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BELGICATHO - Page 1183

  • Le pape Jean-Paul Ier en chemin vers la béatification

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    De Radio Vatican :

    Jean-Paul 1er en chemin vers la béatification

    (RV) Le Pape François a autorisé, ce mercredi 8 novembre, la promulgation de plusieurs décrets par la Congrégation pour les Causes des Saints. L’un d’entre eux reconnaît les vertus héroïques de Jean-Paul 1er, qui pourrait donc être béatifié si un miracle lié à son intercession est identifié, comme ce fut le cas pour ses prédécesseur et successeur, Paul VI et Jean-Paul II.

    Le règne de Jean-Paul 1er fut le plus cours de l’histoire récente de la papauté. Albino Luciani, alors Patriarche de Venise, fut élu au Siège de Pierre le 26 août 1978, prenant la suite de Paul VI décédé quelques semaines plus tôt. Le 28 septembre 1978, le peuple de Rome et le monde prenaient connaissance avec stupéfaction du décès du nouveau Pape, à seulement 66 ans. Ainsi prenait fin un pontificat de seulement 33 jours.

    Si les circonstances de sa mort brutale, en fait liée à des problèmes cardiaques dont il souffrait depuis longtemps, ont alimenté bien des spéculations, Jean-Paul 1er est aussi resté dans le cœur de nombreux fidèles pour sa bonté, son sourire, son refus des lourdeurs protocolaires. Dans son épiscopat, à Venise notamment, puis dans son pontificat, il aimait particulièrement entrer en dialogue avec les enfants, avec une spontanéité qui n’est pas sans rappeler celle du Pape actuel. Son éventuelle future béatification par François serait donc aussi une marque de filiation spirituelle entre ces deux Papes atypiques. D'ores et déjà, en attendant la suite de la procédure, Jean-Paul 1er prend le titre de "Vénérable".

    Parmi les autres décrets signés hier par le Pape figurent aussi deux reconnaissances de martyres vécus par un prêtre hongrois, Jean Brenner, victime du régime communiste en 1957, et une religieuse italienne, Leonella Sgorbati, assassinée en Somalie en septembre 2006. Sont également reconnues les vertus héroïques de qautre serviteurs de Dieu: le jésuite vénézuélien Tommaso Morales Pérez (1908-1994), le franciscain italien Gregorio Fioravanti (1822-1894), le laïc du tiers-ordre franciscain Marcellino da Capradosso (1873-1909), et la fondatrice de l’Institut des sœurs pauvres, Teresa Fardella (1867-1957).

    Enfin, concernant un dossier plus ancien remontant au Moyen-Âge, Bernard II de Bade (vers 1428-1458), béatifié en 1769, pourrait être prochainement canonisé, le Pape ayant reconnu ses vertus héroïques. Cet aristocrate allemand impliqué dans les croisades était un homme connu pour sa grande attention aux plus pauvres.

  • L'histoire du communisme ou le règne du mensonge

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    De Christophe Geffroy, rédacteur en chef de La Nef (via Liberté Politique) :

    Le règne du mensonge, histoire du communisme

    Une belle analyse du rédacteur en chef de la NEF, Christophe Geffroy, sur 100 ans de drames communistes.

    Le 7 novembre 1917 (le 25 octobre dans le calendrier julien), Lénine et les bolcheviques s’emparaient du pouvoir en Russie par un coup d’État. Ils allaient instaurer le communisme, régime le plus criminel de l’histoire qui, hélas ! allait s’étendre à bien d’autres pays. Bilan ? Au moins cent millions de morts selon Le livre noir du communisme, dirigé par Stéphane Courtois. Et ce n’est qu’un bilan provisoire, puisque le communisme continue de sévir et de tuer en Chine, en Corée du Nord, à Cuba…

    Pourtant, malgré l’horreur indescriptible dont le communisme est responsable – en termes d’assassinats, de tortures les plus abjectes, de volonté d’humilier et d’avilir la personne humaine, de déportations et de crimes de masse, de camps de concentration et de génocides, en Ukraine, en Chine ou au Cambodge, où le quart de la population a été éliminé en trois ans et demi (1) –, il continue de bénéficier d’une image qui est très loin d’être aussi négative que celle du nazisme. La simple comparaison entre les deux totalitarismes les plus sanglants du XXe siècle demeure un tabou, on l’a bien vu à l’occasion des débats qui ont suivi la publication du Livre noir du communisme en 1997. Cette comparaison, pourtant parfaitement légitime tant les points communs sont nombreux, s’impose à tout esprit non aveuglé par l’idéologie ou la propagande.

    BON LÉNINE ET MÉCHANT STALINE ?

