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BELGICATHO - Page 1869

  • L'importance de la famille mise en avant à l'ONU

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    headerLogo.jpgUn Comité de l’ONU veut renforcer le rôle de la famille dans le développement

    Par Stefano Gennarini, J.D. (C-Fam)

    NEW YORK, 22 février (C-FAM) La semaine dernière à l’ONU, la commission chargée de définir les politiques sociales a reconnu l’importance du rôle de la famille en tant qu’unité naturelle et fondamentale de la société, et rejeté les tentatives de certains pays occidentaux de redéfinir la famille.

    La Commission sur le développement social a conclu sa session annuelle par l’adoption d’une résolution, en anticipation de l’année internationale de la Famille de 2014, qui souligne l’importance de la famille pour le développement social.

    La résolution, proposée par le Qatar, invite les Etats membres et autres participants à « prendre des mesures concertées pour renforcer les politiques familiales dans leurs programmes, comme parties prenantes d’une approche complète du développement. »

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  • Sur les écrans (23.2)

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    Sur "L'Ecran"

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    La déclaration d'humour à la France voulue par le réalisateur Michaël Youn dans son film Vive la France a tout pour ne pas plaire.
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    La mission a beau être belle, difficile, pleine de mérite et de...
     
  • Des bobards battus en neige (sale) à propos de la décision du pape

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    Nous lisons sur Aleteia, sous la plume de Philippe Oswald :

    C’est une «pana montata » (crème fouettée) comme la presse italienne en raffole : un article du quotidien de gauche La Repubblica (21 février) signé par l’ancienne directrice de L’Unita (quotidien communiste), insinue que la « démission » (plus justement nommée renonciation) de Benoît XVI serait un geste de désespoir parce qu’il aurait pris connaissance d’un rapport secret sur la puissance d’un lobby gay au sein du Vatican ! Du nanan pour les agences de presse et donc pour nombre de journaux et de radios en France notamment…Mais pour Jean-Marie Guénois, chargé des questions religieuses au Figaro,  cette « crème montée » n’est en réalité qu’un soufflé. Qu’il se charge de dégonfler avec maestria (texte et vidéo): http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/02/22/01016-20130222ARTFIG00463-lobby-gay-au-vatican-pas-de-lien-avec-le-depart-du-pape.php

    Le diagnostic pipé d’un sociologue
    Dans un registre plus sérieux en apparence, le sociologue Olivier Bobineau feint de s’interroger sur le site de L’Express : « l’Eglise, grand corps malade ? ». S’il pointe à juste titre « le choc anthropologique » que représente le message de l’Eglise face « au « cancer » de la « modernité » (qu’il se garde de définir), le sociologue n’hésite pas à soutenir que celle-ci ne pourrait plus progresser, ce que démentent les statistiques annuelles de l’augmentation des catholiques dans le monde. Mais plus encore que cette erreur factuelle, c’est la nature même de l’Eglise et du rôle du pape que méconnaît Olivier Bobineau en affirmant péremptoirement que « l’Eglise veut encadrer le sentiment des individus depuis son centre romain ». On n’est pas loin des poncifs véhiculés depuis le dix-huitième siècle sur « le Vatican » et « l’ordre noir » (les jésuites) ! La chute de l’article dévoile son dessein : sommer l’Eglise de sacrifier à la « modernité » (comme si celle-ci était en pleine forme !) ou s’enfermer dans le « repli identitaire » …pour disparaître. C’est en réalité juste le contraire qui s’est toujours produit et va se reproduire sous nos yeux : c’est dans la mesure où elle ne cède pas à l’esprit du monde et reste fidèle à sa mission d’annoncer la Bonne Nouvelle du salut que l’Eglise se renouvelle et refleurir sans cesse.http://www.lexpress.fr/actualite/societe/renonciation-de-benoit-xvi-l-eglise-grand-corps-malade_1219588.html
     
