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BELGICATHO - Page 1531

  • Liège, 27 janvier : Eduquer aujourd'hui, mission possible ? avec Jean-Marie Petitclerc

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    L’éducation est un défi de toujours et de tous les jours. Face à l’évolution de la société, les enjeux éducatifs deviennent encore plus criants. Cette urgence éducative n’est pas sans poser de nombreuses questions et de réelles incertitudes par rapport à l’avenir… Eduquer aujourd’hui, est-ce encore véritablement possible ?

    Pour nous aider à alimenter cette réflexion sur le défi actuel de l’éducation des jeunes, nous accueillerons le mardi 27 janvier prochain Jean-Marie Petitclerc.  Ce prêtre salésien de Don Bosco est aussi polytechnicien et éducateur spécialisé. Par son expérience et sa réflexion, il devenu l’un des grands experts actuels sur toutes les questions d'éducation.

    Né en 1953 en France, il est élevé dans une famille de médecins en Normandie. Il fait ses études à l'École polytechnique. À sa sortie en 1974, il hésite entre engagement religieux et politique. Très sportif, il est hospitalisé à cause d'une pratique trop intensive de l’athlétisme. Cloué sur un lit d'hôpital pendant 18 mois, il renonce à la politique. Par hasard, il tombe sur une biographie de Giovanni Bosco, fondateur des Salésiens. Cette période de réflexion lui permet de choisir une nouvelle voie, celle tracée par ce dernier. Devenu prêtre salésien, il suit une formation d'éducateur spécialisé et fonde un club de prévention spécialisée à Chanteloup-les-Vignes. Il dirige ensuite un foyer d'action éducative « habilité justice » qui accueille des mineurs confiés par des magistrats. Il est rappelé à Chanteloup-les-Vignes au moment des émeutes urbaines de 1991 et initie la « médiation sociale ».

    Fondateur et directeur de l'association Le Valdocco à Argenteuil, en banlieue parisienne, il devient chargé de mission au Conseil général des Yvelines. En septembre 2004, il rejoint Lyon, où il monte une antenne du Valdocco et reprend un atelier de réinsertion. Très impliqué dans le scoutisme, il est aumônier de groupes Scouts et Guides de France à Lyon.

    En juin 2007, il est nommé chargé de mission au cabinet de Christine Boutin, ministre du Logement et de la Ville, responsable de la coordination des acteurs locaux, poste qu'il quitte début février 2009, pour se consacrer pleinement à la direction de l'association Le Valdocco, et notamment à Laurenfance, le foyer pour jeunes en difficulté ouvert à Tassin la Demi-Lune par l'association.

    Il est l’auteur de nombreux ouvrages dans le domaine de l’éducation.

  • Terrorisme en Europe : Obama a la solution !

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    Un post paru ICI relève les propos étonnants du président américain :

    "Barack Obama n’est pas venu le 11 janvier à Paris. Il n’y a envoyé aucun représentant de son Administration. Cela nous a bien un peu attristé, mais l’intervention de John Kerry en français le jour même de l’attentat nous permettait de croire qu’il n’y avait là aucune prise de distance, tout juste une maladresse. Il n’a pas fallu bien longtemps à Barack Obama pour nous détromper : il y avait une raison qui n’avait rien à voir avec les questions de sécurité initialement invoquées." (...)

    « L’Europe doit faire plus pour mieux intégrer ses communautés musulmanes », a déclaré Obama lors d’une conférence de presse conjointe avec le Premier ministre britannique David Cameron, ajoutant qu’elle ne doit pas « seulement répondre avec un marteau ». Le président Obama a ajouté : « Le principal avantage des Etats-Unis est que la population musulmane n’a pas de problème à se sentir américaine. » Tiens donc ! (...)

    Le président américain a la mémoire courte. Se souvient-il "de Nidal Malik Hasan, psychiatre et officier de l’armée des États-Unis, qui a abattu treize personnes à Fort Hood et en a blessé une trentaine d’autres en 2009? Et le 11 septembre, cela ne lui dit-il plus rien ?"

