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Témoignages - Page 172

  • L’infaillibilité du pape remise à sa juste place par Benoît XVI

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    celestin-v_660.jpgCette mise au point, lue sur le site « Pro Liturgia », est un contrepoison efficace contre toutes les formes d’idolâtrie du chef auquel des foules narcissiques s’identifient comme en miroir. La papolâtrie est une illustration de ce travers chez les catholiques. L’humble et impopulaire Benoît XVI (ici devant la dépouille mortelle de Célestin V) était bien placé pour remettre les choses à leur juste place, avec sa clarté d’esprit coutumière :

    « Comme tout catholique éduqué devrait le savoir, la doctrine de l’infaillibilité papale ne veut pas dire que le pape régnant aura raison quand il prédira la météo du lendemain, ou quand il exprimera son avis sur une controverse politique en cours.

    Le charisme de l’infaillibilité pontificale n’est pas une sorte de pouvoir magique qui protège le pape de l’erreur chaque fois qu’il ouvre la bouche. Le pape Benoît a toujours rappelé que ses opinions personnelles, comme elles sont mises en avant dans ses ouvrages, ne doivent pas être considérées comme l’enseignement officiel de l’Eglise.

    Un pape ne parle pas avec une autorité infaillible quand il parle « de sa propre voix ». Il ne jouit de cette autorité que quand il parle de l’Eglise. Le pape Benoît explique cette autorité - dont jouit dans une certaine mesure le prêtre - au début de son livre « Lumière du monde » :

    « La chose importante - écrit-il - est que je ne présente pas mes idées, mais plutôt que j’essaie de penser et de vivre la foi de l’Eglise, d’agir dans l’obéissance à Son mandat. »

    Il y a toujours des moments où le mandat du Christ ne semble pas tout à fait clair, même pour ceux qui souhaitent sincèrement le connaître. Alors, quand il y a confusion ou incertitude parmi les fidèles, le pape doit répondre à l’exhortation du Christ à saint Pierre, et « confirmer ses frères » ; il ne doit pas dire, comme certains politiciens : « C’est blanc... mais en même temps ça pourrait être gris... ou même noir ».

    Quand il répond à cette exhortation du Christ à saint Pierre, le pape n’exprime pas ses propres opinions, il ne crée pas ses propres règles doctrinales. Au contraire, il éclaire par la prière ce que l’Eglise enseigne, ce que l’Eglise a toujours enseigné, ce qui a été cru « semper et ubique » par les fidèles.

    Ainsi - explique encore Benoît XVI - « l’essence même de l’autorité papale, c’est que ce n’est pas l’autorité d’un individu ; le pape n’a pas la liberté de dire quelque chose de différent de ce que ses prédécesseurs ont dit. Dans certaines circonstances et sous certaines conditions, le pape peut prendre des décisions définitives et obligatoires, des décisions qui clarifient ce qui est et ce qui n’est pas la foi de l’Eglise. »

    Mais ce n’est que lorsque certaines conditions sont réunies, quand la tradition a été clarifiée et qu’il sait qu’il n’agit pas de façon arbitraire, que le Pape peut dire : « Ceci est la foi de l’Eglise et le refus de ceci n’est pas la foi de l’Eglise. »

    Quand le pape parle avec autorité, il ne nous dit pas ce qu’il pense, mais ce que « nous » pensons, comme communauté des fidèles du Christ. Il ne nous dit pas ce que nous devons croire, mais il nous aide à clarifier ce que nous croyons, ou plutôt, pour être plus précis, ce que nous et nos ancêtres ont toujours cru, depuis l’époque où Jésus a décrit les vérités de la foi à ses disciples.

    Le pape n’a pas le pouvoir d’ajouter à ce dépôt de la foi, ni de soustraire, ni de modifier. Son autorité ne s’étend qu’aussi loin qu’elle nous aide à identifier le bon chemin. Son autorité est comme celle d’un guide autochtone, qui peut guider les touristes dans la montagne non pas parce qu’il règne sur les touristes, mais parce que pendant des générations sa famille a exploré et amélioré et élargi le meilleur chemin. Les touristes peuvent choisir d’ignorer le guide, car il n’a aucun pouvoir sur eux. Mais ils le feraient à leurs risques et périls, parce qu’il connaît le chemin. Il en va de même avec le pape, le « servus servorum Dei. »

    Extrait d’un entretien de Benoît XVI avec Peter Seewald.

