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BELGICATHO - Page 1716

  • Ecologie Humaine : le témoignage d'une étudiante

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    Lu sur la newsletter d'"Ecologie Humaine" :

    J'ai choisi d'être "étudiante Ecologie Humaine" !

        L’on a beaucoup parlé de nous, les « jeunes », toute l’année passée, comme la génération qui s’est levée, réveillée, qui s’est dressée et se dresse encore contre les injustices faites à la personne humaine. Pourquoi ce focus sur la jeunesse ? Parce que comme on le dit communément, à 20 ans, 25 ans, lorsqu’on est étudiant, « on a la vie devant nous » (mais qui sait ?), parce que nous avons cette capacité à être attirés, animés, par les grands projets, les grands idéaux. Parce que nous nous sentons la force et l’enthousiasme de mener de grands combats, de servir de grandes causes. Tout ceci est vrai. Et désormais, nous sommes surtout nombreux à être animés par un désir d’engagement, par des choix devenus prioritaires : prendre soin de l’homme, tout l’homme et tout homme, comme mesure de toutes choses. Vivre l’écologie humaine.. 

        Etudiante ? Ecologie humaine ? De quoi parle-t-on ?

    Vivre l’écologie humaine, placer l’homme au cœur de ses décisions, voilà un état d’esprit, une philosophie qui prend un sens particulièrement riche au moment des études, qui correspondent à l’âge des choix de vie. Etant étudiante en Ecole de commerce, je ne peux me dérober devant des questions cruciales et passionnantes comme le respect de la personne en entreprise, les conditions de travail, le sens de mon futur métier, les valeurs que j’estime non-négociables… Est-ce que j’accepterais de travailler 60 heures par semaine, si j’ai la possibilité de ne pas le faire ? Pourrai-je choisir un travail qui ne respecte pas la dignité de la personne, directement ou indirectement ?

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  • Bulletin de l'IEB - 4 novembre 2013 - Birth day/ Euthanasie Académie

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    header_fr.jpgSommaire


  • Tolérer la prostitution n'est pas un moindre mal mais un mal pire encore

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    (Zenit.org) - L’Académie pontificale des sciences et l’Académie pontificale des sciences sociales ont organisé un groupe de travail sur le trafic d'êtres humains, les 2 et 3 novembre 2013 (cf. Zenit  du 23 août 2013).

    Ce groupe de travail, en partenariat avec la Fédération mondiale des associations médicales catholiques (FIAMC), était intitulé « Le trafic d'êtres humains : un esclavage moderne » et avait pour objectif de « fixer un plan d’action en vue de les combattre ».

    Les conclusions des travaux ont été présentées entre autres par le prof. Werner Arber, président de l'Académie pontificale des sciences, Mgr Marcelo Sánchez Sorondo, chancelier, et le Dr José María Simón Castellví, président de la FIAMC, ce matin, 4 novembre, au Vatican.

    « La prostitution doit disparaître, la tolérer n’est pas un moindre mal mais un mal pire encore » : c’est l’une des conclusions de la réunion, qui a permis d'élaborer 49 propositions et de prendre un nouveau rendez-vous pour 2015.

    Quelque 80 représentants d'institutions chrétiennes qui combattent le trafic d’êtres humains étaient présents, et se sont penchés sur les problématiques de la prostitution, du travail forcé, du trafic d’organes.

    Mgr Marcelo Sanchez Sorondo a souligné l'engagement du pape François dans cette lutte : « Je crois que le pape est particulièrement sensible à cette question et qu’il connaît directement le problème ; c’est pour cela qu’il nous a demandé d’y travailler. Et lorsque je l’ai vu il y a deux jours, il m’a dit : "Je tiens beaucoup à ce que vous êtes en train de faire, parce que c’est un matériel précieux et je voudrais faire quelque chose avec". Je pense donc qu’il fera effectivement quelque chose, quelque chose d’important, un changement radical ».

