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BELGICATHO - Page 1867

  • Au nom du fils : quand on en remet une couche...

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    Un ami dont la vigilance n'est jamais prise en défaut nous fait part de la promotion par RTL du film de Vincent Lannoo qui exploite le filon de la pédophilie ecclésiastique sur l'air de "quand il n'y en a plus, il y en a encore" :

    RTL TVI en a fait l'annonce « urbi et orbi », ce dimanche de Pâques, au JT de 19h :

    « Présentation du film "Au nom du fils" de Vincent Lannoo qui sort mercredi »

    http://www.rtl.be/videos/video/438598.aspx

    En voici une présentation 'édifiante' lors du FIFF 2012 :

    http://cineuropa.org/nw.aspx?t=newsdetail&l=fr&did=226824

    « Au nom de la mère, du fils, et du malsain esprit »
    avec entre autre venin : « Il est question d’Église, il sera donc question de pédophilie. » 
    Si le réalisateur en est Vincent Lannoo, et le producteur Lionel Jadot, le financement en est assuré par le CCA (Centre du Cinéma et de l'Audiovisuel de la Fédération Wallonie Bruxelles).

    Or , c'est cette même Fédération Wallonie Bruxelles qui a interdit à Child Focus en 2012 d'aider les centaines de mineurs, victimes d'abus sexuels en Wallonie et à Bruxelles, à oser se faire connaître et à oser porter plainte. Ces gens prouvent donc qu'ils se moquent du problème des abus sexuels sur mineurs dans la société belge, mais ne visent qu'à salir l'Église, par tous les moyens.

    Et RTL semble bien décidée à collaborer à tout prix pour éviter que ne se propage en Belgique la vague de sympathie pour l'Église, initiée par le Pape François.

  • Vous avez dit "islamophobe" ?

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    Une opinion parue dans la Libre durant le Semaine Sainte mérite que l'on s'y arrête; elle est de la plume de Alain Destexhe(député MR) et nous paraît fort à propos :

    Alain Destexhe: "Islamophobes?"

    L'antiracisme est aujourd'hui devenu une escroquerie intellectuelle et financière. Elle vise à nous convaincre que notre société est fondamentalement raciste et xénophobe.

    Selon un titre de "La Libre" de ce mardi (26/3/2013), "les Européens (sont) toujours islamophobes". Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, nous découvrions, stupéfaits, l’horreur de la Shoah. La Solution finale fut un traumatisme tel que les démocrates européens se firent la promesse de ne plus jamais vivre pareille tragédie. Des mouvements antiracistes émergèrent et imposèrent au fil du temps une ligne rouge invisible : le politiquement correct.

    Ces trente dernières années, concomitamment à l’explosion de nos flux migratoires, celui-ci n’a cessé de censurer tout débat sur des sujets de société pourtant fondamentaux : la neutralité, l’immigration, l’intégration, la sécurité. Le combat antiraciste, créé pour servir de garde-fou contre la résurgence de l’extrême-droite, devenait soudain le porte-drapeau d’une idéologie vouant à l’excommunication quiconque tenterait de remettre en cause la fuite en avant initiée par la gauche dans les domaines précités.

    L’antiracisme est aujourd’hui devenu une escroquerie intellectuelle et financière. Elle vise à nous convaincre que notre société est fondamentalement raciste et xénophobe. Il faut être vigilants, sinon la bête nauséabonde, l’hydre du fascisme serait prête à resurgir. Drapée d’une légitimité établie grâce au soutien de la gauche (avec des objectifs électoralistes évidents), son idéologie est petit à petit devenue la doctrine officielle de nos institutions.

    L’antiracisme s’est également mué en un business totalement subventionnné. Les organisations qui s’en font une spécialité ont comme caractéristique de ne compter quasiment aucun militant bénévole mais d’être animées par des permanents salariés qui ne vivent que de la générosité publique. Ils utilisent ces fonds pour convaincre ceux qui les financent, les contribuables, que ces derniers sont bourrés de préjugés, des salauds potentiels plus ou moins (in) conscients de cet état, tout en véhiculant leur propre idéologie (dans laquelle se retrouvent, pêle-mêle, la régularisation des sans-papiers, les accommodements raisonnables ainsi qu’une promotion du multiculturalisme, du relativisme culturel, de relents de tiers-mondisme ainsi que la promotion d’une société fondée sur le communautarisme).