    L’infaillibilité du pape remise à sa juste place par Benoît XVI

    JPSC

     

  • La gueuse d’où viendrait tout le mal

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    gilets jaunes 1039038708.jpgVoici une ou deux générations, dans les mornes plaines belges, le mot république avait encore un sens largement péjoratif : synonyme de désordre, d’anarchie et de violence. Le spectacle actuel donné en France par l’agitation déployée par et autour des gilets jaunes nous renvoie à l’image de la gueuse symbolisant l'héritage mental de la révolution française de 1789.

    En quoi nous ne sommes pas les seuls: extrait ci-dessous de l’éditorial du bimensuel «L’Homme Nouveau», rédigé par Philippe Maxence  le 21 janvier 2019 :

    « [...]   Dans le sillage des grands ancêtres

    Depuis le début du mouvement des Gilets jaunes, la violence des affrontements ne cesse d’étonner. La destruction de la porte d’entrée d’un ministère où se trouvait Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement, a même choqué. Malgré tout, il y a eu plus de peur que de mal et d’ailleurs le représentant du gouvernement a vite retrouvé ses talents oratoires : « Ce n’est pas moi qui étais attaqué, c’est la République ».

    Il est beaucoup question de celle-ci depuis que cette révolte inédite a enflammé le pays. Mais de part et d’autre, on se réclame justement de la démocratie et de la République, dernier élément « sacré » d’un système séculier qui s’est pourtant entièrement construit sur le refus de tout rapport entre le sacré et le politique.

    Il est d’ailleurs paradoxal de constater que la violence est mise en cause par les représentants du système politique et moral dans lequel nous sommes enserrés. D’abord parce que génération après génération, on exalte à l’école et par tous les moyens de la culture, la geste épique de la Révolution de 1789, la prise de la Bastille, les grands ancêtres et jusqu’aux assassins de la Vendée dont certains ont leurs noms gravés sur l’Arc de Triomphe. Dès lors, il n’est pas étonnant que cet imaginaire partagé habite aussi la révolte des Gilets jaunes et l’inspire.

    La violence d’un système

    Mais, plus fondamentalement, il faut redire que le système lui-même s’est entièrement bâti à partir d’actes d’une violence extrême et qu’il y trouve sa légitimité originelle. La République a été engendrée par la Révolution française à laquelle la cinquième du nom se réfère directement dans le préambule de la Constitution. Elle assoit également sa légitimité dans les violences de l’épuration de 1944 et la guerre civile née du conflit algérien qui ont empêché une réconciliation nationale. Elle repose toujours sur l’acte de violence par excellence qu’est l’avortement provoqué, légalisé, remboursé, promu officiellement comme « un droit » et dont la pseudo « légitimité » est reconnue par tous les acteurs politiques de notre République. La confrontation est au cœur même de la logique d’un système qui ne vise pas le bien commun et l’amitié politique mais l’équilibre entre des intérêts divergents. La violence, physique, symbolique, verbale, institutionnelle, n’est donc pas un accident ou un coup de fièvre de notre République. Elle l’a fondée et naturellement elle y réside comme dans son milieu naturel.

    Il est impossible pour l’heure de prévoir la suite des évènements. Les forces en jeu sont importantes, même si elles sont déséquilibrées. Dans un essai percutant intitulé Du pouvoir, dans la modernité et la postmodernité (Hora Decima), le sociologue espagnol Javier Barraycoa écrivait que « le pouvoir, en tant que structure moderne, se complaît à universaliser le relatif et à relativiser l’universel. C’est là, peut-être, l’un des plus subtils principes du totalitarisme ». L’avenir dira si nous sommes actuellement face à un retour du réel ou un épisode supplémentaire d’autodissolution portée par le nihilisme de la modernité tardive. On demande juste aux catholiques de n’être pas une fois de plus les dupes qui renforcent, sous prétexte de bonne volonté, les structures de mort et la véritable violence illégitime. »

    Ref. Vous avez dit violence ?

