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Témoignages - Page 175

  • "Dieu est invraisemblable"

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    Du site "InfoChrétienne" :

    Dans son livre posthume, Jean d’Ormesson évoque « la trace éclatante » laissée par le Christ Jésus dans l’esprit des hommes

    « Grâce à Dieu, je vais mourir. Comme tout le monde, comme vous, avant sans doute : Ma vie est longue, j’approche du bout du chemin. »

    Jean d’Ormesson est arrivé au bout de son chemin le 5 décembre 2017. Celui qui déclarait que sa vie fut « belle malgré tout », était un fervent défenseur des chrétiens d’Orient. Lui qui se présentait à la fois comme un catholique et comme un agnostique, laissait la place au doute et à l’espoir que Dieu existe.

    « Je n’ai pas d’autre foi que cette seule espérance. »

    À la veille de la sortie en librairie de son ouvrage posthume Un hosanna sans fin, le journal Le Figaro que Jean d’Ormesson a d’ailleurs dirigé pendant 3 ans, en a publié quelques extraits, accompagnés de photos du manuscrit.

    Les quelques lignes laissent entrevoir un homme qui voit la mort s’approcher sans toutefois la craindre. Citant Bossuet, il se questionne sur cette vie qui nous est « fourguée en usufruit » sans que l’on n’ait eu l’occasion de la choisir, et qui aboutit irrémédiablement à la mort.

    « J’entre dans la vie, avec la loi d’en mourir. »

    Et le talentueux académicien poursuit ses écrits en évoquant le mystère de la vie après la mort et le « mystère de Dieu ».

    « Dieu est invraisemblable. C’est là que se dissimule peut-être une des clés de l’affaire. Dieu est invraisemblable – mais pas beaucoup plus que tous les miracles que nous avons vus défiler sous nos yeux écarquillés : la goutte d’eau, le grain de sable, la poussière minuscule d’où sort tout ce qui existe, la lumière, l’expansion continuelle de l’espèce, le temps dont nous ne savons rien, l’histoire, cette stupeur, la vie, une nécessité peuplée de hasards, pas beaucoup plus invraisemblable que le monde étrange où nous vivons tous les jours et qui nous paraît si évident. »

    Si Jean d’Ormesson ne « prétend pas que Dieu existe », mais laisse largement la porte ouverte, il estime que les chrétiens ont « la chance d’avoir pour modèle, sous leurs yeux, un personnage à qui l’existence et la place dans notre histoire ne peuvent pas être contestées : Jésus ». Et il demeurait admiratif de la « trace éclatante » que Jésus a laissé dans « l’esprit des hommes ».

  • Bruxelles, 27 novembre : Bernard Noirot-Nérin - Vous aviez dit que j'allais mourir !

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    Bernard Noirot-Nérin - Vous aviez dit que j'allais mourir !

    Et toi, que ferais-tu si ton compagnon ou ta compagne était victime d’un grave accident?

    Que ferais-tu s’il tombait dans un coma profond ?

    Que ferais-tu si tous les médecins, l’un après l’autre, la condamnaient ?

    Que ferais-tu si elle se réveillait un jour, subitement ?

    Que ferais-tu si elle n’était plus comme avant ?

    Et si elle t’enjoignait de refaire ta vie ?

    Après cela...

    Comment élever des enfants ?

    Comment gérer ce nouveau quotidien ?

    Comment reconstruire et maintenir en vie son couple ?...

    Directeur Conformité et membre du Comité Exécutif d'une compagnie d'assurance vie, est en charge de la conformité, l'éthique et la responsabilité sociétale de l'entreprise (RSE), Bernard Noirot-Nérin voit sa vie basculer lorsque son épouse, Anne-Claire, est victime d’un grave accident de vélo.

    Enfermée dix mois dans un long coma, la mort frôlée à trois reprises, les médecins ne lui accordent plus de chances de s'en sortir...

    Mais Anne-Claire se réveille soudainement après ces longs mois! C’est amnésique et paralysée qu’elle doit reconstruire sa vie, et lui avec elle. Bernard et Anne-Claire sont parents de quatre enfants...

    Dans deux livres, "Petit Journal d'Espérance", et "Vous aviez dit que j'allais mourir", il témoigne de son combat et de son expérience face à l'incertitude, au chagrin, et enfin au renouveau qui a suivi le retour à la vie de sa femme...

