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BELGICATHO - Page 1697

  • François : le thermomètre de la vie de l'Eglise est bien bas

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    « Trop de chrétiens en déroute, à l'espérance diluée »

    (Radio Vatican) « L’Eglise est pleine de chrétiens en déroute, qui ne croient pas que la foi est victoire ». C’est la pensée développée par le Pape François ce vendredi matin dans l’homélie de la messe célébrée en la chapelle de la Maison Sainte Marthe. « Trop de chrétiens n’ont qu’une espérance diluée, sans force : une espérance faible », « trop de chrétiens n’ont pas la force et le courage de se confier au Seigneur ». 

    « Je n’ai pas peur de le dire », a poursuivi le Pape en parlant de la prière, « le thermomètre de la vie de l’Eglise est bien bas : je vois peu de capacité d’adorer le Seigneur, tout simplement parce que dans la confession de la foi, nous ne sommes pas convaincus, ou seulement convaincus à moitié ». « L’homme ou la femme qui a la foi », a jouté le Pape, « se confie à Dieu : il se confie ! » « Mais s’il ne vit pas cette foi dans la victoire, alors c’est la déroute et c’est le monde qui l’emporte, le Prince du monde, c’est-à-dire le démon ». Et le Pape de citer l’apôtre Paul qui, dans un moment difficile de sa vie, disait : « Je sais bien à qui je me suis confié ». « En effet, il s’était confié », a rappelé le Pape, « au Seigneur Jésus ». 

    « Il faut se confier, car cela nous porte à l’espérance ». « Comme la confession de la foi nous porte à l’adoration et à la louange de Dieu, de la même manière se confier à Dieu nous porte à une attitude d’espérance ».« Confesser sa foi, expliquait le Pape, demande que l’on croit non pas en partie ou à moitié, mais de croire toute la foi, cette foi qui est arrivée à nous par la voie de la tradition : toute la foi ! » « Et comment puis-je savoir si moi je confesse bien la foi ? Et bien celui qui confesse bien la foi, toute la foi, est capable d’adorer Dieu, adorer Dieu » . Le Pape ajoutait que « la première attitude à avoir est de confesser sa foi et la protéger. L’autre attitude est de se confier à Dieu. »

  • Les Légionnaires du Christ en Chapitre général extraordinaire à Rome

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    Jesús Colina, sur Aleteia.org, détaille la situation des Légionnaires du Christ au moment où se tient à Rome leur Chapitre général extraordinaire

    Légionnaires du Christ : 5 questions au Chapitre général extraordinaire

    Une des congrégations religieuses  qui a connu la croissance la plus rapide de religieux et prêtres, la Légion du Christ, est confrontée depuis des années à une crise rare dans l'histoire de l'Église, avec la révélation de crimes nombreux et graves dont s’est rendu coupable son fondateur, Marcial Maciel.

    Le mercredi 8 janvier s’est ouvert le Chapitre général  extraordinaire des  Légionnaires du Christ, organe supérieur de gouvernement, qui devrait valider un processus de purification et relancer le service de cette congrégation à l’Eglise et au monde.

    Les 61 prêtres  de la congrégation qui participent au chapitre (19 d’office  et 42 élus par les légionnaires ) ont deux objectifs principaux : l’élection de nouveaux  supérieurs et l’approbation de nouvelles constitutions.

    En outre, le chapitre général répondra implicitement à cinq questions que se posent, aujourd’hui, les milliers de personnes  qui ont suivi avec une énorme surprise la vague de révélations des scandales attribués à Maciel depuis plus d’une décennie.

    Mais avant d’examiner  ces questions, jetons un coup d’œil sur ce qui s’est réellement passé.

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  • USA : de plus en plus d'Etats hostiles à l'avortement

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    Lu sur LaPresse.ca :

    Un nombre croissant d'États «hostiles» à l'avortement

    L'année dernière, 22 États américains ont adopté 70 mesures restreignant l'accès à l'avortement.

    Un nombre sans précédent d'États américains a adopté au cours des dernières années par voie législative des mesures restrictives qui visent à limiter, parfois considérablement, le droit constitutionnel des femmes à l'avortement.