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  • Euthanasie: à Bruxelles, des Veilleurs debout font barrage à la barbarie

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    Nous reprenons la note suivante sur Espérance nouvelle en raison de l'importance des recommandations concernant la discipline requise de la part des participants :

    Mise à jour concernant la discipline des participants à cette action pacifique.

    Citoyens, élus, législateurs, présidents de partis, sénateurs: ils ne pourront pas dire qu'ils ne savaient pas ce qui se passait dans les hôpitaux et centres de "soins".

    Les discussions concernant l'élargissement de la loi sur l'euthanasie en Belgique ont repris au Sénat le mercredi 9 octobre 2013.

    En signe de protestation face aux projets de loi visant à élargir cette pratique aux mineurs et aux personnes démentes, les Veilleurs debout se posteront devant le Sénat belge (Place de la Nation 1, 1000 Bruxelles - en face du Parc royal, rue de la Loi):

    mardi 5 novembre 2013 à 18h30

    dimanche 10 novembre 2013 à 16h

    ATTENTION

    Ce n'est pas une manifestation! Les manifestations doivent obtenir un accord préalable de la police.

    Nous respecterons la norme légale d'une distance minimale de 3 mètres entre chaque veilleur debout. Ainsi, nous agirons en toute légalité en évitant l'effet de rassemblement.

    Merci de respecter la distance et le silence pendant toute la durée de la protestation (sauf pour parler individuellement avec les passants qui souhaitent être informés sur les projets de loi et sur la pratique de l'euthanasie dans notre pays). Si vous souhaitez discuter par après avec d'autres veilleurs debout, veuillez quitter les lieux le plus rapidement possible. Tout attroupement devant le Sénat est à proscrire absolument.

    veilleurs debout, bruxelles, euthanasie, sentinelles, résistance, déments, sénat, dignité humaine

    Voir aussi:

    Extension de l’euthanasie débattue en Belgique : les citoyens veillent devant le Sénat

    L'euthanasie va toujours plus loin: des Veilleurs debout disent STOP à Bruxelles

  • Euthanasie et don d'organes : un conte de fées moderne où la mort est l'heureuse issue

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    Lu sur le blog de Jeanne Smits :

    Euthanasie et don d’organes : ça vaut la peine !

    Déjà pratiquée en Belgique, l’euthanasie associée au don d’organes commence à intéresser les Néerlandais devant la demande « assez régulière » de patients qui veulent voir leur mort profiter à autrui  : une pratique « qui récompense les efforts engagés », titre un site d’informations destiné aux médecins.

    Il résume un article paru dans une revue scientifique, le Nederlands Tijdschrift voor Geneeskunde (Revue néerlandaise de la médecine), qui se penche sur le cas – qui n’est pas le premier aux Pays-Bas selon les auteurs Gert van Dijk, Ariane Giezeman, Fred Ultee et Raoul Hamers – d’un patient atteint d’une maladie neuro-dégénérative à évolution rapide mais qui n’a en aucune façon perdu ses esprits, et qui a obtenu de donner des organes dans la foulée de son décès.

    La description de l’affaire est révélatrice sur de nombreux plans. Aussi je vous en propose une présentation un peu détaillée.

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  • L'IVG et l'homosexualité ne sont pas des droits de l'homme reconnus en droit international

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    Wendy Wright (C-Fam) relate la fronde de nombreux gouvernements, lors d’une séance récente d’un sous-comité de l’Assemblée générale. Ceux-ci ont sévèrement condamné les nombreux appels lancés par la Haute Commissaire des droits de l’homme en faveur de droits internationaux spéciaux en faveur des personnes homosexuelles. Certains gouvernements se sont plaints du tapage permanent en faveur des droits reproductifs et de l’avortement.

    Les Etats nient l’existence d’un droit à l’IVG ou de droits spéciaux pour les homosexuels

    NEW YORK, 1er novembre (C-FAM) Quelques Etats dont la Russie, l’Ethiopie, la Pologne qui se sont exprimés au micro lors d’une rencontre diplomatique au siège de l’Onu, retransmise en direct sur internet, pour déclarer que l’IVG et l’homosexualité n’étaient pas des droits de l’homme reconnus en droit international.

