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BELGICATHO - Page 1814

  • Bientôt deux encycliques ? L’une de Benoît XVI , l’autre de François…

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    Lu sur le « salon beige » : Benoît XVI finit d'écrire l'encyclique sur la foi qui sera signée du pape François :  Benoît-et-moi rapporte les propos de l'évêque de Molfetta, Mgr Luigi Martella, qui raconte sa conversation avec le pape [François] :

    "Il nous a parlé avec beaucoup de tendresse de Benoît XVI. "Quand je l'ai rencontré pour la première fois à Castelgandolfo, j'ai noté qu'il avait une mémoire extrêmement lucide, a-t-il dit, même s'il est physiquement éprouvé. A présent, il va décidément mieux".

    Enfin, il a voulu faire une confidence, pratiquement une révélation: Benoît XVI finit d'écrire l'encyclique sur la foi qui sera signée du pape François. A la suite de quoi lui même entend préparer sa première encyclique sur les pauvres: Beati pauperes. La pauvreté a-t-il précisé - entendue non au sens idéologique, mais évangélique."

    Ici : Benoît XVI finit d'écrire l'encyclique sur la foi qui sera signée du pape François  .  Benoît XVI aurait-il, en fait, abdiqué sous le coup d’un gros «  burn-out » irrépressible ?

    Lire en complément : http://benoit-et-moi.fr/2013-II/articles/le-dementi-du-pere-lombardi.html

  • Quand Benoît XVI s’attaquait au prêt à penser postmoderne

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    Lu sur l’excellent site « Benoît et moi », cette réflexion de Benjamin Wiker :

    « Dans son homélie, lors du conclave de 2005 qui devait bientôt le choisir comme successeur de Jean-Paul II, le cardinal Joseph Ratzinger mettait en garde son auditoire: «Nous nous dirigeons vers une dictature du relativisme qui ne reconnaît rien pour certain et qui a pour but le plus élevé son propre ego et ses propres désirs».

    C'est un avertissement que le pape Benoît XVI ne s'est jamais lassé de répéter au cours de son pontificat.

    Le relativisme est un poison. Il attaque notre capacité la plus humaine, la capacité de chercher et de connaître la vérité, y compris la vérité morale. Une dictature du relativisme impose par une authentique force culturelle (et même par la force politique) une norme non-standard (no-standard standard), l'ordre que chacun doit s'imprégner de ce poison.
    À première vue, il semblerait contradictoire que le relativisme soit uni à la dictature. Le relativisme n'est-il pas juste une bonne dose d'humilité, une façon de rafraîchir les intellectuels ou les religieux à la tête chaude, qui insistent: «Moi seul ai la vérité»? Pour évaluer le relativisme rien ne vaut l'expérience. De quoi s'agit-il?

    «Au cours des dernières années, - dit le Cardinal Ratzinger dans "Without roots" (ndt: co-écrit en 2004 avec Marcello Pera publié en italien sous le titre "Senza radici: Europa, relativismo, cristianesimo, islam", je ne sais pas où on le trouve en français, cf. ici) - j'ai noté que plus le relativisme devenait le mode de pensée généralement accepté, plus il tendait vers l'intolérance. Le politiquement correct ... cherche à imposer le domaine d'une unique façon de penser et de parler. Son relativisme crée l'illusion qu'il a atteint des sommets plus élevés que les réalisations philosophiques les plus élevées du passé. Il se présente comme la seule façon de penser et de parler - si l'on veut rester à la mode. ... Je pense qu'il est vital que nous nous opposions à cette imposition d'un nouveau pseudo-illuminisme, qui menace la liberté de pensée et la liberté de religion».
    Ce dernier point est essentiel. Bien qu'étant en apparence l'essence même de la neutralité et de l'équité - «tous les points de vue sont égaux et également valides» - le politiquement correct sape en fait à la fois la liberté de pensée et la liberté de religion. Quant à cette dernière, il le fait (ironiquement) comme une nouvelle religion, «une nouvelle "dénomination" (ndt: anglicisme, cf.
    fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9nomination_religieuse) qui impose des restrictions aux convictions religieuses et cherche à subordonner toutes les religions au super-dogme du relativisme».
    Comme le cardinal Ratzinger l'a noté dans "Truth and tolerance" (ndt: en français "
    Foi, vérité, tolérance"), le «relativisme ... à certains égards, est devenu la véritable religion de l'homme moderne». Il est devenu, surtout en Europe, mais maintenant de plus en plus en Amérique, la religion qui est au cœur de la civilisation sécularisée moderne, à la manière dont le christianisme a défini le cœur de la chrétienté.