    Nous vous attendons nombreux ce Mardi 27 Novembre 20h15, à l'UOPC (Hermann-Debroux), pour profiter et discuter de cette expérience de vie !

    La conférence sera suivie d'un chaleureux drink, d'une dédicace et vente de livres de l'auteur !

    Au plaisir de vous accueillir nombreux,

    A très bientôt,

    L'équipe des Soirées de la Bioéthique

    - Sponsorisés par l'Institut européen de Bioéthique -

    PAF (à payer sur place) :

    -26 ans et étudiants: 3€

    Adultes : 5€

  • Liège, Bruxelles, Namur, 15 novembre : "Le coeur de l'homme", un film à ne pas manquer

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    Evènement le jeudi 15 novembre uniquement
    dans certaines salles de Belgique

    Liège
    Salle Beaurepart, Espace Prémontrés 40, 4000 Liège
    Billetterie en ligne : https://www.billetweb.fr/le-coeur-de-lhomme
    Possibilité d’acheter son ticket sur place

    Bruxelles
    Salle le Fanal, rue Stallaert 8, 1050 BXL
    Billetterie en ligne :  https://www.billetweb.fr/le-coeur-de-lhomme-bruxelles
    Possibilité d’acheter son ticket sur place

    Namur
    Salle saint Vincent de Paul, rue sainte Julienne 2, 5000 Salzinnes Namur

    Billetterie en ligne :  https://www.billetweb.fr/le-coeur-de-lhomme-namur
    Possibilité d’acheter son ticket sur place

    Evènement facebook:
    https://www.facebook.com/events/2203216569936518/

    Pour toute question, ou si vous voulez organiser une séance, contacter Emilie à sajedistribution@gmail.com

    Tous les détails sur la fiche du film

    Un film de : Eric Esau
    Avec Robert Fleet, Serena Karnagy, Justin Torrence

    Genre: docu-fiction
    Sortie le : 15/11/2018
    Versions : VOSTFR

    + SYNOPSIS
    LE CŒUR DE L’HOMME est un conte intemporel sur la poursuite incessante du père envers son fils, à travers l’évocation poétique de la parabole du Fils Prodigue, entremêlé de témoignages émouvants de plusieurs leaders d’opinion (William Paul Young, auteur du best-seller La Cabane, le psychothérapeute Dan Allender spécialisé dans la restauration après le traumatisme d’un abus sexuel, l’artiste de hip-hop Jackie Hill Perry) sur l’addiction sexuelle, les comportements compulsifs, les doubles vies, le secret, la quête d’identité et la honte. Ce docu-fiction est une invitation à laisser derrière soi une manière de penser notre relation à Dieu et aux autres trop souvent abîmée par une religiosité moralisatrice, et révèle le cœur compatissant de Dieu le Père pour ses fils et ses filles, illuminant une vérité multiséculaire : la honte n’est pas une barrière à l’amour de Dieu, mais un pont vers la transformation absolue, la victoire, la liberté et l’espoir.

    Tous les détails sur la fiche du film

    https://www.sajedistribution.be/le-coeur-de-lhomme/

  • KTO : l’émission « la Foi prise au mot » parcourt la vie et l’œuvre de Rémi Brague

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    moderne 9782081331112.jpgLa Foi prise au mot parcourt ici la vie et l’ œuvre de Rémi Brague, spécialiste de philosophie antique, il s´est ensuite tourné vers la philosophie médiévale et la philosophie arabe. À partir de cet ancrage, il s´attache à comprendre notre monde actuel à travers ces multiples influences grecques, romaines, chrétiennes, mais aussi juives et arabes, et surtout à critiquer ce que la modernité peut avoir de désespérant et de profondément inhumain. Retrouvez donc Régis Burnet en compagnie de Rémi Brague pour une discussion sur son oeuvre qui nous donne de très précieuses clefs culturelles pour comprendre le monde dans lequel nous vivons, à partir de la réflexion qu´il mène sur notre héritage culturel :

    JPSC

  • La signification des gestes de la profession dominicaine hérités de la tradition médiévale

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    Présente par Michel Janva sur le site web « Salon Beige » : 

    Chéméré profession_fr_joseph-3-1050x600.jpg« Jeudi 1er novembre, fête de la Toussaint, la nouvelle église de Chéméré était comble. Famille, amis, fidèles du couvent entouraient le fr. Joseph-Marie Gilliot au jour de sa profession perpétuelle.

