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BELGICATHO - Page 1871

  • Porporato papabile…

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    Ballon d’essai sur l’agence Zenit pour un produit de la célèbre école historique (progressiste, dit-on) de Bologne? Le contraste d’âge avec le pontife démissionnaire serait en tout cas saisissant…

    ROME, 20 février 2013 (Zenit.org) - Parmi les cardinaux qui entreront en conclave d’ici la mi-mars, l’archevêque de Manille, Luis Antonio Gokim Tagle, (55 ans) suscite beaucoup d’intérêt dans la presse mondiale : il est jeune, brillant, communicatif, disponible, simple, très à l’écoute de ses interlocuteurs.

    Luis_Antonio_Cardinal_Tagle_of_See_Manila_St__Petersdom.jpg

    Dans le collège des cardinaux, seul le cardinal indien Moran Mor Baselios Cleemis Thottunkal (54 ans) est plus jeune que lui.

     

    imagesCATTVOZE.jpgConsidéré comme un théologien solide et moderne, on dit de lui qu’il est « une des voix les plus représentatives de la pensée théologique en Asie »,  au point de faire partie de la Commission théologique internationale depuis l’âge de 40 ans.

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  • A revoir, avec plaisir

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    C’est le « Forum Catholique » qui nous rappelle cette série ( qui date ! ) de 9 émissions du médiéviste Georges DUBY. Passionnant, avec le lien, ici :

    le temps des cathédrales : 1 l'Europe de l'an mille

     

  • Que le pape retire sa démission ?

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    Réactions de traditionalistes à la renonciation de Benoît XVI. Légitime mais inopportune, d'après Roberto de Mattei. Impossible philosophiquement et théologiquement, selon Enrico Maria Radaellii . Sandro Magister précise sur le site« Chiesa » :

    ROME, le 20 février 2013 – Comment les défenseurs les plus résolus de la tradition catholique ont-ils réagi à la démission de Benoît XVI ?

    L’historien de l’Église Roberto de Mattei a commenté la décision du pape Joseph Ratzinger dans une note mise en ligne sur le site web qu’il dirige, "Corrispondenza Romana" (voir belgicatho) :

    De Mattei ne conteste pas que la renonciation de Benoît XVI au pontificat soit légitime.Il reconnaît qu’"elle est prise en considération par le droit canonique et [qu’] il y en a eu historiquement au cours des siècles". Et elle est également fondée théologiquement, parce qu’elle met un terme non pas au pouvoir d’ordre conféré par le sacrement, qui est indélébile, mais seulement au pouvoir de juridiction. Du point de vue historique, toutefois, de Mattei affirme que la renonciation du pape Joseph Ratzinger "apparaît comme étant en discontinuité absolue avec la tradition et la pratique de l’Église":
    "On ne peut faire de comparaison ni avec Célestin V, qui donna sa démission après avoir été arraché par la force à sa cellule érémitique, ni avec Grégoire XII, qui fut à son tour contraint à renoncer afin de résoudre la gravissime question du Grand Schisme d’Occident. Il s’agissait de situations exceptionnelles.

    Mais où est l’exception dans le geste de Benoît XVI ? La raison officielle, inscrite dans sa déclaration du 11 février, exprime, plus que l’exception, la normalité". C’est la "normalité" qui coïnciderait simplement avec "la vigueur du corps et de l’esprit". Mais alors "il y a lieu de s’interroger" : "En deux mille ans d’histoire, combien y a-t-il eu de papes qui ont régné en étant en bonne santé, qui n’ont pas ressenti le déclin de leurs forces et qui n’ont pas souffert en raison de maladies et d’épreuves morales de toutes sortes ? Le bien-être physique n’a jamais été un critère de gouvernement de l’Église. Va-t-il l’être à partir de Benoît XVI ?". S’il en est ainsi – écrit de Mattei – le geste de Benoît XVI prend une portée "pas simplement innovatrice, mais révolutionnaire" :
    "Aux yeux de l’opinion publique du monde entier, l’image de l’institution pontificale serait en effet dépouillée de sa sacralité pour être soumise aux critères de jugement de la modernité".

    Et c’est ainsi que serait atteint l'objectif qui a été revendiqué à de nombreuses reprises par Hans Küng et par d’autres théologiens progressistes : celui de réduire le pape à un statut de "président d’un conseil d’administration, à un rôle purement arbitral, avec, à ses côtés, un synode permanent d’évêques, ayant des pouvoirs de délibération".

