 2019.

    Le deuxième miracle de Newman concerne la guérison inexplicable d’une femme enceinte américaine : son cas a été enquêté par l’archidiocèse de Chicago, aux États-Unis. La femme a prié pour l’intercession du cardinal Newman lors d’une «grossesse mettant sa vie en danger». Les médecins qui l’ont traitée ont déclaré qu’ils n’avaient aucune explication pour son rétablissement soudain.

    Mgr Philip Egan, évêque de Portsmouth au Royaume-Uni, a déclaré dans un bulletin la semaine dernière qu’il «semble maintenant que Newman pourrait être canonisé et, si tout va bien, au plus tard l’année prochaine».

    Le père Ignatius Harrison, postulateur de la cause, a précisé au Catholic Herald qu’il ne restait plus que deux étapes à franchir avant que le bienheureux cardinal Newman soit canonisé : l’approbation d’une commission d’évêques et une autorisation du pape François. «Je prie pour l’année prochaine, mais il n’y a aucun moyen de le savoir», a-t-il déclaré.

    Né à Londres le 21 février 1801, John Henry Newman s’est converti au catholicisme en 1845, à l’âge de 44 ans. Il a été ordonné prêtre catholique en 1847 et a été nommé cardinal par le pape Léon XIII en 1879, bien qu’il ne fût pas évêque. Il est mort à Birmingham en 1890, à l’âge de 89 ans, après avoir fondé l’Oratoire de Birmingham.

    Newman était particulièrement dévoué à l’éducation et a fondé deux écoles pour garçons. Aujourd’hui, un grand nombre d’organisations d’étudiants catholiques sont appelées «sociétés Newman» ou «centres Newman» en son honneur.

    Il a été béatifié en 2010 par le pape Benoît XVI. Le premier miracle attribué à l’intercession du cardinal Newman a été la guérison complète et inexplicable du diacre Jack Sullivan, un Américain qui s’était remis d’une maladie de la colonne vertébrale.

  • Les martyrs sont la vraie gloire de l'Eglise

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    D'Anne Kurian sur zenit.org :

    Syrie : les martyrs sont la vraie gloire de l’Eglise, écrit le pape

    Lettre aux franciscains du pays

    Les martyrs sont la vraie gloire de l’Eglise, écrit le pape François qui répond à une lettre du père Hanna et du père Louai, franciscains partageant leur témoignage en Syrie : « Rien plus que le martyre ne peut marquer la façon caractéristique du chrétien de participer à l’histoire du salut de l’humanité », affirme-t-il.

    Le pape remercie les deux franciscains dans une lettre publiée par Vatican News en italien : « Je désire partager votre souffrance et vous dire que je suis proche de vous et de vos communautés chrétiennes si éprouvées par la souffrance vécue dans la foi en Jésus-Christ. Que de souffrance, que de pauvreté, comme est grande la douleur de Jésus qui souffre, qui est pauvre, qui est chassé de sa patrie. C’est Jésus ! C’est un mystère. C’est notre mystère chrétien. En vous et dans les habitants de la bien-aimée Syrie nous voyons Jésus souffrant. »

    « Les martyrs poursuivent le Royaume de Dieu, sèment des chrétiens pour l’avenir, sont la vraie gloire de l’Eglise et notre espérance, poursuit-il. Un tel témoignage est un avertissement à ne pas se perdre même au milieu des orages. Souvent la mer de la vie nous réserve la tempête, mais des houles existentielles nous parvient un signe inattendu de salut : Marie la Mère du Seigneur, stupéfaite, en silence, regarde son Fils innocent crucifié, qui remplit de sens la vie et le salut du peuple. »

    Le pape François assure des ses prières « afin que l’indicible douleur se transfigure dans la divine espérance que l’Apôtre Paul nous confirme dans la Lettre aux Romains : ‘Qui pourra nous séparer de l’amour du Christ ? la détresse ? l’angoisse ? la persécution ? la faim ? le dénuement ? le danger ? le glaive ? En effet, il est écrit : C’est pour toi qu’on nous massacre sans arrêt, qu’on nous traite en brebis d’abattoir. Mais, en tout cela nous sommes les grands vainqueurs grâce à celui qui nous a aimés’.”

