Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

BELGICATHO - Page 1864

  • Le cardinal Ries

    IMPRIMER

    "Le cardinal Ries a été un homme de foi" a souligné le Nonce lors des funérailles célébrées à Tournai ce matin. Ce discours consensuel ne doit pas masquer certains traits assez affirmés de cette personnalité de tout premier plan.

    Le cardinal Ries a également été un observateur lucide de l'évolution du monde et de l'Eglise. A travers son oeuvre scientifique, il s'est agi de rendre sa place à la dimension spirituelle de l'homme niée par des approches modernes déterministes et réductrices. A la suite d'Eliade et de Durand, il s'est évertué à donner toute sa place à l'homme religieux (l'homo religiosus) à travers une démarche anthropologique qui prend acte du rôle de la dimension symbolique, mythique et rituelle qui ouvre l'homme à la transcendance depuis l'émergence de l'homo habilis.

    En dehors de son travail scientifique, Julien Ries a pu prendre, tout comme son ami Monseigneur Delhaye, toute la mesure de la dérive de certains milieux ecclésiastiques "progressistes" à l'égard de la foi et de l'Eglise catholiques. Il n'était pas tendre lorsqu'il fustigeait la mollesse et l'orthodoxie approximative de certains dignitaires belges du plus haut niveau.

    Durant des années, ce personnage éminent ne dédaigna point de desservir en toute humilité une petite paroisse des environs de Namur. Il mettait  son point d'honneur à ce que tout y soit bien tenu, avec un souci d'ordre et de propreté bien affirmé. A cette époque, il n'a pas manqué d'encourager des jeunes qui ont trouvé dans le mouvement des scouts d'Europe les valeurs d'éducation et de spiritualité qui manquaient ailleurs.

    C'est grâce à lui encore que tout un patrimoine de livres qui risquaient le naufrage alors que se fermaient nombre de bibliothèques ecclésiastiques a pu être sauvé, permettant ainsi à l'UCL de reconstituer sa bibliothèque après le stupide partage survenu à la suite de la scission de l'Alma Mater louvaniste. Il a également, grâce au Centre Cerfaux Lefort, approvisionné de très nombreuses institutions à travers le monde qui cherchaient à compléter leurs fonds documentaires.

    Nul n'étant prophète en son pays, c'est l'Université Catholique de Milan qui a recueilli tout l'héritage des livres et des manuscrits de ce grand chercheur dont l'oeuvre fut saluée par Claude Levi Strauss et couronnée par l'Académie Française.

  • Un nouveau pape pour Pâques ? (suite)

    IMPRIMER

    Selon Jean-Marie Guénois, une accélération des processus pour hâter l'élection du prochain pape ne paraît pas probable. Il est à présent question de "laisser du temps au temps". Laisser aux cardinaux le temps d'arriver, de prendre leurs quartiers à Rome, de prendre le pouls de l'Eglise uiniverselle, de se rencontrer, d'échanger, d'identifier des papabili, au risque aussi de se laisser influencer par des groupes de pression relayés par l'appareil médiatique... Des jours et des semaines, en tout cas, pleines d'intérêt, où l'on pourra voir si les dispositions prises par le pontife devenu émérite vont réellement peser sur la désignation de son successeur, si l'on optera plutôt pour un profil musclé capable de réformer la curie ou bien pour une figure "charismatique" venue d'un autre continent. C'est vrai, comme le suggérait l'abbé de Tanoüarn, qu'un cardinal venu du monde arabe constituerait un signal fort. Comme l'élection d'un cardinal venu de l'Europe de l'Est en 1978 a eu un impact majeur sur l'évolution du monde et de la chrétienté...

  • Platitudes cardinalices

    IMPRIMER

    Lu sur le blog de Stéphanie Le Bars (Le Monde) :

    "La question de la curie est une question ancienne. Il y a des trucs moches ou tristes ; on ne sait pas si c’est vrai ou pas, mais en tout cas, ce n’est pas très brillant ; ce n’est pas aussi clair et clean que tout le monde le souhaiterait", a estimé le cardinal Philippe Barbarin sur les ondes de RCF.

    L’archevêque de Lyon a reconnu avoir espéré, lors de l'élection de Benoît XVI, qu’avec son expérience de la curie, cet "homme limpide" aurait pu"remettre de l’ordre". "Mais il n’a pas réussi, cela veut dire que c’est difficile." Il faudra donc à son successeur de "la lucidité, l’autorité et de la fermeté pour prendre des décisions."

    Une "nouvelle définition de la fonction de la curie" est nécessaire, a de son côté estimé le cardinal André Vingt-Trois sur RTL. "Si on veut normaliser le fonctionnement de l’Eglise, ce n’est pas en mettant sur le pavois un grand chef qui aspirera tous les regards et toutes les attentions, a-t-il ajouté. Il faut continuer dans l’effort de Benoît XVI de gérer sa mission de façon moins spectaculaire et plus fondamentale. Nous avons besoin de quelqu’un qui n’ait pas un ego surdimensionné, mais qui soit capable de comprendre les civilisations différentes et d’être un pivot pour la communication entre les Eglises." A ses yeux, le prochain pape devra avoir "une stature internationale,  des capacités de communication, être spirituel et enraciné dans la foi".