    Hommage à quatre voix
    C’est précisément pour favoriser ce renouveau que le pape Benoît XVI a choisi de passer le flambeau. Car : «La renonciation de Benoît XVI n’est pas un abandon ». C’est ce qu’ont très bien compris, chacun à sa manière, un philosophe, un chef d’entreprise, un prêtre, un écrivain : François-Xavier Bellamy, le Père Guy Gilbert, Henri de Castries (PDG de Axa) et Jean Raspail. L’hebdomadaire Valeurs Actuelles a réuni leurs contributions dans un bel hommage à « l’exemplarité d’un homme dont le but n’a jamais été que de servir ».

    http://www.valeursactuelles.com/soci%C3%A9t%C3%A9/%E2%80%9C-renonciation-beno%C3%AEt-xvi-n%E2%80%99-pas-abandon%E2%80%9D20130221.html

  • Une laïcité décevante, mais comment ne le serait-elle pas ?

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    La réaction d'un lecteur de la Libre après le pénible débat de "Mise au point" de dimanche dernier (RTBF) :

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  • Quand la ministre dit "sexes", le journaliste traduit "genres"

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    C'est dans La Libre du mercredi 20 de ce mois. Il s'agit de la parité entre les sexes que la ministre Tillieux voudrait voir davantage respectée au sein des ASBL subsidiées par la Région. Mais il est symptomatique de voir le journaliste dire " genre" là où la ministre recourt encore au "bon vieux" terme "sexe". Ce n'est sans doute pas vraiment innocent.

    Lire : http://www.lalibre.be/actu/belgique/article/798213/six-asbl-sur-dix-pas-en-ordre-de-mixite.html 

  • Le décès du fondateur des Fraternités Monastiques de Jérusalem

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    Retour à Dieu du Père Pierre-Marie Delfieux

    Frère Jean-Christophe Calmon, prieur général,
    Sœur Violaine Divry, prieure générale,
    les frères et sœurs de Jérusalem,
    les familles Delfieux et Angles,
    confient à votre prière 
    le Père Pierre-Marie Delfieux
    fondateur des Fraternités Monastiques de Jérusalem,
    parti vers la Maison du Père le 21 février 2013.

    La messe d’A-Dieu,
    présidée par le Cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris,
    sera célébrée le mercredi 27 février, à 10h00,
    en la cathédrale Notre-Dame de Paris.

    L’inhumation dans le cimetière de Magdala se fera dans l’intimité
    en présence de la communauté et de la famille.

    http://jerusalem.cef.fr/frere-pierre-marie-delfieux

    L'abbé de Beukelaer lui rend hommage : http://minisite.catho.be/ericdebeukelaer/2013/02/22/un-desert-au-coeur-des-villes/

  • Australie : la liberté des Eglises menacée

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    OCEANIE/AUSTRALIE - L’Etat impose aux églises de « ne pas discriminer les homosexuels » en ce qui concerne les services sociaux