    Mais, en France, où l’on aime bien la révolution, on demeure largement prisonnier du mythe du bon Lénine et du méchant Staline qui aurait fait dévier le communisme, ainsi disculpé de ses monstruosités ! Il faut lire la passionnante biographie de Lénine que Stéphane Courtois vient de publier (2). Elle montre sans l’ombre d’un doute combien Lénine est, comme son titre l’indique, « l’inventeur du totalitarisme » : c’est lui qui a théorisé la guerre civile afin de pouvoir instaurer une terreur de masse qu’il a lui-même déclenchée ; c’est lui qui a créé la Tchéka, de sinistre mémoire, dès le 20 décembre 1917 en plaçant à sa tête l’ignoble Dzerjinski dont la mémoire retiendra l’invraisemblable sadisme dont il fit preuve pour exterminer les « ennemis » du régime, non sans en avoir auparavant torturé beaucoup dans les sous-sols de la Loubianka.

    Stéphane Courtois montre aussi la filiation entre la Terreur de Robespierre et le communisme de Lénine, grand admirateur du révolutionnaire français qui pose les bases des futurs totalitarismes. Lénine, néanmoins, le surpassera en le complétant sur au moins deux points essentiels : en faisant d’une idéologie parfaitement structurée – le marxisme-léninisme – le pilier du système totalitaire ; en s’appuyant sur un parti unique révolutionnaire entièrement à sa botte et exerçant un contrôle absolu sur l’ensemble de la société.

    UNE COMPLAISANCE COUPABLE

    Le tableau du communisme, où qu’il ait sévi, est effrayant, il n’a semé que misère, divisions, larmes, souffrances sans nom. Il n’y a pas de bon communisme, car il est « intrinsèquement pervers » ainsi que l’avait bien diagnostiqué le pape Pie XI en 1937 dans Divini Redemptoris.Comment expliquer, alors, qu’il existe toujours en France un « parti communiste » qui ne soulève guère de réprobation, avec lequel on peut s’allier sans soulever d’opposition ou que des publications importantes comme L’Express ou Le Monde publient, à l’occasion du centenaire de 1917, des hors-série à la gloire de Lénine ?

    Cela ne s’explique que par un aveuglement volontaire et une complaisance coupable de la gauche qui refuse aujourd’hui encore de voir la réalité en face. Cette attitude remonte aux origines du communisme soviétique, la victoire de l’URSS aux côtés des Alliés contre l’Allemagne nazie n’ayant fait que la renforcer. Bien que le PCF ne soit entré en résistance qu’après juin 1941 (quand Hitler donne l’ordre d’envahir la Russie en rompant le pacte de 1939), il a réussi, à la libération du territoire, à imposer l’ostracisme de la droite de conviction au prétexte qu’elle porterait seule le stigmate indélébile de son soutien à Vichy et à la collaboration. Plus de 70 ans après, ce schéma simpliste et faux continue de jouer, les débats politiques se ramenant toujours, à un moment ou à un autre, aux « heures les plus sombres de notre histoire ». Pour ne prendre qu’un exemple, Nicolas Dupont-Aignan a été qualifié de « Laval de l’Essonne » en raison de son soutien à Marine Le Pen au second tour de la présidentielle !

    Soljénitsyne a montré que le communisme se caractérisait par-dessus tout par le règne du mensonge. Un siècle après la révolution de 1917, n’est-il pas temps d’en sortir ? Définitivement !

    Christophe Geffroy

    Rédacteur en chef de la NEF

    (1) Pour avoir une vue panoramique de ces horreurs, il faut lire l’essai de Bernard Antony, Le communisme 1917-2017, Godefroy de Bouillon, 2017 (cf. la recension de cet ouvrage en page 38 de ce numéro).

    (2) Stéphane Courtois, Lénine, l’inventeur du totalitarisme, Perrin, 2017, 502 pages, 25 €.

  • L'Eglise de France va fermer 17 séminaires

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    De RiposteCatholique.fr :

    Fermeture de 17 séminaires

    Parmi les réformes évoquées à Lourdes lors de leur assemblée, les évêques ont évoqué celle des séminaires. Dans une gestion purement comptable, ils prévoient la fermeture des séminaires accueillant moins de 17 à 20 personnes.

    Aujourd’hui, sur les 32 séminaires et maisons de formation de France, seuls 15 passent cette barre « fatidique » des 17 séminaristes et diacres. Soit la fermeture de 17 séminaires !