  • Un livre d'un papabile bien en vue...

    IMPRIMER

    Patriarche de Venise devenu archevêque de Milan est considéré comme un papabile des plus crédibles.

    Cofondateur de la revue Communio avec Balthasar et Ratzinger, animateur d'Oasis (pour le dialogue entre chrétiens et musulmans), il a été surtout fortement marqué par Communion et Libération. Sa vision de l'engagement chrétien s'inscrit pleinement dans l'orientation du grand mouvement d'évangélisation créé par Luigi Giussani. Elle oscille entre d'une part, la prise en compte réaliste de la situation présente d'une société « plurale », éclatée et sécularisée, et d'autre part l'affirmation décomplexée du recours indispensable aux ressources de la foi et de l’Église. La « nouvelle laïcité » qu'il esquisse exclut la neutralisation des religions et implique au contraire de leur permettre de proposer leur « propre vision des biens spirituels et matériels, communs à tous les hommes ». 

    Qu'il s'agisse de construire un ordre social juste, réveiller la « raison économique » (fort différente de la raison des économistes) ou intégrer « des styles de vie bonne », le cardinal Scola s'emploie à montrer qu'on ne peut décidément pas se priver de la présence du Dieu de Jésus Christ.

     

     

    scola001.jpg

     

     

     

     

     

    Cardinal Angelo Scola

    Bien vivre ensemble au XXIe siècle

    Editions de l'Emmanuel, 150 p., 17 €

  • Stéphane Hessel : des bémols s'imposent

    IMPRIMER

    Et Ivan Rioufol (Le Figaro) s'y emploie : 

  • Une synthèse du pontificat de Benoît XVI

    IMPRIMER

    "L’abbé Eric Iborra, professeur à l’École cathédrale (Collège des Bernardins), enseigne notamment la pensée de Joseph Ratzinger. Il a traduit en français le magistral ouvrage de synthèse du dominicain anglais Aidan Nichols, La Pensée de Benoît XVI, et de Joseph Ratzinger lui-même Mon concile Vatican II, (Artège)." Il propose, sur Liberté Politique, une synthèse du pontificat de Benoît XVI :

    Encore sous le choc de l'abdication de Benoît XVI et à l'approche du conclave qui élira son successeur, il n'est pas vain d'esquisser une synthèse de ce pontificat qui aura duré presque huit ans. Où se révèlent l’autorité d’un homme et la continuité d’une pensée.

    Ces années sur le devant de la scène médiatique auront beaucoup contribué à nuancer l'image que les hommes de bonne volonté – car, hélas, il y en a d'autres – pouvaient se faire du préfet de Jean-Paul II. Au lieu d'un prélat hautain et intransigeant – le Panzerkardinal caricatural des médias – ils ont découvert – ce qu'il était depuis toujours – un homme aux goûts simples, humble, désintéressé, prodigieusement cultivé, attentif à tous.

    Lire la suite

  • Prochain conclave : les jeux sont loin d'être faits

    IMPRIMER

    "Un conclave très ouvert", c'est sous ce titre que l'abbé Guillaume de Tanoüarn nous livre sa vision du prochain conclave et sa lecture des faits au terme du pontificat de Benoît XVI. Comme d'habitude, cela ne manque pas d'intelligence et, surtout, l'auteur ouvre des perspectives marquées du sceau de l'espérance (et se risque même à avancer un nom) :

    On sait que le conclave est la seule assemblée décisionnaire du monde dont les membres soient enfermés jusqu'à ce que décision s'ensuive. Mais cela n'empêche pas le conclave actuel d'être très ouvert. Oh ! Ce n'est pas à cause de ces modernes passe-murailles que sont les portables (ordinateurs ou téléphones). Les électeurs n'ont pas droit à ces instruments. Mais en réalité, le conclave est très ouvert on ne sait pas trop qui peut l'emporter. Autrefois on disait : "Tel qui rentre pape au conclave en ressort cardinal". Et il est vrai que la majorité des 2/3 est difficile à obtenir et qu'il existe de très efficaces minorités de blocage, qui empêchent certains favoris d'aller au bout de leur jeu électoral. Aujourd'hui, pour le présent conclave, on ne peut pas dire qu'un pape en puissance ressortira cardinal car il n'y a pas de pape en puissance. Personne n'imagine que les jeux sont faits. Du reste, la bagarre se poursuit entre les cardinaux italiens et les autres, pour savoir s'il faut commencer tout de suite (idée de la curie) ou si un long préconclave est souhaitable (au cours duquel des étrangers pourraient aussi faire campagne).

