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BELGICATHO - Page 1864

  • La presse espagnole censure une pub pro-vie

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     Source: http://leblogdejeannesmits.blogspot.be

    Parmi cinq quotidiens nationaux espagnols, seul le quotidien La Gaceta a accepté de publier l'annonce suivante qui interpelle le ministre de la justice, Alberto Ruiz Gallardon du Partido Popular au pouvoir, à propos de l'avortement. El Pais, El Mundo, ABC, et La Razon ont choisi de refuser le visuel de pleine page, à la dernière minute.

    anunciogallardon2.jpg

     « Il y a des enfants qui ne souriront jamais. Ils seront morts avant.  Par votre faute, M. le Ministre. »

    « Vous pourriez faire beaucoup pour les sauver et vous ne le faites pas. Simplement, comme tant de puissants de ce monde, vous regardez ailleurs devant l'assassinat massif d'enfants à naître. Ce n'est pas “l'interruption volontaire de la grossesse », ce n'est même pas “l'avortement” : c'est, en vérité, un crime horrible. 

    Vous et votre parti, le PP, vous avez promis la modification de la loi d'avortement, cette funeste loi promue par Bibiana Aido, et vous n'avez pas tenu la promesse. Trois cents enfants meurent chaque jour en Espagne comme conséquence d'une norme dont très sérieusement nous doutons qu'elle puisse mériter de porter le nom de “loi”. 

    Vous, M. le ministre, vous ignorez systématiquement la protection de la vie de l'enfant à naître. Si la vie ne fait pas partie de vos priorités, permettez-nous de douter de la bonté de votre hiérarchie des valeurs. Nous ne voulons pas penser que, parmi vos convictions, se trouve celle selon laquelle le corps du fœtus est le même que celui de la femme et que par conséquent, il peut être éliminé comme s'il s'agissait d'une tumeur. Nous ne voulons pas croire que vous ne savez pas ce que dit la science à ce propos. Nous ne voulons pas croire davantage que vous ne voulez pas que les enfants sourient, ou qu'ils jouent, libres, dans un  monde où – les puissants mis à part – ils sont aimés. Protégez le droit à la vie – le seul qui garantisse les autres droits de l'homme – et modifiez la “loi Aido”. Ne continuez pas d'entasser des erreurs qui coûtent, chaque année, des milliers de vies humaines. »

     L'annonce avait été rédigée et financée par les membres de la plateforme HazteOir (http://www.hazteoir.org) qui entendent maintenant chercher d'autres moyens de la faire circuler.

     Cette annonce intervient à un moment où la pression monte sur le gouvernement de « droite » de Mariano Rajoy pour honorer ses promesses, et semble-t-il fait peur dans les gros médias – mais que craignent-ils ? 

  • Le "Gender pour tous" et les droits des parents

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    De Grégor Puppinck *

     Source: ZENIT.ORG

     Les parents qui voudront transmettre certaines valeurs à leurs enfants vont dans les prochains mois se heurter à l'école de la République, telle que l’actuel gouvernement veut la refonder, en particulier à propos de la complémentarité homme-femme, de la sexualité humaine et de la morale.

    Le projet de loi Taubira sur le mariage doit être considéré en lien avec un autre projet fondamental de l’actuel gouvernement : le projet de « refondation de l'école de la République » actuellement discuté à l’Assemblée Nationale. Ce projet de loi sur la « refondation de l'école de la République » prévoit, entre autres dispositions, d’introduire un nouvel enseignement obligatoire de morale laïque et d’éducation civique, ainsi que de lutter dès le plus jeune âge contre les stéréotypes de genre. Dans la presse et à l’Assemblée, le ministre de l’éducation nationale, Vincent Peillon, a précisé que « le but de la morale laïque est d'arracher l'élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel » pour « permettre à chaque élève de s'émanciper », car « le but de l’école républicaine a toujours été de produire un individu libre ». Dans la même veine, la Ministre de la Justice, Christiane Taubira a également déclaré à l’Assemblée que  « dans nos valeurs, l'Education vise à arracher les enfants aux déterminismes sociaux et religieux et d'en faire des citoyens libres »

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  • Première nomination par le Pape François au sein de la Curie romaine

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    Source: http://www.catholicnewsagency.com/news/pope-appoints-top-franciscan-to-vaticans-religious-life-department/

     Le Pape François a effectué sa sa première nomination au sein de la Curie romaine, ce 6 avril, en choisissant son ami, le Père franciscain José Rodríguez Carballo, pour aider à gérer la Congrégation pour les Instituts de Vie consacrée et les Sociétés de vie apostolique.