    "Monsieur Obama est coutumier des gestes d’apaisement : le viol et le meurtre de l’ambassadeur Christopher Stevens à Benghazi a été considéré comme un acte sans importance devant les enjeux du Printemps arabe, Israël est devenu un allié encombrant qu’il faut mettre au pas, d’autant que Recip Erdogan est l’exemple même du dirigeant islamique modéré qu’il appelle de ses voeux, un ami du Hamas et des bons frères. Il y a longtemps que les États-Unis ont misé sur l’Islam, mais il fut un temps où ce qui comptait était la lutte contre le communisme. Aujourd’hui, le 11 septembre est passé par là, et avec lui la culpabilité et la peur."

  • Karl Zero : "Ce type d'humour blasphématoire ne sert pas à grand chose"

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    Lu sur le site de laLibre.be où Dorian de Meeus interviewe Karl Zero :

    L’ancien animateur de Canal+ évoque l’attentat contre Charlie Hebdo, dont il a été un dessinateur. Ayant lui-même reçu plusieurs menaces de mort, Karl Zéro revient sur la protection rapprochée dont il a bénéficié. L’auteur analyse aussi la réaction populaire face à ce drame. Karl Zéro est l’Invité du samedi de LaLibre.be.

    Extraits :

    (...) Certains internautes ne perçoivent pas le slogan ‘Je suis Charlie’ comme un soutien à la liberté d’expression mais plutôt comme un appui aux provocations de Charlie Hebdo. Ce slogan était-il finalement bien choisi ?

    Je crois que oui, il tombait sous le sens. ‘Je suis Charlie’, cela signifie ‘Je suis français et j’ai le droit de rire de tout’. Cela veut dire qu’il n’y a pas de raison de tuer des gens parce qu’ils dessinent Mahomet. Après, on peut avoir un débat sur l’intérêt de ces caricatures. J’ai eu des échanges avec Charb, y compris sur des plateaux télé, sur la question de savoir s’il fallait vraiment reproduire les caricatures danoises et remettre le couvert des années plus tard. Personnellement, je n’étais pas pour, je ne trouvais pas cela terrible. Mais voilà, c’était leur choix. Ce côté libertaire anarchiste est leur ligne et leur fond de commerce depuis toujours. Taper sur les religions était pour eux très important.

    Personnellement, avez-vous surfé sur ce type d’humour blasphématoire ?

    Non, ce n’est pas trop mon truc, même si je l’ai peut-être fait dans mes premières années à Nulle Part Ailleurs sur Canal. J’ignore si c’est l’âge venant ou la sagesse, mais je pense qu’en réalité cet humour ne sert pas à grand-chose. Je ne vois pas pourquoi on devrait casser le moral de quelqu’un qui est profondément croyant. Si je me mets dans la peau d’un musulman, je peux comprendre que certains trouveront sans doute la Une de Charlie choquante.

    A force de représenter Mahomet, n’y a-t-il pas un risque de voir l’humour devenir de la pure provocation?

    C’était leur but ! Ils étaient provocateurs dans l’âme. Il était donc impossible de les empêcher d’être des provocateurs. Cela faisait longtemps qu’on était passé de l’humour à la provocation totale. Pour les islamistes les plus énervés, on était même arrivé au stade de la guerre. (...)

  • Philippines : le pape brave la pluie et le vent

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    B7hRKvxCAAAMxdz.png“SOYEZ SÛRS QUE JÉSUS NE VOUS ABANDONNE JAMAIS“, LANCE LE PAPE AUX SURVIVANTS DU TYPHON HAIYAN À TACLOBAN. 
    Tacloban (Philippines) - le 17/01/2015 | Par Agence I.Media
    Sous la pluie et de fortes rafales de vent, le pape François a célébré la messe à Tacloban (Philippines) le 17 janvier 2015, en présence de survivants du typhon Haiyan qui ravagea la région 14 mois plus tôt. “Soyez sûrs que Jésus ne vous abandonne jamais“, a lancé le pape dans une homélie entièrement improvisée. En raison de conditions climatiques exceptionnelles, le pape devait par la suite écourter son séjour sur l’île de Leyte.