    Lire la suite

    On peut accéder également à :

    Droit de regard, l’émission qui éclaire l’actualité. Le pape a provoqué la surprise dans le monde entier en renonçant à sa charge : pourquoi un tel choix ? Comment l’interpréter ? Faut-il craindre pour l’Eglise ? Rencontre avec l’Abbé Guillaume de Tanoüarn.
  • Liège et Malmedy: Messes de Carême en grégorien

    IMPRIMER

    DIMANCHE 3 MARS

    Premier Dimanche du Mois

    IIIe DIMANCHE DE CARÊME

     

    A LIEGE

    EGLISE DU SAINT-SACREMENT

    Boulevard d’Avroy, 132  

    0806_0302.jpg

    10h, Messe en latin

    célébrée (missel de 1962) par M. l’abbé Jean Schoonbroodt

    Propre grégorien de la messe « Oculi mei », Kyriale XVII« Salve ».

    Credo I (XIe s.) et Repons « Media Vita » (Xe s.)

    par la Schola du Saint-Sacrement, Kaisu Hynninen (soprano solo)

    et Patrick Wilwerth (professeur d’orgue au conservatoire de Verviers) 

    11h15, Messe en Français

    Célébrée (missel de 1970) par M. l’abbé Claude Germeau

    Chants grégoriens: Kyriale XVIII, Hymne de Carême « attende Domine »)

    Orgue: Mutien Houziaux, ancien titulaire à la cathédrale de Liège


    A MALMEDY 

    ÉGLISE DES CAPUCINS

    Ruelle des Capucins à 4960 Malmedy 

    3348_19856_0_fr.jpg

    18h., Messe en latin

    Célébrée (missel de 1962) par M. l’abbé Claude Germeau 

    Propre grégorien de la messe « Oculi mei »

    Kyriale XVII« Salve ». Credo I (XIe s.)

    Motets « Ecce homo » à trois voix (Géréon Stein, 1853), « Adoramus Te »  (P.J. Vandamme), « O heilige Seelenspeise » et « Vive Jésus, vive sa Croix »

    par la Schola de Saint-Lambert (Verviers) et la Schola des Capucins (Malmedy)

    Orgue : Michèle Baron et Léonard Aussems, professeur hre à l’académie de Malmedy 

  • Mensuel "La Nef": le numéro de mars 2013 est disponible

    IMPRIMER

    Sommaire du dernier numéro

     

    FIC71597HAB33.jpgSommaire du n°246 de mars 2013

    SOMMAIRE DU N°246 DE MARS 2013

    ÉDITORIAUX
    Honneur à Benoît XVI, par Christophe Geffroy
    Misère de la communication, par Jacques de Guillebon

    ACTUALITÉ
    Le « mariage » homo : et après ?, par Falk van Gaver
    Vie de l’Église x Benoît XVI : coopérateurs de la vérité, par Loïc Mérian
    Retour sur la crise syrienne, par Annie Laurent
    Syrie : la paix est encore possible, entretien avec Sr Agnès Mariam de la Croix
    Géopolitique d’abord : Benoît XVI et l’autre poumon de l’Europe,
    par Paul-Marie Coûteaux
    Lettre ouverte… : Aux conservateurs qui viennent de perdre encore une bataille,
    par Henri Hude
    Chronique Vie : Suicide assisté : on y est !, par Pierre-Olivier Arduin

    DOSSIER SPÉCIAL : BENOIT XVI
    Rétrospective d’un pontificat, par Jacques de Guillebon
    Il a confirmé la foi de ses frères, par Mgr Eric Aumonier
    Le pape qu’on ne méritait pas, par l’abbé Christian Gouyaud
    Benoît XVI et les moines, par le TRP Dom Hervé Courau
    De la crise de la foi au renouveau, par le Père Martin Sabathé
    Le pape de la foi et de la raison, par l’abbé Eric Iborra
    Un pape intellectuel, par Chantal Delsol
    Un pontificat liturgique, par l’abbé Thomas Diradourian
    La nouvelle évangélisation, par le Père Laurent-Marie, sjm
    Un pontificat pour la Vie, par Pierre-Olivier Arduin
    Benoît XVI et l’orthodoxie, par Victor Loupan
    En action de grâce pour ce pontificat, par l’abbé Hervé Benoît
    Ce que Benoît XVI a apporté aux jeunes prêtres, par l’abbé Laurent Spriet
    Un pontificat de réformation, par Grégory Solari
    La charité de la vérité, par le Père Thierry-Dominique Humbrecht, op
    Témoignage d’un jeune étudiant « jmjiste », par Médéric Robert-Ambrois

    CULTURE
    Hannah Arendt : le souci du monde, par Falk van Gaver
    Au fil des livres : Viivi Luik, par Philippe Maxence
    Notes de lecture, chroniques musique, cinéma, sortir,
    Internet, livres jeunes
    Un livre, un auteur : Philippe de Saint Robert
    Portrait : Laurent de Cherisey, par Marine Tertrais