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BELGICATHO - Page 1183

  • L’heure est grave car tout est dans le paraître et dans les techniques de report des problèmes

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    De Marc Dugois sur Magistro.fr :

    Les essentiels perdus

    Que ce soit en Belgique, en France ou presque partout en occident, les dirigeants politiques sont perdus. Formés à la démagogie des campagnes électorales et à la discrète recherche de fonds pour les financer, dans un monde dogmatiquement scindé entre droite et gauche et où, être les deux à la fois devient aujourd’hui le nec plus ultra, aucune réflexion de fond ne les encombre, ils "font de la politique".

    Et cela ne marche plus. Les peuples les rejettent et cherchent l’homme providentiel tout en se contentant d’hommes au coups de menton mussolinien façon Trump ou Macron, car les peuples ont été totalement désorientés par des médias qui ont pris le pouvoir au nom de leurs actionnaires. Les voix médiatiques indépendantes comme Zemmour ou Polony en sont écartées et la morale est confiée au Conseil Constitutionnel, au Conseil d’État, au Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et au Comité Consultatif National d’Ethique, groupuscules nommés par le pouvoir en place qui leur donne une puissance considérée de plus en plus comme sagesse divine et donc non contrôlable par le peuple. "En même temps" le Président de la République considère qu’il n’est "pas digne d’étaler certains débats sur la place publique" quand le Chef d’État-Major des Armées dit sa vérité aux députés à l’Assemblée Nationale.

    Que Macron et Trump échouent est d’une telle évidence que l’annoncer est sans risque car les essentiels sont perdus. Macron et Trump sont les derniers avatars du système dans les deux pays phares de l’Occident, l’Angleterre, l’Allemagne, le Japon et la Corée du sud n’en étant que les meilleurs techniciens. Si la constitution américaine empêche le totalitarisme, la constitution française le permet et la tentation s’en fera évidemment jour. Espérons que la sagesse et l’humilité l’emporteront !

    Mais quels sont ces essentiels perdus dont nous vivons l’absence par ses innombrables retombées ? Ne faut-il pas mettre provisoirement de côté ces retombées dont tout le monde parle mais qui ne sont que le petit bout de la lorgnette et l’écume des vagues, pour nous concentrer sur ces essentiels perdus dans chacune des 3 bases d’une société, l’économique, l’éducatif et le politique ?

    Mais il faut bien évidemment d’abord prendre conscience de ce qu’est une société. Une société est un groupe d’êtres humains qui, pour pouvoir vivre quotidiennement en groupe, répute comme étant objectifs pour tous ses membres les subjectivités du beau, du bien et du vrai, c’est-à-dire de la richesse, de la clarté et de la justice si l’on fait la symbiose deux à deux de ces trois approches de groupe, objectives pour ce groupe mais subjectives pour tous les autres.

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  • Le cardinal Parolin à Moscou : la diplomatie spirituelle ferait-elle le jeu du Kremlin ?

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    Traduit par Julia Breen, un article paru sur le site "Le Courrier de Russie" :

    Les saintes relations de Moscou avec le Vatican

    « Pour le Kremlin, de bonnes relations visibles avec le Vatican sont une chance d’attirer l’attention du monde sur les tentatives de la Russie de se poser en bastion de la morale et des valeurs traditionnelles. »

    La mi-août a été marquée par la première visite officielle en Russie depuis de longues années d’un secrétaire d’État du Vatican : le cardinal Pietro Parolin. Le second direct du souverain pontife s’est entretenu avec le patriarche Kirill, le ministre russe des affaires étrangères Sergueï Lavrov et, enfin, mardi 23 août à Sotchi, dans la résidence présidentielle, avec Vladimir Poutine. Si seuls des propos généraux ont été échangés lors de ces rencontres publiques, le programme élargi de la visite laisse penser que le cardinal pourrait préparer une venue prochaine en Russie du pape en personne. Sous quelque forme que ce soit, la diplomatie spirituelle fait aujourd’hui, manifestement, le jeu du Kremlin. Bilan de Lenta.ru.