  • Charlie Hebdo : Liberté politique au créneau

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     A lire, ces contributions, parues sur Liberté politique :

    Pourquoi nous ne sommes pas Charlie  

    Pourquoi nous ne sommes pas Charlie

    Il y a comme une gigantesque méprise dans les multiples conceptions de la liberté qui se sont exprimées lors de la "marche républicaine" du 11 janvier. Dans ses gènes, le radicalisme de l'athéisme militant est un appel à la violence. La liberté ne peut grandir que dans la paix, la paix est impossible sans le respect des consciences. 
     

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    Sacré blasphème : les profanateurs au Panthéon  

    Sacré blasphème : les profanateurs au Panthéon

    16 janvier 2015

    Rédigé par Henri Hude
    dans Idées

      Suite
     

    La Marche républicaine de l’émotion nationale  

    La Marche républicaine de l’émotion nationale

    15 janvier 2015

    Rédigé par François de Lens
    dans Politique et Bien commun

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    Pourquoi “Charlie” ne peut pas être un symbole de la liberté d’expression  

    Pourquoi “Charlie” ne peut pas être un symbole de la liberté d’expression

    15 janvier 2015

    Rédigé par Laurent Sentis
    dans Idées

      Suite
     

    Guillaume de Prémare : « En état de choc, on fait n’importe quoi »  

    Guillaume de Prémare : « En état de choc, on fait n’importe quoi »

    15 janvier 2015

    Rédigé par Guillaume de Prémare
    dans Politique et Bien commun

      Suite
     

    Les conditions culturelles et spirituelles de la paix  

    Les conditions culturelles et spirituelles de la paix

    12 janvier 2015

    Rédigé par Henri Hude
    dans Idées

      Suite
     

    Terrorisme : la culture du mépris fait le lit de la violence religieuse  

    Terrorisme : la culture du mépris fait le lit de la violence religieuse

    12 janvier 2015

    Rédigé par Charles-Eric de Saint Germain
    dans Idées

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    Organiser la liberté d’expression ?  

    Organiser la liberté d’expression ?

    16 janvier 2015

    Rédigé par Edouard-Marie Gallez
    dans

      Suite
     

  • Mettons fin au règne de la terreur de Boko Haram

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    Boko Haram vient d’utiliser une fillette de 10 ans comme bombe humaine et a massacré plus de 2000 personnes. Le Nord du Nigeria est sous le règne de la terreur. 

    Le président Jonathan n’a RIEN dit, et son armée, au lieu de protéger les civils, alimente l’insurrection par sa cruauté et sa brutalité.

    Le monde a mis cette crise dans la catégorie “trop difficile à résoudre” — aucun diplomate international de haut niveau n’est aujourd’hui assigné à la résolution de ce conflit, contrairement à la Syrie ou au Soudan.
    La seule bonne nouvelle: l’escalade de la violence 
    accule la communauté internationale et la pousse à agir au plus vite.

    Accentuons cette pression maintenant et convainquons nos leaders et les Nations Unies de rendre prioritaire la nomination d’un Envoyé spécial pour le Nigeria aux larges pouvoirs, afin d'élaborer un véritable plan de protection des civils et de la paix.

    Signez cet appel urgent — par égard pour cette petite fille innocente, et pour tous ceux qui, comme elle, sont en danger.

    Pour signer, aller sur cette pagehttps://secure.avaaz.org/fr/stop_boko_haram_terror_loc/?btJZudb&v=51463

  • Il faut aider les survivants des attaques de Boko Haram

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    AFRIQUE/NIGERIA - De l’urgence d’une assistance médicale au profit des survivants des attaques de Boko Haram

    Baga (Agence Fides) – Quelques jours après la plus sanglante attaque de ces cinq dernières années du groupe islamique Boko Haram contre la ville de Baga, dans le nord du Nigeria, une équipe de Médecins sans frontières (MSF) offre actuellement une assistance médicale aux survivants s’étant réfugiés dans la ville de Maiduguri. Parmi les survivants, certains sont soignés à l’hôpital de la ville où ils reçoivent les soins des équipes du Ministère de la Santé alors que 5.000 autres se trouvent dans un camp d’évacués sis lui aussi dans la ville et connu sous le nom de « teacher village » (le village du professeur NDT), d’autres encore étant répartis sur les rives du lac Tchad.