    « Je vous bénis de tout cœur, ainsi que toutes les familles chrétiennes qui sont confiées à votre courageuse custodie », conclut le pape.

  • La force de nuisance de l'Etat islamique en Syrie reste immense

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    De Vatican News :

    État Islamique en Syrie, «la force de nuisance reste immense»

    Après plusieurs revers subis en Syrie ces derniers mois, l’Organisation de l’Etat Islamique (EI) a montré ce week-end qu’elle était encore bien présente sur le terrain. Un assaut de l’EI dans la province de Deir Ezzor a fait 200 morts, dont 92 membres des Forces Démocratiques Syriennes (FDS) et 61 jihadistes.

    Entretien réalisé par Marine Henriot - Cité du Vatican

    «La stratégie de l’Etat islamique est très claire, ce que l’on voit aujourd’hui a été préparé». La clairvoyance de Matteo Puxton, agrégé d'Histoire et spécialiste des milices islamistes fait froid dans le dos.

    Il y a deux ans et demi, le chef de l’Organisation de l’État Islamique (EI), Abou Mohammed al-Adnani, annonçait la perte de territoire et la chute du Califat, avant de passer à une politique d'insurrection en Irak et en Syrie. Ce qui est vu comme des victoires militaires aux yeux de dirigeants politiques tels qu’Emmanuel Macron, Vladimir Poutine ou Bachar al-Assad ne représentent pas une défaite pour l’araignée État Islamique, qui tisse sa toile et reste présente sous forme d'insurrection dans des villes officiellement défaite de l’EI comme Raqqa ou Manbij, explique Matteo Puxton.

    LIRE AUSSI : Une vingtaine d'otages druzes libérés en Syrie

    Si l’EI a perdu des territoires clefs en Syrie, sa force de nuisance reste, elle, immense. La dernière bataille dans la province de Deir Ezzor dans l’est du pays, du vendredi 23 novembre au dimanche 25 le prouve. Plus de 200 personnes ont été tuées lors de cette bataille féroce. Parmi les victimes, 92 membres de Forces Démocratiques Syriennes (FDS), composées de combattants kurdes et arabes, ces derniers sont en pôle position face aux forces de l’EI et ont connu le plus de pertes. 61 jihadistes ont également perdu la vie ce week-end ainsi que 51 civils dont 19 enfants, qui seraient des membres des familles des combattants de l’EI.

    Quelle est la stratégie de l’EI en Syrie ? Les réponses de Matteo Puxton, agrégé d'Histoire et spécialiste des milices islamistes, auteur du blog Historicoblog.

    Entretien avec Matteo Puxton

  • Des veillées pour la Vie partout dans le monde... et en Belgique aussi

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    téléchargement.jpgDES VEILLEES POUR LA VIE PARTOUT DANS LE MONDE

    Permettre à tout chrétien de répondre par la prière, la formation en bioéthique et des actions solidaires à cette urgence du renouveau de la culture de Vie dans notre société :

    “On doit commencer par renouveler la culture de la vie à l’intérieur des communautés chrétiennes elles-mêmes.” EV n°95

    “Une grande prière pour la vie, qui parcourt le monde entier, est une urgence.” EV n°100
    Saint Jean-Paul II, in Evangelium Vitae n°95 & n°100

    Près de 300 Veillées prévues en 2018... Il est toujours temps de préparer la votre !

    280 Veillées en 2017 !

    Vidéos des Veillées pour la Vie

    Soutenir les Veillées pour la Vie

    En Belgique aussi, mais presqu'exclusivement francophone...

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  • Moussa Diabate, un nouveau saint Paul au pays des Touaregs

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    Du site de l'Aide à l'Eglise en Détresse (France) :

    Mali : Le saint Paul des Touaregs

    Moussa Diabate était promis à un brillant destin d’imam et de dignitaire au sein de sa communauté, il a choisi la voie de martyr de Jésus, après avoir rencontré un chrétien qu’il voulait assassiner.  