    Les partis du centre ou de droite n’osent pas remettre en cause ces subventions inutiles. Le traumatisme de la Shoah évoqué plus haut les convainc inconsciemment qu’ils doivent, eux aussi, absolument apparaître à la pointe de l’antiracisme. D’autant plus que les "gardiens du politiquement correct" les soupçonnent en permanence d’avoir des arrières-pensées troubles et de flirter avec le racisme (alors que la pureté des intentions est consubstantielle à la gauche). De soi-disant rapports objectifs, largement relayés par les médias, cherchent régulièrement à nous culpabiliser en nous démontrant à quel point nous serions fondamentalement et ouvertement racistes et xénophobes.

    Des concepts aux objectifs politiques dissimulés finissent aussi par émerger. Tel est le cas de l’"islamophobie", qui tend à mettre sur le même pied le racisme et la critique d’une religion, remettant ainsi en cause le droit au blasphème. En France, on citera, parmi ces publications récentes, le dernier rapport sur "L’inquiétante montée de l’intolérance" de la Commission nationale consultative des droits de l’homme; en Belgique celui d’une nouvelle organisation Muslim Rights qui s’inscrit dans la même ligne que le "think tank" communautariste "Vigilance musulmane" et, en Europe, celui de la fédération européenne des organisations antiracistes. Des pseudo-enquêtes sont censées donner un vernis "scientifique" aux thèses de ces associations antiracistes.

    De nombreux auteurs, à commencer par la spécialiste française de l’immigration Michèle Tribalat, ont pourtant démontré les approximations, les erreurs méthodologiques ainsi que le recours à des questions racistes (punissables par la loi) pour tenter de nous convaincre du bien-fondé de leurs thèses. Rien n’y fait : presque tous les médias, y compris "Le Figaro", reprennent tels quels ces rapports sans aucune analyse critique; la seule exception étant à ma connaissance le journal en ligne Atlantico.fr.

    Le problème principal n’est pas la résurgence du racisme. Au contraire, notre pays est particulièrement tolérant et accueillant. Beaucoup d’éléments convergents le prouvent. Il n’empêche qu’il devient fondamental de lancer un débat public sur l’importance de cette "mouvance" antiraciste, l’idéologie qu’elle véhicule ainsi que le coût qu’elle engendre pour la collectivité. L’affaire du MRAX, que j’ai été le premier a dénoncer voilà plus de trois ans, n’est jamais, me semble-t-il, que l’arbre qui cache une forêt bien touffue...

  • Quand Natasha St-Pier chante Thérèse de Lisieux

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    130326151116682_72_000_apx_470_.jpgC’est dans un registre pour le moins surprenant que l’on découvre la chanteuse canadienne Natasha St-Pier, bien connue en France pour ses tubes (Tu trouverasMourir demain, Bonne nouvelle…).

    Son nouvel album Vivre d’amour (sortie le 22 avril) reprend les poèmes de Thérèse de Lisieux, la carmélite française née à Alençon et morte en 1897 d’une tuberculose à l’âge de 24 ans.

    C’est le chanteur Grégoire qui a composé les mélodies de l’album. Natasha St-Pier n’est pas seule sur ce projet audacieux : Anggun, Elisa Tovati, Michaël Lonsdale, Mgr Di Falco, les Petits Chanteurs à la Croix de Bois…

    Vivre d’amour, le premier single, est interprété par Natasha St-Pier et Anggun. C’est pour mieux s’imprégner de la vie de Thérèse, que Natasha St-Pier a passé une journée ce mardi à Lisieux, deuxième ville de pèlerinage en France après Lourdes.