    Allez dire à un jeune lyonnais qu’il ira se former à Paris ou à Nantes… Voilà de quoi renforcer les séminaires alternatifs, comme celui de la Communauté Saint-Martin… Si les jeunes ne veulent pas aller dans les séminaires diocésains, c’est peut être parce que l’enseignement dispensé ne répond plus vraiment à leur vocation…

    Par ailleurs, en vue des États généraux de la bioéthique, en février 2018, l’Assemblée a approuvé la mise en place d’un groupe de travail sous la responsabilité de Mgr Pierre d’Ornellas, archevêque de Rennes. Celui-ci travaillera avec une bonne équipe, à commencer par les médecins Mgr Michel Aupetit (Nanterre) et Mgr Hervé Gosselin (Angoulême), Mgr Nicolas Brouwet (Tarbes et Lourdes), Mgr Olivier de Germay (Ajaccio) et Mgr Pierre-Antoine Bozo (Limoges), ainsi que des experts.

    Les évêques ont élu Mgr Antoine Hérouard, évêque auxiliaire de Lille, comme leur représentant à la Commission des épiscopats de la Communauté européenne (COMECE).

  • Quand un papa patriarche pudibond repenti se confesse

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    Une opinion de Joseph Junker parue sur le site de LaLibre.be :

    Confession d’un PPP (papa patriarche pudibond) repenti (OPINION)

    L’éducation sexuelle présentée par le site Sensoa à nos enfants propose une "bonne" pornographie d’Etat. Je n’avais pas compris, moi, l’horrible pudibond réactionnaire…

    C’est un papa repenti qui vous écrit. Oui, je dois vous l’avouer, j’ai été tout d’abord indigné et révulsé par le site explicite conseillé par Sensoa à des écoliers. J’ai passé une bonne heure à en discuter avec mon épouse et des amis inquiets dont l’enfant de 10 ans avait reçu le fascicule en question. Nous nous croyions capables de choisir nous-mêmes l’éducation à donner à nos enfants. Nous nous croyions autorisés à mieux savoir que Sensoa comment leur transmettre notre vision de la vie affective. Arrogants que nous étions ! Sensoa et le ministre Sven Gatz me l’ont bien expliqué, et je dois vous faire cette confidence : j’étais en fait tellement pudibond !

    Pudibond parce que…

    Pudibond, parce que je me suis permis si allègrement de faire l’impasse sur la distinction sibylline entre site "érotique" et "pornographique". Longtemps j’ai cherché l’once de subtilité qui pourrait faire mériter à cet étalage de sexe cru et explicite le qualificatif "érotique". N’avais-je donc pas compris que seule l’intention compte ?

    Pudibond parce qu’il me faut vous avouer que j’ai fait partie des "illusionnés" que la stratégie de Sensoa tracasse. Le raisonnement est pourtant limpide, bon sang ! Puisque nous ne parvenons pas à protéger nos jeunes de la "mauvaise" pornographie, puisqu’ils savent tous où la trouver en abondance, distribuons directement en classe une "bonne" pornographie d’Etat, revêtue de toute la légitimité éthique et morale qu’il reste encore à notre école ! Idée géniale n’est-ce pas, de combattre la pornographie… en permettant désormais à vos fils et aux miens d’en consommer de manière responsable, avec l’aval du corps professoral ! En guise de repentir, je ne saurais d’ailleurs que trop prier le ministre Gatz de montrer toute l’étendue de sa modernité en mettant sans tarder à la disponibilité de chaque école secondaire de Flandre une salle de shoot sécurisée dernier cri. Tant qu’à fumer, autant que ça soit de la bonne n’est-ce pas ?

    Quoi, vous êtes choqués par mon idée ? Arrêtez donc de vous "voiler la face", vils réactionnaires va !

    Feu d’artifice de positions

    Je suis le pire des obtus, je vous l’avoue, car dans toute ma pudibonderie patriarcale cisgenre, je n’avais pas compris qu’il existait, à côté de la "mauvaise" pornographie, une "bonne" pornographie. Grâce à Sensoa, je commence enfin à entrevoir ce qui permet de rendre la pornographie responsable. 1) Qu’elle soit dessinée; 2) qu’elle soit destinée aux mineurs et surtout; 3) qu’elle soit "diverse" : blanc sur noir sur jaune sur rouge sur blanc sur homme sur autre homme sous femme sur autre femme, à l’endroit ou à l’envers,… un feu d’artifice tellement beau qu’on leur pardonne même volontiers d’avoir omis de dessiner le sacro-saint préservatif ! (Ne cherchez pas d’autres différences, il n’y en a aucune, sinon une série d’explications mécaniques et d’histoires de sexes qui, à n’en pas douter, ne défigureraient pas les plus licencieuses publications du genre).

