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Témoignages - Page 91

  • Vivante Afrique : Jubilé d’or de l’Abbaye de Keur Moussa

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    L'abbaye de Keur Moussa fut fondée à Keur Moussa, au Sénégal, par neuf moines de l'ordre de Saint-Benoît venus de Solesmes. Les bâtiments furent inaugurés le 23 juin 1963 en présence du président du Sénégal, Léopold Sédar Senghor.

    Formée de neuf moines bénédictins à l'origine, la communauté s'est fort agrandie et compte aujourd'hui une quarantaine de membres. Elle présente un caractère international. En effet, si les deux tiers d'entre eux sont de nationalité sénégalaise, on y dénombre en 2020 deux Béninois, deux Camerounais, un Congolais (Brazzaville), deux Français, deux Gabonais et un Guinéen.

    Le 30 janvier 1984, le monastère devient une abbaye autonome de la Congrégation de Solesmes.

    Le 8 mai 2000, le père Ange-Marie Niouky, Sénégalais, succède au premier abbé, le père Philippe Champetier de Ribes, décédé six ans plus tard (2006).

    En 2003, quatre moines sont détachés pour une nouvelle fondation à Saint-Joseph de Séguéya, en Guinée.

    Le 19 janvier 2019, le Père Olivier-Marie SARR succède au père Ange-Niouky, comme troisième Abbé de Keur Moussa

  • Canonisation de Charles de Foucauld : une claire intention missionnaire

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    Lu sur le site web du mensuel « La Nef »

    Charles de Foucald téléchargement (5).jpgL’exceptionnel retentissement religieux et médiatique qui a accompagné la canonisation de saint Charles de Foucauld, célébrée à Rome le 15 mai dernier en présence de 5000 Français dont plusieurs évêques, confère à cet événement une signification éloquente pour notre temps. L’histoire chrétienne montre d’ailleurs comment la Providence suscite les saints dont l’Église a besoin à chaque étape de son pèlerinage terrestre. Or, la sainteté de celui qui se faisait appeler « frère universel » s’est manifestée dans un contexte précurseur de celui que nous vivons aujourd’hui : une mondialisation qui favorise plus que jamais le mélange des peuples, des cultures et des religions, notamment du christianisme et de l’islam, avec les risques d’indifférentisme et de confusions doctrinales susceptibles d’en résulter ; mais aussi une laïcisation qui, du moins en Occident, engendre une sécularisation entraînant l’oubli, l’incompréhension, voire le rejet du devoir missionnaire auquel les catholiques sont appelés par leur baptême.

    La proclamation urbi et orbi de la sainteté de Frère Charles de Jésus par l’autorité magistérielle du Souverain Pontife nous invite à puiser dans sa vie, sa spiritualité, ses intuitions et ses enseignements pour réfléchir à notre manière d’aborder en chrétiens ces réalités. Il s’agit donc de retrouver la fidélité à un héritage qui n’a pas toujours été compris dans sa vérité et ses profondeurs quand il n’a pas été récupéré à des fins idéologiques. Reprenons les deux points énoncés plus haut.

    La rencontre avec l’islam

    On a souvent attribué la conversion de Charles de Foucauld à sa rencontre avec l’islam. En réalité, c’est l’attitude religieuse des musulmans, notamment leur soumission au Dieu du Coran et à sa Loi, dont il fut le témoin impressionné durant sa première campagne en Algérie puis durant son expédition au Maroc, qui a suscité en lui l’interrogation fondamentale sur la dimension religieuse de l’existence. Non seulement il n’a pas été convaincu par le contenu de la doctrine islamique mais, une fois revenu à la foi de son baptême, il a reconnu qu’elle « était sans fondement divin et que là n’était pas la vérité » (1). Preuve de sa clarté, le nouveau saint a d’ailleurs refusé à l’orientaliste Louis Massignon d’avaliser l’idée de ce dernier selon laquelle l’islam s’enracinerait dans une filiation abrahamique, l’apparentant ainsi au christianisme (2). Aucune confusion donc dans l’approche foucauldienne de l’islam comme dans les égarements moraux justifiés par cette religion.