     Le Père Rodríguez Carballo sera également fait archevêque, avec comme siège titulaire Belcastro (Calabre).

     Jusqu'à sa nomination, le Père Carballo fut le Ministre général de l'Ordre des Frères Mineurs, le 119e successeur saint François d'Assise. Il a été élu à ce poste le 5 juin 2003 et réélu pour six ans le 4 juin 2009.

     En plus d'être le chef d'un des plus grands ordres religieux internationaux, le Père. Carballo connaît aussi personnellement le Pape François.

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  • Jacques Fesch: quand la rédemption conduit sur les chemins de la sainteté

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     Source: http://pagesfeuilletees.free.fr/chroniques/jfesch.htm

    Mardi dernier,  2 avril, France 2 programmait “Histoires en série”, un programme au cours duquel on a pu voir différents parcours, souvent difficiles, des vies brisées, avec pour thème: “Quand les fantômes du passé bouleversent nos vies”.

    Il fut ainsi question, notamment, du fils caché d’un condamné, Gérard, enfant de la DDASS (l’équivalent français de notre Assistance publique de l’époque), devenu professeur de musique et père de famille… lui-même fils d’un homme qui défraya la chronique en France, dans les années 1950: Jacques Fesch. Gérard finira par retrouver les traces de son père biologique, Jacques. Il prendra son nom.

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  • Anthony Flew a découvert le Dieu d’Aristote.

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    C’est ce qu’un correspondant nous communique sous l’intitulé : « l’athée le plus influent du 20ème siècle a changé d’avis ! ». L’info est sur « canalblog », mais la nouvelle date un peu :

     « Anthony Flew change d’avis en 2004 à l’age de 81 ans et croit désormais en l’existence de Dieu. Il écrit par la suite un livre intitulé «There is a God» (Il y a un Dieu) expliquant son changement de pensée. Dans son livre, on apprend à la page 74 que c’est lors d'un débat à l’université de New York qu’il a officiellement et publiquement annoncer son changement de pensée. Il déclara lors de ce débat qu’il pensait que l’origine de la vie pointait vers un créateur du fait des récentes recherches effectuées sur l’ADN. Il explique à la page 93 de son livre : «Je dois souligner que ma découverte du Divin s’est déroulé sur un plan purement naturel, sans aucune référence à des phénomènes surnaturels. Ça a été un exercice qui traditionnellement est appelé la théologie naturelle. Il n’a aucun lien avec aucune des religions révélées. Je ne prétends pas avoir eu d’expérience personnelle de Dieu ni une expérience qui peut être appelée surnaturelle ou miraculeux. En bref, ma découverte du Divin a été un pèlerinage de la raison et non de la foi»(Anthony Flew, «Il y a un Dieu» p. 93)

    Les principaux arguments avancés par Anthony Flew :

    [b] 1/ L’extrême complexité du fonctionnement de la molécule d’ADN ;

    [b] 2/ Les lois de la Nature ;[b] 3/ L’information présente dans l’ADN ;

    [b] 4/ L’ajustement si parfait des lois de l’univers

     Lire ici :

    http://rustyjames.canalblog.com/archives/2012/03/05/23685083.html"

    Antony Flew Garrard Newton (né à Londres le 11 février 1923 mort à Reading le 8 avril 2010) est un philosophe analytique britannique, souscrivant à une option évidentialiste en épistémologie. Il est avant tout connu pour ses travaux sur David Hume, et ses ouvrages sur la philosophie de la religion.

    Ayant longtemps proclamé son athéisme, Flew indique à la fin 2004 qu'il est devenu déiste, au sens ou il adhère à l'idée d'un Dieu aristotélicien (en)[1].

    Antony Flew découvre le dieu premier moteur de l’univers, vingt cinq siècles après le Stagirite. Mieux vaut tard que jamais. La philosophie des sciences nous fera toujours un peu sourire.

  • Belgique : l’un des deux exorcistes du diocèse de Namur se confie au journal « Vers l’Avenir »

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    PID_$340603$_2ad16dce-9d5a-11e2-983f-44b1b35e8f45_web_jpg_h170.jpgIl existe deux prêtres exorcistes dans le diocèse de Namur. L’un d’eux est chez les frères de saint Jean à Libramont. Le journal « Vers l’Avenir » l’a interviewé .