    Sydney (Agence Fides) – L’approbation du Human Rights and Anti-Discrimination Bill, nouvelle loi qui devrait intégrer et harmoniser les différentes dispositions existant en matière de lutte contre la discrimination au sein de la société, pourrait se retourner contre les églises et organisations chrétiennes. En effet, le texte, qui se trouve en discussion devant le Parlement australien, élimine les « exemptions » dont bénéficiait en la matière les églises et organisations religieuses gérant des écoles, des hôpitaux et des centres d’assistance sociale. Instituts et œuvres sociales appartenant aux différentes églises chrétiennes, étaient autorisées, sur la base des dispositions en vigueur, par exemple, à ne pas recruter d’enseignants homosexuels, à ne pas les prendre en compte dans le cadre des services d’adoption d’enfants ou à ne pas admettre de couples homosexuels au sein des services fournis aux couples. Le projet de loi révoque les exemptions en question « aux organisations religieuses qui discriminent les individus en ce qui concerne la prestation de services ». Une Commission du Sénat australien a noté que « aucune organisation ne devrait bénéficier d’une dérogation au principe de discrimination lorsqu’elle est impliquée dans la fourniture de services à la communauté en général ».
    Dans un communiqué envoyé à l’Agence Fides, la Conférence épiscopale d’Australie remarque que les recommandations formulées par la Commission du Sénat représentent « une menace pour la liberté religieuse » et pourraient avoir un impact sérieux « sur les services sociaux fournis par les structures d’assistance sanitaire et par les écoles catholiques ». La loi anti-discrimination, approuvée dans son principe par les églises chrétiennes, « doit trouver un équilibre entre les valeurs prises en considération : la valeur fondamentale de la liberté religieuse doit être reconnue en tant que partie significative de notre manière de vivre dans une société pluraliste » notent les Evêques. Robert Johnston, porte-parole de l’Association australienne des Ecoles chrétiennes, a lui aussi manifesté son opposition aux normes prévues. (PA) (Agence Fides 22/02/2013)

    Le commentaire de Jeanne Smits

  • L'archevêque invite les enseignants à soigner l'éducation à la foi dans les écoles

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    ...mais c'est en Argentine. On espérerait autant dans nos écoles où l'enseignement de la religion pourrait parfois être remis en de meilleures mains. Nous revient, ces jours derniers, cette réflexion d'une professeure de religion dans un collège catholique confiant à ses élèves qu'elle ne ferait pas baptiser son enfant "parce qu'elle ne croit pas à toutes ces conneries" (sic). 

    AMERIQUE/ARGENTINE - Engagement des enseignants en vue de l’éducation à la foi dans les écoles

    Rosario (Agence Fides) – L'Archevêque de Rosario, S.Exc. Mgr José Luis Mollaghan, a demandé à la communauté des enseignants et des éducateurs de soigner « l’éducation à la foi dans les écoles de l’Archidiocèse ». Ainsi que cela a été indiqué à Fides, l’Evêque a invité à réfléchir à la signification de l’Année de la Foi, proclamée par le Pape Benoît XVI, pour les écoles et les communautés éducatives. En revenant au Catéchisme de l’Eglise catholique – a-t-il dit – il sera possible d’aplanir ensemble certains des obstacles qui concernent l’enseignement de la Foi.

    Selon une note envoyée à l’Agence Fides par les étudiants de l’Université catholique d’Argentine, Mgr Mollaghan s’est exprimé dans le cadre du XVI° Cours archidiocésain d’Education catholique, qui a eu lieu ces jours derniers et auquel ont participé les autorités civiles et religieuses ainsi que des autorités et professeurs de l’Université catholique argentine (UCA). Y ont pris part également plus de 600 enseignants auxquels l’Evêque a déclaré : « la mission d’éduquer est ardue. Le rôle de l’école ne peut se limiter à la diffusion d’information ou à la communication de telle ou telle compétence. Le but est de prendre conscience que nous devons éduquer à la foi ». (CE) (Agence Fides 22/02/2013)

  • Des jésuites hongrois sous le pouvoir communiste

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    Jésuites hongrois sous le pouvoir communiste

    (source :  http://www.jesuites.com/2013/02/jesuites-hongrois-communisme/)

    Éditions Lessius ; traduit du hongrois par Thierry Monfils s.j., en collaboration

    Postface : Rudolf Rezsohazy

    Coll. Au singulier , n° 23 - 26,50 € -  400 p.    

    Pour acheter le livre

    Recueil de témoignages sur la vie des jésuites en Hongrie, alors que les pratiques religieuses étaient fortement réprimées et les ordres religieux interdits. Ce volume contient également une analyse des procès de jésuites sous le régime communiste.