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  • Le « traditionalisme » américain est fort diversifié

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    Abbaye-Clear-Creek©Elvir-Tabakovic-620x330.jpg

    Lu sur le site du mensuel « La Nef » :

    « L’abbaye bénédictine Notre-Dame de l’Annonciation de Clear Creek, dans l’Oklahoma aux États-Unis, est à l’origine une fondation de Fontgombault (1999) érigée en abbaye en 2010. Elle compte aujourd’hui plus de 50 moines. Son Père Abbé, Dom Philippe Anderson, nous explique cette fondation et nous éclaire sur la situation du « traditionalisme » américain dont on a dit qu’il était visé par le pape François dans Traditionis custodes.

    La Nef – Pourriez-vous nous dire d’abord un mot de votre abbaye : comment est-elle née et pourquoi cette implantation à Clear Creek ?

    TRP Philippe Anderson – L’abbaye Notre-Dame de Clear Creek est née de deux projets de vie monastique – un grand et un petit –qui se sont rencontrés pour réaliser, au seuil du troisième millénaire, une seule aventure spirituelle au Nouveau Monde. En ce qui concerne le « grand projet », le Père Abbé Jean Roy de l’abbaye N.-D. de Fontgombault, restaurée en 1948 par l’abbaye de Solesmes, pensait déjà au début des années 1970 qu’il serait bon de faire une fondation aux États-Unis. Il voyait l’influence plutôt matérialiste toujours grandissante de notre côté de l’Atlantique, et il jugeait opportun d’offrir à cette partie du Nouveau Monde ce que pouvait lui apporter la vie contemplative bénédictine.

    Quant au « petit projet », il s’agissait d’un groupe de jeunes Américains, anciens élèves de l’université du Kansas, pour la plupart des convertis au catholicisme, qui cherchaient à cette même époque, suivant la suggestion d’un de leurs professeurs, John Senior, à fonder un monastère dans le Kansas. Comme ça ! Cette nouvelle fondation serait, pensaient-ils, une sorte d’aboutissement de leur démarche de foi comme convertis et de leur amour pour la culture chrétienne rencontrée dans leurs études littéraires. Ils espéraient trouver en Europe un moine capable de les aider. Le Père sous-prieur de Fontgombault de l’époque, Dom Antoine Forgeot, qui avait accueilli alors deux Américains « chercheurs », leur a expliqué qu’ils ne pouvaient pas prendre avec eux un moine tout simplement, mais que, s’ils entraient comme postulants à Fontgombault, après quelques années, une fondation pourrait se faire aux États-Unis. Le Père Abbé Roy, ayant été mis au courant de la visite des Américains, pensait de même. Pour leur part, les Américains, après quelques séjours à Fontgombault, voyaient que la vie qu’ils rencontraient dans cette abbaye serait bien adaptée à leur projet. Par la suite, plusieurs Américains sont rentrés à Fontgombault et y ont fait profession, mais il a fallu un quart de siècle avant que ce grand rêve de fondation bénédictine aux États-Unis devienne une réalité, non pas au Kansas finalement mais dans l’Oklahoma tout proche.

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  • Le Professeur Lejeune a-t-il usurpé la découverte de la trisomie 21 ?

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    De la Fondation Lejeune :

    Chers amis,

    Marthe Gautier, qui a participé à la découverte de la trisomie 21 aux côtés de Jérôme Lejeune, est décédée le 30 avril 2022. La Fondation Jérôme Lejeune a aussitôt publié un communiqué de presse pour saluer la mémoire de celle qui fut cosignataire de cette découverte.

    Des articles de presse se sont fait le relai d’une polémique récente, portant atteinte à la mémoire de Jérôme Lejeune et au rôle majeur qu’il a joué dans cette découverte. Si autour de vous, des personnes ont été troublées, voici quelques éléments de réponses que vous pourrez leur apporter.

    Le Professeur Lejeune a toujours remercié et salué publiquement le travail de Marthe Gautier, y compris devant les instances les plus officielles. Il est très facile de trouver ses hommages, dans ses publications et ses conférences.

