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BELGICATHO - Page 1715

  • Un incontournable pour les adeptes du 7e art

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    CouvDictionnaireCinemaweb.JpgDictionnaire passionné du cinéma

    Laurent Dandrieu. 1408 p.

    Comment s’y retrouver dans une production cinématographique surabondante, et de plus en plus accessible au gré des rééditions vidéo, mais aussi de la multiplication des chaînes de télévision ? Comment distinguer ce qui vaut la peine d’être vu de ce qui est une simple perte de temps, les films qui élèvent de ceux qui dégradent, ceux qui ouvrent au spectateur de nouveaux horizons de ceux qui l’enferment dans une vision négative de l’existence ?
    Offrant une sélection très large du cinéma récent, mais aussi des grands classiques, chefs-d’œuvre, curiosités ou fausses valeurs que le septième art a produits depuis l’origine, Laurent Dandrieu présente 6000 films à regarder ou à éviter. Par rapport aux autres dictionnaires existants, son Dictionnaire passionné du cinéma offre la singularité de voir un même et unique critique analyser un très large éventail de films, en toute indépendance de jugement, sans égard pour les notoriétés établies et les admirations obligatoires.
    Au passage, ces pages sont l’occasion de décrypter le monde tel qu’il va ou tel qu’il ne va pas ; à travers le miroir qu’en fournit la production cinématographique du monde entier, c’est ainsi un état des lieux de la modernité, de l’esprit du siècle et de sa conception de l’homme qui se dessine.

    Laurent Dandrieu suit l’actualité cinématographique pour "Valeurs actuelles", où il est également rédacteur en chef adjoint Société. Il a publié en 2010 un essai remarqué : "Woody Allen, portrait d’un antimoderne".

    Aux Editions de l'Homme Nouveau / 1408 pages / 6000 films / Index par réalisateur / 34,90 €
  • 21-28 avril : voyager au Pays des Cèdres avec l'Ordre Libanais Maronite

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  • Les défis que le prochain synode sur la famille devra relever

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    Extrait du document préparatoire au Synode sur la famille :

    ... Aujourd’hui se présentent des situations inédites jusqu’à ces dernières années, depuis la diffusion des couples en union libre, qui ne se marient pas et parfois en excluent même l’idée, jusqu’aux unions entre des personnes du même sexe, auxquelles il est souvent consenti d’adopter des enfants. Parmi les nombreuses situations nouvelles qui réclament l’attention et l’engagement pastoral de l’Église, il suffira de rappeler: les mariages mixtes ou interreligieux; familles monoparentales; la polygamie; les mariages arrangés avec le problème de la dot qui en découle, parfois assimilée à un montant d’acquisition de la femme; le système des castes; la culture du non-engagement et de la présupposée instabilité du lien; les formes de féminisme hostiles à l’Église; les phénomènes migratoires et la reformulation de l’idée même de famille; le pluralisme relativiste dans la conception du mariage; l’influence des media sur la culture populaire pour la conception des noces et de la vie familiale; les courants de pensée qui inspirent les propositions législatives qui dévaluent la permanence et la fidélité du pacte matrimonial; l’expansion du phénomène des mères porteuses (location d’utérus); les nouvelles interprétations des droits humains. Mais surtout dans le milieu plus strictement ecclésial, l’affaiblissement ou l’abandon de la foi en la sacramentalité du mariage et en la puissance thérapeutique de la pénitence sacramentelle.

    De tout cela, on comprend combien est urgente l’attention de l’épiscopat mondial “cum et sub Petro” face à ces défis. Si, par exemple, on pense au seul fait que dans le contexte actuel tant d’enfants et de jeunes, nés de mariages irréguliers, ne pourront jamais voir leur parents recevoir les sacrements, on comprend combien sont urgents les défis posés à l’évangélisation de la situation actuelle, par ailleurs répandue partout dans le “village global”. Cette réalité trouve un écho particulier dans l’accueil immense que reçoit de nos jours l’enseignement sur la miséricorde divine et sur la tendresse envers les personnes blessées, dans les périphéries géographiques et existentielles: les attentes qui s’en suivent sur les choix pastoraux à propos de la famille sont énormes. Une réflexion du Synode des Évêques sur ces thèmes apparaît donc tant nécessaire et urgente que juste comme l’expression de la charité des pasteurs envers ceux qui leur sont confiés et de la famille humaine toute entière. ...