    Oui, mes amis, je suis un horrible pudibond réactionnaire. J’ai même cru naïvement et stupidement qu’alors que Twitter déborde de #metoo et autres #balancetonporc, qu’à l’heure où la majorité des femmes seront victimes au moins une fois dans leur vie d’agressions sexuelles, la priorité serait de trouver des moyens concrets pour éviter d’habituer nos garçons dès leur enfance à se repaître du corps d’une femme comme d’un objet. D’éviter que le porno n’asservisse leur cerveau, ne détruise leur vie sexuelle naissante ni ne pollue leur regard sur l’autre sexe. Je sais dorénavant que la priorité, c’est d’apprendre à regarder le corps de l’autre comme un objet, mais de manière responsable et consentie. Ce n’était pourtant pas bien compliqué de voir à quel point s’attaquer au porno pour de vrai serait prude (berk) et conservateur (pouah !).

    Je suis patriarche

    Mais aujourd’hui, grâce à Sensoa, j’ai compris qu’il n’est rien de tout cela. Car le vrai responsable, je suis amer de vous le dire car je viens d’en prendre conscience, n’est autre que l’humble vermisseau que je suis.

    Je dois vous le confesser, je suis le pire des patriarches. J’ai eu la faiblesse de défendre la transmission masculine du patronyme, qui me vaut encore aujourd’hui une rancune tenace mais j’en suis certain méritée de la part d’une partie du corps féministe. J’éprouve un malin plaisir à parler de madame "le" ministre en répétant à qui veut l’entendre qu’en français, le genre n’a pas de sexe. J’ai gardé un faible pour l’adorable mot "mademoiselle" et vante à longueur de journée la complémentarité homme-femme. En matière de galanterie, la liste de mes méfaits serait trop longue à détailler tant il m’arrive fréquemment aujourd’hui encore de leur tenir la porte, leur donner le bras avec condescendance ou pire en les complimentant sur leur robe. Je me complais volontiers dans le rôle du chevalier protecteur s’amusant à impressionner la racaille vespérale qui papillonne un peu trop près des dames dans le métro. Pire, j’ai honte de vous l’avouer, quand un individu un peu louche manque de respect à ma sœur, j’éprouve de manière quasi irrépressible l’envie protectrice et paternaliste à peine dissimulée de casser la figure de l’importun.

    Grâce à Sensoa, Sven Gatz et Cie, je puis désormais faire amende honorable et devenir un homme nouveau. Car je sais à présent que j’ai fait fausse route, et qu’en fait, le vrai problème, le vrai responsable de #metoo, c’est moi.

    Faire de mes fils des hommes

    Il me reste encore une étape ultime que je ne parviens pas encore à franchir. J’ai beau essayer par tous les moyens, je ne suis pas parvenu à renoncer à l’ambition de faire de mes 4 fils des hommes, des vrais. C’est-à-dire en faire des garçons qui savent regarder une femme dans les yeux, pour qui la vie affective ne se résume pas qu’au sexe et qui ne parlent de personne comme d’un objet comme je l’entends si souvent sans que cela n’émeuve personne; en faire des hommes qui sauront qu’enfiler les filles comme d’autres les perles n’est pas plus glorieux que de se repaître de la nudité de quelqu’un ou d’acheter le corps d’une prostituée; en faire des hommes qui auront appris à aimer en cœur, corps et âme. Bref, à tout faire pour qu’ils ne deviennent pas des porcs.

    Pauvre rêveur que je suis dans le monde d’aujourd’hui ! Quand j’aurai renoncé à cette folle chimère, quand je serai enfin prêt pour le monde libéré et radieux qu’annonce Sven Gatz, je pourrai confier l’éducation affective de mes fils à Sensoa, qui sait bien mieux que nous, pauvres parents, ce qui est mieux pour eux.

    Je n’aurais pas évité d’en faire des porcs. Mais au moins ils seront devenus des porcs responsables. Et pour ça, je pourrais remercier Sensoa jusqu’à la fin de mes jours.

  • Où en est-on par rapport au don d'ovocytes et de sperme en Belgique ?

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    Du Bulletin de l'IEB (10 novembre) :

    Où en est-on par rapport au don d'ovocytes et de sperme en Belgique ?

    Nouveau Dossier de l'IEB : En 2014, il y a eu 8.290 cycles d'insémination avec donneur et 8.759 cycles de FIV avec donneur.

    Ce dossier fait le point et donne les chiffres tout en posant les vraies questions.

    Alors que de plus en plus d’articles de presse et de forums promeuvent le don de gamètes comme l’espoir offert à toute personne qui le désire d’avoir un enfant, il est important de se demander si, réellement, il en va des gamètes comme de tout produit de consommation. En ce qu’elles permettent de donner naissance à une vie, sont-elles vraiment des cellules comme les autres ?