    Dans le sanctuaire, étendu la face contre terre les bras en croix en direction de l’autel, il a demandé « la miséricorde de Dieu et celle de la Fraternité » qui le reçoit en son sein.

    Le prieur a rappelé la signification des gestes de la profession hérités de la tradition médiévale, quand le religieux prononce, en mettant ses mains dans celle du supérieur posées sur le livre des Constitutions, la formule : « Moi, fr. Joseph, je promets obéissance à Dieu, à la Bienheureuse Vierge Marie, au Bienheureux Dominique et à vous mon Père, etc. »

    Simplicité et noblesse de cet engagement, qui lie au service de Dieu et des âmes une vie tout entière.

    Pendant la messe, le ciel s’est ouvert, le soleil est entré par les grandes baies du sanctuaire : comme un sourire de Dieu qui se réjouit du sacrifice d’un de ses fils.

    Sermon du Père de Blignières pour la profession perpétuelle du frère Joseph-Marie Gilliot :

  • "C'est de la liturgie d'hier que nous avons reçu la foi, qui nous a donné notre vocation, qu'ont connue tant de martyrs."

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    De la Lettre de Paix liturgique 667 du 6 Novembre 2018 :

    CARDINAL ZEN : " C'EST DE LA LITURGIE D'HIER QUE NOUS AVONS REÇU LA FOI, QUI NOUS A DONNE NOTRE VOCATION , QU'ONT CONNUE TANT DE MARTYRS"

    Nous vous proposons aujourd’hui le texte du message en forme d’entretien qui a été adressé par le cardinal Zen aux participants des Rencontres Summorum Pontificum, qui se sont tenues à Rome, le vendredi 26 octobre, dans le grand amphithéâtre de l’Augustinianum, l’Institut pontifical d’études des Pères de l’Eglise.

    Le cardinal Joseph Zen, archevêque émérite de Hong Kong, est un très valeureux défenseur de la foi catholique en Chine, et plus généralement de la liberté du peuple chinois contre l’oppression communiste. Il avait été vraisemblablement nommé cardinal in pectore, en secret, par Jean-Paul II. Il a, en tout cas, été officiellement revêtu de la pourpre romaine, par Benoît XVI, en 2006.

    Dans ces dernières années, il a manifesté sa ferme opposition aux préparatifs d’un accord  entre le Saint-Siège et le régime communiste chinois , avertissant : « Dans notre acceptation des dispositions de Rome, il y a une limite, celle de la conscience. Nous ne pouvons pas suivre cet éventuel accord dans ce qui semble à la conscience manifestement contraire à la foi catholique authentique ». Et lorsque l’accord a été signé, le 22 septembre 2018, accord dont on ne connaît pas encore la teneur précise, mais dont tout laisse penser qu’il sacrifie les évêques, de l’Eglise dite « souterraine », qui n’ont jamais voulu s’intégrer à l’Eglise contrôlée par les communistes, dite « Eglise patriotique de Chine », ou « Association patriotique des catholiques chinois », le cardinal a demandé la démission du Cardinal Parolin, Secrétaire d’Etat, l’accusant de « vendre l'Eglise catholique au gouvernement communiste ».Nous retiendrons particulièrement de cet entretien les derniers mots du cardinal à propos de la liturgie traditionnelle  "La liturgie antique peut faire du bien même à ceux qui ne la fréquentent pas régulièrement, car elle est une nourriture pour l'âme".

    Éminence, quels souvenirs avez-vous de la messe tridentine durant votre enfance à Shanghai ? 

    Nous ne pensions pas alors qu'il pouvait y avoir une autre manière d'assister à la messe. La messe était celle-là… Quand j'étais enfant, chaque jour j'allais à la messe et je l'ai servie jusqu'à l'âge de 12 ans. Le dimanche, mon père m'emmenait avec lui à cinq messes, et je ne me suis jamais ennuyé. En fin de compte, on savait ce qui se déroulait. Même si elle était célébrée en latin, on comprenait de quoi il s'agissait.

    Pour nous, Chinois, l'atmosphère mystique que nous y trouvions était très appréciée et jamais je n'ai trouvé de difficultés pour suivre la messe.