  • Quand un jésuite voudrait prolonger l'interview du pape...

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    ...ou plutôt la conversation avec lui, cela donne ceci :

    "Très Saint Père, dans la première conversation vous avez semblé plus critique envers les "restaurationnistes" et les "légalistes" qu’envers les "relativistes" (qui préoccupaient tellement votre illustre prédécesseur). Vous avez fait une brève allusion au "relativisme", uniquement pour affirmer que le Dieu de la Bible, que nous rencontrons "en chemin", transcende le relativisme. Je pense que beaucoup de ceux qui auront connaissance de cette conversation tireraient un grand profit de développements supplémentaires de votre pensée à ce sujet. Comment pouvons-nous parler aujourd’hui du Dieu révélé en Jésus-Christ comme d’un "absolu"?

    Par ailleurs vous adressez à la Compagnie qui porte le nom de Jésus une vigoureuse incitation à se "décentrer" d’elle-même et à se centrer, au contraire, sur "le Christ et son Église". Mais quelles sont les implications du fait de proclamer que le Christ est le centre ? Est-ce que cela ne nous force pas à aller au-delà de la narration pour arriver au cœur de la vérité, au-delà de la pratique pour arriver à son fondement contemplatif ? Ayant suivi les homélies que vous avez prononcées à la maison Sainte-Marthe à propos de l’épître aux Colossiens, qui proclame que le Christ est "l'image du Dieu invisible… en qui toutes choses subsistent", je peux certainement prévoir votre réponse. Mais une réflexion supplémentaire de votre part à ce sujet enrichirait beaucoup la conversation et aiderait à la poursuivre, en particulier pour ceux qui se trouvent sur le "parvis des gentils".

    Pour nous rattacher à ce dernier point, vous expliquez que vous préférez de beaucoup "l’espérance" à "l’optimisme". Mais, probablement par manque de temps, vous ne dites pas grand-chose d’autre pour décrire cette espérance, sauf pour indiquer que c’est une "vertu théologale" et "en définitive un cadeau de Dieu". Mais je sais qu’un monde souvent dépourvu d’espérance (et même d’optimisme) aspire à connaître les dimensions et la portée de cette espérance et d’entendre "une expression (logos) de l’espérance qui est en nous".

    Enfin, au terme de votre conversation, Spadaro vous a posé une question à propos des changements intervenus dans la compréhension que l’homme a de lui-même, au cours des siècles. Vous avez réagi en donnant des exemples tirés de différentes périodes historiques pour expliquer ce phénomène. En même temps, comme un directeur spirituel avisé, vous admettez que les hommes et les femmes sont souvent enclins à se tromper eux-mêmes. Puis-je vous dire que nous tirerions tous un profit considérable d’une nouvelle conversation qui présenterait ces principes susceptibles de guider notre discernement de ce qui constitue un authentique épanouissement de l’homme ? Car, comme je le rappelle à mes étudiants, "trouver Dieu en toutes choses" est le fruit des trois premières semaines des exercices ignatiens et non pas le point de départ. ..."

    Du Père Robert P. Imbelli, prêtre du diocèse de New-York et professeur de théologie au Boston College. Il a été l’un des fondateurs de la Catholic Common Ground Initiative dont l’inspirateur fut le défunt cardinal Joseph Bernardin. Il écrit également dans "L'Osservatore Romano". 'Extrait de son intervention publiée par "America", la revue des jésuites de New-York, comme suite de l'interview accordée par le pape François à "La Civiltà Cattolica".

    source : http://chiesa.espresso.repubblica.it/articolo/1350637?fr=y

  • Les priorités des évêques de France réunis à Lourdes

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    Les évêques de France sont réunis à Lourdes en assemblée plénière d'automne pendant cinq jours. Les travaux commencent aujourd'hui et le nouveau président de la Conférence des évêques de France, Mgr Georges Pontier, archevêque de Marseille, a prononcé le discours d'ouverture que l'on peut lire ICI. Retenons cet extrait présentant les sujets à l'ordre du jour : 

    Parmi les sujets qui vont nous occuper durant ces quelques jours, certains nourriront notre devoir de discernement au sujet de réalités de la vie de notre monde. Je pense au regard que nous porterons sur le phénomène social de l'avortement et ses conséquences souvent indicibles, ainsi que sur l'éducation des jeunes à l'affectivité. Grâce à l'intervention de Mme Sylvie Goulard, nous prendrons un temps de réflexion sur l'Europe à quelques mois des prochaines élections si importantes pour la solidarité et la paix sur notre continent. Nous mettrons un terme à nos travaux conduits par le groupe de travail sur la présence des catholiques dans la société contemporaine dont la nôtre, bien évidemment. Enfin nous évaluerons la manière dont se déploient la diaconie, la charité, la place et le service des plus pauvres dans la vie de nos Eglises diocésaines.