    Autrement dit, quelle importance donnons-nous à notre corps et à nos propres gènes ? Aujourd’hui, nombre d’enfants issus d’un don de gamètes réagissent et veulent savoir d’où ils viennent et qui ils sont. Quelle place a donc l’intérêt de l’enfant ici ?

    La législation belge, dans ce domaine, se veut très libérale. Quel est le régime dévolu au don de gamètes ? Si donner ses gamètes et faire appel à un donneur entraînent des conséquences non négligeables sur ceux qui y recourent ainsi que sur les enfants qui en sont issus, il appartient à toute la société d’évaluer les impacts de ces dons pas comme les autres.

    De même, la congélation d’ovules (social freezing) est de plus en plus usitée parce qu’elle permet de prolonger la période de fertilité de la femme pour lui permettre de concevoir quand elle le désire. Comment la Belgique aborde-t-elle cette technique ?

    Face à ces deux techniques qui utilisent la médecine, il nous est donc nécessaire de faire le point pour parvenir à en cerner tous les enjeux.

    Ce dossier fait suite à celui déjà publié : " La procréation médicalement assistée en Belgique"

  • Damase : une librairie catholique

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    Librairie Damase
    Kraanstraat 48
    B-1761 Borchtlombeek
  • Bruxelles (Jette), 18 novembre : «AMORIS LAETITIA», LA CORRECTION FRATERNELLE ET LES DUBIAS

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    Bruxelles (Jette), Prieuré Sainte Marie-Madeleine

    SAMEDI 18 NOVEMBRE 2017 DÈS 14H

    «AMORIS LAETITIA»,

    LA 'CORRECTION FRATERNELLE' ET LES 'DUBIAS'

    par le Père Marie-Jacques, Prieur de la Congrégation des Frères de Saint-Jean est Prêtre et Docteur en philosophie, chroniqueur sur RCF. 

    Au cours de l'après-midi et de la soirée (de 14h00 à 21h30), il donnera trois conférences et répondra aux questions du public.

    Informations pratiques :

    LIEU : Prieuré Sainte Marie-Madeleine, au 225 avenue de Jette, à 1090 Jette. 

    (infos sur les frères et le prieuré sur leur site : http://www.stjean-bruxelles.com)

    PARKING : on peut ranger sa voiture dans l'enceinte du prieuré (infos sur le site).

    PRIX : Le prix de la journée est de 15 €. Ceci tient lieu d'inscription pour la totalité de la journée : coût de réservation de la salle, du goûter, et du souper. Il est aussi possible de prendre son pique-nique. Sans le souper, le prix revient alors à 7€ (à régler sur place).

    La rémunération du conférencier est libre.

    Inscriptions souhaitées avant le mercredi soir 15 novembre via celichtus@gmail.com 

    Toutes les informations utiles complémentaires vous seront données par réponse à votre courrier.

    HORAIRE :

    14h00 Conférence 1 (pause 10 à 14h50')

    15h00 Conférence 2 16h00 Goûter 16h15 Réponses aux questions

    17h Adoration

    18h00 Messe

    19h00 Vêpres / Temps libre

    19h30 Repas

    20h30 Conférence 3"

  • Ce "petit gris" qui tend la main aux musulmans de Jette

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    De Louis Colart sur le site de la RTBF :

    Noir Jaune Blues et après: ce "petit gris" qui tend la main aux musulmans de Jette

    pfe.jpgIl se mérite, en période de travaux, le prieuré Sainte Marie-Madeleine de Jette. L’imposant édifice centenaire est aujourd’hui séparé de la place du Miroir par les travaux du tram 9, qui va passer juste devant sa façade. C’est là que nous reçoit le père François-Emmanuel. "Avec mes six frères, nous sommes de nouveaux Jettois. La communauté de Saint-Jean, à laquelle j’appartiens, a repris le couvent en 2010", raconte le moine français de 60 ans.

    Un Belge, un Autrichien et pour le reste, des Français occupent aujourd’hui les lieux; organisent trois messes par jour, planifient des conférences et s’investissent dans la commune pour "aider les pauvres". "Nous avons été très bien accueillis à Bruxelles, se remémore François-Emmanuel. Mieux - même! - qu’à Marseille, où j’ai vécu un temps. Ce qui frappe chez les Belges, c’est la simplicité de l’accueil." En tant qu’homme d’Eglise, ce "petit gris" (le surnom des frères de Saint-Jean, en rapport avec leur habit) est aux premières loges pour observer la commune et ses fidèles: "Les Jettois ont les préoccupations de tout un chacun (le logement, le coût de la vie...). C’est une commune très mixte. Nous avons parfois deux tiers d’Africains ou de Belges d’origine africaine à nos messes. Bruxelles est un brassage de populations."