    Le père Jean-Marie, 57 ans, est l’aîné des frères de saint Jean, une communauté du prieuré Notre-Dame de la Paix installée à Libramont depuis 21 ans. Il est aussi un des deux exorcistes du diocèse de Namur. Pour être précis, le père Jean-Marie est l’adjoint du père Daniel-Marie Ramiro-Gonzales, l’exorciste de Namur. Ils succèdent à ce poste à l’abbé Paul Léonard (le frère de l’actuel primat de Belgique, Mgr André Joseph Léonard)

    Lors de son élection, le pape François a parlé ouvertement de ce que la notion du mal, selon lui, était quasi volontairement niée dans notre société occidentale. Il a exhorté les baptisés à se montrer vigilants.

    Et justement, le père Jean-Marie l’est, lui, vigilant. Il parle de la lutte contre le mal ou le Malin.

    Père Jean-Marie, comment devient-on exorciste ? On le choisit ou est-on désigné pour ce ministère ?

    Un évêque ne peut pas contraindre un prêtre. C’est un ministère qui s’exerce en correspondance avec ce qu’on ressent, en fonction des circonstances qui font la vie d’un prêtre. Moi par exemple, j’ai vécu dans des communautés en Afrique et dans le Sud de la France. C’est à travers cette mission que j’ai senti que même chez des gens qui venaient de recevoir le baptême, quelque chose les empêchait d’être pleinement libérés. Un peu comme s’il demeurait des liens dans la périphérie de leur âme.

    Comment cela ?

    Ce n’est pas facile à expliquer, c’est comme une résistance qui demeurerait après avoir reçu le sacrement de pardon (la confession). Comme si les actes du passé, ce qui est lié à la mémoire, les instincts, le corps empêchaient la personne d’être pleinement libre. Comme j’avais vécu cela, j’ai accepté d’en connaître davantage ; j’ai travaillé avec l’abbé Paul Léonard [le frère de Mgr André-Joseph Léonard ndB]. Je suis arrivé à ce ministère d’exorciste un peu par hasard. C’est l’évêque Remi Vancottem qui a officialisé mon ministère.

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  • Paramentique papale : la férule de Paul VI est de retour

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    A271110_8.jpgLa paramentique (du latin parare, préparer, apprêter) est l'ensemble des vêtements, coiffes, tentures, parements et ornements utilisés dans les liturgies religieuses. On y inclut parfois l'orfèvrerie sacrée.

    On s’est déjà aperçu que le pape François ne prisait pas celle que Benoît XVI avait remis en usage et semblait contester les « acquis » liturgiques  conciliaires. Hier, à Saint-Jean de Latran, pour la prise de possession de sa cathédrale, l’évêque de Rome a repris la férule de Paul VI abandonnée sous le règne de Benoît XVI. Un signe de plus en la matière ?

    Férule: bâton liturgique droit, surmonté d'une croix trilobée dorée à une seule traverse et sansPANews+BT_N0009031365357536027A_I1.jpg crucifix, que le Pape utilise, en cérémonie, à la place de la crosse. À la faveur du Concile Vatican II (1962-1965), Paul VI commanda aux sculpteurs italiens Enrico Manfrini et Lello Scorzelli une férule scorzelli-crocefisso_160.jpgd'argent portant un crucifix (photo ci-contre). Portée pour la première fois, le 8 décembre 1965, jour de clôture du Concile Vatican II, cette férule d'argent remplaça la férule traditionnelle en usage à Rome. Par suite, son usage sera quasiment généralisé à toutes les célébrations liturgiques pontificales requérant le port d'une chasuble ou d'une chape. Depuis la mort du Pape Paul VI, trois de ses successeurs l'ont utilisée Jean-Paul Ier, Jean-Paul II et Benoît XVI - jusqu'en mars 2008.

    En effet, à partir du Dimanche des Rameaux 16 mars 2008, le Pape Benoît XVI lui avait préféré une férule traditionnelle portant une croix sans crucifix, celle du Pape Pie IX, employée selon les usages récents. Depuis les premières vêpres de l'Avent du 28 novembre 2009, Benoît XVI utilise sa propre férule qui, comme le veut la tradition, lui a été offerte par Le Cercle Saint-Pierre.