    JPSC

  • Le témoignage bouleversant de Patricia Sandoval

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    D'Odon de Cacqueray sur le site de l'Homme Nouveau :

    Face à l'avortement, un témoignage de la puissance de la miséricorde de Dieu

    Face à l'avortement, un témoignage <br>de la puissance de la miséricorde de Dieu

    Parents divorcés, éducation superficielle ou l’apparence était reine et le Christ n’était qu’un vernis traditionnel, spiritisme, avortements, drogue… Patricia Sandoval est bien de notre siècle. Pourtant après son parcours chaotique, cette femme mexico-américaine a rencontré Dieu, Il a bouleversé sa vie. Après un parcours de reconstruction, elle a mis sa vie au service de tous ceux qui peuvent être confrontés aux mêmes problèmes qu’elle. Patricia Sandoval témoigne dans le monde entier de la miséricorde de Dieu et de l’horreur de l’avortement. 

    Il n’est pas possible de rester insensible devant cette jeune femme, particulièrement belle, qui parle facilement malgré les barrières de la langue. Le sourire au coin des lèvres, les réponses fusent, passionnées, lorsqu’on l’interroge sur sa vie. Ses parents ne lui ayant pas transmis de fondations assez solides, Patricia Sandoval reçoit une éducation sexuelle perverse alors qu’elle est encore en bas âge à l’école. Elle entend parler de « sexe sûr », de contraception, de dissociation entre union et procréation. 

    Lorsque jeune adulte elle tombera sous le charme d’un jeune homme, ils auront leurs premières « relations sexuelles protégées ». Malgré la contraception, Patricia tombe enceinte, elle choisit avec celui qui était alors son compagnon, de garder l’enfant et de se marier. Hélas, sous la pression de ses amies, elle change d’avis et avorte, faisant passer la mort de son premier enfant pour une fausse-couche. Son fiancé est dévasté. Pour elle, quelque chose s’est brisé, alors que les équipes médicales lui assurent qu’elle ne s’est débarrassée que d’un amas de cellules. Une deuxième fois Patricia Sandoval tombe enceinte, deuxième avortement et incompréhension face à la défaillance de la contraception. La troisième fois, ne voulant plus porter le poids de l’avortement seule, elle contraint son fiancé à l’accompagner à la clinique. Leur relation n’y survivra pas. 

    Seule, face aux difficultés familiales, Patricia Sandoval trouve du travail au Planning Familial, elle est chargée en premier lieu de convaincre les femmes enceintes en détresse d’avorter, les mots « bébés », « parents », même « foetus », sont interdits, ils sont remplacés par « sac », « amas de cellules »… Très vite, sans formation médicale, elle aide les médecins à pratiques les avortements, cinq minutes par femme, puis l’horreur, la pièce attenante dans laquelle il faut retrouver cinq morceaux du bébé pour que l’avortement soit considéré comme réussi. Petit à petit Patricia prend conscience du mensonge dans lequel elle a été maintenue. Une femme enceinte de jumeaux, à six mois de grossesse, la fera fuir définitivement ce lieu de mort. 

    Pour fuir sa réalité trop dure à supporter, c’est dans la drogue que la jeune mexico-américaine se réfugie, pendant plusieurs années, c’est la descente aux enfers, cocaïne, métamphétamine… les doses augmentent, la réalité s’éloigne. Un beau jour c’est la rue, la peur d’être en manque, les fausses amitiés. Jusqu’à ce qu’abandonné sur un trottoir par son compagnon de l’époque, squelettique, Patricia se remémore tout ce que Dieu, en qui elle a toujours cru, a fait de bien dans sa vie. Comme Job sur son tas de fumier, elle remercie pour tout ce qu’elle a eu de bon. C’est à ce moment qu’une femme, travaillant dans un restaurant à proximité, la serre dans ses bras, lui disant que Dieu l’aime et lui pardonne. Ce sera le début de son chemin de Damas. 

    Le parcours de conversion et de guérison ne sera pas un long fleuve tranquille, il y aura des chutes, des rechutes, des colères… Une retraite avec La vigne de Rachel lui permettra de guérir du poids de ses avortements. La providence de Dieu la guidera ensuite, souvent contre sa volonté, pour donner son témoignage au monde. Un témoignange poignant que vous pourrez voir et entendre dans la vidéo qui accompagne cet article. 

    Patricia Sandoval nous offre un vrai Magnificat en faveur de la Vie. 