    Le Guttmacher Institute, centre d'études favorable au libre choix, décrit le phénomène comme un «assaut tous azimuts» pouvant, à terme, mener à une révision des principes énoncés par la Cour suprême il y a 40 ans dans le célèbre jugement Roe contre Wade.

    «C'est absolument inusité. Nous n'avons jamais observé un changement de paradigme d'une telle ampleur sur une aussi courte période de temps», note en entrevue à La Presse une analyste de l'organisation, Elizabeth Nash.

    L'année dernière, souligne-t-elle, 22 États américains ont adopté 70 mesures restreignant l'accès à l'avortement, ce qui porte à 205 le nombre de dispositions de ce type approuvées depuis 2011. Le total est supérieur, en trois ans, à celui observé pour l'ensemble de la décennie s'étalant de 2001 à 2010.

    Au début du millénaire, 13 États étaient considérés comme «hostiles» à l'avortement par le Guttmacher Institute parce que leurs législateurs avaient adopté au moins quatre mesures restrictives majeures. Ils étaient deux fois plus nombreux à répondre à ce critère en 2013.

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  • BXL, 12 janvier : carton rouge pour la commission de contrôle de l'euthanasie

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  • Scouts et Guides d'Europe : l'Eurojam aura lieu dans l'Orne

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    Lu ICI :

    10 000 Scouts et Guides d'Europe sont attendus dans l'Orne du 1er au 10 août.

    10 000 jeunes encadrés par 2 000 accompagnateurs venus de 18 pays de l'Union européenne vont y affluer du 1er au 11 août afin d'y célébrer l'Eurojam, le plus grand rassemblement de scouts du continent. « La manifestation s'articule autour de trois axes, explique Marie Desjars, chargée de la communication de l'association Scouts et Guides d'Europe en France, l'organisateur de l'événement. Des animations ludiques, le spirituel avec Sainte-Thérèse de Lisieux comme figure emblématique, et la découverte de l'autre ».

    Un rassemblement interdit à Metz

    Organisé tous les dix ans, l'Eurojam était initialement prévu à Metz, dans une zone boisée. Mais le 13 décembre, le préfet de la région Lorraine a interdit le rassemblement en raison de risques pyrotechniques liés à la présence dans le sol de bombes datant de 1944.

    « Dès que des réserves sur la sécurité ont été émises pour le site de Metz, nous avons réfléchi à une solution de repli, précise Marie Desjars. Notre choix s'est porté sur Saint-Evroult-Notre-Dame-du-Bois, sur un autre terrain boisé avec une grande villa. Nous connaissons déjà cet endroit pour y avoir fêté les cinquante ans de l'association en 2010. »

    Saint-Evroult-Notre-Dame-du-Bois est la deuxième ville française à accueillir l'Eurojam. Elle succède à Velles (Indre), où se déroula la toute première édition en 1984.

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  • Réponse à un chrétien excédé

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    Lequel d'entre nous n'est pas tenté, à un moment ou à un autre, de céder à l'exaspération en voyant comment les choses vont, en particulier dans l'Eglise. Nous trouvons que nos évêques sont muets ou mous alors que la situation se dégrade à une vitesse folle: pensons à la subversion du couple, du mariage et de la famille, ou encore à cette culture de mort qui nous submerge, ou encore à la crise de la transmission de la foi où rien ne semble être fait pour y remédier, ou encore à tant de situations bancales tolérées dans nos églises et nos presbytères, etc. Cette exaspération, un écrivain italien catholique de sensibilité traditionaliste, Mario Palmaro la livre de façon directe et touchante dans un message adressé au directeur de la Nuova Bussola Quotidiana qui le publie. Le site Benoit-et-moi en donne la traduction : c'est ICI et c'est intitulé "les fumées de Satan". Mais faut-il le suivre dans cet emportement ? Ce n'est pas le sentiment du directeur de le NBQ, Riccardo Cascioli, qui lui répond de la façon suivante qui semble bien être celle de la sagesse catholique :

    Cher Mario,

    Je vous remercie pour cette lettre, que je publie volontiers bien que vous n'ayez aucun doute à ce sujet, d'abord parce que vous êtes un ami que j'estime et, ensuite, parce qu'il me permet de clarifier les questions de fond que vous posez et et qui sont également au cœur de la mission de la Nuova Bussola Quotidiana.