    Les diplomates ont sévèrement critiqué l’obsession dont a fait montre le bureau de l’Onu pour les droits de l’homme à l’égard des droits des personnes lesbiennes, gay, bisexuelles et transgenres (LGBT).

    La Russie a pris pour exemple un livret publié par le Bureau du Haut commissaire aux droits de l’homme (OHCHR), épicentre du militantisme LGBT à l’Onu. Le document de 60 pages, intitulé « Born Free and Equal » (nés libres et égaux) prétend faire la liste des « obligations juridiques fondamentales » regardant l’homosexualité. Par exemple, les Etats auraient l’obligation de créer une catégorie de droit d’asile bénéficiant aux personnes LGBT et aux couples homosexuels mariés.

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  • John Elefante, ex-chanteur producteur de Kansas, chante contre l’avortement

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    Un ami nous partage une video et commente :

    http://www.gloria.tv/?media=519323

     

    C’est l’histoire d’une petite fille, Sami, sauvée de l’avortement in extremis. La petite Sami est devenue grande, c’est une vraie jeune fille, basketteuse de talent, chrétienne presbytérienne du MidWest, et John Elefante a de bonnes raisons de la connaître : c’est sa fille par adoption. Sami a atterri dans sa famille adoptive après que sa mère biologique a décidé de ne pas subir l’avortement où l’avait poussée la peur, le désarroi, la honte et l’abandon du jeune garçon qui ne voulait pas de sa responsabilité de père. Dans la vidéo, la maman-courage a 13 ans.Je ne sais si ce détail est vrai…

    Je vous laisse découvrir la vidéo, le texte ne me semble pas très difficile à comprendre et les images – très kitsch par moment, je vous l’accorde – sont parfaitement explicites.

    John Elefante, qui a obtenu de nombreux Grammy Awards au cours de sa carrière de chanteur et de producteur – à Nashville notamment – est chrétien et croyant. Cela explique la teneur du refrain pro-vie, qui l’emporte musicalement sur le refrain pro-mort de la chanson qui traduit le discours lénifiant des médecins s’apprêtant à tuer l’enfant que la jeune fille enceinte voit en rêve grandir et trouver le bonheur au sein d’une vraie famille :

    Alors le Seigneur commença à parler :
    Vous ne prendrez pas celle-ci, elle est à moi,
    Elle grandira et chantera mon Nom,
    Vous ne la prendrez pas, elle est à moi…
    Non, vous ne la prendrez pas cette fois !

    Et la jeune fille crie : « Je dois appeler ma Maman, qu’elle m’aide à trouver une famille pour mon enfant ! ». La suite, on la devine, la jeune fille s’échappe et fuit l’avortoir en courant – avec une petite fille qui l’enlace, puis sourit son merci, et disparaît.

    A la fin du clip, John et Sami Elefante parlent, lui pour dire sa gratitude éternelle à cette jeune fille qui a choisi la vie, elle pour rappeler qu’aux Etats-Unis, 3 500 enfants sont avortés chaque jour. Et ils renvoient vers un site d’aide aux futures mères, onlineforlife.org/Le site annonce 1.154 bébés sauvés


    Les paroles de cette belle chanson :

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  • Connaissez-vous l’Union des Etudiants Catholiques de Liège ?

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    À propos de l’ « Union »

    L’Union des Etudiants catholiques de Liège est l’un des plus anciens cercles inter-facultaires de l’« alma mater » liégeoise. L’association a vu le jour le 6 mars 1873.

    Cent quarante ans ont passé, et l'Union demeure : elle fonctionna sans aucune discontinuité depuis le jour de sa fondation et réunit au fil du temps des dizaines de sections s’intéressant à tous les aspects de la vie humaine. Constituée en association sans but lucratif, sa flamme, aujourd’hui plus modeste, brille encore pour les étudiants de demain, car c’est vers l’avenir que se porte désormais son regard.