    Touchant plus spécifiquement la vie de nos communautés chrétiennes, la formation des futurs prêtres retiendra toute notre attention. Comment ne pas exprimer aux séminaristes toute notre affection et redire notre confiance aux équipes de formateurs ? Comment ne pas adresser un salut paternel aux prêtres de nos diocèses qui, avec nous, portent le souci de l'appel aux vocations et collaborent à la formation des séminaristes lors des divers stages pastoraux ? Notre souci de la mise en œuvre de l'évangélisation nous conduira à regarder comment elle se déploie lors de la rencontre des fiancés et tout au long de la préparation à la célébration du mariage chrétien. Enfin le temps consacré à la pastorale des jeunes adultes reviendra sur les récents événements et envisagera déjà ceux qui vont advenir. 

  • François en quarante phrases

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    Sur La Vie :

    L'agence I.Media (reprise par l'Apic) a compilé quarante phrases marquantes du pape François. Depuis le début de son pontificat, il n'hésite pas à choisir des mots et des formules trempés dans du produit décapant. Et, en orateur efficace, il sait aussi surprendre avec des expressions teintées d'humour, d'autodérision, ou de métaphores décomplexées... qui font le délice des médias et secouent les fidèles. Ces 40 petites phrases papales ont été prononcées lors des messes du matin, lors des audiences générales ou de diverses rencontres au Vatican, mais aussi lors de ses premiers déplacements. Les passages en gras ont été choisis par LaVie.fr. à découvrir ICI

  • L'ampleur du fléau de la pédophilie face à l'inertie des pouvoirs publics et des médias

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    Merci à notre ami P.T. pour ces informations et son commentaire :

    L'information ci-après démontre clairement deux choses que l'on soupçonnait déjà. Tout d'abord, l'ampleur du fléau de la pédophilie et ensuite, l'inertie coupable des pouvoirs publics et des médias dans la lutte contre ce fléau. 

    Il règne une véritable omerta publique sur ces crimes. Les pouvoirs publics et les médias ne réagissent que contraints et forcés par les évènements, en cas d'enlèvement ou de meurtre notamment. Mais il n'y a par exemple aucun enquête diligentée chaque fois qu'une mineure avorte ou accouche en Belgique, permettant ainsi aux prédateurs de continuer leurs méfaits en toute tranquillité.

    Il n'est pas inutile non plus de mettre cette information en relation avec la mésaventure qu'a connue récemment Child Focus. Cette association avait observé que très peu de mineurs ou mineures osaient dénoncer les abus sexuels. Elle avait alors mis en place un système Internet sécurisé pour les aider à faire connaître ces crimes. Or, aucun média belge n'avait relayé auprès du public cette campagne de Child Focus. Et pire, les autorités en charge de la protection de la jeunesse avaient sommé Child Focus de mettre un terme à cette campagne.
    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/11/04/97001-20131104FILWWW00424-une-ong-piege-20000-pedophiles.php

     

    L'ONG Terre des Hommes, qui se faisait passer sur Internet pour une fillette philippine, a annoncé aujourd'hui que plus de 20.000 "prédateurs" l'avait contactée, prêts à payer pour voir cette enfant de dix ans se livrer à des actes sexuels par webcam. Plus de mille d'entre eux ont été identifiés.

    "Nous avons créé une fille virtuelle de 10 ans, une Philippine" sur internet, a déclaré le directeur de la branche néerlandaise de Terre des Hommes, Albert Jaap van Santbrink, au cours d'une conférence de presse à La Haye. Une image virtuelle de l'enfant a même été conçue.