    C’est à des conclusions beaucoup plus radicales que parvient le philosophe et théologien Enrico Maria Radaelli. Il a présenté dans une note de 13 pages, publiée sur son site web, les critiques argumentées que lui inspire le geste de Benoît XVI  Le titre de la note ne laisse pas de place au doute :

    "Pourquoi le pape Ratzinger Benoît XVI devrait retirer sa démission. Le temps d’un nouveau pape n’est pas encore venu parce que ce serait celui d’un antipape".
     

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  • Charleroi, 24 février : concert-lecture avec Michael Lonsdale

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    Sans titre.pngCe dimanche 24 février à 16h, la Basilique Saint-Christophe de Charleroi accueille un concert spirituel « Les 14 stations du Chemin de croix » de Paul Claudel. 

    Sur scène, l’ensemble « AquaViva », composé de Michael Lonsdale, comédien-récitant et metteur en scène, Odile Samoël, comédienne-récitante, Bernard Masson, baryton, Eric Sanarens, percussions, et du Père Vincent-Marie, grandes orgues. 

    http://www.diocese-tournai.be

  • Conclave : le pape envisagerait un ajustement législatif et liturgique

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    Rome, 20 février 2013 (Zenit.org). Anita Bourdin

    Benoît XVI envisage un ajustement législatif et liturgique à propos du conclave, entre la Constitution apostolique « Universi dominici gregis » et le Rituel du conclave, suggère le porte-parole du Saint-Siège.

    « Le pape est en train d’envisager la publication ces prochains jours d’un motu proprio, évidemment avant la vacance du Siège apostolique, pour préciser certains points particuliers de la constitution apostolique sur le conclave qui lui avaient été présentés ces dernières années », a déclaré le père Federico Lombardi aux journalistes présents dans la salle de presse du Saint-Siège ce 20 février.

    « Je ne sais, a-t-il ajouté, s’il jugera nécessaire ou opportun de préciser la question du temps de début du conclave. Nous le verrons quand le document sera publié »

    L’article ici  Conclave : le pape envisagerait un ajustement législatif et liturgique 

  • Le Sénat planche sur un élargissement de l'euthanasie

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    Pierre Granier, sur catho.be, attire l'attention sur les débats qui ont commencé au Sénat aujourd'hui pour examiner plusieurs propositions visant à étendre l'accès à l'euthanasie aux plus jeunes et à certains malades mentaux :

    Extension de l'euthanasie : début des auditions au Sénat

    Il n’y a jamais eu autant de demandes d’euthanasie en Belgique. Début février, la Commission fédérale de contrôle et d’évaluation de l’euthanasie a enregistré l’an passé 1.432 déclarations d’euthanasie, soit une hausse de 25% par rapport à 2011. Ce qui représente moins de 2% de l’ensemble des décès du pays.

    C’est dans ce contexte qu’une révision de la loi, adoptée en 2002, vient d’être lancée ce matin au Sénat. Plusieurs propositions ont été déposées par des parlementaires de différentes couleurs politiques, visant notamment à étendre la possibilité d’euthanasie aux mineurs de 15 ans, considérés comme des « personnes capables de discernement », ou encore d’abolir toute limite d’âge. Les débats porteront aussi sur la possibilité d’étendre la loi aux personnes atteintes de maladies mentales dégénératives, sur la procédure de déclaration anticipée, qui permet à un patient encore capable d’exprimer sa volonté de demander de manière explicite que soit pratiquée l’euthanasie, et sur l’amélioration de la formation des médecins.

    A ce jour, la loi ne s’applique qu’aux personnes atteintes d’une maladie incurable et/ou d’une souffrance inapaisable, à conditions qu’elles soient âgées de plus de 18 ans et qu’elles disposent de toutes leurs facultés mentales.

    Les sénateurs vont auditionner une quarantaine de spécialistes. Bernard De Vos, délégué général aux droits de l’enfant, et Mme Dominique Biarent, chef de service Soins intensifs et urgences à l’Hôpital Universitaire des Enfants Reine Fabiola, seront les premiers à s’exprimer sur ce sujet.