    En savoir plus

    Thérèse - Vivre d'amour
    Thérèse - Jeter des fleurs

    Voici un projet singulier et surtout véhiculant un message fort d'amour . À l'origine, Grégoire qui découvre les poèmes de Sainte Thérèse de Lisieux , un coup de coeur unique . Comme une déclinaison à l'infini de ce que symbolise l'amour , Thérèse est également un projet singulier de par sa dimension collective .
    L'album sortira le 22 avril prochain, porté par Natasha St-Pier qui incarne à merveille Thérèse.
  • La divine surprise de Christian Laporte

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    Le chroniqueur « religieux » de La Libre ne se sent plus de joie : « On n’en finit pas de noter les changements, certes symboliques pour ne pas dire cosmétiques, du nouveau pape. Et d’aucuns dans les sphères dirigeantes ecclésiales, en ce compris l’archevêque Léonard, de vouloir atténuer un brin les exaltations des fidèles; mais force est de reconnaître que François fait souffler un vent frais sur l’Eglise et cela s’est répercuté sur les célébrations de la Semaine sainte qui ont pris une dimension nouvelle, même pour ceux qui ne sont pas à Rome ces jours-ci. »

    Glasnost par-ci : celle d’un pape « fustigeant sans mettre de gants, "une Eglise autoréférentielle", prise dans "un narcissisme théologique" et plaidant  pour "des réformes capables de transformer l’Eglise mondaine qui vit en elle-même, d’elle-même et pour elle-même" en Eglise évangélisatrice.

    Humilité par-là : d’un François « critiquant « "les prêtres tristes" qui, face à la sécularisation massive, sont devenus "des collectionneurs d’antiquités" sans compter « l’apothéose pascale » où  semble se profiler un changement plus radical que les évêques et cardinaux du monde entier ont récemment rappelé avec force.

    Avec la panacée des réformes de structures pour conclure : « Et si François parachevait le concile Vatican II en instaurant cette vraie collégialité tant attendue par le "peuple de Dieu" ? Avec, à la clé, une désacralisation du rôle du Pape. Vœu pieux ? Pas sûr. Cette semaine, l’influente revue jésuite "Civiltà Cattolica" a publié un papier sur "le ministère pétrinien" allant vraiment dans ce sens ».

    Tout le dithyrambe ici : Le Pape du "peuple de Dieu"

    Comme l’a justement remarqué Benoît XVI, voici un mois à peine,  le concile virtuel des médias a occulté le concile réel. Un pape virtuel va-t-il maintenant se substituer au pape réel ?

  • De Mozart à Carlos Gardel (*) : question de style ?

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    Est-ce que cela recommence, comme au bon vieux temps des années conciliaires ?  Dans son homélie du vendredi-saint, le prédicateur officiel de la cour pontificale, le bien nommé Père Cantalamessa, s’empresse de ressortir un dique d'archive bien connu :  

     «  Nous devons faire en sorte que l’Eglise ne ressemble jamais à ce château compliqué et encombré décrit par Kafka, et que le message puisse sortir d’elle libre et joyeux comme lorsqu’il a commencé sa course. Nous savons quels sont les empêchements qui peuvent retenir le messager: les murs diviseurs, à commencer par ceux qui séparent les différentes églises chrétiennes entre elles, l’excès de bureaucratie, les restes d’apparats, lois et controverses passées, devenus désormais de simples détritus.  [ en italien, "i residui di cerimoniali", les restes des cérémoniaux].Il faut le courage d’abattre tout cela, et de ramener l’édifice à la simplicité et à la linéarité des origines. C’est la mission que reçut un jour un homme qui priait devant le crucifix de Saint Damien : « Va, François, et répare ma maison ».

    Et si on commençait alors par abolir l’esprit courtisan ?

    Carlota, la collaboratrice de notre consoeur du site « Benoît et moi »,  partage ici  la  perplexité de ceux qui s’efforcent de comprendre le nouveau pape et de l’accueillir sereinement (extraits) :

    « Je suis actuellement témoin de l’expression de beaucoup d’opinions contraires par rapport au nouveau pape François. Mais je crois que même en Argentine, il ne laissait personne indifférent. J’ai lu un article d’un curé de bidonville de Buenos Ayres parlant de son ex-évêque et qui disait : ou les gens le détestent ou ils l’adorent.