    Dans un communiqué envoyé à l’Agence Fides par l’ONG, on peut lire que de nombreux survivants se trouvent encore dans la zone de Baga, se cachant afin de fuir la violence. Après avoir évalué les besoins urgents, MSF a fourni de la nourriture, des médicaments et des fournitures médicales au centre médical du village qu’il soutiendra en s’occupant surtout de la santé des femmes enceintes et des enfants, particulièrement vulnérables. A Maiduguri également, la situation est tendue, suite à l’attaque suicide contre le marché de la ville perpétré le 10 janvier et dans le cadre duquel 20 personnes ont trouvé la mort. Selon le directeur des opérations au Nigeria, au cours de ces quatre dernières années, la situation a gravement empiré dans le nord-est du Nigeria.

    La radicalisation de Boko Haram et son changement de stratégie, avec l’occupation de villages et de villes, les enlèvements de masse, la création d’un califat, pourront comporter de nouvelles évacuations, des problèmes de santé publique, en particulier en termes d’épidémies, ainsi que des difficultés à fournir une assistance médicale à la région. Aujourd’hui, le pays compte entre 800.000 et 1,5 millions d’évacués provenant en majorité du nord-est du pays. MSF, qui travaille au Nigeria depuis 2004, dispose d’une base permanente à Maiduguri depuis août 2014, sachant que, de septembre à décembre de l’an passé, elle a traité une épidémie de choléra, soignant 6.833 patients. Environ 40% d’entre eux vivaient dans des camps d’évacués.

    On estime à quelques 500.000 le nombre des évacués présents dans la zone de Maiduguri dont 400.000 dans la ville. Par ailleurs, 90% des personnes vivent à l’intérieur de la communauté alors que 10% se trouvent dans des camps créés depuis juillet dernier. Les personnes évacuées ont besoin en premier lieu de nourriture, d’abris et naturellement de l’accès à l’assistance médicale. Ont également été enregistrés des épisodes de violence à l’encontre des femmes et des enfants. Jusqu’ici, le gouvernement nigérian et la communauté ont supporté, au moins en partie, les évacués en répondant à leurs besoins. Dans les centres de santé de 8 camps d’évacués de Maiduguri et de Biu, MSF offre chaque semaine en moyenne 850 consultations médicales, surtout à des patients atteints de paludisme, de diarrhée et d’infections respiratoires. De 4 à 6% des enfants visités sont gravement malnutris et, souvent, des dizaines de victimes de traumatismes ou de violences demandent à être traités. (AP) (Agence Fides 16/01/2015)

  • Le pape François soutient la Marche pour la Vie (à Paris, le 25 janvier)

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    Nous relayons cette information parue sur enmarchepourlavie.fr :

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    La Marche pour la vie vient de recevoir le soutien du Pape François pour la manifestation du 25 janvier. Par une lettre reçue ce matin (en PJ) par Jean-Marie Le Méné président de la Fondation Jérôme Lejeune, co-organisatrice de la Marche pour la Vie, le nonce apostolique Luigi Ventura transmet ce soutien :

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    (...) Ce soutien du pape est renforcé par son discours tenu  ce matin au corps diplomatique à Manille : « Nous savons combien il est difficile aujourd’hui pour nos démocraties de préserver et de défendre ces valeurs humaines de base, comme le respect de l’inviolable dignité de toute personne humaine, le respect des droits à la liberté de conscience et de religion, le respect de l’inaliénable droit à la vie, depuis celle des enfants qui ne sont pas encore nés, jusqu’à celle des personnes âgées et des malades. »

    Dix raisons de manifester pour la vie

  • Pourquoi Verviers ? Tout sauf un hasard...

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    Excellente analyse de la situation à Verviers par Marie-Cécile Royen sur le site du Vif/L'Express :

    Pourquoi Verviers ?