    À peine voilée par une législation qui, en principe, autorisait l’exercice de la liberté religieuse, la pratique du pouvoir socialiste hongrois installé par les Soviétiques après la Seconde Guerre mondiale allait faire preuve d’une intolérance rigoureuse à l’égard de la religion : confiscation des biens, arrestations, procès, assignations à résidence, emprisonnements ou travaux forcés. Il s’agissait pour les communistes d’entraver les activités de l’Église et de hâter la disparition du phénomène religieux. Ces événements marquèrent l’Europe centrale dans sa chair.

    Dès 1950, un décret interdit les instituts religieux. Bon nombre de jeunes jésuites hongrois allaient progressivement trouver refuge à l’étranger pour y recevoir leur formation religieuse, avant de travailler dans les différentes régions du monde. Mais qu’advint-il de ceux qui étaient restés en Hongrie ? Leur persécution fut sévère, féroce même.

    Dans leur vérité toute simple, les souvenirs et témoignages recueillis ici par Ferenc Szabó offrent des récits de vies poignants. Comment les jésuites ont-ils, au milieu de cette tourmente, vécu leur vocation ? Dans la foi en Jésus-Christ, l’amour de l’Église, le service de leurs contemporains, sans rancune à l’égard de leurs persécuteurs et, même parfois, avec humour.

    Auteur
    Père Ferenc Szabó, sj, né en Hongrie en 1931, étudie la philosophie et la théologie au scolasticat jésuite d’Eegenhoven (Belgique). Docteur en théologie de l’Institut catholique de Paris (1966), il est nommé successivement directeur de la section hongroise de Radio Vatican, responsable de la revue Távlatok (Perspectives) et professeur de théologie dans des écoles supérieures et à l’Université catholique Pázmány Péter à Piliscsaba.

  • La dogmatique mondaine

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    De Philippe Maxence, sur le site du bimensuel « L’Homme nouveau » :

    « (…) comme l'écrivait G.K. Chesterton : « Il y a deux sortes de gens dans le monde : les dogmatiques conscients et les dogmatiques inconscients. J'ai quant à moi toujours trouvé que les dogmatiques inconscients étaient, de loin, les plus dogmatiques. »

    Pour les uns comme pour les autres, le geste de Benoît XVI montre à la fois une Église à bout de souffle, une fin de règne et une incapacité à faire face aux défis de l'heure. Comme la contradiction ne les empêche nullement d'empocher leur salaire, voire les deniers de la trahison pour ceux qui professent appartenir encore au catholicisme, ils n'hésitent pas à clamer également, sur le même ton docte, que par cette renonciation d'un pape l'Église entre enfin dans l'ère démocratique. Jacques Julliard se tortille ainsi d'aise pour saluer la fin de « l'idolâtrie » du Pontife romain. Plus prudent, Franz-Olivier Giesbert invite à ne pas se concentrer sur la seule Église en Occident, effectivement en mauvais état, mais à scruter plus largement les parties du monde où la foi catholique est vigoureuse et ardente. Ce qui ne l'empêche pas de regarder lui aussi l'avenir avec un rétroviseur en appelant à la rescousse un pamphlet de Julien Green datant des années vingt et qui s'appliquait à l'état du christianisme en France.

    Depuis plus de deux mille ans que l’Église vit, nos bons apôtres de la mondanité voient dans la démocratisation sa voie de rédemption. Hors de la démocratie, point de salut ! Cet adage ne cesse pourtant de se fracasser contre la réalité. C’est la démocratie moderne qui patine depuis un certain temps, incapable de répondre aux défis de l’époque. Et, c’est l’Église qui a su installer en son sein, depuis longtemps des formes de démocraties tempérées. Les monastères et les communautés religieuses n’ont ainsi pas attendu les éditorialistes d’aujourd’hui pour s’appuyer sur le vote. Et que dire du choix du Souverain Pontife qui repose, lui aussi, sur une élection.