    Poutine Petro Parolin

    Vladimir Poutine et Pietro Parolin à Sotchi, le 23 août. Crédits : kremlin.ru

    Le chef de l’Église et le chef de l’État

    La première visite du chef de l’État du Vatican en Russie remonte au mois de juin 1988. La délégation papale présente à l’occasion des célébrations du millénaire du baptême de la Rus’ était alors présidée par le cardinal Agostino Casaroli. Le secrétaire d’État du Vatican avait été reçu par Mikhaïl Gorbatchev au Kremlin, pour aborder notamment les questions de garantie de la liberté religieuse en Union soviétique. Le quotidien italien La Stampa écrivait à l’époque : « Le dialogue est entamé. La glace a été brisée entre le Kremlin et le Saint-Siège ».

    En août 2017, à la veille de la venue du cardinal Pietro Parolin à Moscou, la même Stampa estimait que celui-ci pourrait tenter de faire office de médiateur, afin de rapprocher deux mondes qui ne doivent pas se considérer comme ennemis. Sur fond de relations russo-américaines qui se détériorent de jour en jour, la diplomatie spirituelle est donc entrée dans l’arène.

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  • Liturgie: messe de la Pentecôte 2017 à Kinshasa

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    Le latin et le chant grégorien sont inculturés au Congo, comme ailleurs en Afrique:

    JPSC

  • L’hypothèse d’un voyage du pape François en Russie suscite des réactions « partagées » à Moscou

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    Lu sur le site web « aleteia » :

    « Alors que le secrétaire d'État du Saint-Siège était en visite pour quelques jours en Russie, l'hypothèse d'un voyage du pape François au pays des tsars a été discutée, suscitant des réactions partagées. À l'issue de cette visite, le métropolite Hilarion appelle, néanmoins, à "agir conjointement" avec l'Église catholique.

    Le métropolite Hilarion, président du département pour les relations extérieures du patriarcat de Moscou, a accordé un entretien au quotidien des évêques italiens Avvenire, le 25 août 2017. Au lendemain du retour de Russie du cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État du Saint-Siège, le « numéro 2 » de l’Église orthodoxe russe appelle à agir conjointement avec l’Église catholique pour défendre les valeurs chrétiennes traditionnelles.

    « Pour nos Églises, déclare-t-il, le moment est venu d’agir de manière conjointe pour défendre les idéaux des Évangiles » en matière de vie sociale, familiale et privée. Une telle défense commune des valeurs chrétiennes traditionnelles « nous oblige à développer la coopération bilatérale au sein des organisations internationales », telles que l’Onu, le Conseil de l’Europe, l’Unesco.

    Et le métropolite Hilarion de souligner la position commune qu’affichent déjà les deux Églises à l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) sur la question des discriminations contre les chrétiens en Europe.

    Il est toutefois « trop tôt », estime-t-il, pour envisager une nouvelle rencontre entre le patriarche orthodoxe Cyrille 1er et le pape François à Moscou. La rencontre de l’année dernière à la Havane (Cuba) a, selon lui, indiqué les perspectives à suivre pour le développement des relations entre les deux Églises dans le futur. Il faut maintenant « les mettre en œuvre ». « Pour réaliser cet objectif, a-t-il jugé, cela exige bien plus qu’une année ».

    Ref. L’Église orthodoxe russe décidée à « défendre les idéaux de l’Évangile » aux côtés de l’Église catholique

    Le Cardinal Parolin, secrétaire d’Etat du pape, a été accueilli poliment et prudemment. En termes diplomatiques, le journal « La Croix » parle d’un « succès d’estime ».

    JPSC

  • Quand le pape suscite une levée de boucliers

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  • Mgr Jean-Pierre Delville, évêque de Liège : le sens de la forme extraordinaire du rite romain

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    « Chers Frères et Sœurs,

    Delville 1836205096.2.jpgC’est une joie pour moi de me retrouver avec vous pour célébrer la messe dans la forme extraordinaire du rite romain. Nous avons placé cette messe sous la protection de Marie et de son cœur immaculé. Elle est pour nous une mère, comme Jésus l’a dit à l’apôtre Jean, quand il était sur la croix : Voici ta mère. À partir de cette heure le disciple la prit chez lui. En prenant Marie chez lui, le disciple la protégeait et la faisait vivre. De même aujourd’hui nous voulons protéger et faire vivre la tradition de l’Église à travers la pratique de la forme ancienne de la liturgie. Nous la prenons chez nous, comme Jean a pris Marie chez lui. À ce sujet le pape Benoit XVI écrivait  : Il est bon pour nous tous, de conserver les richesses qui ont grandi dans la foi et dans la prière de l’Eglise, et de leur donner leur juste place. 