    Je précise immédiatement deux aspects qui sont secondaires pour moi avant de passer au noeud de la question. Tout d'abord, je n'ai jamais dit que nous avons un problème Renzi (il s'agit de l'actuel maire de Florence, étoile montante de la politique italienne qui pourrait bien se retrouver à la tête du gouvernement ndB); tout au plus Renzi sera-t-il un problème pour ceux qui voteront pour lui. Si j'ai évoqué Renzi, c'est pour deux raisons : nous sommes un quotidien et nous suivons l'actualité jour après jour. Il ne fait aucun doute que, ces jours-ci, les propositions du chef du Pd constituent la principale nouvelle politique. En outre, beaucoup de catholiques sont fascinés par cette figure émergente, et il était bon de souligner qu'en ce qui concerne ce qui nous tient à coeur il n'y a rien de vraiment nouveau dans son programme, en regard des thèmes classiques de la gauche. Et, comme il a déjà été précisé clairement, les principes non négociables font partie du Magistère de l'Eglise et ne sont pas sujets à des modes pastorales.

    Deuxième question : je ne pense pas qu'il soit correct de faire de toute herbe un fagot (autrement dit de généraliser) tant en ce qui concerne les politiciens que les évêques. Si la Loi sur l'homophobie a été freinée, c'est aussi parce que certains députés et sénateurs du centre-droit se sont dépensés sans réserve. Il me semble juste de le reconnaître, tout comme on notera que beaucoup de politiciens qui tiennent à se définir comme catholiques travaillent pour l' « ennemi ». En outre, au sujet des propositions de Renzi, il y a aussi le Nouveau Centre Droit qui a pris clairement position. Nous verrons ensuite lorsqu'on fera les comptes ce qui aura été privilégié. De même, le paysage qu'offrent les évêques n'est pas totalement uniforme : sans citer des noms, nous savons que certains évêques italiens ont dit, ces derniers jours, des mots clairs sur les unions civiles et sur les mariages entre personnes du même sexe, même si la grande majorité d'entre eux ignore la question et si plusieurs autres ont exprimé des positions en contradiction ouverte avec le Magistère, comme du reste nous n'avons pas manqué de le relever hier.

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  • Orthodoxie : Moscou dit « niet » à la primauté de Rome

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    A Jérusalem, au mois de mai prochain, le patriarche Barthélemy de Constantinople et le pape renouvelleront en Terre Sainte le baiser de paix échangé, en leur temps par leurs prédécesseurs, le patriarche Athénagoras et le pape Paul VI.  Mais François et Barthélemy ont tous les deux reçu un avertissement de Moscou. Avec un veto très ferme contre une primauté papale qui ne serait pas simplement honorifique. De Sandro Magister  sur son blog « Chiesa » (extraits) :

    « Paul VI n’avait pas gardé le silence à propos du point crucial qui sépare Rome de l'Orient : "la constitution de l’Église" et, dans le cadre de celle-ci, le rôle du pape. Il avait promis à Athénagoras : "Je vous dirai ce que je crois être vrai, qui découle de l’Évangile, de la volonté de Dieu et de l’authentique tradition. Je l’exprimerai. Et s’il y a des points qui ne coïncident pas avec votre pensée à propos de la constitution de l’Église…". "Je ferai de même", déclara Athénagoras.(…) Et Paul VI d’ajouter : "On discutera, nous nous efforcerons de trouver la vérité… Aucune question de prestige, de primauté, qui ne soit ce qui a été établi par le Christ. Absolument rien qui traite d’honneurs, de privilèges. Nous voyons ce que le Christ nous demande et chacun prend sa position ; pas du tout avec l’ambition humaine de dominer, d’obtenir de la gloire, des avantages. Mais avec celle de servir".

    Depuis ce 5 janvier 1964 jusqu’à aujourd’hui, le dialogue œcuménique entre Rome et les Églises d'Orient a parcouru un chemin notable. Et il n’a pas eu peur de mettre en discussion même la question brûlante de la primauté du pape.