    Transfigurée, Patricia Sandoval et Christine Watkins, ed Téqui, 18,90€

     

  • La liturgie pour cultiver le silence et la paix

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    Lu sur le site « Pro liturgia » :

    « Il y a une dizaine d’années Stéphane Wailliez avait publié dans la revue « Catholica » un article intitulé « La liturgie et le bruit ». L’Auteur commençait par donner une définition du bruit : « Le bruit, écrivait-il, est ce qui détourne de la fin. » Et plus loin : « Si Dieu est le bien suprême et la cause finale architectonique de l’univers, c’est à lui que tout doit être ordonné, de façon directe ou indirecte. Ce qui détourne de lui, compte tenu des circonstances et de l’état de vie divers de chacun, doit être tenu pour une déperdition, pour un bruit. »

    Et Stéphane Wailliez poursuivait : « S’il est un domaine où le bruit ne doit pas pénétrer, c’est celui du sacré. Or précisément, fumées de Satan ou vacarme, “rumor mundi” est entrée dans le temple de Dieu au lieu de rester “pro fano” - à l’extérieur du temple -. Des causes et responsabilités du désastre cultuel dans l’Eglise d’Occident, on peut discuter. Du fait, non. “Contra factum non fit argumentum”, dit l’adage : contre un fait, on n’argumente pas. »

    L’Auteur évoquait alors la liturgie de la Parole au cours des messes, avec ses monitions, introductions, commentaires, acclamations et autres expressions d’une créativité aussi malheureuse que dévastatrice introduite à la faveur de la corruption généralisée de la réforme liturgique conciliaire. Cette liturgie de la Parole est aujourd’hui loin d’être cantonnée à la Parole de Dieu ; telle qu’elle se fait dans bien des paroisses, elle a contribué à désacraliser la réception du message biblique.

    Mais le bruit se manifeste aussi sous d’autres formes qui ne sont pas auditives. La liturgie, telle qu’elle se présente dans bien des églises où l’on se réclame abusivement de Vatican II, en a incontestablement assimilé diverses manifestations : les panneaux de tel comité tiers-mondiste placés à l’intérieur des églises, les guirlandes confectionnées par les mamans-catéchistes, les affiches hautes en couleurs présentant le dynamisme (!) du secteur interparoissial, les vêtements profanes portés dans le sanctuaire, l’absence de limite clairement établie entre le choeur et la nef, les attitudes non rituelles des ministres (bras ballants ou jambes croisées), les vêtements liturgiques sur lesquels des sigles bien visibles remplacent les symboles discrets (les chasubles arc-en-ciel de Castelbajac, par exemple), le remplacement du chant grégorien créateur de silence par des cantiques visant à galvaniser les assistances... tout ceci se rattache au bruit du monde. A ce bruit qui détourne de Dieu.

    Les temps de silence indiqués dans l’Ordo Missae actuel - dont tout le monde se réclame mais que personne ne respecte - sont loin d’être respectés. Sauf peut-être juste après la communion. La Prière universelle est, elle aussi, trop souvent l’occasion d’amener jusqu’à l’autel, par le biais de longues tirades, le brouhaha du siècle.

    Bref, le silence propice au recueillement et à l’adoration, ce silence que devrait procurer la liturgie si elle était respectée, se trouve aujourd’hui dans une situation bien inconfortable.

    Or, comme par une saine réaction, l’inflation verbale provoque un besoin de silence. Alors, pour répondre à ce besoin, certains célébrants ponctuent à présent la célébration liturgique de plages de silence : on fait des pauses. Nouvelle erreur !

    En effet, quand on regarde comment sont organisés les rites traditionnels tant orientaux qu’occidentaux, on voit que les moments de silence ne sont pas créés par des interruptions du cursus liturgique, mais simplement par des instants durant lesquels certaines prières se font en secret. L’action liturgique ne s’interrompt pas pour faire place au silence : elle se poursuit, mais s’exprime simplement sur un autre plan, un plan généralement visuel. De cette façon, la cérémonie n’est jamais entravée par une attente qui ressemble parfois à une embarrassante minute de silence.