    La liturgie ancienne conserve en effet tout un patrimoine de paroles, de gestes, d’images et de chants, qui nous aident à vivre notre foi. Il serait dommage que tout cela soit réduit à devenir un objet de musée. Car tout ce matériau liturgique imprègne notre foi aujourd’hui encore. En parlant de « forme extraordinaire », le pape rappelle qu’il existe une « forme ordinaire » de la liturgie, promue par le concile Vatican II. Les deux formes doivent donc être conjuguées et ne peuvent être séparées.

    Le Concile a voulu promouvoir la participation de l’assemblée à la liturgie et le retour aux sources bibliques de la foi. Nous suivons cette inspiration aussi en célébrant la forme ancienne. Car nous participons tous par nos paroles, nos gestes, nos chants et notre prière personnelle à la prière communautaire. Et nous retournons aux sources de notre tradition de foi, non seulement aux sources bibliques, mais aussi aux sources liturgiques, dans la langue originale de leur création. Les paroles et les textes de la liturgie ancienne remontent parfois au 4e siècle et à l’époque de saint Ambroise de Milan, qui a écrit des hymnes pour la liturgie. Les oraisons de la messe sont composées en un latin rythmé, qui est proche de la poésie ; souvent elles comportent trois étapes : la contemplation de l’action de Dieu, la considération de la situation du fidèle et la formulation de sa prière de demande. Elles s’adressent toujours au Père, et invoquent en finale la médiation du Christ et celle de l’Esprit Saint. Ainsi une oraison de la messe est-elle pour nous un modèle de prière :  contemplation de Dieu, considération de la situation de l’homme, expression de la prière confiante. Les passages de l’Écriture se trouvent dans l’épître, l’évangile et le dernier évangile ; mais aussi dans le chant d’introit, dans le psaume graduel et l’antienne avant l’évangile, ainsi que dans les chants d’offertoire et de communion. Au total, c’est souvent plus que dans une messe suivant la forme ordinaire.

    Dans le canon de la messe, les mots peuvent nous surprendre par leur poésie : ainsi la vie éternelle est-elle décrite comme un refrigerium, un lieu de fraicheur. Et avant la communion, lorsque le prêtre rompt le pain et en met une parcelle dans la coupe, il utilise le mot de « consécration ». Car en effet la consécration du corps et du sang du Christ s’achève par cette commixtio, ce mélange qui évoque l’union de l’âme et du corps. À côté des mots, la liturgie comporte des gestes. Ceux-ci sont plus développés que dans la forme ordinaire. Par leur présence les gestes donnent une signification symbolique aux paroles exprimées ; ainsi le prêtre incline la tête chaque fois qu’il prononce le mot de Jésus, pour signifier que dans l’humanité de l’homme Jésus se cache sa divinité ou sa nature divine. Le prêtre baise l’autel avant chaque oraison : pour signifier que la prière qu’il va dire est inspirée par le Christ, dont l’autel est le symbole. Après la consécration, le prêtre fait la génuflexion devant le saint sacrement du corps et du sang du Christ pour signifier sa démarche d’adoration. Et il s’incline profondément durant sa prière personnelle pour marquer son humilité. Même le regard est codifié :  ainsi le prêtre doit lever les yeux vers le ciel quand il offre le pain et le vin à l’offertoire, pour signifier son attente d’une intervention divine. Le regard du prêtre se conjugue au regard des fidèles. Ceux-ci sont émerveillés par la beauté des lieux, des habits, des peintures, des vitraux, de l’autel. Leur regard est sollicité en particulier au moment de l’élévation de l’hostie et du calice, lors de la consécration, lorsqu’ils lèvent la tête. Les fidèles sont touchés aussi par la bonne odeur de l’encens, qui touche leur odorat. Les sens de chacun sont sollicités pour que toute la personne, dans son corps, participe à la prière et que celle-ci anticipe la joie de la vie éternelle, où nous serons tout à tous et tout à Dieu. Nous serons dans la vision béatifique, c’est-à-dire la vision de Dieu.