    Après, quand je suis devenu un peu plus grand, j'ai pris connaissance du mouvement liturgique en faveur de l'utilisation de la langue vernaculaire dans la liturgie et j'ai pensé que c'était une chose raisonnable. Je réussissais ainsi à mieux connaître la messe en latin grâce aux traductions. On pouvait aussi lire les lectures, qui, d'ailleurs, étaient les mêmes pendant toute la semaine, tandis que maintenant il y a beaucoup  de variété.

    Certes, le concile a accepté la langue vernaculaire, mais ce n'est pas une raison pour mépriser les usages antérieurs.

    Je me souviens quand je suis allé enseigner dans le séminaire de Shanghai. J'y ai célébré ma première messe selon le rite postconciliaire. J'ai prononcé le sermon ; la messe était celle de saint Jérôme et l'évangile disait que le scribe « est semblable au maître de maison qui tire de son trésor du neuf et de l'ancien* ». J'ai donc dit aux séminaristes : « Aujourd'hui, nous commençons à pratiquer cette nouvelle forme liturgique : faites en sorte de l'apprendre. Un jour viendra où vous en serez le célébrant principal et un peu après ce sera à vous de prononcer le sermon mais il ne faut pas penser que le passé est mauvais ! C'est de la liturgie d'hier que nous avons reçu la foi, celle elle qui nous a donné notre vocation, c'est elle qu'ont connu tant de martyrs : par charité, apprenez ce qui est nouveau mais ne méprisez pas le passé ! »

    Je ne tolère pas quand quelqu'un, en enseignant des choses nouvelles, se moque des choses du passé. Il ne s'y trouve pas des choses ridicules mais plutôt des trésors.

    Quel est votre souvenir du pape Benoît, le pape du Summorum Pontificum ? 

    Il est fantastique. Benoît est un grand homme. Avant tout un grand théologien etje dirais même un mystique. Quand il parle, quand il écrit, on trouve dans son enseignement des accents merveilleux. Par exemple, lors de la lettre adressée à la Chine, il y a eu des brouillons et nous avons donné nos opinions, etc. mais il a lui aussi ajouté une note personnelle. À un moment donné, il met en avant le livre de la Révélation, l'Apocalypse, où l'on parle d'un livre scellé. Il y a sept sceaux et personne ne réussit à l'ouvrir. C'est le livre de l'Histoire. Lors de cette vision, saint Jean pleura : « Qui réussira à ouvrir ce livre ? » Voilà l'agneau immolé qui arrive et lui seul parvient à ouvrir le livre. Ce qui veut dire que nous ne réussissons à comprendre l'Histoire qu'à partir de Jésus Crucifié. C'est une méditation fantastique.

    Je dis que c'est un Pape qui n'a qu'un seul défaut : il est trop bon, trop humble, trop patient, il a trop de répugnance à exercer son autorité, mais on peut l'excuser au vue de toutes ses extraordinaires qualités, on peut lui pardonner ce défaut. Malheureusement, quelques-uns ont abusé de cette bonté.

    Ce message s'adresse aux participants du pèlerinage à Rome du peuple Summorum Pontificum : auriez-vous un conseil pour eux ?

    Je me réjouis du fait que dans l'Église il y ait tant de monde, et beaucoup de jeunes, qui apprécient les trésors de la liturgie antique de l'Église. Je me réjouis car il s'agit vraiment d'un trésor qu'au moins une partie de l'Église apprécie et cherche à maintenir pour le bien de tous. La liturgie antique peut faire du bien même à ceux qui ne la fréquentent pas régulièrement, car elle est une nourriture pour l'âme.

  • De nouveaux martyrs de la Guerre civile espagnole

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    De Marina Droujnina sur zenit.org :

    • Cause des saints : reconnaissance du martyre de 9 séminaristes espagnols

    Ils avaient entre 18 et 23 ans

    Le pape François reconnaît le martyre du serviteur de Dieu Àngel Cuartas Cristóbal et de ses 8 compagnons, étudiants du séminaire d’Oviedo, au nord de l’Espagne, tués « en haine de la foi » à Oviedo entre 1934 et 1937, pendant la Guerre civile. La reconnaissance du martyre ouvre la voie à leur béatification : un miracle ultérieur ne sera pas utile, sauf pour la canonisation éventuelle.

    Le pape a autorisé le mercredi 7 novembre 2018 en tout la publication de 16 décrets de la Congrégation pour les causes des saints, pour 2 miracles, 11 martyres et les « vertus héroïques » de dix baptisés. Le pape a également autorisé la béatification «équipollente» de Michal Giedrojć (XVe s.).

