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Témoignages - Page 311

  • La belle histoire de Samir

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    Le bulletin de février-mars de l'Aide à l'Eglise en Détresse (France) publie cette belle histoire que nous prenons la liberté de reproduire ici

    C’est un miracle que Samir soit encore vivant. Au Pakistan, un enfant kidnappé n’est encore jamais revenu dans sa famille. Une semaine après son retour, il a fait sa première communion.

    Samir, neuf ans, aime jouer avec son cerfvolant. Il le fait toujours s’envoler dans la rue de la cathédrale de Lahore. C’est ce qu’il faisait ce 23 octobre. Mais ce jour-là, ses parents l’ont attendu en vain. Une caméra de surveillance, qui sert en fait à protéger la cathédrale, montre comment il a été kidnappé par un barbu en vêtements blancs. Ses parents sont désespérés : la petite soeur de Samir était déjà morte lors d’un attentat à la bombe contre la cathédrale.

    La paroisse implore un miracle. Tout le monde le sait : les enfants kidnappés sont envoyés en Afghanistan pour y commettre des attentats suicide ou bien ils sont mutilés pour faire gagner de l’argent à la mafia de la mendicité. Aucun n’est encore jamais rentré. Mais le Père Andrew Nisari croit au miracle. Il donne du courage aux parents : « Votre fils reviendra! »

    Quant à Samir, il ne se souvient que de l’éponge qu’on lui a mise sous le nez. Puis c’est le noir complet. Dix jours plus tard, il est avec son ravisseur au bord de l’Indus, quelque part près de Peshawar à la frontière afghane. « Voyons un peu la profondeur de l’eau », dit l’homme. « J’ai peur, je ne veux pas mourir », répond le garçon. « Non, je te tiens la main », dit le ravisseur. Comme Samir résiste encore, il le jette à l’eau et s’en va.

    Le Père Andrew pense que le ravisseur a voulu se débarrasser du garçon parce que la télévision en avait parlé et que ça devenait trop dangereux pour l’homme. Mais le petit Samir ne se noie pas. Il parvient à se tenir aux bambous et à regagner la terre ferme. Il court et court. Sur une maison de Peshawar, le garçon voit une affiche représentant l’image de la Vierge de Mariamabad, le sanctuaire marial pakistanais. « Reconduis-moi chez moi », dit-il à un Mollah. Ce dernier l’aide. A minuit, le téléphone sonne chez les parents de Samir. Tous explosent de joie. La même nuit, son père part chercher Samir à Peshawar. Encore en chemin, Samir appelle le père Andrew: « Et ma première communion ? »

    Le lendemain, Samir rentre à la maison. Toute la paroisse l’attend et tous pleurent, même le Père Andrew. Une semaine plus tard, Samir fait sa première communion. Cette année, il pourra encore chanter en l’honneur de la Sainte Vierge lors du pèlerinage paroissial à Mariamabad. En octobre dernier, sa voix avait manqué à tout le monde.

    • Eva-Maria Kolmann

  • Que devient Joseph Fadelle ?

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    Sur le site de l'AED (Aide à l'Eglise en Détresse)

     

    ACTUALITE : Que devient Joseph Fadelle ? Entretien

     

    Son livre Le prix à payer, a connu en France un véritable succès et commence à être traduit dans d’autres pays d’Europe. Multipliant conférences et témoignages, Joseph consacre le reste de son temps à sa famille et à Paltalk, une sorte de dialogue en direct sur internet, pour rendre compte de sa foi en Jésus. Deux ans après la sortie de son livre, que devient-il ? Paroles de converti.

     

    > Lire l'entretien

  • Aimer librement : un week-end organisé par le Chemin Neuf

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  • Le courage d'être chrétien

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    Source : Salon beige

    Notre Dame de Kabylie : le courage d'être chrétien

    L'émission Dieu Merci ! sur Direct 8, consacrée aux chrétiens venus de l'islam, est en ligne :

    Au programme, l'actualité religieuse (et notamment l'actualité des persécutions), un entretien avec Me Trémolet de Villers, le témoignage d'anciens musulmans membre de l'association Notre-Dame de Kabylie, un reportage sur Eecho... (durée : 40mn)

  • BXL, 11 février : "Alexandre Soljenitsyne, le courage d'écrire"

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    Ce samedi 11 février à 12 h à la Librairie Quartiers Latins
    En collaboration avec les Éditions des Syrtes,