    Enfin, il y a les chants, qui touchent nos oreilles. Quand ils sont entonnés par le prêtre, ils rendent sa prière publique et solennelle. Quand ils sont chantés par l’assemblée ou le chœur, ils signifient la participation de chacun à la prière du prêtre, dans un dialogue où chacun a sa part. Les chants transforment les mots en œuvres d’art, en louange, en fête, en joie ou en tristesse ; ils soulignent les sentiments qui animent la prière et touchent le cœur de chacun. Ils touchent même le cœur de Dieu, puisque saint Augustin a dit : celui qui chante prie deux fois. 

    Ainsi, Frères et Sœurs, dans cet ensemble de mots, de gestes, d’images et de chants, nous vivons notre foi. Nous recueillons un patrimoine, comme saint Jean au pied de la Croix a recueilli Marie, symbole de l’Eglise. Que notre participation à cette messe fasse ainsi vivre notre Église ; et qu’elle fasse de nous des témoins, comme saint Jean qui fut évangéliste, c’est-à-dire porteur de bonne nouvelle, pour le monde entier. Amen. »

    Ref. Le sens de la forme extraordinaire du rite romain

    Homélie prononcée  pour la  messe votive du Cœur immaculé de Marie, à Herzogenrath  ( près d'Aix-le-Chapelle)

    JPSC

  • Les sept premières apparitions de la Vierge à Medjugorje pourraient être reconnues

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    De Xavier Le Normand sur le site aleteia.org :

    Medjugorje : « Les sept premières apparitions pourraient être reconnues », selon Mgr Hoser

    L’envoyé spécial du pape François au sanctuaire de Medjugorje (Bosnie-Herzégovine), Mgr Henry Hoser, a déclaré qu’il était "possible que les sept premières apparitions de Medjugorje soient reconnues", selon des propos rapportés par le site Total Croatia News, le 19 août 2017. Les apparitions de Medjugorje auraient débuté en 1981 et se poursuivraient depuis.

    « Tout suggère que les apparitions seront reconnues, peut-être dès cette année », a ainsi affirmé Mgr Hoser. « Il est difficile de prendre une autre décision, car il est impossible pour les six visionnaires de mentir pendant 36 ans », a-t-il ajouté. Le dossier a été transmis à la Secrétairerie d’État pour étude, a indiqué l’envoyé du Pape.

    Cette reconnaissance, a modéré l’évêque polonais, pourrait cependant porter seulement sur les sept premières apparitions, « comme suggéré par la commission Ruini ». Cette dernière avait été instituée par Benoît XVI (2005-2013) en 2010.

    Les apparitions de la Vierge, la « Gospa », à six enfants de Medjugorje auraient débuté en 1981 et certains voyants recevraient encore des visions. Si les différents évêques locaux n’ont pas reconnu la surnaturalité de ces événements, le Saint-Siège ne s’est jamais prononcé officiellement.

    Le 11 février dernier, le pape François avait nommé Mgr Hoser comme envoyé spécial dans la petite ville de Bosnie-Herzégovine. Celui-ci était chargé d’étudier la situation pastorale du sanctuaire. Le Bureau de presse du Saint-Siège avait alors expliqué que la mission de Mgr Hoser n’avait pas pour but de se prononcer sur le caractère surnaturel ou non des apparitions.

  • Quand le nombre de traitements de procréation médicale explose en Belgique...

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    Du Bulletin d'information de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Explosion du nombre de traitements de procréation médicale en Belgique : Nouvelle Fiche Didactique