    C'est la religion, insiste le pape Benoît que l'Église doit combattre dans le troisième millénaire pour le bien de la civilisation elle-même. Une civilisation bâtie sur le relativisme dogmatique est une civilisation qui assure sa propre destruction. C'est aussi une civilisation dans laquelle le christianisme - défiant le relativisme dogmatique avec la proclamation que Jésus-Christ lui-même est le Chemin, la Vérité et la Vie - doit être persécuté.

    Ici : Benoît contre la dictature du relativisme

     

  • Les évêques italiens : arrogants et paresseux ?

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    Lu dans le "Figaro" sous la plume de Jean-Marie Guénois:

    « La cérémonie, jeudi soir dans la basilique Saint-Pierre, devait se dérouler comme un long fleuve tranquille. Les membres de l'un des plus puissants épiscopats du monde (près de 300 évêques pour 221 diocèses, soit deux fois plus qu'en France) étaient venus clôturer leur 65e assemblée générale en présence du pape François. Ils devaient repartir sereins, la plupart dans de solides limousines, surtout très préoccupés par la situation politique italienne et l'implication de l'Église, à l'image de leur président, le cardinal Angelo Bagnasco.

    C'était sans compter sur la «bomba», comme l'on dit à Rome pour un discours choc et d'une franchise unique, que leur avait préparé le pape François. Texte intégralement écrit de sa main et délivré sans tenir compte des corrections suggérées par la Secrétairerie d'État, qui avait pourtant cherché à amortir le coup. La cérémonie prévue dans le cadre de l'année de la foi consistait en une «profession de foi» solennelle de tous les évêques.

    Sans s'embarrasser d'aucune précaution de langage, le pape François leur a tout d'abord demandé de répondre «sans superficialité» à la question posée par le Christ à Saint-Pierre: «M'aimes-tu?» C'est la «seule question vraiment essentielle», a justifié François. Un pasteur doit se la poser car «tout ministère» se fonde sur «l'intimité avec le Seigneur. Vivre avec Lui est la mesure de notre service ecclésial qui exprime notre disponibilité à l'obéissance, à l'abaissement et à la donation totale.»

    «Vivre avec le Seigneur est la mesure de notre service ecclésial qui exprime notre disponibilité à l'obéissance, à l'abaissement et à la donation totale»

    Puis le Pape, en regardant les évêques, s'est lancé dans un réquisitoire d'une vigueur jamais entendue à l'époque moderne dans la basilique Saint-Pierre, tant les propos du Saint-Père sont toujours sous contrôle, en particulier quand il s'agit de se livrer à une autocritique de l'Église: «Nous ne sommes pas l'expression d'une structure ou d'une nécessité organisative», a clamé François, mais «le signe de la présence et de l'action du Seigneur ressuscité». Ce qui requiert «une vigilance» spirituelle sans laquelle le pasteur, donc l'évêque en premier lieu, «tiédit, est distrait, oublie et devient insensible, se laisse séduire par les perspectives de carrière, la flatterie de l'argent, les compromis avec l'esprit du monde. Ce qui le rend paresseux, le transforme en un fonctionnaire, un clergé d'État plus préoccupé par lui-même, l'organisation et les structures, que par le vrai bien du peuple de Dieu. Il court alors le risque, comme l'apôtre Pierre, de renier le Seigneur, même si, formellement, il se présente et parle en Son nom. Ils offensent la sainteté de la Mère Église hiérarchique en la rendant moins féconde.»