    Il est évident que chez les catholiques « non adultes » pour employer le langage de l’adversaire, il y a un énorme désarroi par rapport à l’élection du cardinal Jorge Bergoglio. J’ai même vu le rédacteur d’un blog hispanophone qui est tenu par un honnête homme dans le meilleur sens du terme, qui a pris l’attitude (que je respecte) très espagnole (catholique) de l’auto-flagellation morale : Si Benoît XVI (l’auteur de l’article l’aime beaucoup) est parti c’est que nous n’avons pas pendant son pontificat assez prié pour lui, c’est de notre faute, notre très grande faute…

    Il est évident que le Pape François n’a pas le même langage simple et lumineux que Benoît XVI, ni le même caractère et tempérament, et c’est tout à fait normal, ce sont deux hommes différents. Quelle surprise ! Par ailleurs la sur-représentation qui est faite de François pas les médias n’aide pas, pour ceux qui ont une sensibilité plus traditionnelle, à rester très sereins. Mais pourquoi attacher tant d’importance à ce que serait François avant de le voir agir, alors même que nous avons tant critiqué la présentation qui était faite de son prédécesseur par les médias ? Les journaux seraient-ils devenus objectifs et équilibrés au changement de pontificat ? Un miracle à faire enregistrer au Vatican !

    Je comprends néanmoins l’inquiétude de certains car leur reviennent à la mémoire toutes les injustices qu’ils ont subies à la grande époque des furieux (certains encore bien vivants) de l’esprit dit conciliaire (un esprit qui faisait bien mal écho à l’étymologie commune d’entente et conciliation) qui voulaient faire commencer l’Église aux années 1960, critiquant au mieux, effaçant au pire tout le reste (une attitude qui correspond bien aux habitudes des régimes totalitaires que certains avaient pour modèle en la personne idéalisée d’un certain Ernesto dit le Che pour sa façon très argentine de s’exprimer!). C’est comme si l’on avait voulu créer un homme nouveau de rien. Alors de penser que ce Pape François pourrait les priver, les catholiques de sensibilité plutôt d’avant le Concile, de tout ce que Benoît a tenté d’apporter, peut entraîner une angoisse qui exclut un minimum de rationalité pour n’être plus que sensations. Il ne faut pas, je crois céder, à cela. Il faut se rappeler combien notre bien aimé Pape désormais émérite nous a dit et redit, martelé même, mais avec une pointe de diamant et pas un marteau piqueur, la double nature de l’homme sans laquelle il n’est pas homme, la raison et la foi, le cœur et l’esprit….

    La suite ici : Le pape François et une chanson de Gardel

    A priori, nous pensons que ces craintes sont excessives et qu’une clarification pédagogique du fond dissipera, tôt ou tard, les premiers malentendus qui pointent. Le plus vite sera le mieux.

    ____

    (*) Carlos Gardel, chanteur, compositeur de tango naturalisé argentin (1890 ?-1935)

  • Révolution sud-américaine au Vatican ?

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    De Jean-Marie Guénois, dans le « Figaro » de ce jour (extraits) :

    « Officiellement, tout va bien. C'est la continuité. «Il ne faut pas opposer» deux papes que tout, pourtant - sauf l'essentiel, la foi catholique -, sépare: le style, la culture, l'expérience pastorale, la vision de l'Église, la vision du monde. Au Vatican, il n'est donc pas question de parler de «rupture». Ce mot est banni dans l'Église. Pourtant, des yeux commencent à se lever au ciel devant le goût pour «la nouveauté» du pape François. La première semaine, la nouvelle attitude du Pape était «bien compréhensible». Cet archevêque argentin l'était encore, tout en étant à présent le 266e pape de l'histoire.