    Georges Nivat, professeur et traducteur, spécialiste du monde russe

    Alexandre Soljenitsyne
    Le courage d’écrire
    Entretien mené par Pierre Mertens, écrivain

    Vivre et écrire, un même courage

    « Né en 1918, mort en 2008, Alexandre Soljenitsyne, qui est mathématicien, a toujours eu tendance à schématiser sa vie, à l’interpréter selon des lignes de force mathématiques. 1972 est une année charnière où il semble qu’il ait compris qu’il lui était donné, en tant qu’écrivain, de multiplier sa vie par deux. Il a alors cinquante-quatre ans, il est dans la force de l’âge, et il est au carrefour de deux œuvres, dont chacune aurait suffi à sa gloire. La première, le « premier massif », c’est la dénonciation de l’empire de la violence camouflé sous l’appellation de socialisme, le Goulag ; et cela va du récit parfaitement classique dans sa forme, et extrêmement moderne par la langue, Une journée d’Ivan Denissovitch jusqu’à la cathédrale d’écriture qu’est L’Archipel du Goulag. En 1972, cette première œuvre est achevée, il relit L’Archipel, et il le prépare pour une publication à l’étranger qui probablement signifiera pour lui un arrêt de mort. Il y est prêt, et c’est ce qui lui donne un courage joyeux, athlétique : il sait qu’il ne cédera pas au monstre étatique qu’il combat. C’est un exploit de vie autant qu’un exploit d’écriture, proche de l’acceptation du martyre. Et cet exploit est déjà derrière lui, il ne peut plus revenir en arrière. » (Georges Nivat)

    « (…) Et puis relisez – ou lisez enfin – l’auteur d’Une Journée d’Ivan Denissovitch, jusqu’aux louanges rendues à Biely et Chmeliov. Tout nous vante, ça et là, la beauté des choses à l’heure où l’humanité perd de son âme.
    Et surtout ceci : la joie de vivre, de survivre aux pires catastrophes. » (Pierre Mertens)

    Georges Nivat, né à Clermont-Ferrand en 1935, est un universitaire français, historien des idées et slavisant, traducteur spécialiste du monde russe. Professeur honoraire, il a dirigé l’Institut européen de l’Université de Genève. Il a été l’un des traducteurs d’Alexandre Soljenitsyne et a également collaboré avec la maison d’édition L’Âge d’Homme, dont il a dirigé la collection Slavica consacrée à la littérature russe et d’Europe orientale. 

    Librairie Quartiers Latins
    14, Place des Martyrs
    1000 Bruxelles
    www.cfc-editions.be
    Entrée libre.

  • Girolamo Miani de Emiliani : un saint qui n'a pas attendu le concile de Trente

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    caimotto0360.jpgSource : missel.free

    Ce saint italien que nous nommons Jérôme Emilien est appelé par ses compatriotes Girolamo Miani de Emiliani. Il fut, avant le concile de Trente, le vaillant organisateur d'une congrégation de clercs réguliers dont la première maison fut ouverte à Somasque, près de Bergame.

    Saint Jérôme Emilien, né d’une noble famille vénitienne, en 1481, embrassa d’abord la carrière des armes qui lui procura une jeunesse aventureuse, batailleuse et jouisseuse, jusqu’à ce que, défendant Castelnuovo (près de Trévise) contre les Impériaux, il fut pris et enchaîné. Rentré en lui-même, il se convertit et attribua sa délivrance à la Vierge qu’il vint remercier au sanctuaire de Trévise où il promit de se vouer à son service. Après avoir été podestat de Castelnuovo, il rentra à Venise pour éduquer ses neveux et se préparer au sacerdoce. Il fut ordonné prêtre (1518) et se donna tout entier aux œuvres charitables.

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  • LLN, 9 février : témoignage d'Anne-Dauphine Julliand "Donner de la Vie aux jours"

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    "Donner de la Vie aux jours..."

    Un témoignage d'Anne Dauphine Julliand le Jeudi 9 février 2012 à Louvain la Neuve

    Mère de deux enfants atteints de maladie orpheline...

    “Ma Thaïs, tu as entendu tout ce qu’a dit le docteur. Tu ne pourra plus marcher, plus parler, plus voir, plus bouger. C’est très triste, c’est vrai. Et nous avons beaucoup de chagrin. Mais ma chérie, ça ne nous empêchera jamais de t’aimer. Et de tout faire pour que tu aies une vie heureuse. Je te le promets mon bébé : tu vas avoir une belle vie. Pas une vie comme les autres petites filles ou comme Gaspard, mais une vie dont tu pourras être fière. Et où tu ne manqueras jamais d’amour.”