    Revenant à la question de départ «M'aimes-tu?», le Pape a alors noté: «cette question insistante du Christ» pourrait susciter «amertume, frustration et même perte de la foi». Ce ne sont pas «les sentiments que le Seigneur entend susciter par sa question», mais ceux-ci «profitent à l'Ennemi, au Diable, pour isoler dans l'amertume, les lamentations et le découragement». Au contraire «Jésus n'humilie pas», il «redonne courage».

    Le Pape a conclu cet examen de conscience ecclésial par deux exigences précises pour les évêques: «mettre de côté toute forme d'arrogance» et «toujours tenir leur porte ouverte en toutes circonstances» à leurs prêtres. Et par cette prière à la Vierge - alors qu'a été confirmé son voyage à Assise le 4 octobre prochain - «pour une Église priante et pénitente» qui soit «libérée de l'idolâtrie du présent» avec des pasteurs «détachés de la torpeur de la paresse, de l'esprit mesquin, du défaitisme», libérés de «la tristesse, de l'impatience, de la rigidité» mais «intègres» et revêtus de «compassion». Alors dit le Pape, «nous découvrirons la joie d'une Église servante, humble et fraternelle».

    Ici : Le Pape critique «l'arrogance» des évêques italiens

  • Espagne : Plus de Noël ni de Pâques dans les écoles des Asturies

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    Lu sur le site de “La Vie”, cette matinale d’Aymeric Christensen:

    “Le gouvernement de la Principauté des Asturies, communauté autonome d'Espagne, a envoyé aux écoles de la région une circulaire demandant que les références à des fêtes chrétiennes disparaissent des calendriers scolaires. C'est la ministre de l'éducation, Ana González Rodríguez, qui signe le document, dans lequel elle appelle ainsi à remplacer Noël par « vacances d'hiver » et Pâques (et la Semaine sainte) par « vacances de la fin du deuxième trimestre ».

    Cette décision, que le gouvernement défend en précisant qu'elle a été prise afin de respecter « la sensibilité » de chacun, a provoqué la colère de l'Observatoire pour la liberté religieuse et la liberté de conscience, qui appelle la ministre à prendre en compte le respect de la tradition : « Nous ne comprenons pas bien comment les gens peuvent être offensés par les noms de ces fêtes, et nous demandons à Madame González de bien vouloir nous l'expliquer ».

    Cette circulaire fait en tout cas écho à une initiative similaire ayant eu lieu récemment en Belgique, où il convient désormais d'appeler les vacances de la Toussaint « congé d'automne », Noël « vacances d'hiver », Pâques « vacances de printemps », etc. Même ce qui était jusqu'ici connu comme le « congé de Carnaval » est devenu pour les écoliers « congé de détente ».

    Ici: Espagne : Plus de Noël ni de Pâques dans les écoles des Asturies

    L’Eglise postconciliaire n’a-t-elle pas longtemps prôné une “pastorale de l’enfouissement” ?  Résultat: aujourd’hui  l’arroseur est bien  arrosé.

  • Annuaire pontifical 2013 : un pape qui veut s’appeler évêque et un évêque qui veut s’appeler pape (émérite)

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    Lu sur le site « Chiesa » de Sandro Magister (extraits)

    « C’est avec deux mois de retard par rapport au calendrier traditionnel que l’édition 2013 de l’Annuaire Pontifical a enfin été publiée. Cette volumineuse publication constitue en quelque sorte un Who's Who du Saint-Siège et de toute l’Église catholique, tout au moins dans sa composante hiérarchique.

    Ce retard par rapport aux délais canoniques est sans aucun doute dû à la renonciation inattendue de Benoît XVI, annoncée le 11 février, et au conclave qui en a été la suite et qui a vu l'élection du nouveau pape le 13 mars (…).

    Le nouvel Annuaire n’est pas dépourvu de ces surprises qui sont la caractéristique du pontificat actuel.

    La principale concerne justement le titre que le pape François a choisi pour se définir lui-même. Depuis le commencement de son pontificat, il a choisi de s’appeler presque exclusivement "évêque de Rome". Et cette préférence a également été bien mise en évidence . À la page 23* de l’édition précédente, il était indiqué que Benoît XVI était non seulement "évêque de Rome" mais également "Vicaire de Jésus-Christ, Successeur du Prince des Apôtres, Souverain Pontife de l’Église Universelle, Primat d'Italie, Archevêque Métropolite de la Province Romaine, Souverain de l’État de la Cité du Vatican, Serviteur des Serviteurs de Dieu".