    Le document de base de la discussion à propos du rôle universel de l’évêque de Rome a été mis au point à Ravenne, en 2007, par une équipe conjointe d’évêques et de théologiens appelée "commission mixte internationale pour le dialogue théologique entre l’Église catholique romaine et l’Église orthodoxe" : ce document fut approuvé à l’unanimité des présents. Toutefois l’Église orthodoxe russe était absente de la rencontre de Ravenne, en raison d’un désaccord qu’elle avait avec le patriarcat œcuménique de Constantinople. Une absence qui pesait lourd, parce que l’Église russe représente de loin la partie la plus consistante de tout le monde orthodoxe.(…)

    Les objections soulevées par l’Église russe lors de deux rencontres, l’une à Chypre en 2009 et l’autre à Vienne en 2010, furent assez nombreuses et assez graves pour freiner tout rapprochement entre les parties en présence (…). Et elle exprima également des critiques substantielles à propos du document de Ravenne, qui, dans son paragraphe 41, décrit de la manière suivante les points d’accord et de désaccord entre Rome et l'Orient :
    "Les deux parties sont d’accord […] que Rome, en tant qu’Église qui 'préside dans la charité', selon l’expression de saint Ignace d’Antioche, occupait la première place dans la 'taxis' et que l'évêque de Rome était par conséquent le 'protos' parmi les patriarches. Toutefois, ils ne sont pas d’accord sur l’interprétation des témoignages historiques de cette période concernant les prérogatives de l’évêque de Rome comme 'protos', une question déjà comprise de différentes manières pendant le premier millénaire".

    "Protos" est un mot grec qui signifie premier. Et "taxis" est l'organisation de l’Église universelle (…) .

    En pleines fêtes de Noël [2013] pour l’Église catholique, le patriarcat de Moscou a rendu public un document dans lequel il réaffirme son désaccord avec le document de Ravenne et confirme à nouveau son refus total de reconnaître à l’évêque de Rome quelque pouvoir que ce soit – qui ne soit pas simplement "d’honneur" – sur l’Église universelle (…) : "Nous, les orthodoxes, sommes tous convaincus que, au cours du premier millénaire d’existence de l’Église, à l’époque où l’Église n’était pas divisée, la primauté de l’évêque de Rome, le pape, était reconnue. Toutefois il s’agissait d’une primauté d’honneur, dans l’amour, sans qu’il y ait une domination légale sur l’Église chrétienne tout entière. Autrement dit, selon notre théologie, cette primauté est d’ordre humain ; elle a été établie en raison du besoin de l’Église d’avoir une tête et un centre de coordination".

     Réf. Le veto russe contre François et Barthélemy

    On ne peut pas être plus clair : deux ecclésiologies, et au-delà de celles-ci, deux cultures religieuses s’affrontent plus que jamais : l’une sensible (comme l’orthodoxie ou l’islam) à l’ordre des choses qui demeurent, l’autre (comme les protestantismes) à la mouvance de l’Esprit dans les consciences. Rome a su faire le milieu. Mais, par les temps qui courent au sein de l’Eglise romaine, beaucoup de catholiques sont aujourd’hui des orthodoxes inavoués et d’autres des crypto- protestants. JPSC  

  • Euthanasie : le contrôle de la loi de 2002 est en panne

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    Une opinion parue sur lalibre.be :

    "On verra dans les prochaines semaines si le débat de l’euthanasie des mineurs s’impose à la Chambre. Mais certains élus ont perdu de vue une question importante, à savoir que le contrôle de la loi de 2002 est en panne." 

    Une opinion d'Etienne Dujardin et Drieu Godefridi, respectivement coordinateur et porte-parole du collectif des "Dossards Jaunes".

    On verra dans les prochaines semaines si le débat de l’euthanasie des mineurs s’impose à la Chambre. En effet, le programme de fin de législature est toujours lourd. C’est le moment de faire passer les dernières propositions socio-économiques avant les élections et il serait étonnant que la majorité souhaite se déchirer sur ce sujet. Différents partis auraient trop à perdre en soulevant ce dossier clivant à quelques semaines des élections alors qu’aucun d’entre eux ne le proposait dans son programme de 2010. Mais une « minorité bruyante», selon l’excellente expression de Philippe Moureaux, a décrété qu’il y avait urgence en la matière et qu’il fallait faire le forcing… est-ce cela le rapprochement du politique et du citoyen ?