    Quant à l’accusation d’une forme d’usurpation de la part de Jérôme Lejeune, il est aisé d'y répondre sur le fond. Les documents d'époque – notamment la correspondance avec Marthe Gautier - et les différents témoins oculaires ne laissent aucun doute : c'est bien Jérôme Lejeune qui a été l'âme de cette découverte : c'est lui qui a fourni le travail de recherche, l'analyse et qui a eu l'intuition. Marthe Gautier a, elle, rapporté la technique nécessaire de culture des tissus des Etats-Unis où elle l’avait apprise, technique que Jérôme Lejeune et elle ont ensuite améliorée pendant 2 ans, et qui a permis à Jérôme Lejeune de réaliser les observations qu'il espérait pour confirmer ses hypothèses : le "mongolisme" était dû à une aberration chromosomique. Jérôme Lejeune avait déjà publié plus de 20 articles sur le sujet entre 1952 et 1957 (donc avant la découverte de 1958), Marthe Gautier aucun, car elle était cardiologue et ne s'intéressait pas à ce que l'on nommait encore à l'époque "mongolisme".

    Marthe Gautier a bien signé la publication, elle n'en a pas été exclue. Elle a signé en second. Elle n'est donc pas évincée, ni oubliée. Et l'ordre des signatures reflète bien le travail : Jérôme Lejeune (qui mène la recherche et a l'intuition, qui doit signer en premier), Marthe Gautier (collaboration très utile, qui doit signer au milieu), Pr. Turpin (le patron qui signe toujours en dernier).

    Enfin, une analyse détaillée montre que les affirmations de Marthe Gautier sont contradictoires entre elles et avec tous les documents.

    En voici quelques exemples :

    - Marthe Gautier dit que sans la photo (que J. Lejeune lui aurait 'volée'), elle ne pouvait pas publier. Mais la publication ne comporte aucune photo.

    - Elle dit que Jérôme Lejeune ne savait rien faire, qu'il n'était qu'un jeune stagiaire CNRS. Jérôme Lejeune, chargé de recherche CNRS (mais pas patron de l'équipe, c'était Turpin), était déjà expert auprès de l'ONU et part justement cet été-là donner des cours de génétique en Californie, dans le service du Pr. Beadle, prix Nobel. Pendant ses 3 mois d'absence, Marthe Gautier ne trouve aucun autre caryotype à 47 chromosomes, mais dès son retour, Jérôme Lejeune trouve 2 nouveaux cas. Ce qui permet de publier.  Jérôme Lejeune savait qu’un seul cas, non confirmé, ne permettait pas la publication.

    - Il faut remarquer que pendant ces trois mois d’absence de Jérôme Lejeune, Marthe Gautier ne fait pas avancer cette recherche : elle ne trouve aucun autre cas, ne rédige pas la publication et ne la propose pas au Pr. Turpin. Pourquoi ne le fait-elle pas si c’était elle le moteur de cette recherche ? Il faut attendre le retour de Jérôme Lejeune pour que tout avance.

    Par ailleurs, Marthe Gautier n'apporte aucun élément de preuve : il faudrait donc se fier à ses seules allégations ? Pourquoi sa parole aurait plus de poids que la parole du Professeur Lejeune, les documents écrits, les témoignages et la reconnaissance immédiate par la communauté internationale (y compris la Fondation Kennedy qui envoie des enquêteurs dans le laboratoire, en l'absence de J. Lejeune, pour déterminer le responsable de la découverte, et qui récompense Jérôme Lejeune). Le fait que les journaux aujourd’hui reprennent en boucle les propos de Marthe Gautier, (sans travail de fond (y compris l’INSERM) car aucun n’a demandé à rencontrer les témoins de l’époque ni à consulter les archives et les preuves documentaires), ne signifie pas qu’ils ont raison.

    Comme dans toutes les découvertes, il y a eu un travail d’équipe, où chacun a eu sa part, mais à l’évidence chacun n’y a pas joué le même rôle. Marthe Gautier a rapporté une technique utile pour avancer dans la recherche, mais la technique n’a jamais fait une découverte. Et quand on lit les documents de l'époque - carnet d'analyse tenu par Jérôme Lejeune, journal intime, courriers avec l'équipe, etc. - il n'y a vraiment aucun doute, c'est bien J. Lejeune qui analyse, fait des hypothèses, vérifie, compte les chromosomes, rédige et 'travaille' le patron, le Pr. Turpin, pour qu'il accepte la publication d'une observation tellement originale qu'il craint de paraître ridicule… (il semblait en effet si étrange que les mongoliens aient un chromosome en trop et non en moins). Donc non seulement Marthe Gautier n’a pas été spoliée, mais sans Jérôme Lejeune, il n’y aurait pas eu de publication et elle n’aurait pas été cosignataire d'une découverte majeure dans le champ de la génétique, hors de son domaine de prédilection qu'était la cardiologie.