    Cette année, en revanche, à cette même page, on trouve uniquement, sur deux lignes, la mention "François / évêque de Rome", tandis que tous les autres titres, ainsi que les brèves notes biographiques habituelles, figurent à la page suivante, la page 24*, qui était restée blanche en 2012.

    Le nouveau pape n’a donc renoncé à aucun des titres classiques qui lui reviennent, mais il a voulu les placer visiblement au second plan.

    Et, dans le même temps, il n’a pas voulu réintroduire pour lui-même le titre de “patriarche d'Occident” que le pape Joseph Ratzinger avait déjà supprimé au commencement de son pontificat, ce qui avait provoqué des mécontentements dans le monde de l’orthodoxie puisque c’est justement le titre que les orientaux sont disposés à concéder à l’évêque de Rome.

    De plus, sous la photo-portrait du souverain pontife, il y a maintenant sa signature avec uniquement le prénom "Francesco" en italien, alors que, dans le cas du pape Ratzinger, la signature était en latin et comportait la mention du titre papal : "Benedictus PP XVI".

    On était également curieux de voir comment serait traité le cas de figure, inédit pour l'Annuaire, d’un souverain pontife ayant renoncé à sa charge. La réponse se trouve justement au début de la partie principale de l’Annuaire, à la page 1, où Benoît XVI est défini comme "souverain pontife émérite"(…).
    Et cela en dépit du fait qu’un certain nombre de gens ont cherché à démontrer qu’il serait préférable d’utiliser le titre d’"évêque émérite de Rome", ne serait-ce que pour éviter de donner l’impression qu’il peut y avoir “deux papes” dans l’Église, ce qui aurait pour effet de désorienter les fidèles. (…).

    Toutefois il convient de noter que François, à chaque fois qu’il a parlé de son prédécesseur après que celui-ci eut renoncé à la papauté, ne l’a jamais appelé "pape" ou "souverain pontife" émérite, mais simplement "évêque".

    On peut donc présumer que la qualité de "souverain pontife émérite", officialisée dans la nouvelle édition de l'Annuaire Pontifical, a été voulue personnellement par Joseph Ratzinger et que le pape actuel a simplement décidé de ne pas s’opposer à cette volonté (…) ».

    A noter aussi qu’ « il n’y est  pas fait mention du groupe de huit cardinaux constitué par le pape François le 13 avril dernier "pour le conseiller en ce qui concerne le gouvernement de l’Église universelle et pour étudier un projet de révision de la constitution apostolique 'Pastor bonus' relative à la curie romaine".

    Mais le fait que même la première mise à jour - à savoir les “Modifications apportées à l’Annuaire Pontifical 2013”, supervisées par la secrétairerie d’état et publiées le 16 mai - ne fasse pas mention de la constitution de ce “groupe” pourrait faire penser que cet organisme restera tellement informel qu’il ne trouvera même pas place dans le prochain Annuaire. On verra bien »

    Tout l’article ici : Journal du Vatican / Les cartes d'identité des deux derniers papes

     

  • Quand la foi a disparu, reste l’idéologie

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    Lu parmi les matinales de “La Vie” :

    L’essayiste et historien d'extrême droite Dominique Venner, qui s’est suicidé le 21 mai devant l’autel de Notre-Dame de Paris, a manifestement voulu poser un dernier acte politique. Il avait expliqué dans son dernier post mis en ligne le même jour sur son blog qu’il voulait entamer « une reconquête de la mémoire identitaire française et européenne, dont le besoin n’est pas encore nettement perçu ». Ainsi faudrait-il des « gestes nouveaux, spectaculaires et symboliques pour ébranler les somnolences, secouer les consciences anesthésiées et réveiller la mémoire de nos origines ».