    La deuxième semaine, beaucoup jugeaient qu'il ne pourrait pas continuer ainsi. Qu'il devrait bien commencer à «faire le pape» («fare il Papa») comme l'on dit à Rome. C'est-à-dire son «métier de pape» en laissant de côté «ses goûts et options personnels». Mais cette troisième semaine a encore confirmé l'esprit libre tout autant que le caractère et la détermination de cet homme. Il ne s'en laissera pas conter. Il veut faire évoluer le système. Les choses sérieuses commencent donc aujourd'hui et d'ici à l'été. Si le monde est sous le charme, le Vatican est en état de choc.

     1. Une autre vision de l'autorité papale?

     (…) D'aucuns voient déjà une «désacralisation» de la fonction alors que d'autres, plutôt à l'extérieur de l'Église, se trouvent rassurés par cette évolution. Une inflexion plus lourde qu'elle n'en a l'air, car le système ecclésial est fortement centralisé et hiérarchisé. Tout était d'ailleurs allé dans ce sens au cours de ces dernières années. Sauf que le pape François n'est pas de cet avis. En jésuite intelligent, il va piloter avec tact cette «normalisation» de la fonction papale, mais il n'est pas certain que tous ceux qui l'ont élu avaient prévu une telle inversion de tendances.

     2. Un changement d'attitude extérieure, y compris dans la liturgie?

    (…) Benoît XVI a passé son pontificat - tout comme sa vie d'évêque et de cardinal - à corriger certains «excès liturgiques» qu'il considérait comme une «simplification et désacralisation» finissant par atteindre, dans son esprit, la substance même de la foi catholique. Il apparaît toutefois que le pape François, qui a cette même profondeur d'homme de Dieu que son prédécesseur, ne le suivra pas sur la voie liturgique. Là n'est pas vraiment son chemin.

    3. Un changement de politique dans l'interprétation du concile Vatican II?

     (…), Benoît XVI prônait un retour à lettre même de ce concile. Et combattait ouvertement ceux dans l'Église - à commencer par le clergé et bon nombre d'évêques - qui n'avaient jamais vraiment considéré cette lettre pour ne s'en tenir qu'à «l'esprit du concile». C'est-à-dire à «l'ouverture de l'Église vers le monde» de cette réforme catholique.

    (…) Lors des premiers tours du conclave de 2005, qui avait élu Benoît XVI, il avait été soutenu par le cardinal jésuite Martini et par un groupe, dit «progressiste», comprenant le cardinal belge Danneels. Certains avaient même fait apparaître Bergoglio comme le candidat «anti-Ratzinger». Un état d'esprit que le jésuite, aujourd'hui pape, récusait du reste profondément. Il se situe à un autre niveau. On sait, de plus, pour le conclave de cette année, que cet Argentin n'était pas du tout le candidat de «l'appartement»… C'est-à-dire du pape sortant, qui le connaît à peine.

    Mais il est élu pape à son tour, contre toute attente. Il va devoir composer, tout en assumant la grande responsabilité «politique» d'orienter l'Église catholique. Certes, il n'est pas un théologien réputé mais plutôt un pasteur hors pair.(…)

    4. Changement dans le gouvernement de l'Église: quand et comment?

    Il règne une ambiance particulière au Vatican. Beaucoup sentent bien que l'ère Benoît XVI passe, mais que l'ère de son successeur est pleine d'incertitudes, non sur la qualité de sa personne et encore moins sur son charisme, mais sur les décisions concrètes qu'il va prendre. Beaucoup pensent que ce dossier de la réforme de la curie sera mis en route «avant l'été».

    Mais l'audace des propos cinglants du père Cantalamessa, prédicateur officiel de la maison pontificale, vendredi saint, dans la basilique Saint-Pierre, devant le Pape et toute la curie romaine, n'ont pas rassuré. Citant Kafka, il a enjoint à l'Église de ne pas devenir un «château compliqué». Il a affirmé que «l'excès de bureaucratie, les restes d'apparats, lois et controverses passées» - des «empêchements qui peuvent retenir le messager» - sont «désormais de simples détritus» (…) .