    Témoignage le 9 février 2012 à Louvain la Neuve Auditoire Mont 11 à 20h00

    Réservation souhaitée

    C'est une initiative des étudiants du kot à projet "L'Auberge des Bruyères"

  • Inde/Karnataka : un institut universitaire jésuite attaqué par des radicaux hindous

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    Bangalore (Agence Fides) – Journée de terreur pour les Jésuites et pour les étudiants de l’Institut universitaire Saint Joseph d’Anekal, dans les environs de Bangalore (Etat du Karnataka). L’agression perpétrée par plus de 100 membres de groupes radicaux hindous, hostiles aux chrétiens et en particulier à leurs instituts d’instruction, pouvait avoir des conséquences beaucoup plus sérieuses. Hier, 30 janvier, une foule d’extrémistes et des éléments violents des groupes radicaux hindous « Vishwa Hindu Parishad », « Bajrang Dal », « Rashtra Sakthi Sene » et « Karnataka Rakshana Vedike » a fait irruption sur le campus universitaire, interrompant les cours. Le prétexte de cette action – explique à Fides l’ONG « Catholic Secular Forum » - a été l’absence d’exposition du drapeau national à l’occasion de la Fête de la République, ayant eu lieu hier en Inde.

    Le Doyen de l’Institut, le Père Melwin Mendonca, SJ, raconte à Fides avoir vécu des heures de grande peur, surtout du fait de la connivence entre les institutions civiles, les forces de sécurité et les extrémistes. Dans la foule des violents se trouvaient en effet également un certain nombre de Conseillers municipaux de la ville. Lorsque les Jésuites ont appelé la police, raconte le Doyen, « l’inspecteur et les agents se sont contentés d’être spectateurs des violences, permettant même que l’agitation sur le campus dure encore pendant deux heures ».

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  • Liège : quand Catholiques et Franc-Maçons se rencontrent…

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    Nul n’est une île, a fortiori dans une société plurielle.  Mais écouter le discours d’autrui ne signifie pas nécessairement y adhérer. C’est ce que démontre le lunch-débat organisé pour une centaine de participants le 25 janvier  à l’Université de Liège, le 25 janvier dernier, sur le thème «Questions et compatibilité entre Christianisme et Franc-Maçonnerie ». L’initiative de cette rencontre revient à l’Union des étudiants catholiques (cercle Ethique sociale) avec le concours du Forum « Calpurnia ».

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  • Un entretien avec le Cardinal Julien Ries

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    Notre ami L.W., du Forum Laïc Catholique Romain, a rencontré Monseigneur Julien Ries, notre nouveau cardinal. Il nous fait l'immense plaisir de nous communiquer l'interview que le prélat lui a accordé et nous autorise à le reproduire ici. Nous lui exprimons notre plus vive gratitude ainsi qu'à tous nos amis du Forum Laïc Catholique Romain.

    Entretien avec Monsieur le Cardinal Ries, Villers-Saint-Amand, le 16 janvier 2012

    Parcours

    Avant de commencer l’interview, nous voulions vous féliciter, au nom de tous les membres du Forum laïc catholique romain, pour votre accession au cardinalat.

    Monsieur le cardinal, vous êtes né en 1920 à Fouches, près d’Arlon. Pourriez-vous nous dire quelques mots de la vie dans ce petit village de la province de Luxembourg à l’époque de votre enfance ? Avez-vous certains souvenirs de messes célébrées à l’Eglise Saint Hubert de Fouches ?

    À l’époque, c’était un village vraiment sympathique ; ça le reste encore mais évidemment, aujourd’hui, il est devenu beaucoup plus grand ; et dans ce village, on s’entendait vraiment très bien. Nous avions un excellent curé. Je lui servais la messe tous les matins, pendant toute l’année et à l’âge de douze ans, je lui ai dit : « je veux devenir prêtre ». Alors, il s’est occupé de moi ; il m’a appris le latin ; il m’a appris le grec ; nous avons fait un tour de la grammaire française ; et c’est comme cela qu’il m’a préparé à entrer au Séminaire de Bastogne. J’ai pu entrer ainsi directement en cinquième latine ; l’année où j’avais beaucoup travaillé avec lui a compté pour mon diplôme normal d’humanité. C’était possible à l’époque : on pouvait faire une année en dehors d’un institut, d’une école ou d’un séminaire.