    L'Asbl reconnaît et soutient actuellement trois sections: l'Ordre du « Torè » qui perpétue les traditions du folklore estudiantin liégeois ; le Cercle « Gustave Thibon » dédié au rayonnement de la pensée de cet étonnant philosophe autodidacte, poète et paysan (1903-2001) inspiré par l’œuvre de saint Thomas d’Aquin et de saint Jean de la Croix ; et plus récemment, le Groupe « Ethique Sociale », avec lequel l’Union organise désormais à l’Université des cycles annuels de lunch-débats animés par des personnalités du monde académique, politique, économique et social sur des questions actuelles de la vie en société.

    téléchargement (3).jpgProchaine rencontre : avec Monseigneur Jean-Pierre DELVILLE dans le cadre d'un lunch débat sur « l’Humanisme dans l’engagement social de l’Eglise, hier et aujourd’hui » le mardi 26 novembre 2013 à 18h00 à la Salle des professeurs dans le bâtiment du Rectorat de l’Université de Liège, Place du 20 Août, 7, 1er étage (accès par l’entrée principale). Horaire : apéritif à 18h00, exposé à 18h15, lunch à 19h, débat de 19h30 à 20h30. (P.A.F : 2 € pour les étudiants et 10 € pour les autres). L'inscription est obligatoire trois jours à l’avance par e-mail à info@ethiquesociale.org ou par téléphone au 04.344.10.89

     

    Le Cercle universitaire L'Union des Etudiants catholiques de Liège a une nouvelle page Facebook: 

    https://www.facebook.com/union.des.etudiants.catholiques.de.liege

     

  • Les prochaines JMJ auront lieu à Cracovie du 25 juillet au 1er août 2016

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    Les JMJ de Cracovie, du 25 juillet au 1er août 2016 (Radio Vatican)

    Les prochaines journées mondiales de la Jeunesse de Cracovie, en Pologne, se tiendront du 25 juillet au 1er aout 2016. L’annonce des dates exactes a été faite par le cardinal Stanisław Dziwisz, l’archevêque de Cracovie, comme le rapporte L’Osservatore Romano, le quotidien du Saint-Siège qui fait référence à un communiqué du « Catholic Pilgrim Office ». 

    Le lieu des JMJ, Cracovie, avait été annoncé le 28 juillet dernier par le pape François au terme de la messe conclusive des JMJ de Rio, mais aucune date n’avaient été avancées.

    Le site est accessible ici : http://www.krakow2016.com/fr/

  • Contenir l'euthanasie ? Une illusion.

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    Lu ICI :

    Etienne Montero: « C’est une illusion de penser qu’on peut contenir l’euthanasie »

    PAR MARIE -MADELEINE COURTIAL / LE 4 NOVEMBRE 2013

    Etienne Montero est docteur en droit de l’UCL (Université Catholique de Louvain), professeur ordinaire à l’Université de Namur. Il est doyen de la Faculté de droit. Il a écrit en 2013 un livre intitulé: « Rendez-vous avec la mort: dix ans d’euthanasie légale en Belgique ». Nous lui avons posé des questions sur son livre et l’euthanasie.

    1) Etienne Montero, vous avez écrit un livre-bilan sur les dix ans de l’euthanasie en Belgique: « Rendez-vous avec la mort », pourquoi écrire ce bouquin ? Quelles ont été vos motivations ?

    Lorsqu’ont été « célébrés » les 10 ans de la loi sur l’euthanasie, quantité d’articles ont paru dans la presse pour dresser un bilan très flatteur de la loi : conditions légales parfaitement respectées, aucune dérive, aucun cas suspect transmis au ministère public… Ce triomphalisme a titillé mon esprit critique. L’occasion a aussi été un affidavit que j’ai été amené à rédiger, à la demande du Procureur général du Canada et du Procureur général du Québec, pour la cour supérieure du Québec. Une dame souhaitant être aidée à mourir contestait les dispositions pénales l’en empêchant. Il m’était demandé de rendre compte de l’expérience des 10 ans d’euthanasie légale en Belgique. Ce travail m’a fourni la trame de mon livre.