    Même l’élévation prolongée par un ralentissement des gestes dû à la piété subjective du célébrant devrait être considérée comme un abus, dans la mesure où la liturgie est alors perturbée par une rupture dans l’accomplissement « normal » des rites. Ainsi, les silences prévus par l’Ordo Missae deviennent-ils maladroits et incongrus lorsqu’ils trouvent leur place dans une liturgie qui ne semble avoir été inspirée que par le bruit, que par l’esprit de l’homme moderne qui cherche à se perdre dans l’agitation continuelle. Ces silences-là apparaissent comme une malhabile compensation de ce bruit : plaqués sur des liturgies disparates et agitées, ils ne résolvent pas le malaise que font naître nos célébrations actuelles mais le révèlent. »

    Ref. https://www.proliturgia.org/actua.html

    gravure saint sacrement 62a093729ba45a67a3df0eaaf0f68d39.jpgDécouvrez une liturgie grégorienne paisible, chaque jour de la semaine, au cœur de la ville de Liège: à église du Saint-Sacrement, Bd d’Avroy, 132, les lundi, mercredi et vendredi, à 18h00 ; mardi, jeudi et samedi, à 8h30. Plus d’information, voir ici :   HORAIRES DES CELEBRATIONS OU ACTIVITES RECURRENTES

    JPSC

  • Elections en RDC : Les évêques congolais expliquent au Conseil de Sécurité de l’Onu les balokuta du régime Kabila

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    Ambongo 2017-01-01t064403z_1213149357_rc1ebb7721b0_rtrmadp_3_congo-politics_0.jpgLa Conférence épiscopale congolaise (CENCO) a expliqué au Conseil de sécurité des Nations unies comment elle avait organisé son observation des élections présidentielle et législatives du 30 décembre, observation menée dans le cadre de « l’engagement socio-politique de l’Eglise ». Lu sur le site web de la « Libre Afrique » :

    La Cenco a formé 41.026 observateurs et obtenu l’accréditation de 40.850 d’entre eux, a expliqué Mgr Marcel Utembi, archevêque de Kisangani et président de la Conférence épiscopale. Les 176 observateurs qui n’ont pas obtenu l’accréditationont servi « à l’observation des incidents en dehors des centres de vote ». Les 959 observateurs prévus pour les circonscriptions de Beni, Beni-ville, Butembo-ville et Yumbi n’ont pas été déployés puisque ces circonscriptions ont été privées de vote pour diverses raisons.

    Ce sont donc 39.824 observateurs formés par la Cenco qui ont été déployés, à hauteur de 1 à 2 par bureau de vote et au moins 1 dans chacun des 21.784 centres de vote du pays, « soit une couverture globale de 100% des bureaux de vote prévus par la Ceni » (Commission électorale nationale indépendante).

    600 téléphones satellitaires

    On sait que les autorités congolaises ont coupé la transmission des SMS après le vote. Au moment de la coupure, « la Cenco avait déjà reçu au moins 43% des données ». Une partie de ses observateurs détenaient 600 téléphones satellitaires Thuraya pour les zones non couvertes par la téléphonie mobile et utilisés également « pendant la coupure des SMS ».

    Les observateurs de la Cenco ont travaillé « en synergie » avec ceux de l’Eglise du Christ au Congo (protestants) et de la Symocel (Synergie des missions d’observation électorales citoyennes).

    La mission d’observation de la Cenco disposait d’un Centre de collecte et de traitement des données, dotée d’un call center où travaillaient 408 agents.

    71,5% des suffrages collectés

    Toutes ces dispositions ont permis à la mission d’observation de la Cenco de collecter 13.110.999 suffrages exprimés, sur un total de 18.329.318, soit 71,5% des suffrages.

    Deux systèmes de comptage ont donné les mêmes tendances, qui ont permis à la Cenco de conclure que « les résultats de l’élection présidentielle, tels que publiés par la Ceni, ne correspondant pas aux données collectées » par sa mission d’observation. La conférence épiscopale a donc prié le Conseil de sécurité de demander « à la Ceni de publier le plus vite possible les procès verbaux des centres (de vote) pour donner aux candidats la possibilité de comparer leurs données à celles de la Ceni » en vue « d’enlever les doutes ».

    Ref. Comment l’Eglise a obtenu ses résultats électoraux?

    Cause toujours : il eût été plus avisé de faire pression sur le conseil de sécurité avant les élections en exigeant que, dans le climat menaçant qui prévalait, celles-ci se déroulent en présence d’une mission internationale de contrôle plutôt que de vouloir confier maintenant à la Ceni un exercice supplémentaire de tripatouillage post-électoral.

    A part quelques gesticulations, a posteriori il n’y a rien à attendre des enceintes internationales: d’autant plus que le leurre Tshisekedi semble fonctionner dans l’opinion congolaise elle-même (du moins pour l’instant) …  

    JPSC

  • Marie Noël, une très grande poétesse entre le monde et Dieu

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    Une magnifique émission ! Merci KTO !