    Le commentaire de Jeanne Smits : http://leblogdejeannesmits.blogspot.be/2013/02/belgique-legaliser-leuthanasie-des.html

  • Retour sur l'arrêt de la CEDH imposant l'adoption homosexuelle

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    La Cour européenne impose l'adoption homosexuelle

    Un arrêt qui a "de grandes et graves conséquences"

     

    (Zenit.org) Grégor Puppinck, directeur du Centre européen pour la loi et la justice (European Center for Law and Justice, ECLJ, http://eclj.org), docteur en droit, analyse un arrêt de la Cour européenne qui a "de grandes et graves conséquences".

    La Cour européenne impose l’adoption homosexuelle

    Strasbourg, le 20 février 2013

    La Cour pose le principe que l’adoption des enfants du partenaire de même sexe doit être possible lorsqu’elle l’est au sein des couples de sexes différents, quitte à évincer le parent biologique. Son raisonnement peut être ainsi synthétisé : Si la femme avait été un homme, l’adoption n’aurait pas été impossible,  donc elle doit être possible au nom de la non-discrimination selon l’orientation sexuelle lorsque la femme n’est pas un homme.

    Le 19 février, par un arrêt fleuve de plus de 50 pages, la Grande Chambre de la Cour européenne des droits de l’homme a rendu public un arrêt condamnant l’Autriche dans une affaire X  et autres c. Autriche (n° 19010/07) mettant en cause l’impossibilité pour une femme d’adopter le fils que sa compagne a eu d’une union antérieure avec un homme (ce que la Cour désigne « adoption coparentale »). Cet arrêt a établi le principe suivant lequel l’adoption des enfants du partenaire de même sexe doit être possible lorsqu’elle l’est au sein des couples de sexe différents.

    Les deux femmes (non mariées) qui agissaient en leur nom et au nom de l’enfant mineur, se plaignaient de subir une discrimination fondée sur leur orientation sexuelle et invoquent le droit au respect de leur vie privée et familiale (art.8) ainsi que l’interdiction des discriminations (art. 14). Elles estimaient « qu’aucun élément ne justifie de manière raisonnable et objective que l’on autorise l’adoption de l’enfant de l’un des partenaires par l’autre partenaire dans le cas d’un couple hétérosexuel, marié ou non marié, tout en interdisant pareille adoption dans le cas d’un couple homosexuel » (présentation des faits réalisée par la Cour).

    Une courte majorité des juges (10 sur 17) a adopté le raisonnement des organisations LGBT qui portaient cette affaire (ILGA, ECSOL FIDH, etc.). A l’opposé, l’opinion publiée en annexe par les sept juges dissidents cite et reprend largement les observations écrites soumises par l’ECLJ à la Grande Chambre.

    Lire la suite sur le site de zenit.org

  • A travers le cardinal Mahony, c'est l'Eglise qui est à nouveau la cible des médias

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    Sur la Nuova Bussola Quotidiana, Massimo Introvigne dénonce un "tsunami de bêtises" qui déferle à nouveau contre l'Eglise à travers l'univers médiatique. Il s'agit cette fois d'un cardinal américain accusé d'avoir "couvert" des crimes de pédophilie et qui, selon les groupes de pression, devrait être interdit de Conclave. Nous nous apprêtions à traduire le "décryptage" de cette affaire mais nous avons été pris de court par le site Benoît-et-moi qui a déjà mis en ligne cette traduction et qui titre "les abus sexuels s'invitent au conclave" : http://benoit-et-moi.fr/2013-I/articles/les-abus-sexuels-sinvitent-au-conclave.php

  • Comment des écoles suédoises appliquent radicalement la théorie du genre et font des émules en France

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    Lu sur le Nouvel Obs :

    Fille ou garçon, quelle importance ? En Suède, des écoles pour tout-petits d'un nouveau genre, certifiées LGBT (Lesbiennes, gays, bi et trans), ont ouvert leurs portes. Elles sont déjà cinq à Stockholm.

    Inspirés par la théorie du genre, ces établissements refusent d'inculquer aux enfants toute notion de différenciation entre lessexes, afin de favoriser l'égalité entre les sexes."Le Figaro"a pu visiter l'une de ces écoles. Quelles méthodes ces établissements appliquent-ils ?

    D'abord le choix d'un langage adapté. Les pronoms "lui" et "elle" sont bannis au profit d'un pronom neutre, utilisé dans le pays depuis quelques années seulement. De même, les expressions "les filles" ou "les garçons" ne sont jamais utilisées. Les enfants sont encouragés à se servir de manière indifférenciée des jeux traditionnellement associés à l'un ou à l'autre sexe.