    2) Ses partisans déclarent que le cadre légal empêche toute dérive, est-ce la réalité sur le terrain ? Quel est le bilan réel après dix ans de légalisation d’euthanasie en Belgique ?

    Mon analyse est qu’il n’est pas possible de baliser l’euthanasie et d’en contrôler la pratique. L’euthanasie était envisagée comme une exception pour des cas limites et à des conditions très strictes. Aujourd’hui, on constate que les conditions sont appréciées très souplement par la Commission de contrôle. Là où est exigée une maladie grave et incurable, on se contente de « pathologies multiples », généralement liées au grand âge et dont aucune n’est en soi grave et incurable. La condition de souffrance physique ou psychique insupportable ne fait pas l’objet d’un vrai contrôle car, estime la Commission, la souffrance est une notion subjective. Dans les travaux préparatoires de la loi, on excluait l’euthanasie des malades psychiatriques, dépressifs et déments, alors que des euthanasies sont régulièrement avalisées par la Commission de contrôle dans de tels cas. On accepte que répond à la notion de souffrance, l’anticipation d’une souffrance future. On pourrait multiplier les exemples.

    3) Les derniers chiffres révélaient que le nombre de déclarations anticipées d’euthanasie avaient augmenté, n’y a-t-il pas un danger à faire une telle déclaration ?

    Aujourd’hui, une telle déclaration anticipée, qui a une durée de validité de cinq ans, ne peut être exécutée que si le patient, devenu incapable, est affecté d’une maladie grave et incurable et est en situation de coma irréversible. Le législateur avait été prudent, pour ainsi dire. Mais il y a des projets de loi visant à conférer une validité illimitée à  la déclaration anticipée et à permettre qu’elle soit appliquée à des personnes démentes, qui perdent progressivement leurs facultés cognitives ou la conscience de soi. Cela signifie qu’on laisse à d’autres une importante faculté d’appréciation, ce qui est une manière de s’orienter vers la possibilité de demander l’euthanasie d’autrui. Sérieux glissement en perspective.

    4) En général, les médecins sont-ils compréhensifs et réceptifs à une demande d’euthanasie ?

    Cela dépend des médecins et des « milieux médicaux ». Les demandes exprimées par les malades sont généralement écoutées et accueillies avec bienveillance, ce qui ne veut pas dire que tous les médecins sont prêts à y répondre positivement. Les partisans de l’euthanasie se plaisent à dire que la loi a libéré la parole. Mais le phénomène peut aussi s’expliquer par les progrès de la « culture palliative » qui porte à une plus grande attention et écoute, en Belgique et ailleurs.

    5) Les politiques belges s’apprêtent à l’étendre pour que les mineurs puissent y avoir accès, n’est-ce pas une pente glissante et dangereuse ?

    C’est très inquiétant. L’on sait que les douleurs physiques peuvent être adéquatement soulagées et rendues supportables aujourd’hui.  L’euthanasie est presque toujours demandée pour une souffrance d’ordre psychologique : lassitude de vivre, absence de perspectives… Croyez-vous vraiment que ce sont là des motivations d’un mineur ? S’il est correctement soigné, soutenu, accompagné, je ne crois pas qu’un mineur songe à demander qu’on le fasse mourir. Sauf à lui suggérer pareille issue. Je crains que l’offre crée la demande.

    6) Alors qu’en France, on tente de lancer le débat sur l’euthanasie et qu’on parle de suicide assisté, l’exemple belge ne devrait-il pas faire réfléchir ?

    Certainement, entrouvrir une porte, c’est accepter l’idée qu’elle s’ouvrira toujours davantage, que l’on ira d’élargissement en élargissement. C’est une illusion de penser qu’on peut contenir l’euthanasie ou le suicide assisté dans des limites très strictes et en contrôler efficacement la pratique.