    Marie Noël se nommait Marie Rouget. À Auxerre, où elle naquit le 16 février 1883 et où elle résida jusqu'à sa mort, à 84 ans, le 23 décembre 1967, on l'appelle toujours joliment « la fille poussée au son des cloches ». En Bourgogne, le souvenir de la vieille demoiselle est à tout jamais présent. C'est que la vie de Marie Rouget n'est pas commune. Bien longtemps, en effet, beaucoup ignorèrent que celle qui allait devenir Marie Noël, la Marie Noël qu'admirèrent Aragon, Colette, François Mauriac, Montherlant et qui obtint le Grand Prix de l'Académie française pour l'ensemble de son oeuvre, était l'auteur prolifique de récits, de chansons, de berceuses, de complaintes, de contes, de poèmes et de psaumes qui la délivraient de l'attente, des ténèbres, du doute et de l'effroi de la mort. Une vie de lutte incessante, au fil des mots, contre le mal auquel seul peut répondre l'amour. Tour à tour émerveillée, joyeuse et soumise, Marie Noël fut une catholique ardente et sincère, toute donnée à Dieu, jusque dans l'épreuve. Rebelle, elle dialogua néanmoins jusqu'à sa mort avec le Seigneur, feignant d'ignorer qu'on peut discuter tant que l'on veut avec Dieu, tôt ou tard, c'est Lui qui a le dernier mot. Ce film magnifique nous conte la vie hors du commun d'une fausse bigote à l'allure de redoutable « grenouille de bénitier », dont Montherlant a pu dire qu'elle était le plus grand poète français. Et l'on pense à André Chénier qui écrivit : « L'art ne fait que des vers. Le coeur seul est poète ». Une inoubliable promenade sur des chemins de poésie au pays de la sérénité, dans les pas d'une grande figure du christianisme qui, s'usant le corps et l'âme, se perdit dans la vie des autres.

    UNE COPRODUCTION KTO/CAT PRODUCTION 2018 - Réalisé par Armand Isnard

    Environ 45 films documentaires de 52 minutes sont coproduits chaque année par KTO, qui en diffuse au total 150. Une partie d'entre eux est disponible sur Internet. La chaîne privilégie des documents mettant en valeur une vision chrétienne de l'homme, une lecture des questions de société au regard de la doctrine sociale de l'Église, une (re)découverte du patrimoine culturel chrétien. Les documentaires sont aussi l'occasion de découvrir des grandes figures du christianisme, à travers des portraits ou des récits, et de partir à la rencontre des communautés chrétiennes à travers le monde. Ces films sont régulièrement remarqués dans la presse et sélectionnés dans les festivals.

  • Jésus : les récits évangéliques de l’enfance

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    Une émission de "la foi prise au mot"(KTO) pour le temps de Noël

    Pendant le temps de Noël, entre la naissance de Jésus et le début de sa vie publique, la liturgie propose de méditer sur l'enfance du Sauveur. C'est pour approfondir les textes de Luc et Matthieu que KTO a choisi de se pencher sur ces textes bibliques qui traitent, de manière assez surprenante pour l´Antiquité, de l´Enfance de Jésus, de sa famille et de quelques événements. Pour répondre à ces questions et découvrir l´Enfance de Jésus, Régis Burnet est entouré de Sylvie Barnay, maître de conférences à l´Université Paul Verlaine-Metz, chargée d´enseignement à l´Institut Catholique de Paris, et du père Gérard Billon, enseignant à l´Institut catholique de Paris, président de l´Alliance biblique française, directeur du Service biblique Évangile et Vie et de la revue Cahiers Évangile.

    JPSC

  • La vie : à quel prix ?? L'Université de la Vie 2019

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    Du site de l'Homme Nouveau :

    Université de la vie 2019 : la vie à quel prix ??

    Rédigé par Caroline Roux, déléguée générale adjointe & directrice de VITA International, propos recueillis par Adélaïde Pouchol le  dans Religion

    Université de la vie 2019 : la vie à quel prix??

    Depuis plus de 10 ans, l'association Alliance Vita dont l'objectif clairement affiché est de "décrypter pour informer et mobiliser pour protéger", organise des universités de la vie, autrement dit un cycle de conférences sur plusieurs soirées autour de thèmes qui touchent la bioéthique. Caroline Roux, déléguée générale adjointe et directrice de VITA International, présente l'Université de la vie 2018 pour L'Homme Nouveau. 