    De plus, les débats se suivent et se ressemblent , mais certains élus ont perdu de vue une question importante, à savoir que le contrôle de la loi de 2002 est en panne. Il y a quelques semaines, en séance plénière au Sénat, plusieurs sénateurs mettaient ce débat sur la table. Il est temps que l’ensemble des élus et des présidents de parti se saisissent de cette question, car la situation est problématique.

    Le contrôle est totalement inefficient. Prenons pour preuve les paroles de Wim Distelmans, Président de la commission de contrôle de l’euthanasie et pro-euthanasie. Le 7 avril 2012, à la question de savoir pourquoi très peu d’euthanasies sont déclarées à la commission de contrôle du côté francophone alors que c’est une obligation légale et que c’est indispensable pour assurer le contrôle, il répond, dans une grand quotidien francophone : « Les médecins disposent pourtant de la possibilité de faire légalement aujourd’hui ce qu’ils devaient faire clandestinement hier ! Dans près de la moitié des cas, ils préfèrent la clandestinité.»

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  • Marche pour la Vie : l'engagement déterminé d'un évêque courageux

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    De l'évêque de Bayonne, Lescar et Oloron, sur le site de son diocèse : 

    Communiqué de Mgr Marc Aillet, à propos de la Marche pour la vie du 19 janvier 2014

    1.       Année 2013, année de la « manif pour tous »

    2013 restera gravée dans les mémoires comme l’année d’une mobilisation citoyenne sans précédent autour des questions sociétales relatives à la vie et à la famille. Près de deux millions de pétitions signées, dont 100 000 de France, dans le cadre de l’initiative citoyenne européenne « one of us », pour la protection de l’embryon. 700 000 pétitions déposées au CESE contre le projet de loi de « mariage pour tous ». Des centaines de milliers, voire des millions de manifestants à Paris les 13 janvier, 24 mars et 26 mai contre la loi Taubira et pour la famille fondée sur l’union stable d’un homme et d’une femme, garante de la filiation. Sans doute, on peut à bon droit être frustré devant l’inefficacité apparente de cette mobilisation : pétitions déclarées irrecevables, manifestants traités par le mépris, violences policières, gouvernement sourd au cri de tout un peuple ! On pourrait même être tenté de se démobiliser, d’autant que l’on annonce la discussion prochaine d’un projet de loi sur la fin de vie, incluant la promotion du suicide assisté, sur la base d’une consultation populaire reposant sur un panel de … 18 citoyens triés sur le volet !

    Pourtant, les résultats ne manquent pas : la PMA et la GPA ont été retirés du projet … mais pour combien de temps ? La pétition « one of us » a permis la mise en échec de la résolution Estrela au parlement européen… Le plus important demeurant le sursaut des consciences : quand le bon sens est offusqué, il se réveille et se manifeste. Et on a gardé une attitude pacifique, on ne s’est pas laissé aller à la stigmatisation de quiconque, on n’a pas revendiqué pour des intérêts particuliers, on a manifesté pour le Bien commun, ce Bien que l’on doit rechercher en commun et qui garantit la dignité de toute personne humaine sans exception, à commencer par la plus faible et la plus fragile : l’enfant à naître ou déjà né, la personne porteuse d’un handicap ou en fin de vie.

    On s’est surtout mobilisé pour la famille et l’on doit continuer à se mobiliser, tant les enjeux demeurent entiers en 2014, avec la discussion prochaine d’un projet de loi famille aux conséquences funestes annoncées.

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  • Quand deux films mettent l'Eglise en cause sur les écrans

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    De Frédérique de Watrigant sur France Catholique :

    Beaucoup comptent sur le pape François pour réconcilier l’Eglise avec ceux qui ne l’aiment pas et au regard de deux films sortis en tout début de cette nouvelle année, ce n’est pas gagné. Chacun aborde un épisode très contemporain de l’histoire de l’Eglise, et si l’un des deux est totalement romancé, l’autre relate une histoire réelle. Tous les deux ont en commun cependant de scruter avec plus ou moins de bonheur l’incompréhension que suscite l’Eglise dans les positions qu’on lui prête sur la sexualité.