    23/08/2017 - Procréation médicalement assistée PMA / GPA

    Au cours des dernières années, on constate une augmentation considérable du nombre de traitements de l'infertilité en Belgique. Le nombre de cycles de traitement par FIV / ICSI a plus que doublé entre 2004 et 2014, passant de 14.652 à 33.370 durant cette période. On a de plus enregistré une augmentation inexpliquée de presque 20% du nombre des traitements chez les moins de 36 ans
    La Belgique est-elle plus sujette à l’infertilité ou plus prompte à lancer des traitements lourds et coûteux ? Assiste-t-on à une surconsommation dans le domaine de la médecine reproductive ? 
    Dans, l’European Journal of Obstetrics & Gynecology and Reproductive Biology notamment, en mai 2017, des scientifiques s’alarment du recours beaucoup trop fréquent à la FIV / ICSI. 
    Le Collège de médecins « Médecine de la reproduction » — l'organe responsable de l'organisation de l'évaluation externe de la médecine reproductive — s’inquiétait déjà en 2011 du recours banalisé à la PMA. En serait-on donc arrivé à abuser de ces techniques ? S’il y a bien l’Agence Fédérale des Médicaments et des Produits de Santé qui est chargée de contrôler la pratique de la PMA, en réalité, ce contrôle semble plutôt faible.

    Suite : Fiche didactique détaillant les techniques, le cadre légal mais aussi les questions éthiques.

  • Pays-Bas : l'abondante progéniture d'un généreux donneur de sperme

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    Du Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Pays-Bas : un donneur de sperme aurait 102 enfants

    23/08/2017 - Procréation médicalement assistée PMA / GPA

    Et qui seraient donc demi-frères-sœurs sans le savoir…
    Un groupe de mères célibataires aurait donné l’alerte : deux donneurs de sperme néerlandais  ont fait des dons dans plusieurs cliniques des Pays-Bas. Un des deux donneurs serait le père biologique de 102 enfants alors que la limite légale prévue dans ce cas est de 25 enfants par donneur. En effet, la loi impose à tout donneur qui se présente dans une clinique de faire une déclaration selon laquelle il affirme sur l’honneur n’avoir pas déjà fait de don dans une autre institution. Dans le cas présent, le donneur a collaboré avec 11 cliniques sans qu’aucun contrôle ni registre n’établisse sa mauvaise foi.

    L'association néerlandaise de gynécologues (NVOG) et l'association pour l'embryologie clinique (KLEM) ont fait part de leurs préoccupations et plaident pour un registre central pour contrôler tous les donneurs de sperme ou d'ovules.

    Alors que l’incitation au don de sperme (dédommagement du « don » à hauteur de 75 euros) et l’augmentation du nombre de PMA sont des pratiques connues en Belgique, un tel registre n’a jamais été mis en place depuis 30 ans (début de la PMA) dans notre pays. Le risque existe donc aussi chez nous puisqu’aucune coordination n’est assurée entre les différents centres de procréation médicalement assistée. C’est pourtant ce que demande l’association d'adultes conçus d’un don de sperme anonyme, Donnorkind.be

    Source : Journal du Médecin

  • D'après le pape, la réforme liturgique du Concile Vatican II est irréversible

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    D'Anne Kurian sur zenit.org :

    La réforme liturgique est « irréversible », affirme le pape François

    Dans la liturgie, « Dieu nous aime comme nous sommes, ici et maintenant », a déclaré le pape François devant les quelque 800 participants à la 68e Semaine liturgique nationale italienne, qu’il a reçus au Vatican le 24 août 2017. La réforme liturgique du Concile Vatican II « est irréversible », a-t-il affirmé.

    L’audience a eu lieu dans la salle Paul VI du Vatican, à l’occasion des 70 ans de fondation du Centre d’action liturgique italien. En matière de liturgie ces 70 dernières années, a estimé le pape, l’Eglise a vu des événements « substantiels et non pas superficiels ». Des événements comme le Concile Vatican II et la réforme liturgique, qui « n’ont pas éclos à l’improviste » mais ont été « longuement préparés », a-t-il assuré en soulignant que Pie X déjà en son temps avait institué une commission pour la réforme générale de la liturgie.

    Vatican II et sa Constitution sur la sacrée liturgie Sacrosanctum Concilium (SC) ont répondu « à des besoins réels et à l’espérance concrète d’un renouveau », a poursuivi le pape François : « on désirait une liturgie vivante… il s’agissait d’exprimer de manière renouvelée la vitalité éternelle de l’Eglise en prière. »

    « Après ce magistère, après ce long chemin, nous pouvons affirmer avec certitude et avec autorité magistérielle que la réforme liturgique est irréversible », a-t-il déclaré.