    Tout l’article ici : Quatre révolutions fondamentales pourraient changer le Vatican

    Bref, nous n’aurions encore rien vu. Et on ne perdrait rien pour attendre les orientations « pastorales » (le qualificatif magique de Vatican II) du nouvel évêque de Rome : après les médicaments homéopathiques de Benoît XVI, les remèdes de cheval du Père François ? Espérons alors qu’ils n’achèvent pas le malade…

    Passons sur les propos courtisans du bien nommé père Cantalamessa.  Reste à savoir si le diagnostic des vaticanistes est fiable. Ils se trompent si souvent !

    JPS

  • L’œuvre de restauration liturgique de Benoît XVI sera-t-elle poursuivie ?

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    Lu sur le blog du « Suisse Romain » alias l’abbé Dominique Fabien Rimaz,  Licencié en communication de l’Université pontificale de la Sainte Croix (Opus Dei) à Rome et en théologie morale de l’Université de Fribourg :

    « J'espère de tout coeur que l'immense travail, accompli dans la douleur et les larmes, de Sa Sainteté Benoît XVI en faveur d'une liturgie romaine pacifiée et priante sera continué dans l'Eglise catholique.

    Ayant personnellement eu la grâce de prier durant ces liturgies papales, je garde en moi la qualité absolument remarquable des homélies ainsi que le silence sacré alliés à la pureté liturgique qui ont toujours accompagné les cérémonies du Pape émérite. 

    Il suffit de prier pour que notre Pape bien aimé François s'entoure des bonnes personnes pour continuer cette oeuvre du Concile Vatican II et de l'Esprit Saint. (…). »

    Comme l’a souligné encore le 26 mars dernier le site de l’association « Pro Liturgia » en citant les paroles de Mgr Moroney (l’un des réformateurs de la traduction anglaise du missel de Paul VI)) la liturgie était pour Benoît XVI une préoccupation fondamentale : « La renaissance de la réforme liturgique a été sans doute inspirée par les paroles du Pape Benoît XVI ; mais plus encore - et sans rien enlever à l’importance de ces paroles - elle fut inspirée en premier lieu par les actes du Pape. Son être était entièrement tourné vers la liturgie : cela se manifestait par cette atmosphère de joie et de solennité qui se dégageait de lui lorsqu’il célébrait. Il savait que cet instant était la source et le sommet de la vie chrétienne, et cette prise de conscience remplissait son cœur de joie et d’étonnement : cela se lisait sur son visage. »

    Pour Mgr Moroney, le cœur de l’héritage liturgique de Benoît XVI est la juste compréhension de la participation active des fidèles à la sainte messe. D’un côté il a souligné la participation intérieure des fidèles à la liturgie. Sans une véritable intuition de ce qu’est le mystère pascal, il est impossible de célébrer la messe en vérité. C’est là le cœur d’une véritable participation à la liturgie. D’autre part Benoît XVI a insisté sur les notions de mystère et de solennité, toutes deux inhérentes à la liturgie catholique. Il savait que la liturgie n’est pas quelque chose que nous avions à inventer, mais quelque chose que nous avions à accueillir, qu’elle est une rencontre avec le Dieu vivant, source de notre salut ».

    Le « Suisse Romain » rapporte un autre témoignage direct peu connu, celui du Chanoine prémontré Ambrose Criste :

    « Pour ce clerc, la contribution majeure de Benoît XVI concernant la liturgie est une interprétation authentique du concile Vatican II. Une liturgie authentique n’est jamais une rupture avec le passé, mais une continuation de ce qui a précédé. Benoît XVI a ainsi montré de façon particulièrement efficace que le sujet du concile Vatican II avait été aussi une affaire de fidélité et de Tradition. Cela s’est vu confirmé par la suite dans le Motu Proprio « Summorum Pontificum » et dans la Lettre d’accompagnement de ce document. Le chanoine Criste a fait office par deux fois de diacre à une messe célébrée par Benoît XVI. Il rapporte : « Son humilité et le respect avec lequel il faisait toute chose étaient remarquables. Rien de ce qu’il faisait ne venait par hasard. On pouvait voir qu’il se plongeait profondément dans la prière. Il savait qu’ici l’enjeu n’était pas la créativité ou la nouveauté, mais la fidélité et la Tradition. »(Source : Kathnet. Trad. MH/APL)