    Dans ce message, comme dans la lettre que Dominique Venner avait posée sur l’autel juste avant de se tirer une balle dans la bouche, figurent essentiellement des motivations liées à des enjeux de « civilisation ». Dans sa dernière lettre, lue quelques heures après le drame sur Radio Courtoisie – où il intervenait régulièrement - il évoque notamment « les désirs individuels envahissants qui détruisent nos ancrages identitaires et notamment la famille ».

    « Alors que je défends l'identité de tous les peuples chez eux, écrit-il, je m'insurge aussi contre le crime visant au remplacement de nos populations ». Venner combattait l’immigration extra-européenne et particulièrement l’influence de l’islam en Europe. Il soutenait aussi la lutte contre la loi Taubira sur le mariage pour tous, qu’il qualifiait, dans son dernier post, de « loi infâme ».

    Spécialiste des armes, d’inspiration païenne et européiste, ce théoricien de l’extrême-droite de 78 ans, mais aussi bon lecteur de Gramsci et même de Lénine, n’avait pas de motivations religieuses. Ses messages ne permettent pas non plus de conclure qu’il s’est suicidé uniquement pour dénoncer le mariage gay. Selon son éditeur Pierre-Guillaume de Roux, interrogé par l’AFP, « cela va bien au-delà ». Cet acte extrême revêtrait « une puissance symbolique extrêmement forte qui le rapproche de Mishima ».

    L’écrivain japonais s'était suicidé en 1970 pour dénoncer une société qui ne respectait plus les valeurs traditionnelles des samouraïs. D’ailleurs, Venner devait publier un ouvrage en juin, intitulé Un samouraï d'Occident, le bréviaire des Insoumis. Marine Le Pen est une des rares personnalités politiques à avoir rendu hommage à Venner. Sur son compte twitter, elle a évoqué un acte politique. Une petite manifestation de solidarité a eu lieu mardi soir dans la cathédrale pour lui. Une vingtaine de militants issus essentiellement du Front national avaient fait le déplacement.

    Ici: Dominique Venner, le suicide comme "acte politique"

    Est-ce tellement différent, à l'idéologie près, du récent suicide "assisté" du professeur Christian de Duve, prix Nobel de médecine: un post-chrétien dont l'enterrement laïc a été célébré, dans une église, par le vice recteur émérite de l'Université (catholique)de Louvain, l'abbé Gabriel Ringlet ? Sans mot dire de la hiérarchie ecclésiastique.

  • Call Girl ou quand le vernis du modèle suédois se fissure sur les écrans

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    H.H., dans La Libre, rend compte d'un évènement cinématographique qui mérite d'être souligné puisqu'il s'agit d'une remise en cause du modèle suédois :

    Derrière le vernis du modèle suédois

    Un premier film efficace qui gratte là où cela fait mal au pays de la social-démocratie nordique…

    Le thriller nordique a la cote ces dernières années, en littérature, au petit écran comme au cinéma. Une nouvelle preuve en est apportée ce mercredi par "Call Girl", de Mikael Marcimain, réalisateur issu du monde de la télévision. On lui doit notamment deux enquêtes de l’inspecteur Wallander, héros bien connu du romancier Henning Mankell. La filiation est d’ailleurs ici évidente, "Call Girl" s’inscrivant dans une longue tradition d’exploration des dessous, sombres, de la société suédoise.

    Comme son titre l’indique, "Call Girl" s’attache à décrire le monde de la prostitution en mettant en scène Iris (Sofia Karemyr), placée dans une institution pour ados difficiles. Lors de ses virées nocturnes à Stockholm, cette jeune fille de 16 ans comprend rapidement qu’elle peut améliorer considérablement son quotidien en monnayant ses charmes. Repérée par une mère maquerelle sans scrupule (Pernilla August), elle pénètre un univers souterrain, où se mêlent pouvoir, argent, drogue et politique.

