Extraits :
(…) "A quatre mains", c'est ainsi qu'elle est présentée, elle est signée Franciscus, François pape. Mais elle est manifestement le dernier document qui soit rédigé par le pape Benoît. On reconnaît et son style, archidocumenté que ce soit dans l'ordre sacré ou dans l'ordre profane (Nietzsche, Rousseau, Wittgenstein), et sa manière, douce ne prenant jamais l'adversaire de front mais ne lui laissant aucune chance, et aussi sa volonté de faire le point sur tous les sujets afférents au sujet principal, comme on le fait dans un cours bien professé : salut par la foi, rapport foi et science, foi et société, foi et Eglise etc. C'est tout Benoît XVI, cela. - Un peu difficile à lire ? - C'est vrai, avouons-le. Comme ses trois autres encycliques d'ailleurs. Mais pour celui qui veut se donner la peine de la lire, quelle fécondité !
(…) L'ancien Préfet du Saint Office qu'est Benoît XVI n'oublie pas de le mentionner, en matière de foi, il n'y a pas de détails :
"Étant donné qu’il n’y a qu’une seule foi, celle-ci doit être confessée dans toute sa pureté et son intégrité. C’est bien parce que tous les articles de foi sont reliés entre eux et qu’en nier un seul, même celui qui semblerait de moindre importance, revient à porter atteinte à tout l’ensemble. Chaque époque peut rencontrer plus ou moins de difficultés à admettre certains points de la foi : il est donc important de veiller, afin que le dépôt de la foi soit transmis dans sa totalité (cf. 1 Tm 6, 20), et pour que l’on insiste opportunément sur tous les aspects de la confession de foi. Et puisque l’unité de la foi est l’unité de l’Église, retirer quoique ce soit à la foi revient à retirer quelque chose à la vérité de la communion" (n. 48).

NEW YORK, 5 juillet (
Des visites guidées du château seront organisées par le cercle historique "Ter Ham". Dans la cour intérieure se joueront également des scènes du Moyen Age tardif (XIV et XVè siècles).