    Dernier commentaire : parmi tous ceux qui accusent J. Lejeune, à partir des propos personnels de Marthe Gautier (sans chercher un instant à les confronter aux documents et aux témoignages d'époque), beaucoup sont des scientifiques. Le procédé intellectuel ne semble pas relever d'une démarche scientifique mais subjective. C'est évidemment l’œuvre du Pr. Lejeune et celle de la Fondation Lejeune qui sont visées.

    Si vous souhaitez en savoir plus sur Jérôme Lejeune, vous pouvez lire la Biographie "Jérôme Lejeune, la Liberté du savant", par Aude Dugast, aux éditions Artège, (2019). Un chapitre de cet ouvrage est intégralement consacré à la découverte. À la lecture de ce livre, qui n'est pas un roman mais est construit exclusivement à partir des documents et des témoignages (référencés), il n'y a aucun doute. Les faits sont là. Jérôme Lejeune force l'admiration.

    Découverte de la trisomie 21 : 

    ce qu’en disent témoins oculaires de la découverte et anciens collaborateurs du laboratoire.

    8 questions / réponses 
    sur la controverse à propos de la découverte de la trisomie 21
  • Une nouvelle bienheureuse : Conchita Barrecheguren morte à 22 ans

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    Lu sur IDEAL.es :

    Le pape approuve la béatification de Conchita Barrecheguren, née à Grenade.

    Sa Sainteté a approuvé le miracle attribué à l'intercession de la jeune femme, décédée en 1927 à l'âge de 22 ans.

    21 mai 2022

    Le pape François a approuvé le miracle attribué à l'intercession de Conchita Barrecheguren, de sorte que la jeune femme, décédée en 1927 à l'âge de 22 ans seulement, sera béatifiée. Le pape avait auparavant approuvé le décret reconnaissant les "vertus héroïques", première étape vers la béatification de la jeune femme et de son père, Francesco Barrecheguren.

    Le chemin de la sainteté comporte plusieurs étapes : la première consiste à être déclaré vénérable serviteur de Dieu, la deuxième, bienheureux et la troisième, saint. Vénérable serviteur de Dieu" est le titre donné à un défunt qui est reconnu comme ayant "vécu les vertus de manière héroïque". Pour qu'une personne vénérable soit béatifiée, il faut qu'un miracle ait été accompli par son intercession, et pour qu'elle soit canonisée, c'est-à-dire qu'elle devienne un saint, il faut un deuxième miracle "par intercession" après qu'elle ait été proclamée bienheureuse.

    La vie de Conchita

    Concepción Barrecheguren y García est née à Grenade le 27 novembre 1905 dans une maison de la Gran Vía, ville où elle est morte le 13 mai 1927, à peine âgée de vingt-deux ans. Figure extraordinaire et peut-être méconnue de la société grenadine, sa courte vie a été marquée par la maladie et la douleur, adoucie en grande partie par sa profonde foi de croyant et l'atmosphère chrétienne du foyer où elle est née.

    Ceux qui l'ont étudiée la décrivent comme une jeune femme aux contrastes marqués. Impulsive, courageuse, souvent fougueuse, et parfois douce et gentille. L'impossibilité de poursuivre des études normales à son âge - c'est son propre père qui lui sert de professeur - n'a pas empêché le développement d'un esprit alerte et d'une intelligence vive. Non seulement pour les matières habituelles, mais elle excellait aussi au piano.