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  • BXL, 2 juin : célébration de la Fête-Dieu et procession du Saint-Sacrement avec Mgr Léonard

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    Affiche FETE-DIEU 2013.jpg

  • France : une nouvelle génération catholique plus identitaire

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    D’Aymeric Pourbaix dans l’hebdomadaire « Famille Chrétienne » :

    Qu’y a-t-il de changé en France depuis sept mois que la jeunesse catholique, avec d’autres, arpente le pavé pour défendre la famille ? En premier lieu, la découverte par ces jeunes qu’avoir la foi ne suffit pas. Que leur identité chrétienne assumée doit aussi se traduire dans le domaine social, culturel, et même politique. Et donc qu’« on ne peut être chrétien à temps partiel », comme l’a si bien résumé le pape François dans son audience du 15 mai. « La vérité du Christ qu’est ­l’Esprit Saint », ajoutait-il, doit imprégner « totalement notre quotidien ».

    Cela est certes une nouveauté toute relative : il ne s’agit en fait que d’une simple redécouverte de la mission des fidèles laïques, celle que promurent saint François de Sales et tous les papes modernes. À l’instar de Pie XII, lorsqu’il affirmait que de « la forme que l’on donne à la société, conforme ou non aux lois divines, dépend et dérive le bien ou le mal des âmes ». Cette inspiration fut également celle, par exemple, des premières grandes années de l’Action catholique, lorsqu’il s’agissait de « refaire chrétiens nos frères ».

    Jusqu’à présent, la génération de ces jeunes catholiques, répondant à l’appel de la « nouvelle évangélisation », semblait se définir uniquement par un intense renouveau spirituel. Très ancrés dans la prière, fréquentant assidûment les ­sacrements et l’adoration eucharistique, un zèle missionnaire ardent… Il semble que ce zèle déborde désormais les frontières des chapelles et des communautés, pour promouvoir le « règne social du Christ » (encyclique Quas ­primas de Pie XI) dans l’ensemble de la société. Laquelle se trouvera certainement ragaillardie par ce sursaut de ­jeunesse et d’enthousiasme !

    Car ces jeunes n’ont pas les « pudeurs » de leurs anciens, à l’endroit de cette fameuse laïcité « à la française ». Une ­laïcité jusqu’à présent intégrée par les catholiques eux-mêmes, et qui neutralisait la religion en la cantonnant au domaine privé. Concrètement, cet enfouissement a conduit à rogner les ailes de toutes les œuvres dites « sociales » de l’Église : hôpitaux, écoles, patronages, mouvements de jeunesse, etc. Certaines ont subsisté, mais sont souvent trop dépendantes des subsides de l’État.

    La véritable nouveauté de ce mou­vement, c’est ainsi la découverte que ­s’assumer comme catholique partout et tout le temps n’est pas un obstacle, au contraire, pour convaincre largement. Dans un monde déboussolé, c’est une force et une cohérence qui emporte la conviction, et peut changer la donne politiquement dans les années à venir, que ce soit pour la promotion d’une culture de vie, la protection de la famille et des plus faibles, ou encore la recherche d’une économie à taille humaine.

    P.-S. : La validation par le Conseil ­constitutionnel de la loi Taubira ne rend que plus nécessaire la poursuite de ce ­mouvement. Rendez-vous le 26 mai.

    Ici  Génération Manif : l’espoir pour tous

    Au-delà des « chapelles tradis », qui ont leurs limites (idéologiques et autres)…

  • Ecologie et bioéthique sont-elles compatibles ?

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    L'écologie est-elle compatible avec la bioéthique? (source gènéthique.org)

    Ce mardi, le quotidien La Croix consacre son supplément Sciences & éthique au point de vue des écologistes français sur la bioéthique. Pour Jean-Marie Pelt, fondateur de l'Institut européen d'écologie, "l'écologie, c'est avant tout la conscience qu'il y a des limites à nos interventions sur la nature". Et "cette prudence appliquée au vivant doit s'appliquer a fortiori à l'être humain". Par conséquent, la position "avant-gard[iste]" adoptée par certains parlementaires écologistes, comme l'ouverture de la procréation médicalement assistée aux couples de femmes, l'assouplissement de certains principes relatifs à la gestation pour autrui ou l'autorisation de la recherche sur l'embryon, "le laisse mal à l'aise".  L'agro-écologiste Pierre Rabhi met également en garde: "attention à cette tentation de l'homme démiurge qui prétend mieux faire que la nature". 