    Pour le pape argentin, l’application pratique de la « direction » donnée par le Concile « est encore en acte, parce qu’il ne suffit pas de réformer les livres liturgiques pour renouveler la mentalité ». Le processus « demande du temps, une réception fidèle, une obéissance pratique, une mise en pratique célébrative sage, d’abord de la part des ministres ordonnés… mais aussi de tous ceux qui participent à la liturgie. En vérité, nous le savons, l’éducation liturgique… est un défi à affronter sans cesse ».

    « Aujourd’hui, a-t-il assuré, il faut encore travailler dans cette direction, en particulier en redécouvrant les raisons des décisions réalisées avec la réforme liturgique, en dépassant les lectures sans fondement et superficielles, les réceptions partielles et les pratiques qui la défigurent ». Il ne s’agit pas tant, a précisé le pape, « de repenser la réforme en révisant les choix, que de connaître mieux les raisons qui les sous-tendent … d’en intérioriser les principes inspirateurs et d’observer la discipline qui la régule ».

    Vie et non pas idée à comprendre

    « La liturgie est vie et non pas une idée à comprendre », a encore souligné le pape : « Elle conduit en effet à vivre une expérience initiatique, c’est-à-dire transformatrice, de la façon de penser et de se comporter, et non pas à enrichir son bagage d’idées sur Dieu. »

    Ainsi « il y a une belle différence entre dire que Dieu existe et sentir que Dieu nous aime, comme nous sommes, ici et maintenant. Dans la prière liturgique, nous faisons l’expérience de la communion signifiée non pas par une pensée abstraite mais par une action qui a pour agents Dieu et nous, le Christ et l’Eglise ».

    Par sa nature, a expliqué par ailleurs le pape François, la liturgie est « populaire et non cléricale », elle est « une action pour le peuple, mais aussi du peuple », « l’action que Dieu accomplit en faveur de son peuple, mais aussi l’action du peuple qui écoute Dieu qui parle et réagit en le louant, en l’invoquant, en accueillant la source inépuisable de vie et de miséricorde qui coule à flot des signes saints ».

    « L’Eglise en prière rassemble tous ceux qui ont le cœur à l’écoute de l’Evangile, sans écarter personne », elle convoque « petits et grands, riches et pauvres, enfants et anciens, en bonne santé et malades, justes et pécheurs… La liturgie est inclusive et non pas exclusive, porteuse de communion avec tous sans cependant homologuer ».

  • Migrants : le pape suscite le débat

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    Migrants: la bombe du Pape François adressée à Macron et Merkel
    Articles de fond Challenges.fr 23 août 2017
    Le pape François veut légaliser la migration illégale
    LINFO.re 23 août 2017
    Vatican. Accueil des migrants : le message du pape divise la presse italienne
    Courrier International 22 août 2017
    La sécurité des migrants doit-elle l'emporter sur la sécurité nationale ?
    La Croix 23 août 2017
    «Rempart des réfugiés», «naïveté»... Les propos du pape sur les migrants interpellent les politiques
    RT en français 23 août 2017
    Message du Pape pour la Journée mondiale du migrant et du réfugié
    LPJ 23 août 2017
    Migrants : le message « explosif » du pape François
    Famillechretienne.fr il y a 22 h
    Réécouter La revue de presse internationale
    France Culture 23 août 2017
    Pape François: le christianisme contre la chrétienté
    Causeur.fr 23 août 2017
    L. Dandrieu : «La sécurité personnelle ne peut exister si les nations basculent dans l'anarchie»
    Le Figaro 22 août 2017
    Migrants: comment François mène son combat depuis le début de son pontificat
    Le Figaro 22 août 2017
    Pourquoi le message du pape sur les migrants suscite le débat
    La Vie 22 août 2017
    Italie : le pape François plaide pour le droit du sol
    Médias-Presse-Info 23 août 2017
    Le pape François veut favoriser l'intégration des migrants
    Aleteia FR 22 août 2017
    "Sa Sainteté devrait se mêler de sa mission" : quand une élue FN charge le pape François
    Atlantico.fr 22 août 2017
    Le pape François en faveur du regroupement familial sans conditions
    RT en français 21 août 2017
    Le pape François rejette l'assimilation entre migrants et terroristes
    La Croix 21 août 2017
    “L'Église est disponible pour s'engager en première ligne”, affirme le pape François dans son message pour la ...
    La Croix 21 août 2017
    Les positions du pape François en faveur de l'invasion migratoire : un crime contre l'Europe [Tribune libre]
    Breizh Info 22 août 2017
    Le Pape propose des initiatives concrètes pour les migrants et réfugiés
    Radio Vatican 21 août 2017
    Le pape François : “La sécurité des migrants passe toujours avant la sécurité nationale”
    Valeurs Actuelles 21 août 2017
    Migrants : le pape propose des mesures concrètes
    Famillechretienne.fr 21 août 2017
    Le pape qui ne fait pas de politique donne des directives en matière de politique migratoire – medias-presse.info
    Médias-Presse-Info 23 août 2017
    Le pape demande des "visas temporaires" pour les migrants des zones de conflits
    Corse-Matin 22 août 2017