    Ángel Cuartas Cristobal est né en 1910 dans une modeste famille de Lastres. Il est entré au séminaire en 1923. Il était sous-diacre et était en cinquième année de théologie. Il a été fusillé le 7 octobre 1934 à l’âge de 24 ans, pendant la Guerre civile espagnole.

    Le même jour – le 7 octobre 1934 – ont été aussi tués les cinq autres séminaristes âgés de 18 à 23 ans. Il s’agit de : Gonzalo Zurro Fanjul (1912 – 1934), 21 ans, il était tué le premier ; Juan José Castañón Fernández (1916-1934), 18 ans, il était le plus jeune de tous ; José María Fernández Martínez (1915-1934), 19 ans, Jesús Prieto López (1912-1934), 22 ans ; Mariano Suárez Fernández (1910-1934), 23 ans.

    Les deux autres séminaristes – Manuel Olay Colunga, 25 ans, (1911 – 22 septembre 1936) et Luis Prado García, 21 ans, (1914 – 4 septembre 1936) – ont été capturés pendant la guerre et emmenés à Gijón. Manuel Olay Colunga a été abattu à distance à Villafría (San Lazaro) et Luis Prado García a été fusillé à Gijón. Avant la mort, il a crié: « Vive le Christ ! » (Viva Cristo!)

    Enfin, un autre séminariste, Sixto Alonso Hevia, 21 ans, (1916-1937) a été poignardé à mort alors qu’il priait Dieu, le 27 mai 1937.

    • Cause des saints : Marià Mullerat i Soldevila, laïc espagnol, martyr

    Médecin et maire d’Arbeca, en Catalogne

    Le Vatican reconnaît le martyre d’un laïc et père de famille espagnol, un maire, le serviteur de Dieu Marià Mullerat i Soldevila (1897-1936), tué « en haine de la foi » pendant la Guerre civile en Espagne. Il pourra donc être béatifié.

    Le pape a autorisé le mercredi 7 novembre 2018 en tout la publication de 16 décrets de la Congrégation pour les causes des saints, pour 2 miracles, 11 martyres et les « vertus héroïques » de dix baptisés. Le pape a également autorisé la béatification «équipollente» de Michal Giedrojć (XVe s.).

    Fils d’un propriétaire aisé, Marià Mullerat i Soldevila est né à Santa Coloma de Queralt (Espagne) le 24 mars 1897. En 1914, il entre à la faculté de médecine de Barcelone et en 1921, déjà avec le titre de médecin, il s’installe à Arbeca, en Catalogne, où il épouse Dolors Sans i Bové.

    Homme cultivé, il promeut la fondation de L’Escut (1923-1926), un journal d’information local publié en catalan tous les quinze jours. Il publie régulièrement des articles sur des questions morales, civiques et spirituelles.

    En 1924, bien qu’il n’appartienne à aucun parti politique, il est élu maire d’Arbeca et réélu de 1927 à 1930. Durant cette période, il alterne les responsabilités municipales avec celles du médecin titulaire de la ville. Il exerce également à Puiggròs et Floresta.

    En tant que maire, il s’occupe de la promotion socioculturelle d’Arbeca : il crée la bibliothèque municipale et restaure une danse traditionnelle de la ville, « le Bal des Valenciens ». Il contribue à l’amélioration de la qualité de la vie, en renouvelant les machines pour amener l’eau du canal aux réservoirs. Il restaure aussi les cloches de l’église et il installe l’hôtel de ville. Il construit également la caserne de la Garde civile.

    Cet homme profondément religieux et pratiquant catholique convaincu, il est exécuté par des miliciens sur une route près d’Arbeca le 13 août 1936, victime de la persécution religieuse qui s’est répandue dans toute l’Espagne pendant la Guerre civile.

    Le procès de canonisation de Marià Mullerat a commencé en 2003.

  • L'euthanasie n'est pas une solution aux souffrances

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    Au moment où la question de l'euthanasie est débattue dans l'Hexagone, cette tribune collective paraît sur le site du Figaro Vox :

    « L'euthanasie n'est pas une solution aux souffrances »

    FIGAROVOX/TRIBUNE - Vingt-trois médecins, membres du groupe Grain de Sel, alertent sur les dangers que représenterait une légalisation de l'euthanasie en France, entre déshumanisation du patient et appauvrissement des relations inter-personnelles. 