    Dans ce village, il y avait une excellente pratique religieuse ; même en semaine, il y avait beaucoup de monde bien que la messe était célébrée tôt, à sept heures du matin et cela même en hiver. Nous avions un très bon personnel enseignant aussi. Il y avait une particularité, dans ce petit coin de la Lorraine belge : à l’époque on parlait trois langues : le luxembourgeois, le français et l’allemand. Si bien qu’à l’âge de 12 ans, je connaissais ces trois langues. Et cela a été très précieux. C’était une vie vraiment très agréable…

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  • Mario Monti : la foi ne peut être réduite à une niche intime personnelle

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     Le nouveau président du gouvernement italien Mario Monti s’est rendu en  visite officielle chez Benoît XVI samedi 14 janvier. Répondant, le 18 janvier, aux questions de Radio Vatican et de   L’Osservatore Romano  , le président Monti s’est livré à une analyse précise des relations possibles entre Église et État, ainsi qu’à une évaluation éthique de la crise. Ses propos vont au-delà d’une simple évaluation de la situation italienne 

     « La relation entre les États et l’Église peut être considérée comme un pont, une ouverture qui abat les murs des égoïsmes nationaux, en affirmant le sens d’une appartenance qui signifie respect, responsabilité et solidarité », a-t-il tout d’abord déclaré (…) La crise est pour lui « de plus en plus une crise sociale ». Chacun doit s’interroger, selon Mario Monti, sur la manière de « mettre un terme au temps de la pauvreté, caractérisé par les exclusions, la perte d’espérance, la dénatalité, la désagrégation de la communauté, de la famille, des réalités associatives, tout en s’interrogeant sérieusement sur ce qu’est la véritable richesse » (…)

    À la question « Que signifie être crédible ? », Mario Monti répond : « Avant tout prendre en compte le bien commun face aux intérêts particuliers ». « Le sens de l’État, poursuit-il, se mesure à la volonté et au souci de cohérence de chacun pour traduire la conscience démocratique en règle de vie, exigeante pour soi-même et solidaire de tous » (…)

     S’appuyant sur l’expression utilisée par Benoît XVI peu après son élection (« Ne pas fuir, par peur, devant les loups »), le président du Conseil italien pense que « dans la tempête, nous devons cultiver, avec sagesse et patience, l’espérance ». Face à la crise, « les citoyens et les institutions ne doivent pas s’enfuir comme devant les loups, mais rester solidement unis ».

    Évoquant le rôle possible de la foi dans l’action publique, il confie : « La foi ne peut être réduite à une niche intime et personnelle. Au contraire, tout en respectant la nécessaire autonomie du politique, la foi ne peut pas être, comme le dit Joseph Ratzinger, “un simple corollaire théorique à une certaine vision du monde” ».

    Pour ce qui concerne la formation, l’intégration, la responsabilité civile et morale, la contribution de l’Église est, aux yeux de Mario Monti, « vraiment précieuse ». Il voit enfin dans « les mains du pape, des mains fortes, qui soutiennent les poids portés par beaucoup ».

     L’article complet dans « La Croix », sous la signature de Frédéric Mounier : Selon Mario Monti, « la foi ne peut être réduite à une niche intime et personnelle  Pourrait-on imaginer un tel propos dans la bouche d’un ministre du gouvernement belge ?

  • Pakistan : une blogueuse musulmane prend la défense de chrétiens malmenés

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    Source : Agence Fides

    Une intellectuelle et blogueuse musulmane s'est activée afin de défendre les enfants chrétiens maltraités dans le cadre d'un épisode qui a récemment secoué la communauté chrétienne de Karachi, la capitale du Sindh. Ces jours derniers, un groupe de quatre musulmans a attaqué une église chrétienne pentecôtiste dans la New Colony Mianwali de Manghopir (quartier de Karachi), a giflé les enfants, saccagé l'église, endommagé les objets du culte et piétiné les Bibles, rendant inutilisables les systèmes d'amplification. Selon les agresseurs, provenant d'une mosquée des environs, « les chants des enfants chrétiens troublaient leur prière ».

    « La communauté chrétienne locale n'a pas voulu porter plainte - explique à Fides un chrétien, représentant local de l'APMA (All Pakistan Minorities Alliance) - par crainte de rétorsions. L'attaque a épouvanté la communauté au point que toutes les nouvelles églises de la zone sont demeurées fermées pendant quelques jours. Ce sont surtout les enfants qui sont terrorisés ».

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