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  • Pauline Jaricot béatifiée : le témoignage de la famille de Mayline Tran, l'enfant miracle

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    Une dépêche de l'Agence Fides :

    VATICAN - Béatification de Pauline Jaricot : témoignage de la famille de Mayline Tran, l'enfant miracle

    21 mai 2022

    Lyon (Agence Fides) - Ce 22 mai, la Vénérable Servante de Dieu Pauline Jaricot est béatifiée : elle sera élevée à l'honneur des autels à Lyon, sa ville natale, à l'occasion du bicentenaire de la fondation de l'Œuvre Pontificale de la Propagation de la Foi (OPPF), au cours de la célébration eucharistique présidée par le Préfet de la Congrégation pour l'Évangélisation des Peuples, le Cardinal Luis Antonio Tagle. Le protagoniste du miracle attribué à l'intercession du Vénérable Jaricot est la petite Mayline Tran, âgée de trois ans et demi à l'époque.

    Le soir du 29 mai 2012, la famille Tran, avec le père Emmanuel et la mère Nathalie, prend l'apéritif. Quand son tour est venu, Mayline a attrapé une petite saucisse et, avant que ses parents ne puissent faire quoi que ce soit, une bouchée lui est passée dans la gorge. Lorsque les pompiers et les ambulanciers sont arrivés, on lui a fait un massage cardiaque et les médecins ont réussi à la ranimer plusieurs fois, mais son cœur ne se stabilisait pas. Le médecin ambulancier a fait le premier rapport : Mayline était dans un état cérébral de niveau 3 selon Glasgow ; elle avait subi de multiples arrêts cardio-respiratoires ; elle présentait une anoxie cérébrale. Le médecin des urgences a expliqué aux parents que l'enfant serait transférée dans un autre service car elle était dans un coma profond, sous assistance cardio-respiratoire et sous nutrition artificielle. Le professeur du service était clair : l'onde N20, qui parcourt les noyaux gris de la base et permet au cerveau de transmettre des informations au reste du corps, celle qui détermine si un patient va vivre ou mourir, dans le cas de Mayline, était abolie d'un côté et il en restait très peu de l'autre : elle ne pouvait que se détériorer, mais jamais revenir à ce qu'elle était auparavant.

    L'Agence Fides a recueilli en exclusivité le récit et le témoignage d'Emmanuel et Nathalie Tran, les parents de Mayline.

    Emmanuel : Quand l'accident est arrivé, nous ne connaissions pas Pauline, nous n'étions pas lyonnais, nous habitions à Paris, nous avons voyagé et sommes venus à Lyon pour ouvrir un restaurant, nous habitions en dehors de la ville près du Beaujolais. Quand nous avons déménagé du sud de la France, nous sommes venus à Lyon juste pour un mois afin de terminer l'école qui était près de Condrieu où l'accident s'est produit. Nous étions tout le temps à l'hôpital pour veiller sur Mayline et c'est une femme qui a fait et demandé la neuvaine à Pauline Jaricot. Nous étions à l'hôpital toute la journée, nous ne connaissions pas du tout Pauline.

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  • Le glaçant bilan de la guerre en Ukraine dressé par Caritas

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    D'I.Media via Aleteia.org :

    Guerre en Ukraine : le glaçant bilan dressé par Caritas

    20/05/22

    Afin de répondre aux divers enjeux de l'exode de masse des réfugiés Ukrainiens, l'organisme Caritas est mobilisé en Ukraine mais aussi dans les pays limitrophes.

    « La guerre ne va pas se terminer avec un simple accord de paix », mais il faudra « guérir les âmes et la mémoire », dans un contexte de traumatisme qui marquera à vie des millions d’Ukrainiens, ont expliqué les responsables des antennes locales de Caritas le 16 mai 2022 lors d’une conférence de presse organisée au siège de Radio Vatican. Les responsables de Caritas Ukraine et de Caritas Spes, des organismes respectivement liés à l’Église gréco-catholique et à l’Église catholique latine, ont détaillé les opérations menées depuis le début de l’offensive russe, le 24 février dernier.

    1,8 millions de réfugiés sont des enfants

    Cette guerre a provoqué des mouvements de population d’une ampleur inédite en Europe depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Plus de 14 millions de personnes ont dû quitter leur maison, soit un tiers de la population ukrainienne. 1,8 millions de réfugiés sont des enfants, a précisé Aloysius John, le secrétaire général de Caritas Internationalis. L’Ukraine vit un « cauchemar », a-t-il expliqué, précisant que le coût de la reconstruction est actuellement évalué à 600 milliards de dollars, et que 116 églises ont été détruites.