    Référence: L'importance de la liturgie chez Benoît XVI , sur Le Suisse Rom@in

  • Un temps de repos et de réflexion

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    Nous venons de vivre des jours denses qui nous ont incontestablement marqués. Aux temps forts de l’année liturgique se sont joints des évènements exceptionnels qui nous ont largement surpris. Le départ de Benoît XVI que personne n’avait prévu nous a laissés assez décontenancés. Nous aimions ce pape victime de l’acharnement médiatique, sa délicatesse, sa timidité, sa grande sensibilité, son attachement à la tradition, et c’est à regret que nous l’avons vu se retirer. Ensuite, l’élection de François nous a réjouis ; sa simplicité, son sens de la communication directe, son amour du Poverello, nous ont incités à l’accueillir sans réticence ni préjugé. Tandis que se déroulaient ces évènements romains, la grande manifestation du 24 mars à Paris nous en a bouché un coin tant par son ampleur que par la détermination des Français à faire barrage à des lois mauvaises qui compromettent l’avenir de la famille et de la société toute entière.

    Mais rien n’est terminé. A Rome, le pape émérite va se retirer au Vatican et d’aucuns s’interrogent sur ce que sera cette coexistence entre un pape émérite et un pape en exercice, d’autant que  l’on peut déjà conclure à des orientations assez contrastées entre les deux pontifes. On attend de voir aussi comment va se concrétiser la volonté affichée du nouveau pape d’aller vers « les périphéries ». Quel impact cela aura-t-il exactement sur la conduite de l’Eglise et en particulier de l’administration romaine ? On ne manquera pas non plus d’être attentif à l’évolution d’une façon de célébrer et de communiquer qui en désarçonne plus d’un. Pourquoi le pape choisit-il de ne s’exprimer qu’en italien au risque de frustrer de nombreux pèlerins et autres fidèles habitués à voir le pape faire un effort pour s’adresser à eux dans leur langue ? L’abandon de certains attributs que l’on peut considérer comme obsolètes doit-il s’accompagner d’autres signes qui intriguent ou interrogent ? Faut-il renoncer à bénir de Rome en utilisant les formes habituelles, faut-il aller jusqu’à délaisser le port de l’étole, faut-il exclusivement privilégier une gestuelle décontractée et familière ? Tout cela est peut-être très formel mais, avouons-le, nous interroge tout de même. Au point que nous nous prenons à regretter que le pape émérite n’ait pas coulé dans des décrets et des institutions sa détermination à garantir à la liturgie les formes requises pour que les célébrations en expriment le mystère, dans la beauté et le recueillement.

    En France également, on ne manquera pas d’accorder toute son attention à la suite du formidable bras de fer qui oppose un président et un gouvernement de plus en plus impopulaires à la mobilisation d’une grande partie de la nation qui affiche clairement sa détermination à poursuivre et à ne rien abandonner.

    La fréquentation de ce blog reflète toute cette effervescence. Au lieu des 20-25000 visiteurs qui nous fréquentent habituellement chaque mois, ils ont été plus de 37500 à nous rendre visite durant le mois de mars, consultant plus de 110000 notes. Ça ne manque pas de piquant quand on se souvient que, précisément à la veille de ces évènements imprévisibles, nous annoncions notre intention de mettre ce blog au repos ! Ce que nous allons faire en tout cas durant ces deux semaines du temps pascal où, traditionnellement, l’Eglise « repose ses enfants ». Cela n’implique pas l’arrêt de notre activité mais sa mise en veilleuse temporaire en cette période de vacances.

  • Les intentions de prière du pape pour avril 2013

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    L'intention de prière générale du Saint-Pere pour Avril est: "Pour que célébrer et prier publiquement soit source de vie nouvelle pour les croyants. ".