    L’enquête Noir Jaune Blues, publiée en début d’année, a montré une crispation autour de l’islam et des musulmans. "Tous les musulmans que je rencontre, ce sont des Belges. Ils le sont complètement, martèle François-Emmanuel. Ils vivent comme n’importe qui, ils aspirent à vivre comme tout le monde." Pourtant, il ne nie pas la difficulté de briser les murs entre communautés. "Les tensions, voire les guerres, partent du manque de dialogue. Il ne faut pas avoir peur d’aller vers les gens, de frapper à la porte, se parler." C’est l’objectif du groupe islamo-chrétien auquel il participe environ une fois par mois: cinq chrétiens et cinq musulmans se réunissent pour discuter d’un thème religieux, prier ensemble et partager un bon repas. "Il faut aller au cœur des gens. Le but, c’est d’écouter. Et parfois, sur certains points, nous nous retrouvons", s’enthousiasme le catholique. "Au fond il y a une seule question à se poser: cette diversité de Bruxelles, on l’accepte? Il y a plein de choses à faire ensemble!"

  • Tout a commencé avec « l’esprit du Concile »...

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    Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso, traduit sur le site diakonos.be :

    Tout a commencé avec « l’esprit du Concile ». La « Correctio » expliquée par Pietro De Marco

    Je publie cet article que l’on m’a envoyé. L’auteur a enseigné à l’université d’état de Florence et à la Faculté théologique pontificale d’Italie centrale.

    *

    L’arrière-plan hérétique de tant de pratiques pastorales actuelles

    par  Pietro De Marco

    Ce qui m’a convaincu à signer la « Correctio », c’est son noyau doctrinal, c’est-à-dire la mise en évidence des « propositions fausses et hérétiques propagées dans l’Eglise » notamment par le pape François. Les propositions censurées ont au moins le mérite de plonger au cœur des opinions et des postures intellectuelles théologiques et dogmatiques répandues depuis plusieurs décennies par la « koinè » intellectuelle catholique.

    Le pape Jorge Mario Bergoglio participe spontanément d’une telle « koinè ». Il s’agit d’un héritage de ce que l’appelle actuellement « l’esprit du Concile », c’est-à-dire du Concile construit par l’intelligentsia en marge des salles du Concile et qui s’est affirmé dans les années qui l’ont suivi.  Des générations entières, en particulier les plus anciennes aujourd’hui, en sont imprégnées et s’en font les hérauts sans autocritique, comme si l’Eglise n’avait pas traversé plus d’un demi-siècle de tourments à cause des erreurs et des effets pervers précisément causés par cet « esprit ».

    Avec le pontificat actuel, une vision « conciliaire » faite de quelques formules, pour la plupart visant à liquider ce qui fait l’essence du catholicisme – la raison et l’institution, le dogme et la liturgie, les sacrements et la morale – se répand et s’impose comme étant l’opinion publique de l’Eglise, forte de l’appui personnel du pape, pleine de certitudes, sans discernement des implications et non sans suffisance et mépris envers ses détracteurs : exactement comme pour toute idéologie.

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  • Les évêques français approuvent l’ouverture de la cause de Madame Elisabeth

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    De zenit.org :

    France: les évêques approuvent l’ouverture de la cause de Madame Elisabeth de France

    «Le peuple l’admire et ne l’insulte point »

    Elisabeth de France par Élisabeth Vigée Le Brun @ wikimedia

    Elisabeth De France Par Élisabeth Vigée Le Brun @ Wikimedia

    L ’ouverture de la cause en vue d’une éventuelle béatification de Madame Elisabeth de France (1764-1794) a été approuvée par l’Assemblée plénière des évêques de France qui s’est achevée à Lourdes ce 7 novembre 2017, indique le communiqué final des évêques.

    Si l’enquête diocésaine était concluante le dossier serait communiqué à Rome.

    Madame Élisabeth de France, sœur célibataire du roi Louis XVI, a été guillotinée, à l’âge de 30 ans, le 10 mai 1794.

    Dominique Sabourdin-Perrin a résumé son histoire pour France Catholique en avril dernier.

    La princesse Élisabeth, Philippine, Marie, Hélène, fille du Dauphin Louis-Ferdinand et de Marie-Josèphe de Saxe, est née à Versailles, le 3 mai 1764 et elle a été baptisée le jour même. Elle devient, avec ses 4 frères et soeur orpheline de père 1765, et de mèredeux ans plus tard: elle n’a pas trois ans.