    Pour commander le livre: http://anthemis.be/index.php?id=154&tx_ttproducts_pi1[backPID]=154&tx_ttproducts_pi1[product]=3956&tx_ttproducts_pi1[cat]=25&cHash=23bb9751f8

  • Le régime communiste chinois tente un redressement moral par la religion

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    "Pour approfondir" : Le régime tente un redressement moral par la religion

    EDA - 31/10/2013 - par Jean-Paul Yacine

    Ces dernières années, les tentatives du gouvernement chinois de recourir aux valeurs religieuses pour combler le vide moral dont témoigne la multiplication des scandales de toute nature en Chine aujourd’hui ont été nombreuses. L’appel lancé en août dernier par le président Xi Jinping de « construire une civilisation matérielle et spirituelle » s’inscrit assurément dans cette ligne politique.

    Pour autant, la politique religieuse des autorités chinoises ne semble pas évoluer. Conçue autour d’un système ne comprenant que cinq religions officiellement reconnues et enregistrées, cette politique ne dispose pas de la souplesse nécessaire pour prendre en compte la diversité du paysage religieux actuel, ni ne permet de sortir d’un régime où les autorités en place ne conçoivent pas de ne pas pouvoir contrôler, d’une façon ou d’une autre, les activités religieuses de la population chinoise. Dans les trois ‘Pour approfondir’ qu’Eglises d’Asie publie aujourd’hui, différents articles écrits par des observateurs situés hors de Chine et des intellectuels chinois actifs en Chine dressent un état des lieux de la question de la réforme de la politique religieuse du gouvernement chinois, un chantier pour l’heure très peu avancé.

    Le premier des ces trois ‘Pour approfondir’ est tiré de Question Chine, site francophone fondé en 2002 sous l’impulsion de Henri Eyraud, observateur confirmé des questions chinoises. Il a été mis en ligne le 19 octobre 2013.

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  • Une Fraternité enseignante créée sous le patronage de l’Abbé bénédictin de Randol

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    anglus rentre 2013.JPGA l’origine, il y a la fondation en 2010 par l’abbé Régis Spinoza d’une école libre dans le département du Cher,  au lieu-dit l’ Angelus » situé à Presly,  dans le département du Cher. C'est maintenant une des écoles qui seront gérées par la Fraternité Enseignante des Cœurs de Jésus et de Marie : la Fraternité FECJM est une association privée de fidèles fondée le 22 août 2013 sous la vigilance morale du Père Abbé de l’abbaye bénédictine de Randol.

    Le fondateur parle de ce nouveau départ en éditorial sur le site web de la Fraternité :

    « La Fraternité Enseignante des Cœurs de Jésus et de Marie a été érigée canoniquement au titre d’une association privée sous la gouvernance morale du Révérend Père Abbé de Randol le 22 Août 2013 à l’Angélus, jour de la Fête du Cœur Immaculé de Marie. L’Angélus, après concertation avec le Supérieur Général de l’Institut du Bon Pasteur, le 5 octobre 2013, devient la Maison-Mère de la Fraternité Enseignante. Ce statut canonique constitue une première étape et, si Dieu veut, est appelé à évoluer vers une structure ecclésiale plus large sans modifier le charisme propre de la Fraternité.

    Pour quelles raisons avons-nous décidé de fonder une nouvelle Fraternité alors que l’Europe connaît une véritable crise spirituelle ? Il n’est nullement question d’une nostalgie des temps passés mais plutôt d’une réponse, à notre petite échelle, à la crise d’identité que notre pays et l’Occident en général connaissent. Ce qui consterne les âmes de bon sens est la décadence spirituelle, morale et intellectuelle de nos jeunes générations. Sans vouloir brosser un tableau trop sombre, la Fraternité entend s’inscrire dans la dynamique de l’évangélisation ou plutôt de la nouvelle évangélisation à laquelle nous sommes appelés en tant que chrétiens. Il faut reconnaître qu’au milieu des turpitudes sociales, nous assistons à l’émergence de nombreuses écoles indépendantes en France. Il existe donc une force vive et la Fraternité entend contribuer à cette belle mission qu’est l’instruction des enfants et des adolescents afin que ceux-ci deviennent des témoins du Christ dans la Cité.

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