    Pour les écologistes, il faut s'interroger sur les limites des techniques, sans renier en bloc leur intérêt, précise la journaliste : "Que doit-on leur confier? A-t-on ou non intérêt à techniciser tel ou tel aspect du vivant? Les rapports humains y gagneront-ils? quels en seraient les effets pervers potentiels?". Pour Dominique Bourg, philosophe et professeur à l'université de Lausanne ces questions sont d'autant plus jusitifiées lorsqu'il s'agit du corps humain.

    La journaliste rappelle que très souvent, "les prises de position sur les question de bioéthique sont [...] d'autant plus délicates que la dimension religieuse n'est jamais loin". A ce propos, Bernard Perret, économiste, spécialiste du développement durable, affirme que "les clivages politiciens en vigueur imposent  qu'un écolo ne puisse être ni de droite ni catho". Ce que confirme un élu d'Europe Ecologie les Verts (EELV) : "quand je dis publiquement que je suis pour la défense en toute chose du vivant, on me dit que ça fait 'prolife' ". 

    Au parlement Européen, la vision écologiste de la bioéthique est plus unitaire. En effet, Alain Lipietz, ancien député européen mentionne: "quand il s'agissait de voter le budget de la recherche, nous avons toujours choisi de remplacer les recherches sur les cellules souches embryonnaires par des recherches sur les cellules souches adultes, tant le risque de manipulation sur la reproduction humaine artificielle est grand". 

    (La Croix (Emmanuelle Réju) 21/05/2013)

  • Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique (21/5/2013) : procréation/alcool/amnesty

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    Sommaire

  • Samedi 1er juin à Liège: Fête-Dieu à l'église du Saint-Sacrement

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    LA FÊTE-DIEU À LIÈGE

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    SAMEDI 1er JUIN 2013 À L’EGLISE DU SAINT-SACREMENT

    Boulevard d’Avroy, 132

    MESSE SOLENNELLE À 18 HEURES

    célébrée selon le missel de 1962  par 

    L’ABBÉ JEAN-PIERRE DELVILLE

    Professeur à la Faculté de théologie de l’Université catholique de Louvain (U.C.L) 

    Homélie prononcée par le Chanoine ERIC de BEUKELAER

    Doyen de Liège (rive gauche) 

    Propre grégorien de la fête, plain-chant liégeois, diaphonies et polyphonies interprétés par:  

     

    LA SCHOLA RESUPINA DE VIENNE

    Dir. Isabell Kösler   

    Copie de P1030238.jpg

    LE CHŒUR D’ENFANTS DE LA BASILIQUE  

    DE BASSE-WAVRE 

    Dir. Charlotte Messiaen 

    025.JPG 

    À L’ORGUE : PATRICK WILWERTH 

    professeur au conservatoire de Verviers 

     

    PORTES OUVERTES LE 1er JUIN  

    A L'EGLISE DU SAINT-SACREMENT 

    Boulevard d’Avroy, 132 à Liège  

    SAMEDI 1er JUIN 2013

    DE 14h à 19h

     

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    ADORATION EUCHARISTIQUE 

     animée par  

    14:00 à 15:00 : la Communauté St. Christophe- groupe de prière « Agneau de Dieu » 

    15:00 à 16:00 : le Mouvement Eucharistique Liégeois (MEL) 

    16:00 à 16:30 : l’Association Sursum Corda 

    16:30 à 17:30 : la Communauté de l'Emmanuel -prière adaptée aux enfants et familles

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    De 14:00 à 17:30 : possibilité de recevoir le sacrement de réconciliation chez un des confesseurs présents.  

    À 18:00 : Messe solennelle (missel de 1962) célébrée par l'abbé Jean-Pierre Delville. Homélie du doyen Eric de Beukelaer. Chorales d’adultes (Vienne) et d’enfants (Basse-Wavre) 

      19 :00 : Clôture. Bénédiction solennelle avec l’ostensoir

     

    Copie de saint-sacrement.png

    ostensoir de l'église du Saint-Sacrement (Liège)

    Plus de renseignements tél 04.344.10.89 ou sursumcorda@skynet.be 

     http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

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