    Elle est élevée par la gouvernante des Enfants de France et les sous-gouvernantes et “fait preuve d’un caractère rebelle”. Elle reçoit “une instruction très sérieuse prodiguée par des savants” et devient “une excellente mathématicienne”: “ses tables de logarithmes ont été publiées et utilisées”. Elle reçoit la confirmation le 11 août 1775, et elle communie deux jours après.

    Le mercredi 16 mai 1770, la famille accueille la jeune archiduchesse Marie-Antoinette d’Autriche, épouse du Dauphin/ Celle-ci écrit à sa mère : «  C’est une charmante enfant qui a de l’esprit, du caractère et beaucoup de grâce.  »

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  • Le pape François entame un nouveau cycle de catéchèses sur l’Eucharistie

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    D'Hélène Ginabat sur zenit.org :

    Audience : redécouvrir la beauté de la messe (Traduction intégrale)

    Le pape François entame un nouveau cycle de catéchèses sur l’Eucharistie

    « Redécouvrir (…) la beauté cachée dans la célébration eucharistique et qui, une fois dévoilée, donne un sens plein à la vie de chacun », et participer à « la formation liturgique des fidèles, indispensable pour un véritable renouveau », tels sont les objectifs, annoncés par le pape François, du cycle de catéchèses qui ont commencé ce jour.

    Le pape François a entamé un nouveau cycle de catéchèses sur l’Eucharistie, à l’occasion de l’Audience générale qui s’est tenue ce mercredi matin 8 novembre 2017, sur la Place Saint-Pierre, où brillait le soleil.

    Il a invité à tourner son regard « vers le “cœur” de l’Église, c’est-à-dire l’Eucharistie » afin de « redécouvrir, ou découvrir combien resplendit l’amour de Dieu à travers ce mystère de la foi. » « Pour nous chrétiens, a-t-il ajouté, il est fondamental de bien comprendre la valeur et la signification de la sainte messe, pour vivre toujours plus pleinement notre relation à Dieu ».

    Voici notre traduction de la catéchèse prononcée en italien par le pape François.

    HG

    Chers frères et sœurs, bonjour !

    Nous commençons aujourd’hui une nouvelle série de catéchèses qui tournera notre regard vers le « cœur » de l’Église, c’est-à-dire l’Eucharistie. Pour nous chrétiens, il est fondamental de bien comprendre la valeur et la signification de la sainte messe, pour vivre toujours plus pleinement notre relation à Dieu.

    Nous ne pouvons pas oublier le grand nombre des chrétiens qui, dans le monde entier, pendant deux mille ans d’histoire, ont résisté jusqu’à la mort pour défendre l’Eucharistie ; et combien, aujourd’hui encore, risquent leur vie pour participer à la messe dominicale. En 304, pendant les persécutions de Dioclétien, un groupe de chrétiens du nord de l’Afrique furent surpris pendant qu’ils célébraient la messe dans une maison et ils furent arrêtés. Le proconsul romain, dans l’interrogatoire, leur demanda pourquoi ils avaient fait cela, sachant que c’était absolument interdit. Et ils répondirent : « Sans le dimanche, nous ne pouvons pas vivre », ce qui voulait dire : si nous ne pouvons pas célébrer l’Eucharistie, nous ne pouvons pas vivre, notre vie chrétienne mourrait.

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  • Vittorio Messori : le « discernement » situationiste du pape François favorise une société liquide

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    Lu sur le site de notre confrère « diakonos.be »:

    « De son célèbre Entretien sur la Foi avec le Cardinal Ratzinger en 1984 au livre-interview avec Jean-Paul II à l’occasion des quinze ans de son pontificat en passant par ses livres d’investigation sur l’historicité des évangiles et sur Marie, sans cesse réédités, Vittorio Messori est aujourd’hui l’un des auteurs catholiques les plus lus et les plus célèbres et, à ce titre, il a toujours eu un certain poids dans l’opinion publique des catholiques. Considéré comme un vaticaniste se tenant à bonne distance de la lutte doctrinale qui se joue entre les traditionnalistes critiques de Bergoglio et les « gardiens de la révolution » du Pape, il fait dans cet article publié dans la revue italienne Il Timone un constat sans concession sur l’état actuel de l’Eglise à partir de la théorie de la « société liquide » de Zygmunt Bauman.