    « À six ans, je connaissais le Coran par cœur », se souvient Moussa Diabate. Solide physiquement, studieux, il honorait son rang d’aîné d’un dignitaire touareg, chef temporel et imam, qui régnait sur une communauté de plusieurs centaines d’âmes. Ils vivaient au nord du Mali, parcouraient le Sahara avec leurs dromadaires, comme le font les nomades depuis des temps immémoriaux. L’islam sunnite les marquait profondément, régissait chaque aspect de la vie quotidienne. Aussi la conversion au christianisme de l’un des leurs, Alou, était perçue comme tellement incroyable qu’elle traversa le désert comme une traînée de poudre. Atteint de tuberculose, Alou s’était converti au catholicisme après avoir été soigné par des religieuses catholiques.

    De la haine à l’amour

    Moussa connaissait peu Alou. En revanche, il ne connaissait pas les détails de cette conversion et ne voulait pas les connaître : elle était un pur scandale à ses yeux. Une honte qu’il convenait d’effacer. Âgé de 16 ans, il prit la résolution de faire revenir l’apostat à l’islam ou de l’assassiner. Il marcha jusqu’à Bamako, où Alou résidait, et le retrouva.

    Alou lui dit : « Je sais pourquoi tu es là. Tu veux me forcer à prononcer la chahada (1). Et si je ne le fais pas, tu vas me tuer. » Effectivement, Moussa était sur le point de dégainer le pistolet qu’il gardait sous son vêtement, mais Alou le désarma par ces paroles : « En me tuant, tu vas me confirmer dans ma foi. Avant cela, je veux que tu saches qu’il y a quelqu’un qui t’aime. C’est Issa. » « Issa » est le nom que le Coran donne au « Jésus » des chrétiens. Et Moussa ne put tuer Alou.

    Torturé, réfugié

    Moussa sentit que les fondements de sa foi musulmane se lézardaient. Quand sa famille découvrit qu’il négligeait ses prières, on lui demanda de réciter la chahada, ce qu’il refusa. Il fut déshabillé, frappé, attaché à un arbre en plein désert, endurant la chaleur du jour et le froid de la nuit. Un cousin le libéra discrètement, et il put fuir jusqu’à la capitale du Mali, Bamako, où il reçut mystérieusement de l’aide : « Quelqu’un m’envoyait des documents de l’Aide à l’Église en Détresse, qui me parlait de chrétiens persécutés comme moi, se souvient Moussa. Puis une voiture de l’ambassade Suisse est venue me chercherEncore aujourd’hui, je ne sais pas qui a eu vent de mon histoire, ni qui a décidé de m’aider ! », s’étonne encore Moussa, avec émotion. Réfugié en Suisse, il vécut trois ans dans ce pays, où il fut baptisé, avant de revenir au Mali sous un faux nom, en qualité d’éducateur de missionnaire.

    Une fidélité inébranlable

    Conformément à la coutume touarègue, Moussa fit parvenir son premier salaire, à sa mère. Il lui fut retourné avec un mot lui signifiant qu’il n’existait plus aux yeux de sa propre famille. Cette réponse l’affecta profondément, mais il choisit de pardonner à sa famille. Et, chaque soir, il prie pour eux.

    Jusqu’en 2012, sous une autre identité, Moussa a travaillé au Mali, malgré le danger d’être reconnu. Mais il dût à nouveau s’exiler, et gagna le Brésil où il réside actuellement.  Il y a fondé une association, Le Bon samaritain, qui accueille des refugiés du monde entier, quelle que soit leur religion. Elle fournit de la nourriture, un soutien et enseigne le portugais : « Nous devons former les réfugiés afin que, lorsqu’il y aura la paix dans leurs pays, ils puissent y retourner en étant formés pour y reconstruire leur vie ».