    Ville de 56 000 habitants autrefois prospère, fondée sur le commerce international de la laine, jadis culturellement accueillante à l'égard des étrangers, riches ou pauvres, Verviers est une petite "grande ville" dont le déclin économique (taux de chômage : 25 %) a fixé sur le territoire une somme impressionnante de défis sociaux. A l'image de ce parc locatif très dégradé, qui attire les plus pauvres de Wallonie, mais qui offre aussi un abri à des ressortissants de communautés étrangères parfois fort remuants.

    Plus de cent nationalités différentes sont représentées à Verviers. Précisément à cause de son caractère ouvert et social, mais aussi de la proximité avec les frontières allemande et hollandaise, Verviers a toujours été le laboratoire de multiples mouvements rebelles, à commencer, au XIXe siècle, par le marxisme. Kurdes du PKK, Loups gris turcs, Algériens du FIS (Front islamique du salut) et des GIA (Groupes islamiques armés), Marocains du GICM (Groupe islamique combattant marocain), Frères musulmans (qui y disposent de la plus importante mosquée de Wallonie), Tchétchènes fuyant la répression russe, Somaliens trafiquant du khat (drogue) et entretenant d'étrangers relations avec les pirates somaliens (c'est un Verviétois qui a servi de "fixeur" aux journalistes d'Envoyé spécial, de France 2, en 2008) ; salafistes de la plus stricte observance, qui n'hésitent pas à donner à l'un de leur futur centre culturel le nom du théologien médiéval Ibn Taymiyya, référence idéologique de l'Etat islamique, au nom duquel il faut tuer les chiites et les Alaouites syriens... Avertis, stupéfaits et indignés, ces salafistes ont néanmoins changé le nom de leur projet. Mais leur faim immobilière ne s'est pas apaisée. Ils viennent d'acheter les anciens locaux de Télépro, édité à Verviers, dans le quartier Saint-Remacle.

    Lire la suite sur le site du vif/L'Express

  • L'effondrement du protestantisme historique en Europe

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    L'effondrement du protestantisme historique

    Dans un article-enquête passionnant, Giuseppe Rusconi (Rosso Porpora) brosse un tableau alarmant, qui débouche obligatoirement sur une question cruciale pour les catholiques. Le site "Benoît et moi" en donne la traduction (16/1/2015)

    PROTESTANTISME HISTORIQUE EUROPÉEN: DES CHIFFRES ALARMANTS

    http://www.rossoporpora.org 

    Quelques données statistiques amènent, hélas, à se demander si le protestantisme historique européen (en particulier luthérien et calviniste) ne court pas le risque de devenir une minorité négligeable. Similaire est le cas anglican. Et pourtant, dans le monde catholique il y a ceux qui proposent, avec une plus ou moins sainte ingénuité, des recette "d'ouverture" qui ne sont pas étrangères à cette situation de plus en plus alarmante.

    Lire la suite sur le site "Benoît-et-moi"

  • Quand les « Etudes » jésuites se prennent pour « Charlie hebdo »

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    Et finissent par retirer les unes de «Charlie Hebdo» de leur site pour apaiser la polémique. Lu dans le journal « Libération »  sous la plume de Bernadette Sauvaget :

    « Tout le monde n’est pas Charlie ! Et chez les catholiques, particulièrement. La revue jésuite Etudes en a fait, ces jours-ci, les frais, provoquant une polémique, à ses yeux inattendue. Très gonflée, la petite équipe de trois journalistes, dirigée par le jésuite François Euvé, a publié, au lendemain de l’attentat contre l’équipe de Charlie Hebdo, sur sa page d’accueil, quatre unes du journal, très irrévérencieuses pour le catholicisme et son pape. Un billet les accompagnait, invitant à ne pas «céder à la peur» et à «défendre une société plurielle». «C’est un signe de force que de pouvoir rire de l’institution», y lisait-on encore avant de conclure que «l’humour dans la foi est un bon antidote au fanatisme».