    Cett tribune est proposée par le groupe Grain de Sel du collège des médecins de la SFAP, Sociéte française d'accompagnement et de soins palliatifs. Les signataires sont tous médecins.


    Devant la perspective de la maladie grave, nous sommes tous habités par des peurs -chacun avec notre histoire- de la souffrance et de la mort. Ces craintes suscitent un débat récurrent au sein de notre société centrée sur l'individu. Nous, médecins, proposons ici questions et réflexions.

    Les revendications d'euthanasie proviennent pour l'essentiel de personnes en bonne santé ou de certains patients en période d'annonce ou d'aggravation d'une maladie. Ils réagissent ainsi aux craintes suscitées par les représentations de la maladie. Les patients qui formulent une demande de mort ne la souhaitent généralement plus quand ils sont correctement soulagés et accompagnés. Ceux qui persistent dans leur demande sont le plus souvent habité́s par le désir ambivalent de «vivre encore un peu», mais autrement (avec moins d'obstination médicale parfois...). Les demandes peuvent aussi émerger des familles, signes de leur propre désarroi et vécu d'impuissance.

    Nous, professionnels, sommes témoins des belles choses qui peuvent se vivre dans les derniers moments, même s'ils sont difficiles.

    Pourtant nous, professionnels, sommes témoins des belles choses qui peuvent se vivre dans les derniers moments, meme s'ils sont difficiles, tant à domicile qu'à l'hôpital: pacification de liens familiaux, partage de souvenirs, désir de transmission, mots d'amour, restauration de liens sociaux perdus. Ils favorisent la continuité de la mémoire de la personne décédée et contribuent à la prévention de deuils pathologiques Supprimer ces moments serait prendre un risque sociétal, vers un appauvrissement des relations et une plus grande solitude.

    Devant la crainte de souffrir avant de mourir, beaucoup demandent un «droit à la mort» au nom du respect de l'autodétermination. Mais nos décisions n'engagent-elles vraiment que nous? Quelles questions posent ce type de demandes? La réalité n'est-elle pas plus complexe et nuancée? La psychologie et notre expérience de médecins en soins palliatifs nous enseignent que des choix affirmés avec certitude cachent souvent de l'ambivalence, de l'inquiétude, du doute. Ces sentiments sont difficiles à dévoiler, surtout en situation de vulnérabilité liée àla maladie, et nécessitent d'autant plus d'efforts de compréhension de la part de l'entourage et des soignants.

    Une loi qui ne protège pas le plus faible peut-elle être juste ?

    D'ailleurs, une demande qui convoquerait l'action d'un tiers pour mourir ne traduit-elle pas plutôt symboliquement un ultime appel envers la solidarité humaine plutôt qu'un souhait de voir provoquer la mort, c'est-à-dire rompre ce lien?

    Le temps éprouvant de l'agonie, qui suscite des craintes et ne fait plus sens est heureusement accompagné médicalement aujourd'hui. Il n'est pourtant pas dénué́ de significations, ou d'opportunitéś de temps d'échanges essentiels.

    Enfin, des enjeux sociaux et financiers ne risquent-ils pas de venir parasiter des choix dits «libres et éclairés»? Le souci de libérer l'entourage d'un fardeau trop lourd est une parole de patients régulierement entendue comme motivation de demande de mort.

    Or une loi qui ne protège pas le plus faible ou le plus vulnérable peut-elle être juste?

    Il est nécessaire de se donner le temps d'évaluer une loi récente: la loi Leonetti-Claeys du 2 février 2016. Avec des moyens adaptés, les lois et dispositifs actuels apportent un cadre permettant d'améliorer considérablement la qualité de fin de vie des patients.

    La précipitation actuelle à vouloir de nouveau légiférer (3 propositions de loi depuis 2017) nous semble être le signe d'un emballement passionnel et idéologique qui relève d'une vision de l'homme isolé dans le monde.

    Les débats semblent incapables de reconnaître une quelconque valeur aux personnes vulnérables.

    Les débats ne prennent pas suffisamment en compte la complexité des situations et des relations et semblent incapables de reconnaître une quelconque valeur aux personnes faibles et vulnérables.