    (1) profession de foi islamique

  • Bruxelles (cathédrale Saints Michel et Gudule), 7 décembre : Nuit des Témoins

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    Invitation Nuit des témoins 2018

    Le 7 décembre 2018 à 20h00, la Nuit des Témoins aura lieu à Bruxelles, dans la Cathédrale Saints-Michel-et-Gudule.
    Son Eminence le Cardinal Joseph de Kesel archevêque de Malines-Bruxelles, présidera la veillée de prière, en communion de prière avec les chrétiens du Moyen-Orient et en présence de témoins.

    Aide à l’Église en Détresse collabore avec le Comité de Soutien aux Chrétiens d’Orient pour défendre les chrétiens persécutés.

    Nous vous souhaitons les bienvenus à cette veillée de prière (l’inscription n’est pas nécessaire) à laquelle vous pouvez aussi inviter votre famille, vos amis et vos connaissances. Et si vous avez une fenêtre ou un endroit où vous pouvez attacher cette affiche, nous vous serions très reconnaissants.

    Au cas où vous souhaitiez recevoir des affiches ou des dépliants, vous pourrez nous joindre au numéro suivant : 016/39 50 50 ou envoyez un courriel à info@egliseendetresse.be et n’oubliez pas de mentionner votre nom et adresse. Nous vous remercions d’avance pour votre collaboration.

  • La vitalité exceptionnelle de l'Eglise au Vietnam

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    De Marzena Devoud sur le site aleteia.org :

    L’Église du Vietnam animée d’une vitalité exceptionnelle

    Jean-Marie Dufour

    Nous fêtons ce 24 novembre les 117 martyrs du Vietnam. Canonisés par le pape Jean Paul II, il y a trente ans, leur sacrifice a marqué très profondément l’histoire de l’Église catholique du Vietnam. Riche de 500 ans d'existence, celle-ci est animée aujourd’hui d’une vitalité exceptionnelle.

    À n’en pas douter, le sang de ses martyrs, les violences, les persécutions et l’hostilité du pouvoir communiste actuel portent leurs fruits : l’Église du Vietnam affiche aujourd’hui une incroyable vitalité, particulièrement dans le nord du pays. C’est ce que souligne Frédéric Mounier, commissaire de l’exposition « Vietnam : Une fille ainée de l’Église en Asie » dont l’inauguration aura lieu ce samedi 24 novembre aux Missions étrangères de Paris : « C’est une Église réellement ressuscitée ».

    Lire aussi : Il y a 500 ans, on plantait la première croix au Vietnam

    Autour de Hanoï, la capitale peuplée de près de dix millions d’habitants, les paroisses égrenées au fil des rizières de la vallée du Fleuve rouge tissent un réseau catholique exceptionnel. Les séminaires sont restés fermés de 1954 jusqu’au milieu des années 2000. Les élites intellectuelles ont été décimées. Des centaines de milliers de catholiques ont fui vers le sud. Pourtant, les églises sont pleines du matin au soir, ainsi que les salles de catéchismes et les séminaires. De nombreuses églises sont construites chaque année. Un jeune prêtre le constate : « Ce qui nous a sauvés, c’est le communisme. En nous persécutant, il a maintenu la foi des martyrs.»

    Lire la suite sur aleteia.org

  • Le cardinal Gerhard Müller s’exprime sur la crise des abus sexuels et sur celle de la foi dans l’Eglise

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    Du blog de Jeanne Smits :

    Le cardinal Gerhard Müller s’exprime sur la crise des abus sexuels et sur celle de la foi dans l’Eglise : une interview de Maike Hickson pour LifeSiteNews

    Dans un important entretien mené par Maike Hickson pour LifeSiteNews, l’ancien préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la foi, le cardinal Gerhard Müller parle avec franchises des problèmes actuels au sein de l’Eglise, qu’il s’agisse de la gestion de la crise des abus sexuels de la part de clercs, de la question de l’homosexualité et de la reconnaissance dont celle-ci bénéficie de plus en plus, de sa propre éviction de ce qui était jadis le Saint-Office. Le problème n’est pas le cléricalisme, dit-il, mais l’athéisme qui s’est répandu au sein même de l’Eglise à travers le rejet de ce que l’on pourrait résumer sous les termes, droits de Dieu. Il n’est guère besoin de lire beaucoup entre les lignes pour comprendre que l’ancien gardien de la Doctrine estime celle-ci gravement menacée par la faute de la hiérarchie ecclésiastique elle-même. Voilà une interview importante, menée de la manière la plus directe par Maike Hickson, longue certainement mais qui mérite d’être lue attentivement jusqu’au bout. – J.S.