    Le réseau Caritas est mobilisé en Ukraine mais aussi dans les pays limitrophes, où « les femmes et les enfants deviennent facilement victimes du trafic humain », s’est-il alarmé. Il a aussi souligné que le monde entier commençait à souffrir des conséquences de cette guerre, avec des difficultés d’approvisionnement alimentaire, la crise de l’énergie, et le risque de récession mondiale.

    Par ailleurs, la hausse des investissements militaires se fera au détriment des dépenses sociales et de l’attention à d’autres situations de crise dans le monde. « Les pauvres vont payer le plus lourd tribut », a averti le secrétaire général de Caritas Internationalis. 

    Guérir les blessures et prendre soin de l’avenir

    Le père Vyacheslav Grynevych, président de Caritas Spes, organisme lié à l’Église catholique latine et dont le siège se trouve à Kiev, a reconnu qu’il est « difficile de partager la vérité, tous les faits », dans ce contexte de guerre sur le terrain qui est aussi une guerre de communication.

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  • Comment Sigrid Undset a vu le faux espoir de l'homme moderne et est devenue catholique

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    De David Mills sur le National Catholic Register :

    Sigrid Undset a vu le faux espoir de l'homme moderne, et est devenue catholique

    La lauréate du prix Nobel a découvert que " seule une intervention surnaturelle peut nous sauver de nous-mêmes. L'Église chrétienne enseigne que le Christ était lui-même cette intervention ".

    Sigrid Undset as a young girl.
    Sigrid Undset jeune fille (photo : Public Domain / Wikimedia Commons)

    20 mai 2022

    Sigrid Undset est entrée dans l'Église en 1924, après être devenue célèbre pour le roman Kristin Lavransdatter, une histoire profondément catholique qui se déroule dans la Norvège médiévale. Elle a reçu le prix Nobel de littérature quatre ans plus tard. Elle a raconté cette histoire dans un essai intitulé "Au-delà des limites humaines", dans lequel elle a exposé de manière dévastatrice les erreurs qu'elle a rejetées sur le chemin de l'Église catholique.

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  • "Club des Hommes en Noir" : le traditionalisme entre fidélité et résistance ?

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    Du site de l'Homme Nouveau :

    Le traditionalisme entre fidélité et résistance ?
    Une approche du Club des Hommes en Noir

    Les abbés Celier et Guelfucci avec Jean-Pierre Maugendre sont les invités de Philippe Maxence dans le Club des Hommes en Noir pour aborder l'histoire des traditionalistes. À quand cette sensibilité remonte-t-elle ? Est-elle seulement une question de liturgie ? Les réactions épidermiques qu'elle suscite ne sont-elles pas dues à une méconnaissance ? Pourquoi les 60 dernières années ont-elles été si importantes ?

    Retrouvez Le Club des Hommes en Noir pour sa troisième saison. Cette émission fondée en 2012, sur une radio bien connue, par Philippe Maxence, a un concept simple : l'actualité de l'Église décryptée par des prêtres et un laïc.

     

  • Un témoignage sur l’histoire de l’Église en Corée du Nord

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    Du site des Missions Etrangères de Paris :

    Mgr Victorinus Yoon Kong-hi, 98 ans, livre un témoignage sur l’histoire de l’Église en Corée du Nord

    19/05/2022

    Mgr Victorinus Yoon Kong-hi, archevêque émérite de Gwangju, âgé de 98 ans et natif d’une province aujourd’hui située en Corée du Nord, a contribué à la publication d’un nouveau livre, basé sur huit entretiens avec l’évêque. Dans son témoignage sur « L’histoire de l’Église nord-coréenne », Mgr Yoon explique qu’il ne peut rien faire d’autre pour la Corée du Nord que « prier pour la paix » et « faire confiance en la Providence ». Cependant, il pense que l’Église y grandit en secret : « Les catholiques vivent cachés quelque part au Nord. »

    Mgr Victorinus Yoon Kong-hi, archevêque émérite de Gwangju, en Corée du Sud.