    Son intention missionnaire est: "Pour que les Eglises particulières des territoires de mission soient signe et instrument d’espérance et de résurrection."

  • Bénédiction Urbi et même Orbi de François: un autre style

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    Messe de Pâques et bénédiction urbi et orbi du... par euronews-fr

  • L'amour a vaincu, la miséricorde a vaincu !

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    LA MISERICORDE DE DIEU PEUT AUSSI FAIRE FLEURIR LA TERRE LA PLUS ARIDE

    Cité du Vatican, 31 mars 2013 (VIS). Aujourd'hui, jour de Pâques, le Pape François s’est adressé, depuis la loggia centrale de la basilique St.Pierre, aux fidèles réunis sur la Place et à tous ceux qui suivaient l’évènement par la radio, la télévision ou d’autres moyens de communication, et a prononcé son message :

    "Chers frères et sœurs de Rome et du monde entier, bonne fête de Pâques! Bonne fête de Pâques! C’est une grande joie pour moi de pouvoir vous faire cette annonce: le Christ est ressuscité! Je voudrais qu’elle arrive dans chaque maison, dans chaque famille, spécialement là où il y a plus de souffrance, dans les hôpitaux, dans les prisons… Surtout je voudrais qu’elle atteigne tous les cœurs, parce que c’est là que Dieu veut semer cette Bonne Nouvelle: Jésus est ressuscité, c‘est l’espérance pour toi, tu n’es plus sous la domination du péché, du mal! L’amour a vaincu, la miséricorde a vaincu! La miséricorde l’emporte toujours!

    Lire la suite

  • Pâques 2013

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    3091_7502261583-copie-1.jpgA la Messe de la Vigile pascale 2013 :Dom Jean Pateau, Abbé de Notre-Dame de Fontgombault se place sous le signe de l’encyclique « Spe Salvi » : "La foi n'est pas seulement une tension personnelle vers les biens qui doivent venir, mais qui sont encore absents; elle nous donne quelque chose.

    Elle nous donne déjà maintenant quelque chose de la réalité attendue, et la réalité présente constitue pour nous une « preuve » des biens que nous ne voyons pas encore.

    Elle attire l'avenir dans le présent, au point que le premier n'est plus le pur « pas-encore ». Le fait que cet avenir existe change le présent; le présent est touché par la réalité future, et ainsi les biens à venir se déversent sur les biens présents et les biens présents sur les biens à venir. "  (Benoît XVI  SPE SALVI )

     

      Chers Frères et Sœurs, mes très chers Fils,

    La lumière a jailli au milieu des ténèbres, le Christ est ressuscité, il est vraiment ressuscité. Cette annonce que les femmes ont portée aux apôtres est au fondement de notre foi : « Si le Christ n’est pas ressuscité, dit saint Paul, vaine est notre foi. » (1 Co 15, 17)

    Un jour, cette vérité qui dépasse les limites de notre esprit laissé à ses propres forces, pour lequel un homme mort ne peut pas ressusciter, a touché notre cœur. Par la force d’en haut nous avons fait confiance à Dieu qui se révèle, et ainsi nous avons connu des vérités sur Dieu qu’il n’est pas donné à l’homme de connaître naturellement.

    La foi se trouve donc au centre d’un combat qui se livre en nous. D’un côté, il y a le mode naturel de connaissance de l’être humain, qui part du sensible, de ce que nous voyons, de ce que nous touchons, de ce que nous sentons, de ce que nous entendons, de ce que nous goûtons. Dieu, lui, a le “défaut” de n’être pas sensible. La foi se heurte ainsi au naturalisme, doctrine qui affirme que la nature n’a pas d’autre cause qu’elle-même et que rien n’existe en dehors d’elle. Si nous ne soutenons pas cet enseignement, une forme diminuée du naturalisme, le naturalisme pratique, n’a-t-il pas sa place dans notre cœur ?  

    Nous croyons en Dieu, mais au fond nous vivons comme si Dieu n’existait pas.

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