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  • François : réveillons la mémoire de notre baptême

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    Catéchèse du mercredi 8 janvier 2014

    (Zenit.org) - Pour la première audience générale de l’année 2014, ce mercredi 8 janvier, le pape François a inauguré ce matin une série de catéchèses sur les sacrements, en commençant par le baptême.

    Chers frères et sœurs, bonjour !

    Nous commençons aujourd’hui une série de catéchèses sur les sacrements, et la première concerne le baptême. Par une heureuse coïncidence, nous célèbrerons dimanche prochain la fête du baptême du Seigneur.

    1 Le baptême est le sacrement sur lequel se fonde notre foi et qui nous greffe, comme membre vivant, sur le Christ et son Église. Avec l’Eucharistie et la Confirmation, il forme ce que l’on appelle « l’initiation chrétienne » : celle-ci est un grand et unique événement sacramentel qui nous configure au Seigneur et fait de nous un signe vivant de sa présence et de son amour.

    Mais nous pouvons nous demander : le baptême est-il vraiment nécessaire pour vivre en chrétiens et suivre Jésus ? N’est-ce pas, au fond, simplement un rite, un acte formel de l’Église pour donner un nom au petit garçon ou à la petite fille ? C’est une question qu’on peut se poser. Et ce qu’écrit l’apôtre Paul à ce propos est éclairant : « Ne le savez-vous donc pas : nous tous, qui avons été baptisés en Jésus Christ, c'est dans sa mort que nous avons été baptisés. Si, par le baptême dans sa mort, nous avons été mis au tombeau avec lui, c'est pour que nous menions une vie nouvelle, nous aussi, de même que le Christ, par la toute-puissance du Père, est ressuscité d'entre les morts. » (Rm 6,3-4). Ce n’est donc pas une formalité ! C’est un acte qui touche notre existence en profondeur. Un enfant baptisé ou un enfant qui n’est pas baptisé, ce n’est pas la même chose. Ce n’est pas la même chose, une personne baptisée, ou une personne qui n’est pas baptisée. Par le baptême, nous sommes immergés dans cette inépuisable source de vie qu’est la mort de Jésus, le plus grand acte d’amour de toute l’histoire ; et grâce à cet amour, nous pouvons vivre une vie nouvelle, non plus à la merci du mal, du péché et de la mort, mais dans la communion avec Dieu et avec nos frères.

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  • Le libéralisme, un péché ?

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    C'est la conviction de Philippe Conte sur l'Observatoire Sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon :

    LE LIBÉRALISME EST UN PÉCHÉ !

    Alors que tout au long du XIXe siècle la proposition liminaire de cet article était très généralement acceptée par les catholiques (voir Don Félix Sarda y Salvany « Le libéralisme est un péché », Paris 1887), aujourd’hui, chez nombre d’entre eux, la majorité sans doute, demeure vivace une croyance dans un bilan « globalement positif » du libéralisme. Ils veulent croire à la possibilité d’en restreindre les aspects les plus révoltants par une réforme, par une amodiation. Ainsi par son « encadrement » on pourrait en conserver les effets « bénéfiques » : la richesse, tout en limitant ses aspects les plus négatifs : la crise sociale et son potentiel de violence destructrice.

    Pourtant ce désir (souvent assez platonique) de « réforme » se heurte au réel, et quel que soit le prix à payer pour chacun de ces cahots, conservant son incroyable pouvoir de transformation, de mutation sociale et culturelle, le libéralisme demeure, inchangé dans ses principes comme dans ces effets.

    Le libéralisme est une fiction

    Dès ses origines le libéralisme peut à bon droit être regardé comme une fiction (un story telling) destinée à légitimer à posteriori la situation des premiers marchands et des premiers banquiers qui ont prospéré en Europe au cours des XIIIe et XIVe siècles. Cette fiction comporte plusieurs points. Le plus significatif est la croyance en un homme individuel qui, à l’état de nature, est propriétaire des fruits de son travail car il est propriétaire de lui-même. Un tel homme n’a jamais existé, nul ne l’a jamais rencontré et nul ne le rencontrera.

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