    Alliance Vita organise en janvier prochain une nouvelle édition de l’Université de la Vie, sur le thème « La vie, à quel prix ? ». Pourquoi ce thème et que recouvre-t-il exactement ?

    Ce thème « La vie, à quel prix ? » englobe les questions éthiques posées au niveau national, alors que la révision de la loi bioéthique est en débat en France, mais aussi à l’échelle internationale. On aurait pu croire que la vie humaine serait progressivement plus protégée avec l’abolition de l’esclavage ou la lutte internationale contre le trafic des êtres humains. Pourtant, à notre époque, la valeur attribuée à la vie est au centre des enjeux liés à la procréation. Quand cette valeur devient relative, on aboutit à l’avortement ou à considérer que certaines vies ne valent pas la peine d’être vécues car le fœtus présente un handicap. Et d’un autre côté, les techniques de procréation artificielle permettent de fabriquer la vie avec une nouvelle forme d’acharnement procréatif qui conduit à une surproduction d’embryons humains, à leur sélection, et à leur destruction en grand nombre. Nous sommes plongés dans une nouvelle forme d’eugénisme largement passée sous silence au nom d’une science toute-puissante. En « déshumanisant » le début de la vie, la non marchandisation du corps est remise en question, comme on le voit dans certains pays avec le commerce des gamètes, des mères porteuses et des enfants nés par GPA. 

    Avec les biotechnologies, on atteint aujourd’hui la racine de la vie avec le pouvoir de faire des manipulations génétiques au stade embryonnaire qui pourraient aboutir à changer la nature humaine elle-même. 

    Cette volonté de maîtriser la vie se retrouve en cas de grande dépendance et de fin de vie avec la tentation de l’acharnement thérapeutique et de l’euthanasie. Plus globalement, l’exclusion grandissante des personnes âgées doit nous alerter sur la manière dont notre société considère la vulnérabilité. À tous les stades de la vie se dessine la même difficulté à appréhender la fragilité humaine.

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  • Nigéria : Plus de 2.000 personnes sont encore prisonniers de Boko Haram

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    Du site de l'Aide à l'Eglise en Détresse (Belgique) :

    Nigéria : Plus de 2.000 personnes sont encore prisonniers de Boko Haram

    La mère de Leah Sharibu, la jeune nigériane détenue par Boko Haram depuis près de dix mois, demande à la communauté internationale  de « ne pas se lasser de prier pour elle, jusqu’à ce qu’elle revienne ».

    Leah Sharibu

    Leah, 15 ans, a été enlevée avec 110 autres élèves par Boko Haram qui a pris d’assaut  le 19 février 2018 un pensionnat de la ville de Dapchi, dans le diocèse de Maiduguri, dans le nord-est du Nigéria. Un mois plus tard, certaines jeunes filles sont mortes en captivité et toutes les autres ont été libérées, à l’exception de Leah. Celles qui ont été libérées ont déclaré que Leah était la seule chrétienne du groupe et que les terroristes avaient cherché à la forcer à se convertir à l’Islam, mais qu’elle avait refusé.

    La mère de Leah, Rebecca, a demandé que l’on continue de prier pour Leah : « Je sais que dans le monde entier, les fidèles prient et plaident pour la libération de ma fille, mais jusqu’à présent, je n’ai pas revu ma Leah. Je voudrais supplier les chrétiens : ne vous lassez pas de prier pour elle jusqu’à ce qu’elle revienne ».

    Son refus d’abandonner sa foi dans le Christ a profondément ému son père Nathan qui a dit : « La confiance et la foi de ma fille m’ont fait réaliser que je vivais sous le même toit qu’une admirable disciple du Christ. Elle a témoigné qu’elle ne renoncerait jamais au Christ, même si elle devait être tuée des mains de Boko Haram, ce qui m’a rendu fier de sa grande foi dans le Seigneur ».

    En octobre, le groupe terroriste a publié une vidéo menaçant de garder Leah comme « esclave à vie ».