    En outre, introduire dans notre législation un droit-créance à choisir le moment de sa mort est la porte ouverte à de multiples dérives. Nous le constatons dans les rares pays ayant dépénalisé l'euthanasie ou le suicide assisté (Belgique, Pays-Bas, Luxembourg, Canada): euthanasie de mineurs, de personnes déprimées, de personnes schizophrènes, de personnes démentes sans leur accord, de personnes âgées «lasses de vivre» ... [*] Demander aujourd'hui la légalisation d'une mort choisie, c'est prendre le risque qu'il ne soit plus possible demain d'exprimer le souhait de vivre encore malgré la maladie et le handicap.

    Les difficultés réelles de l'accès à des soins d'accompagnement de fin de vie sont génératrices elles-mêmes de souffrances. La société peut-elle autoriser le recours à l'euthanasie dépénalisée comme palliatif des carences du systeme de santé, au risque qu'elle devienne la solution la plus simple et la moins coûteuse à la complexité des situations à traiter?

    Travaillons plutot à recréer du lien et du sens, améliorons la qualité des soins, donnons-nous les moyens collectifs d'accompagner les plus vulnérables (personnes handicapées, personnes agées, personnes malades.). C'est le signe d'une société humaine.

    * Avis n° 73 du 11 septembre 2017 concernant l'euthanasie dans les cas de patients hors phase terminale, de souffrance psychique et d'affections psychiatriques. Comité consultatif de bioéthique de Belgique. Consulté sur Internet le 4 juillet 2018. https://www.health.belgium.be/sites/default/files/uploads/fields/fpshealth_theme_file/avis_73_euthanasie_0.pdf


    Suit la liste des médecins signataires: Benjamin Autric, Alix de Bonnières, Jean-Jacques Chever, Béatrice Cholin, Malika Daoud, Catherine d'Aranda, Esther Decazes, Elisabeth Dell'Accio, Delphine Dupety, Jean-Marc Hoang, Alain Hirschauer, Clémence Joly, Kirsten Keesmann, Sophie Lacondamine, Myriam Legenne, Christine Léveque, Caroline Mars, Alexis Petit, Colette Peyrard, Elisabeth Quignard, Bruno Rochas, Michel Sans Jofre, Sylvie Schoonberg.

  • Mon corps, mon choix ?

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    D'Iris Bridier sur aleteia.org :

    Mon corps, mon choix ?

    Aujourd’hui l’avortement passe pour un droit acquis aux yeux de la société. Dans son premier roman, Clotilde Merza, assistante sociale, soulève la question de la liberté du choix face à une grossesse non prévue.

    Entre l’image du « tueur à gages » employée par le Pape François rappelant qu’on ne règle pas un problème en supprimant une vie humaine, le débat télévisé récent sur l’avortement et la réaction immédiate de Marlène Schiappa « J’ai rappelé à Cyril Hanouna que l’entrave à l’IVG est un délit », ou le Planning familial militant pour le rallongement à 20 semaines du délai légal de l’avortement pour s’aligner sur nos voisins européens, la défense de la vie reste un sujet brûlant d’actualité.

    Loin de tout discours idéologique, une assistante sociale s’est inspirée directement de son expérience professionnelle  pour soulever la question de la liberté intérieure. Dans son premier roman, Un pas en avant deux pas en arrière, Clotilde Merza montre « ce qui se passe sur le terrain » et explique « que l’on nous endort gentiment en n’osant plus s’interroger sur les raisons qui conduisent à l’avortement. La femme s’imagine qu’un de ses droits durement acquis est en danger, sans même se demander ce qu’il représente ou engendre pour elle dans sa vie. »

    Un roman novateur

    Alors elle met en scène deux femmes, l’une adolescente et l’autre se croyant ménopausée, toutes deux confrontées à une grossesse imprévue. Le ton, rappelant à certains égards celui de Bridget Jones, est volontairement léger pour rendre plus accessible un sujet grave, sans pour autant nier la réalité de l’acte.

    Clotilde Merza souhaite sensibiliser l’opinion aux pressions matérielles et normes sociales qui pèsent sur les épaules de celle qui n’a pas désiré être enceinte. « Comment faire un choix à quinze ans lorsque tout le monde nous dit qu’on est trop jeune et qu’on n’y arrivera pas ? Et pourtant on ne cessait de me répéter que j’étais libre de choisir, que c’était mon corps et que je faisais ce que je voulais. Mais étais-je libre de penser autrement, différemment d’eux ? » s’interroge Claire, la jeune protagoniste.