    Les livres "modernes", selon le mot de la directrice, pouvant traiter de l'homosexualité ou de la transexualité, ont quant à eux remplacé les livres "truffés de clichés sexistes".

    "Le Figaro" rappelle également l'histoire de Pop, un enfant suédois qui avait fait parler de lui en 2009 : ses parents refusaient de révéler son sexe, toujours inconnu aujourd'hui. "Nous voulons que Pop grandisse librement, et non dans un moule d'un genre spécifique", avaient expliqué ses parents aux médias. En 2008, un programme de 12 millions d'euros a été mis en œuvre pour éliminer les stéréotypes sexués dans les écoles suédoises.


    Une crèche de ce type est ouverte à Saint-Ouen : http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/02/17/01016-20130217ARTFIG00157-sexisme-la-theorie-du-genre-fait-son-nid.php

  • Que faire face aux libertaires ?

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    (...) Que faut-il faire face aux libertaires ? Devenir identitaire ? La droite a passé son temps à être ce que la gauche n'était pas, universaliste quand la gauche était antisémite (sous Marx par exemple) et antisémite quand la gauche se voulait universaliste. Nationaliste quand la gauche était internationaliste et européenne (vive le concert des dynasties) quand la gauche était nationaliste ("la patrie ou la mort").
     
    Il me semble que nous avons mieux à faire qu'à jouer à ce mauvais jeu de bascule. Ne pourrait-on pas dire qu'être chrétien c'est se dépasser soi-même, dépasser son identité en se surpassant, c'est-à-dire en s'appuyant sur elle pour devenir autre chose, en réalisant que nous sommes des animaux plus ou moins raisonnables qui cherchons à devenir des fils et des filles de Dieu.
     
    "On ne naît pas femme, on le devient" écrivait l'ineffable Simone de Beauvoir. Ah ! Le deuxième sexe et ses dissertations si... théologiques parfois ! Le bas bleu n'a fait que recopier Tertullien sans le dire, elle a pillé ce grand anarchiste chrétien (voilà un qualificatif qui fera plaisir à Jacques Ellul et à son homonyme de Guillebon).
     
    Tertullien dit en effet :"On ne naît pas chrétien, on le devient". Le chrétien, en quelque sorte choisit son identité devant Dieu. Il EST ce qu'il fait : "Heureux les morts qui sont morts dans le Seigneur car leurs oeuvres les suivent", ange par la grâce de Dieu ou bête par son obstination. Encore faut-il qu'il ne contredise pas sa nature ! Il ne peut pas se nier, seulement se surpasser... ou se renier. Comme dit Benoît XVI dans son fameux discours au Bundestag ; "L'homme est esprit et volonté, mais il est aussi nature et sa volonté est juste quand il respecte la nature". ...

  • Mères porteuses, contraception, euthanasie : le bulletin de l'IEB (19.2)

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    Sommaire

  • Centrafrique : un peuple qui n'en peut plus

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    (Zenit.org) Rép. centrafricaine : "sauver le peuple de l'asphyxie"
    Les évêques lancent un appel vibrant pour la paix

    « Brisons les liens de la mort et sauvons le Peuple Centrafricain de l'asphyxie. Libérez rapidement et sans délai ce peuple qui ne veut que la paix pour vaquer à ses occupations. Le peuple meurtri qui crie en silence et dont la voix est étouffée n’en peut plus. Il exprime son exaspération face à toutes les exactions qu’on lui impose ».

    C’est le vibrant appel que lancent les évêques de Centrafrique à l’attention du gouvernement, de la communauté internationale, du peuple de la République centrafricaine et des personnes de bonne volonté, suite à l’instabilité politique du pays : « Le peuple centrafricain a le droit de vivre en paix dans son pays ».

    Ils demandent notamment « que les routes soient ouvertes afin de faciliter la libre circulation du peuple » et de pallier le manque de denrées alimentaires et de médicaments ; que « les réseaux téléphoniques soient rétablis dans les zones occupées » ; que « le Gouvernement assume sa responsabilité et garantisse la sécurité de tout citoyen centrafricain » et que « les responsables des différentes factions rebelles qui sont dans les zones occupées mettent immédiatement fin aux vols et viols, aux actes de vandalisme, aux tueries et aux exactions sur le peuple centrafricain, les religieux et surtout sur les bâtiments et les édifices publics et religieux ».

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