  • Migrants : le pape dénie-t-il aux Etats le droit de se protéger ?

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    Clémence Houdaille, sur le site du journal La Croix, a interrogé le Père Laurent Stalla-Bourdillon, Directeur du Service pastoral d’études politiques :

    La sécurité des migrants doit-elle l’emporter sur la sécurité nationale ?

    « Le principe de la centralité de la personne humaine (…) nous oblige à toujours faire passer la sécurité personnelle avant la sécurité nationale » écrit le pape François dans son message pour la prochaine journée mondiale du migrant et du réfugié (lire « La Croix » d’hier). Un principe qui ne remet toutefois pas en cause le devoir des États de protéger leurs ressortissants.

    Si l’on perd de vue la centralité de la personne humaine, on perd notre humanité

    En écrivant que la sécurité des personnes passe avant la sécurité nationale, le pape ne dénie pas aux États le droit de se protéger. Mais insister sur la centralité de la personne humaine permet de déminer un argument sécuritaire qui servirait de prétexte pour refuser l’accueil des migrants. Si l’on perd de vue la centralité de la personne humaine, on perd notre humanité.

    Il existe différents niveaux de défis à relever, sur le plan migratoire, mais aussi sécuritaire. C’est une question d’arbitrage, et il ne faudrait pas lire le propos du pape comme une invitation à faire voler en éclats la question de la responsabilité nationale. Le Catéchisme de l’Église catholique précise bien les choses : après avoir dit que « les nations mieux pourvues sont tenues d’accueillir autant que faire se peut l’étranger en quête de la sécurité et des ressources vitales qu’il ne peut trouver dans son pays d’origine » et que « les pouvoirs publics veilleront au respect du droit naturel qui place l’hôte sous la protection de ceux qui le reçoivent », le paragraphe 2241 ajoute que « les autorités politiques peuvent en vue du bien commun dont elles ont la charge subordonner l’exercice du droit d’immigration à diverses conditions juridiques, notamment au respect des devoirs des migrants à l’égard du pays d’adoption ».

    Le message du pape, rendu public au lendemain de l’attentat de Barcelone, a été signé le 15 août. L’actualité des derniers jours a sans doute eu un effet grossissant dans la manière de le lire, mais celui-ci est écrit dans un contexte beaucoup plus large. François a conscience que son pontificat se déroule à un moment de l’histoire où la pression démographique et migratoire est réelle, indépendamment de la question de la guerre en Syrie et des déplacements de population qui y sont liés. Ce phénomène, qui relève pour lui des « signes des temps », échappe à une simple gestion ponctuelle et doit être perçu avec plus de profondeur. Benoît XVI lui-même était déjà assez sévère vis-à-vis des organismes internationaux à propos de la façon dont ils gèrent les migrants.

    François insiste sur la nécessité de préparer les communautés locales aux processus d’intégration. Il y a effectivement là un énorme déficit. Il est illusoire de penser que ces questions n’auront d’incidence que chez le voisin. La question sera d’ailleurs débattue lors du prochain pèlerinage des élus chrétiens à Lourdes, qui se déroulera du 12 au 15 octobre autour du thème : « Solidarité contrainte, solidarité voulue ».

    Lire également : 

    Le texte du pape suscite de nombreuses réactions en France, ce message est-il plus engagé que par le passé ? Nous pouvons juger le message comme étant plus engagé dans le sens qu’il est peut-être plus pratique, plus pragmatique cette année. Il veut répondre à une question simple : qu’est...