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  • USA : 40 days for life célèbre le succès de sa campagne 2013

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    40.pngDu National Catholic Register :

    « 40 Days for Life » (« 40 Jours pour la vie ») célèbre son succès à la fin de la campagne (942)

    Depuis 2007, le groupe pro-vie a effectué 2 480 campagnes dans plus de 500 villes et signale que les vies de 7 000 bébés ont été sauvées.

    par CHRIS CRAWFORD 04/11/2013

    WASHINGTON — Sur un trottoir pluvieux à Washington, D.C., le fondateur de « 40 jours pour la Vie », David Bereit et l’évêque de Bayonne Mgr Marc Aillet, ont rejoint les 15 militants pro-vie en prière à l'extérieur d'un centre de planning familial. Mgr Aillet a entraîné le groupe dans la récitation d’un Rosaire bilingue sur le trottoir animé de la 16e avenue, dans la capitale.

    Des veillées similaires ont eu lieu dans tout le pays depuis le 25 septembre, dans le cadre de la récente campagne de « 40 jours pour la vie », qui a pris fin le 3 novembre.

    « 40 Jours pour la vie » a pour mission  "de rassembler l’ensemble du corps du Christ dans un esprit d'unité au cours d'une campagne ciblée de 40 jours de prière, de jeûne et d'action paisible," selon le site Web du groupe. La mission est réalisée en effectuant des veillées de prière continue à l'extérieur des centres d'avortement et auprès des centres de consultation axés sur l'avortement fréquentés par des femmes pour qu’elles réévaluent leurs projets.

    Depuis sa création en 2007, « 40 jours pour la vie » a mené 2 480 campagnes dans plus de 500 villes aux États-Unis et partout dans le monde. Le groupe relève que plus de 575 000 personnes ont pris part à ces campagnes. En plus d'initiatives dans chacun des 50 États, le mouvement s’est élargi à 18 autres pays.

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  • Le cardinal Sara dénonce un climat d'apostasie parmi les croyants

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    Du Vatican Insider :

    Le constat du Président du Conseil Pontifical Cor Unum à Trieste lors de la réunion des conférences épiscopales européennes (4 novembre)

    « Même parmi les baptisés et les disciples du Christ, il y a aujourd'hui une sorte « d'apostasie silencieuse », un rejet de Dieu et de la foi chrétienne en politique, en économie, dans le domaine éthique et moral ainsi que dans la culture occidentale postmoderne. » Le cardinal Robert Sarah, Président du Conseil Pontifical Cor Unum, a fait ce constat à Trieste dans son intervention lors du premier jour de la réunion sur la charité, promue par les conférences épiscopales européennes.

    « Involontairement- a dit le prélat – nous respirons à pleins poumons des doctrines qui vont à l'encontre des êtres humains et qui génèrent de nouvelles politiques qui ont un impact en érodant, en détruisant, en démolissant et en agressant gravement, de façon lente mais constante, par-dessus tout sur l'être humain, sur sa vie, sur sa famille, sur son travail et sur ses relations interpersonnelles. Nous n’avons même plus le temps de vivre, d'aimer, ni d'adorer. Voici un défi exceptionnel pour l'Eglise et pour la pastorale de la charité. L'Eglise, en effet - a-t-il insisté – pointe également les différentes formes de souffrance dont est victime la personne humaine. »

    Selon le Cardinal Sarah « un humanisme sans Dieu, jumelé avec un subjectivisme exacerbé, idéologies qui sont aujourd'hui véhiculées par les médias et par le biais de groupes très influents et très puissants financièrement, se cachent sous les apparences de l’aide internationale et opèrent également dans l'environnement ecclésial ainsi que dans nos agences caritatives ».

    Pour l'Eglise, par conséquent, a-t-il conclu, « les valeurs chrétiennes qui la guident et l'identité ecclésiale de l'activité caritative ne sont pas négociables ; elles doivent rejeter toute idéologie contraire à l'enseignement divin, rejetter catégoriquement tout soutien économique ou culturel qui imposerait des conditionnements idéologiques opposés à la vision chrétienne de l'homme ".

  • D'un urgentiste : Pourquoi je ne pratiquerai pas l'euthanasie

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    Libre opinion - Pourquoi je ne pratiquerai pas l’euthanasie

    Le Devoir l 5 novembre 2013 | Olivier Yaccarini - Québec

    Je suis médecin d’urgence depuis 14 ans. Comme beaucoup de gens, j’ai suivi le débat sur l’euthanasie. Je crois que le projet a été mal expliqué et mal compris. Je crois aussi que, s’il en avait été autrement, la majorité des gens serait aujourd’hui en désaccord avec ce projet. Beaucoup de choses ont déjà été dites sur le sujet. Je me contenterai ici d’apporter une réponse toute personnelle à certaines de ces affirmations en m’appuyant sur mon expérience de médecin d’urgence qui côtoie quotidiennement des gens aux prises avec de grandes souffrances, et en espérant au passage clarifier certaines choses au sujet de l’euthanasie.