    Outil pédagogique

    N’en déplaise aux féministes, l’homme, trop souvent déresponsabilisé dans la prise de décision, retrouve sa juste place sous la plume de Clotilde Merza. Invité à se désengager par le slogan « Mon corps, mon choix, mon droit », le futur papa peut aussi parfois, se sentir concerné et soutenir la maman. Véritable outil de réflexion pour des solutions alternatives, ce roman plein d’espérance et de surprises nous interroge sur la place de l’imprévu dans une société de la parfaite maîtrise. Une ode à l’amour de la vie et à la vérité qui rend libre…

    Un pas en avant deux pas en arrière, par Clotilde Merza, éditions des Béatitudes, 137 pages, 12 euros.

  • Religio depopulata in Europa : l’exception polonaise

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    Vous voulez comprendre la Pologne d'aujourd'hui dans son rapport à la religion catholique ? Oubliez votre environnement occidental et acceptez de plonger dans une autre histoire, dans une autre grille de lecture politique, dans une culture où l'identité catholique polonaise reste très forte. 1989 a été un bouleversement considérable en Pologne. Depuis lors la hiérarchie catholique polonaise cherche à maintenir ses valeurs dans un monde devenu complexe.

    Une corpoduction KTO/Grand Angle Production 2016 - Réalisé par Françoise Pons Documentaire du 26/07/2016. 

    JPSC

  • Commémoration des défunts : le pape s'est recueilli au cimetière pour enfants morts in utero

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    D'Anne Kurian sur zenit.org :

    Commémoration des défunts : le pape se recueille au cimetière pour enfants morts in utero

    Premier pape en visite au cimetière du Laurentino

    Ce 2 novembre 2018, pour la Commémoration de tous les fidèles défunts, le pape François a été le premier pape à se rendre au cimetière Laurentino, terrain de 27 hectares dans la périphérie sud de Rome. Il s’est recueilli auprès des tombes d’enfants morts in utero, spontanément ou à la suite d’une IVG.

    Le programme officiel prévoyait en effet une halte au cimetière des enfants. Près de celui-ci, a été ouvert le « Jardin des anges », un domaine dédié aux sépultures d’enfants qui ne sont jamais nés, symboliquement gardé par deux statues de marbre représentant des anges, symboles d’innocence et de pureté. Le pape s’y est arrêté en descendant de voiture. Dans le silence, il a déposé des gerbes de fleurs sur plusieurs petites tombes ornées de peluches de nourrissons.

    Il s’est ensuite dirigé vers le cimetière des enfants, où il a également déposé des fleurs, puis a salué quelques familles, visiblement émues.

    L’aumônier du cimetière, Mgr Claudio Palma, avait expliqué à Vatican News avant cette visite : « le pape viendra en gardant présent à l’esprit qu’il y a ici ce Jardin des anges… l’unique lieu avec une place pour les fœtus avortés. Il sera ici pour cette raison : souligner l’importance de la vie… parce que notre vie va au-delà de la mort ».

    A 16h, le pape François a célébré une messe devant la chapelle de Jésus ressuscité, inaugurée en 2012. De forme circulaire, elle contient 140 places assises et un parvis de 120 m².

    Au terme de la messe, à son retour au Vatican, le pape s’est rendu dans les grottes de la basilique Saint-Pierre pour un temps de prière en privé, devant les tombes des papes défunts.

    Le cimetière Laurentino a été consacré le 9 mars 2002 par le cardinal vicaire de Rome, Camillo Ruini. C’est le quatrième cimetière visité par le pape à l’occasion du 2 novembre : en 2013, 2014 et 2015, il a célébré la messe au cimetière du Verano. En 2016, il a présidé la célébration à Prima Porta et en 2017 au cimetière américain de Nettuno, avant de s’arrêter aux Fosses Ardeatine.

  • Exorcismes et prières de délivrance : le témoignage de Mgr Macaire

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    Histoire de l'exorcisme en Martinique avec Mgr Macaire (via le blog du Père Simon Noël)



    Voici une vidéo qui pourra éclairer ceux qui se posent des questions sur les exorcismes et prières de délivrance. L'enseignement de Mgr Macaire est basé sur une expérience personnelle et sur la théologie la plus sûre.