    Mgr Ignatius Kaigama, archevêque de Jos, a également ajouté sa voix à la demande de la mère de Leah lors de sa visite à Malte pour le lancement du rapport sur la liberté religieuse dans le monde, il y a quelques semaines. Le prélat a lancé un vibrant appel à prier pour toutes les personnes aux mains des terroristes : « Je vous invite tous à prier pour Leah et pour tous ceux qui sont captifs parce qu’ils ont refusé de renoncer à leur foi. Elle a choisi de rester chrétienne, même face à la perspective d’être tuée. Leah se distingue par sa détermination courageuse à préserver sa foi et son identité chrétienne. Nous devons prier pour toutes les personnes qui sont retenues, traumatisées et en grand danger entre les mains des terroristes ».

    On estime que plus de 2.000 femmes, jeunes filles et jeunes hommes sont encore prisonniers de Boko Haram. Les captifs sont obligés de se convertir à l’Islam, et les captives d’épouser des miliciens musulmans. Ceux qui refusent subissent des violences extrêmes.

    Par Grace Attu & Maria Lozano

  • Elections chaotiques au Congo : et maintenant on fait quoi ?

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    élections congolaises 438983-partisans-opposant-etienne-tshisekedi-manifestent.jpgCe pays n’a plus connu aucune élection crédible depuis les élections nationales et provinciales organisées par l’administration coloniale belge. C'était du 11 au 22 mai 1960 : voici plus d’un demi-siècle...  

    Réaction à chaud ce 30 décembre 2018 sur RT France. La politologue Leslie Varenne n’y va pas par quatre chemins 

    Bref l’éternel retour du cycle : un potopoto propice à une palabre ajoutant à la confusion en attendant que le plus fort rafle la mise. S’est-il jamais passé autre chose depuis le 30 juin 1960 ?

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  • En 2018, deux fois plus de missionnaires ont été tués dans le monde qu'en 2017

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    Une dépêche de l'Agence Fides :

    VATICAN - Les Missionnaires tués au cours de l’année 2018

    Cité du Vatican (Agence Fides) – Au cours de l’année 2018, ont été tués de par le monde 49 missionnaires soit près du double par rapport aux 23 de l’année précédente et il s’agit en grande partie de prêtres (35). Après huit années consécutives pendant lesquelles le nombre le plus élevé de missionnaires tués avait été enregistré en Amérique, en 2018, c’est au tour du continent africain d’occuper le premier rang de ce classement tragique.

    Selon les informations recueillies par l’Agence Fides, au cours de l’année 2018, ont été tués de par le monde 40 missionnaires, à savoir 35 prêtres, 1 séminariste et 4 laïcs. En Afrique, ont été tués 19 prêtres, 1 séminariste et 1 laïque (21) ; en Amérique, ont été tués 12 prêtres et 3 laïcs (15) ; en Asie, ont été tués 3 prêtres (3) et en Europe a été tué 1 prêtre (1).

    Nous faisons usage du terme « missionnaire » pour tous les baptisés, conscients du fait que « en vertu du Baptême reçu, chaque membre du Peuple de Dieu est devenu disciple missionnaire (cf. Mt 28, 19). Chaque baptisé, quelle que soit sa fonction dans l’Eglise et le niveau d’instruction de sa foi, est un sujet actif de l’évangélisation » (EG 120). Du reste, la liste annuelle établie par Fides depuis longtemps déjà ne concerne pas seulement les missionnaires ad gentes au sens strict mais tous les opérateurs pastoraux morts de façon violente, pas expressément « in odium fidei ». Pour ce motif, nous préférons ne pas utiliser le terme « martyr », sauf dans son sens étymologique de « témoin », pour ne pas devancer le jugement que l’Église pourra éventuellement donner à certains d’entre eux.

    Cette année encore, de nombreux missionnaires ont perdu la vie dans le cadre de tentative de vols ou de cambriolages perpétrés parfois de manière féroce, dans des contextes marqués par la dégradation morale, la pauvreté économique et culturelle, l'intolérance, la violence comme règle de comportement, le manque de respect pour la vie et de tout droit fondamental. Sous toutes les latitudes, les prêtres, religieuses et laïcs partageaient avec les personnes la même vie quotidienne, apportant la valeur spécifique de leur témoignage évangélique comme signe d’espérance, en cherchant à soulager les souffrances des plus faibles et en élevant la voix pour défendre leurs droits foulés aux pieds, en dénonçant le mal et l’injustice. Face à des situations de danger pour eux-mêmes, aux appels des autorités civiles ou de leurs Supérieurs religieux, les missionnaires sont restés à leur poste, conscients des risques qu’ils encouraient, pour être fidèles aux engagements pris. (S.L.) (Agence Fides 29/12/2018)

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