    *

    Selon la célèbre formule du sociologue juif polonais Zygmunt Bauman, ce qui caractérise notre époque, que nous appelons post-moderne, c’est la création d’une « société liquide ». Autrement dit, une société dans laquelle tout est instable et changeant : pensons au travail qui a vu le « poste fixe » se muer en un inquiétant emploi précaire.  Pensons aux migrations des peuples avec souvent des unions sponsales entre ethnies différentes, à la famille qui a laissé la place aux unions sans liens légaux ni religieux, au changement rapide des habitudes sexuelles en vertus desquelles on voudrait entre autres aller jusqu’à rendre incertaine l’appartenance au sexe masculin ou féminin.  Pensons à la classe politique qui a renoncé aux plans et aux projets à long terme pour gouverner – quand ils y arrivent encore – à vue, si pas au jour le jour.

    Voilà pour ce qui est de la société. D’autre part, d’un point de vue religieux, le croyant s’inquiète du fait que même l’Eglise catholique – qui était un exemple millénaire de stabilité – semble elle aussi vouloir devenir « liquide ».  Au cours d’une interview déconcertante, le général des jésuites, le Sud-Américain Arturo Sosa, a « liquéfié » l’Evangile lui-même : il a en effet déclaré au cours d’un entretien que nous n’avions aucun enregistrement des paroles de Jésus sur cassette ou sur disque et que nous ne savons pas exactement ce qu’Il a dit.  On peut donc « adapter » l’Evangile au gré des époques, des besoins et des personnes.  Le même Sosa déclare qu’il n’aime pas le mot « doctrine » et donc les dogmes non plus parce que « ce sont des mots qui rappellent la dureté des pierres » tandis que la foi chrétienne doit être élastique et adaptable.  En fait elle doit elle aussi devenir « liquide ».  N’en déplaise au Christ qui a voulu que son Eglise soit fondée sur la pierre.  Mais un autre jésuite, sud-américain lui aussi, qui n’est nul autre que le pape en personne, a répété dans l’une des nombreuses interviews qu’il accorde aux personnes les plus diverses dans les lieux les plus divers – en avion, place Saint-Pierre ou en rue –  ce qui constitue l’un des pivots de sa stratégie d’enseignement et de gouvernement : « Il faut dépasser la tentation catholique de l’uniformité des règles, de leur rigidité, alors qu’il faut au contraire juger et se comporter au cas par cas ».  Le terme que le pape François emploie c’est « discernement » : il s’agit d’une vieille tradition de la Compagnie de Jésus qui cependant, jusqu’à aujourd’hui, n’allait pas jusqu’à « interpréter » librement le dogme lui-même en fonction des situations.  Comme cela s’est produit dans certains documents officiels signés par lui et qui ont suscité la perplexité (pour utiliser un euphémisme) même de certains cardinaux.

    Eh bien, avec toute l’humilité requise, il me semble qu’un pareil choix soit erroné pour l’Eglise et pour la foi. Il me semble en fait qu’il faudrait faire exactement le contraire.  Dans un monde « liquide » où tout devient incertain, précaire, provisoire, c’est justement de la stabilité et de la fermeté de l’Eglise catholique dont non seulement les croyants mais l’humanité toute entière auraient besoin.  Ces dogmes comme la pierre auxquels le Général de la Compagnie de jésus est allergique pourraient et devraient devenir pour beaucoup un havre sûr dans une société qui s’effrite et qui tend à se déliter dans le chaos.  Ce n’est pas un hasard si de tout temps mais plus particulièrement aujourd’hui, quand ils sont malmenés par les flots, les hommes cherchent un port sûr où les eaux sont tranquilles. C’est de certitudes réaffirmées et défendues dont nous avons besoin et non d’innombrables opinions changeantes.  L’un des symboles de l’Eglise catholique était un chêne vigoureux, solidement ancré dans le sol par de robustes racines.  Est-ce vraiment rendre service à la foi que de remplacer ce chêne par un roseau qui ploie dans tous les sens au moindre souffle de vent au gré des désirs et des modes humaines ?  Peut-être le moment est-il venu de redécouvrir et d’appliquer à toute l’Eglise l’ancienne et belle devise des chartreux : « Stat crux dum orbitur volvit », la croix demeure stable tandis que le monde change.  Plus que jamais, c’est de la clarté solide du catéchisme dont nous avons besoin plutôt que des innombrables et changeants « selon moi » et des opinions infinies dont le monde est rempli.  Le protestantisme a suivi cette route et l’histoire nous a montré où elle menait.  Mais malheureusement, comme toujours, l’histoire n’est pas magistra vitae.

    Un article de Vittorio Messori publié en italien dans la rubrique « Il Vivaio » de la revue Il Timone d’octobre-novembre 2017 et traduit avec l’autorisation de l’auteur."

    Ref. Une Eglise solide dans une société liquide

    JPSC