    À ceux qui voient dans la décision de Benoît XVI une révolution dans l’Église et l’installation d’un nouveau mode de gouvernance papale, soulignons seulement que cette décision répond à un choix souverain du Saint-Père, un choix non démocratique et qu’il ne change pas de soi le droit de l’Église. La renonciation restera, à partir du 1er mars prochain, prévue comme une possibilité du droit canon. Pas comme une obligation ! C’est au nom de la souveraineté universelle inhérente à sa charge que Benoît XVI a pu prendre cette décision et jouer encore sur le paradoxe du christianisme qui échappe décidément aux yeux du monde. 

    Le texte complet ici : Le choix souverain de Benoît XVI

    A bons entendeurs mondains, clercs ou laïques, salut…

  • Une annonce de dernière minute : conférence de Philippe Arino ce vendredi 22 à l'UOPC (BXL)

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    Ce soir à l'UOPC : "homo et contre le mariage homo?"

    Conférence de Philippe Arino qui aura lieu aujourd'hui à 19h30 à la librairie UOPC
    Avenue Gustave Demey 14-16, Métro : Ligne 1A station Herrmann-Debroux. B-1160 Bruxelles, Bus, Tram : 34 - 41 - 42

    La soirée promet d'être animée !

  • Un vieux "bougnoule" de Tombouctou...

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    Un appel émouvant de Pierre Piccinin sur facebook :

    Chers Amis,

    Je sais que tout le monde s'en fout d'un vieux bougnoule de Tombouctou...

    Et peut-être même qu'il y a du foot à la télé, ce soir; ça, je ne sais pas...

    Mais il se fait que, ce vieux bougnoule, je le connais. Et que je suis involontairement impliqué dans son arrestation par l'armée malienne.

    Alors, je ne trouve pas normal que, sur mes 2435 contacts facebookers, seulement 238 personnes ont pris les 35 secondes chrono nécessaires pour lui porter secours en cliquant sur ce lien:

    http://www.avaaz.org/fr/petition/Sauvez_Ali_70_ans_Arabe_malien_de_Tombouctou_arrete_injustement_Dites_non_a_lepuration_ethnique_au_Mali/?fITFwbb&pv=28

    La pétition sera remise à Monsieur Laurent FABIUS, Ministre des Affaires étrangères de la République française, le 1er Mars à minuit.
    • Il s'appelle ALI. C'était le dernier Arabe encore installé à Tombouctou. J'étais à Tombouctou comme correspondant de The New Times. Je l'ai rencontré chez lui le 14 février. Et j'ai quitté Tombouctou tout juste après. Deux heures plus tard, un appel téléphonique de mon contact m'a prévenu que des soldats maliens avaient arrêté le vieux moins d'une demi-heure après que je l'ai quitté. J'ai tout de suite prévenu une collègue qui restait sur place, la correspondante d'Associated Press. Elle s'est immédiatement rendue chez Ali et a rassemblé les témoignages de ses voisins. Les soldats lui ont lié les mains. Le vieux tremblait comme une feuille morte. D'après sa carte d'identité, qu'il ma montrée, il est né "vers 1943". Les soldats l'ont poussé à l'arrière d'un pick-up et personne ne l'a revu depuis. Je reste en contact avec mes amis de Tombouctou : ils n'ont aucune nouvelle d'ALI. L'enquête que j'ai menée sur place et qui sera bientôt publiée dans The New Times m'a amené à découvrir que, sous couvert des fanfaronnades de l'Elysée, l'armée malienne élimine systématiquement les "peaux-claires", c'est-à-dire les Arabes et les Touaregs. Ces derniers sont arrêtés et disparaissent, quand on ne les retrouve pas égorgés. Nous craignons donc le pire concernant le vieil ALI. C'est en faisant du bruit autour de son cas et en impliquant la responsabilité de l'armée française qui contrôle Tombouctou que nous pouvons espérer le sauver, s'il n'est pas trop tard déjà.