    Mgr Victorinus Yoon Kong-hi, archevêque émérite de Gwangju, l’un des évêques les plus âgés de l’Église sud-coréenne, a contribué à la publication d’un livre en coréen, intitulé L’histoire de l’Église nord-coréenne, qui propose une présentation détaillée de l’histoire du catholicisme dans la partie nord de la péninsule coréenne. Dans ce livre, publié par l’écrivain Kwon Eun-jung (qui s’est basé sur huit entretiens avec l’évêque âgé de 98 ans), Mgr Yoon estime que l’Église catholique a survécu et a grandi en Corée du Nord malgré le régime communiste de Pyongyang, et que les catholiques vivent cachés et persécutés. L’ouvrage est parrainé par l’Institut catholique pour la paix en Asie du Nord-Est, une organisation qui dépend du diocèse d’Uijeongbu, selon le portail d’information coréen Chosun.com.

    Dans le livre, l’évêque sud-coréen, qui est né dans une région aujourd’hui situé en Corée du Nord, donne des témoignages poignants sur la façon dont l’Église a prospéré dans la région avant que la péninsule coréenne ne soit divisée (en 1945) et avant la Guerre de Corée (1950-1953). L’archevêque s’est souvenu de la façon dont les prêtres, les consacrés et les laïcs ont été pris de panique quand les forces communistes ont attaqué les églises avant que la guerre éclate en 1949.

    « Nous nous retrouverons au Ciel »

    Le 9 mai 1949 à minuit, une sirène d’alarme a sonné soudainement au monastère et au séminaire bénédictin de Tokwon, près de Wonson dans la province d’Hamgyong du Sud. L’abbé d’origine allemande, Mgr Boniface Sauer, avait été emporté de force par les communistes, se souvient l’archevêque coréen, qui était alors séminariste. Ce dernier évoque les derniers mots de l’abbé avant qu’il soit emmené : « Comme le Seigneur l’a demandé, et comme il l’a fait, nous devons aller à la mort aux côtés des innombrables martyrs. Allez en paix, nous nous retrouverons au Ciel. »

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  • Lyon : Pauline Jaricot sera béatifiée dimanche (22 mai 2022)

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    Du site de l'Eglise catholique à Lyon :

    Pauline Jaricot béatifiée dimanche 22 mai 2022 !

    Le Vatican a annoncé officiellement lundi 4 octobre 2021 la date de béatification de Pauline Jaricot, dimanche 22 mai 2022.

    Fondatrice de l’Oeuvre de la Propagation de la foi et du Rosaire Vivant, Pauline Jaricot sera béatifiée à Lyon – Eurexpo dimanche 22 mai 2022, à 15h, lors d’une célébration présidée par le cardinal Luis Antonio Tagle, préfet de la congrégation pour l’évangélisation des peuples.

    Qui est Pauline Jaricot ?

    Pauline Jaricot (1799-1862), adolescente se laisse séduire par les illusions du monde ; à 17 ans, elle est touchée dans son coeur et se sent appelée à se donner totalement à Dieu.

    Elle veut communiquer l’amour du Christ qui la brûle, à ceux qui ne le connaissent pas encore, autour d’elle et dans le monde, ou réveiller ceux qui vivent loin de Lui.

    Contemplative mais aussi femme d’action, elle met en place en 1819, à 20 ans, les fondements de l’oeuvre de la Propagation de la Foi pour soutenir les missions, oeuvre qui sera officialisée en 1822.

    En 1826, à 27 ans, Pauline Jaricot fonde le Rosaire Vivant, oeuvre destinée à raviver la dévotion mariale par la récitation du chapelet.

    Interpellée par les conditions misérables de travail et de vie des ouvriers en soierie, elle s’engage à leurs côtés lors des insurrections des canuts en 1831 et 1834.

    Cette prise de conscience l’amène à vouloir créer une usine modèle à Rustrel en 1845,avec le souci du respect de la dignité humaine. Ses objectifs demeurent l’évangélisation du monde ouvrier et la lutte contre les injustices sociales.

    La guérison miraculeuse d’une petite fille, reconnue en mai 2020 par le pape François, fait que Pauline sera bientôt bienheureuse.