    Le cardinal Müller répond aux questions de Maike Hickson pour LifeSiteNews

    LifeSite : Les évêques des Etats-Unis viennent d’achever leur session d’automne à Baltimore ; à cette occasion ils n’ont pas été autorisés à voter sur les directives nationales à propos de l’implication épiscopale dans des cas d’abus sexuels (que ce soit par commission ou par omission ou par occultation), parce que le Vatican leur a dit de ne pas le faire. Les nouvelles directives auraient été notamment constituées d’un code de conduite et elles prévoyaient la mise en place d’un organisme de surveillance sous direction laïque chargé d’enquêter sur les évêques accusés d’inconduite. De nombreux catholiques aux Etats-Unis étaient dans l’attente de mesures concrètes, et ils sont aujourd’hui indignés. Pensez-vous que cette décision soit sage, ou pensez-vous que les évêques des Etats-Unis auraient dû pouvoir mettre en place leurs propres directives nationales et leur propre commission, de même que l’ont fait les évêques de France au début du mois ?

    Cardinal Gerhard Müller : Il faut faire une distinction stricte entre les crimes sexuels et les enquêtes à leur sujet par la justice civile – aux yeux de laquelle tous les citoyens sont égaux (de telle sorte qu’une lex séparée pour l’Eglise catholique contredirait l’état moderne, démocratique du droit) – et les procédures canoniques visant les clercs, où l’autorité ecclésiastique établit les pénalités relatives à toute inconduite qui contredit frontalement l’éthique sacerdotale.

    L’évêque dispose de la juridiction canonique vis-à-vis de chaque clerc au sein de son diocèse, en lien, pour les cas spéciaux, avec la Congrégation pour la Doctrine de la foi, qui agit de par l’autorité du pape. Si un évêque n’agit pas conformément à sa responsabilité, alors il peut être tenu pour responsable par le pape. Les conférences épiscopales peuvent établir des directives pour la prévention et pour les poursuites canoniques, ces deux choses constituant pour l’évêque dans son propre diocèse un instrument de valeur.

    Nous devons  garder l'esprit clair au milieu de cette situation de crise aux Etats-Unis. Nous n'arriverons à rien en nous aidant d’une loi de lynchage ou dans le cadre d’une suspicion générale visant l'épiscopat tout entier, ou « Rome ». Je ne considère pas que ce soit une bonne solution de voir les laïcs prendre le contrôle désormais, simplement parce que les évêques (comme le croient certains) ne sont pas capables de le faire de leurs propres forces. Nous ne pouvons pas compenser les manques en mettant sens dessus dessous la constitution hiérarchique-sacramentelle de l’Eglise. Catherine de Sienne en a appelé franchement et sans cesse aux consciences des papes et des évêques, mais elle ne les a pas remplacés dans leur position hiérarchique. C'est toute la différence avec Luther, à cause duquel nous souffrirons toujours de la scission de la chrétienté. Il serait important de voir la conférence des évêques des Etats-Unis assumer sa responsabilité avec indépendance et de manière autonome. Les évêques ne sont pas des employés du pape, sujets à des directives ; ils ne sont pas non plus, comme dans l'armée, des généraux qui doivent une obéissance absolue au haut commandement. Au contraire, ils portent ensemble avec le successeur de Pierre, en tant que pasteurs désigné par le Christ lui-même, la responsabilité de l'Eglise universelle. Mais nous pouvons attendre de Rome qu'elle serve l'unité dans la foi et dans la communion des sacrements. L’heure est à la bonne collaboration en vue de surmonter la crise, et non à la polarisation et au compromis, qui font qu'à Rome on est en colère à propos des évêques des Etats-Unis, et qu'aux Etats-Unis, les gens sont en colère à propos de Rome.

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