    Tout d’abord, j’ai entendu et lu que s’opposer au libre choix d’un patient qui désirerait devancer et choisir le moment de sa mort était une forme de paternalisme, parce que c’était vouloir choisir à la place du patient ce qui est le mieux pour lui. Or, je crois être bien placé pour savoir qu’en matière de soins de fin de vie, c’est presque toujours le médecin qui amorce les discussions et qui propose les solutions. Et que c’est presque toujours l’opinion du médecin, lorsqu’il en exprime une, qui influe le plus sur le choix du patient. Il ne faut pas croire que les choses sont différentes quand le sujet de la discussion est l’euthanasie, car ce choix est souvent d’abord proposé par le personnel traitant. Et ce geste représente à mon avis un raccourci qui, à la longue, prendra de plus en plus de place dans la pratique médicale, toujours confrontée au manque de temps et de ressources financières et humaines. Des médecins hollandais avouent eux-mêmes que l’euthanasie est souvent pratiquée pour des raisons avant tout financières.

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  • Le pape François et la surchauffe des attentes

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    Lu sur "Benoît-et-moi" :

    Deux informations lues coup sur coup aujourd'hui (sur les femmes cardinales et les divorcés-remariés) portent à penser qu'il y a en ce moment des pressions très fortes qui s'exercent sur le Pape... (4/11/2013) 

    >>> Cf. Le Pape François aux prises avec l'ultime tabou... (Scaraffia)

    Fin avril, dans un article faisant le bilan des tout premiers jours du pontificat, John Allen parlait de "surchauffe des attentes" (cf. benoit-et-moi.fr/2013-II). Cette surchauffe va en s'accentuant, et elle semble relever d'une authentique stratégie de la part de ceux qui comptent sur François, le «Pape sympa» pour satisfaire leurs revendications.

    Deux informations lues coup sur coup aujourd'hui portent à penser qu'il y a en ce moment des pressions très fortes qui s'exercent sur le Pape, et qu'il faudra à ce dernier une grande force de caractère pour y résister.

    Le premier article est autour d'une rumeur selon laquelle François pourrait nommer une femme cardinale dès le prochain consistoire. La rumeur (évidemment démentie par le Père Lombardi) n'est pas relayée par de simples feuilles de chou, ou par des blogs douteux, mais par les grands titres de la presse mondiale laïque (libérale, cela va sans dire): The Sunday Times, El Païs, The Washington Post... en attendant d'autres. En Italie, c'est le premier quotidien national, Il Corriere della Sera, qui s'en fait l'écho par son vaticaniste, Gian Guido Vecchi.

    Evidemment, la probabilité d'un tel évènement - au moins à l'échéance de février 2014 - est hyper-infinitésimale, voire nulle, et ceux qui répandent la nouvelle le savent bien, mais ils essaient, en prenant l'opinion publique à témoin, d'ouvrir une brèche.

    Le second article (également dans Il Corriere, dans son édition de Rome) relate un coup de téléphone qu'aurait reçu sur son portable une femme qui vient tout juste de «divorcer grâce au Tribunal de la Rote». Il est impossible de savoir si l'appel est authentique, à moins d'un démenti personnel du Pape - et pas du Père Lombardi, qui n'en sait sans doute rien. C'est assez improbable, et cela permet de mesurer l'imprudence de ces coups de fil informels, incontrôlables, y compris dans la façon dont ils sont ensuite rapportés.

    Il appellerait plusieurs commentaires. 

    Je me limite à observer que là aussi, il s'agit, via l'opinion publique à qui on présente une histoire édifiante, de faire pression sur le "Pape sympa", pour qu'il autorise la communion aux divorcés remariés. Quelque chose qu'il ne fera évidemment pas, mais, si je suis bien la démarche du cheval de Troyes qu'on essaie de faire entrer dans la forteresse-Eglise: ça ne coûte rien d'essayer.

    Lire les deux articles sur Benoît-et-moi