    Découvrir Pauline Jaricot

    • La biographie sur Pauline Jaricot par Catherine Masson
     
  • La mère de Jean-Paul II a choisi la vie alors que son médecin lui conseillait d'avorter

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    De Courtney Mares sur Catholic News Agency :

    La mère de Jean-Paul II a choisi la vie alors que son médecin lui conseillait d'avorter

    Diocese of Krakow

    Karol Wojtyla et ses parents

    18 mai 2022

    Il y a plus de cent ans, le 18 mai, Emilia Wojtyla a donné naissance à son deuxième fils, Karol, après une grossesse difficile qui a mis sa vie en danger. L'enfant allait devenir le saint Jean-Paul II.

    Dans un nouveau livre publié en Pologne, Milena Kindziuk décrit comment on a conseillé à la mère de saint Jean-Paul II de se faire avorter.

    "Elle a dû choisir entre sa propre vie et celle du bébé qu'elle portait, mais sa foi profonde n'a pas permis à Emilia de choisir l'avortement", a déclaré Mme Kindziuk dans une interview accordée à ACI Stampa.

    "Au fond de son cœur, elle devait être prête à faire ce sacrifice pour le bébé qu'elle portait", a-t-elle ajouté.

    Dans son livre intitulé "Emilia et Karol Wojtyla. Parents de saint Jean-Paul II", Mme Kindziuk cite le témoignage d'une sage-femme, Tatarowa, et les rapports de ses deux amies, Helena Szczepańska et Maria Kaczorowa, ainsi que les souvenirs d'autres habitants de Wadowice. Elle a déclaré que ces éléments montraient qu'Emilia Wojtyla était déprimée par l'insistance de son premier médecin, le Dr Jan Moskała, pour qu'elle avorte.

    Elle a ajouté qu'Emilia et Karol Wojtyla "ont pris la décision audacieuse que, quoi qu'il arrive, le bébé qu'ils avaient conçu devait naître. Et ils ont donc commencé à chercher un autre médecin".

    Ils ont finalement choisi le Dr Samuel Taub, un médecin juif de Cracovie, qui s'était installé à Wadowice après la Première Guerre mondiale.

    "Les amis d'Emilia ont gardé des souvenirs de cette visite. Le médecin a confirmé qu'il y avait un risque de complications pendant l'accouchement, y compris la mort d'Emilia. Cependant, il n'a pas suggéré d'avortement", a déclaré Kindziuk.

    "Emilia a eu une mauvaise grossesse : elle passait la plupart du temps couchée et avait moins de force que d'habitude", a-t-elle ajouté. "Dans cette situation, le Dr Taub a recommandé à la femme de s'allonger, de se reposer souvent et de se nourrir très bien."

    Le jour de la naissance, le 18 mai 1920, "Emilia était allongée dans son appartement de la rue Kościelna, dans le salon... en présence d'une sage-femme", a expliqué Mme Kindziuk.

    Au même moment, Karol Sr et leur fils Edmund, âgé de 13 ans, étaient sortis vers 17 heures pour participer à la prière de l'office divin dans l'église paroissiale située en face, où ils chantaient les litanies de Lorette, a-t-elle ajouté.

    "Nous savons par les messages qu'Emilia a demandé à la sage-femme d'ouvrir la fenêtre : elle voulait que le premier son que son fils pourrait entendre soit un chant en l'honneur de Marie". En bref, Emilia Wojtyla a donné naissance à son fils en écoutant le chant de la Litanie de Lorette", a-t-elle ajouté.

    Saint Jean-Paul II a également dit à son secrétaire personnel Stanislaw Dziwisz qu'il était né au chant de la litanie en l'honneur de la Mère de Dieu, a-t-elle ajouté, précisant qu'il avait été élu pape à l'heure même de sa naissance.

    Les causes de sainteté des parents de saint Jean-Paul II ont été officiellement ouvertes en Pologne en mai. Karol, un lieutenant de l'armée polonaise, et Emilia, une institutrice, se sont mariés à Cracovie le 10 février 1906. Le couple catholique a donné naissance à trois enfants : Edmund en 1906, Olga, qui est décédée peu après sa naissance, et Karol en 1920.

    Avant de mourir d'une crise cardiaque et d'une insuffisance hépatique en 1929, Emilia était un élément essentiel de la foi dans le foyer. Au moment de sa mort, le jeune Karol Wojtyla était à un mois de son neuvième anniversaire.