    Que voyait-on sur les unes ? Un Benoît XVI, hilare après sa démission, embrassant un garde suisse et s’écriant : «Enfin libre !» ; un Christ sur la croix, disant aux cardinaux du conclave :«Décrochez-moi, je veux voter» et un pape François, en tutu, sur la plage de Rio… Téméraire et courageuse, l’initiative a suscité de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux catholiques.«Évidemment, nous ne partageons pas la ligne éditoriale de Charlie Hebdo. Mais ce qui nous importait, c’était de défendre la liberté d’expression», explique François Euvé, le rédacteur en chef. En fait, l’équipe a été surtout surprise par l’ampleur de la polémique. Le site de la revue a une audience très confidentielle. «Nous pensions que tout cela se limiterait à nos lecteurs habituels», poursuit le responsable jésuite.

    «LE SAINT-PÈRE APPRÉCIERA»

    Le puissant Salon Beige, site catholique très conservateur, a posté très vite une note disant : «On aura tout vu, le Saint-Père appréciera», avant de reprendre in extenso, le billet d’Etudes. Les commentaires peu amènes ont alors fleuri, violents même parfois… «Lamentable justification de votre rédaction, qui s’enfonce dans des arguments pathétiques… Avoir osé publier ces images ordurières notamment de notre pape François et celle pire encore de notre Saint-Père Benoît XVI est inimaginable. Dieu vomit les tièdes, nous vous vomissons, vous et votre revue», a ainsi essuyé François Euvé. L’opposition n’est pas seulement venue de réseaux intégristes. C’est ce qui a le plus surpris à Etudes. Au-delà de ses réseaux habituels, la revue a aussi reçu beaucoup de messages de soutien.

    Jetant de l’huile sur le feu, le Salon Beige a publié la lettre d’un jésuite dénonçant la démarche d’Etudes, déjà suspecte d’être trop progressiste aux yeux de beaucoup de catholiques français. De nombreuses protestations sont arrivées sur le bureau du provincial, le responsable des jésuites en France. «Il n’y a pas eu de pression de sa part», tient à préciser François Euvé. Mais cela commençait à faire mauvais genre dans un catholicisme français, dont une frange est très marquée à droite depuis La Manif pour tous et se montre hostile au pape François, lui-même un jésuite. Par crainte des amalgames et pour apaiser le débat, Etudes a donc désactivé la page.

    Dans l’avion qui le conduisait aux Philippines où il est en déplacement, le pape François a estimé que la liberté d’expression est un «droit fondamental» mais qu’elle a des limites. «Tuer au nom de Dieu» est une «aberration». Mais la liberté d’expression n’autorise pas tout et elle doit s’exercer «sans offenser», a-t-il martelé. «Il y a tant de gens qui parlent mal des autres religions, les tournent en dérision, font un jouet de la religion des autres : ce sont des gens qui provoquent», a regretté le Saint-Père. A Paris, rue d’Assas, au siège de la revue, on attend des jours meilleurs, assurant que le «combat continue».

    Ref. Chez les cathos, tout le monde n'est pas «Charlie»

    JPSC

  • "Je suis Charlie" : une erreur éthique et politique

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    C'est l'avis du philosophe Thibaud Collin, sur son blog "Le parvis de la chouette" :

    « Je suis Charlie »: une faute éthique et politique

    Dimanche après-midi, comme beaucoup de mes compatriotes, je suis allé marcher. Les événements de la semaine dernière sont l’occasion de reprendre conscience que, malgré tout ce qui nous sépare, nous formons un même corps politique ; que nous le voulions ou non. Pour moi, aller marcher était une manière de manifester mon consentement à ce lien plus profond que toutes nos divisions. Les risques d’être enrôlé sous la bannière d’un irénisme bêlant et d’être instrumentalisé à des fins politiciennes ne pesaient plus au vu de l’enjeu. Il y a des moments de grâce qu’il faut savoir accueillir. Reste entière la question de la signification de cette marche, question non moins importante que la marche elle-même. Evidemment là, le conflit des interprétations reprend ses droits. Notre pays entre donc désormais dans le temps du débat et de l’examen de conscience.

    Lire la suite sur le blog de Thibaud Collin