  • Les martyrs sont vivants aujourd'hui dans de nombreux pays

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    La foi ne se vend pas (Osservatore Romano)

    « Pour trouver les martyrs il n’est pas nécessaire d’aller aux catacombes ou au Colisée: les martyrs sont vivants aujourd’hui dans de nombreux pays. Les chrétiens sont persécutés pour leur foi. Dans certains pays ils ne peuvent pas porter de croix: ils sont punis s’ils le font. Aujourd’hui au XXième siècle, notre Eglise est une Eglise de martyrs ». Le Pape François a centré son homélie de la messe célébrée dans la matinée du samedi 6 avril, dans la chapelle de la Domus Sanctae Marthae, sur le courage de témoigner de notre foi, qui ne se négocie pas et ne se vend pas au meilleur offrant. (...)

    Le Pontife a fait référence au passage des actes de apôtres (4, 13-21) proclamé dans la première lecture de la célébration. Face à l’ordre des grands prêtres et des pharisiens de ne pas parler de Jésus, Pierre et Jean – a-t-il souligné – « sont demeurés fermes dans leur foi », disant: « Nous ne pouvons pas taire ce que nous avons vu et entendu ».

    Leur témoignage, a t-il ajouté, « me fait penser à notre foi. Et comment se porte-t-elle notre foi? Est-elle forte? Ou est-elle à la fois un peu à l’eau de rose, une foi comme-ci comme-ça? Quand surviennent des difficultés sommes-nous courageux comme Pierre ou un peu tiède? ». Pierre, a affirmé le Pape François, nous enseigne que la foi ne se négocie pas. Dans l’histoire du peuple de Dieu a toujours existé cette tentation: amputer un peu de foi », peut-être « seulement un peu ». Mais « la foi – a t-il expliqué – est ainsi, comme nous la récitons dans le Credo ».  Ainsi faut-il dépasser « la tentation d'être un peu ‘comme ils font tous’.  De ne pas être trop trop rigides », parce que c’est précisément « de là que commence un chemin qui finit dans l'apostasie ». En effet « lorsque nous commençons à amputer la foi, ou négocier la foi, à aller presque jusqu’à la vendre au meilleur offrant, nous entreprenons le chemin de l'apostasie, de l’absence de fidélité au Seigneur ». Mais justement l’exemple de Pierre et de Jean nous aide, nous donne de la force ». Tout comme celle des martyrs dans l’histoire  de l’Eglise. Ce sont ceux « qui disent ‘nous ne pouvons nous taire’, comme Pierre et Jean. Et cela nous donne de la force à nous qui, quelquefois, avons la foi un peu faible. Cela nous donne la force pour aller de l’avant dans la vie avec cette foi que nous avons reçu, cette foi qui est le don que le Seigneur donne à tous les peuples ».

    Le pape a conclu en proposant une prière quotidienne: « Seigneur, merci beaucoup pour notre foi. Veille sur ma foi, fait la grandir. Que ma foi soit forte, courageuse. Et aide-moi dans les moments où comme Pierre et Jean, je dois la rendre publique. Donne-moi le courage ».

  • 8 avril : l'annonce faite à Marie

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    angelico2.jpgCette année, l'Annonciation est fêtée ce lundi 8 avril en raison des célébrations de la Semaine Sainte et de Pâques. Voici l'homéle du Père Joseph-Marie Verlinde (homelies.fr - Archive 2007) :

    Matin, midi et soir, trois fois par jour, l’Angélus sonne – ou sonnait – dans nous campagnes pour célébrer le mystère de l’Incarnation. L’Ave Maria, la salutation de l’Ange, scande ainsi le début, le milieu et la fin de nos journées. Aussi, la péricope que la liturgie nous propose en cette solennité de l’Annonciation, est-elle parmi les plus connues de l’Évangile. Dieu attendait cette rencontre depuis le jour où l’humanité s’est éloignée de lui par le péché, mettant en péril son dessein d’amour. Voilà qu’enfin s’élève des profondeurs de la terre, un « oui » capable d’attirer sa bienveillance ; sans plus attendre, il vient, il accourt : le Verbe se fait chair, Dieu s’unit à sa créature et se compromet pour toujours avec elle. L’amour a trouvé où habiter ; les noces de Dieu avec l’humanité peuvent commencer ; une alliance plus forte que la mort sera bientôt scellée (Ct 8, 6).

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  • Le pape s'installe dans sa cathédrale et dit l'attente de Dieu

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    "Dieu attend l'homme" (zenit.org)

    Homélie du pape François, Saint-Jean-du-Latran

    « Dieu t’attend, toi, il te demande seulement le courage de venir à lui », a déclaré le pape François lors de son homélie, en ce dimanche de la Miséricorde, 7 avril 2013.

    Le pape a pris "possession", au cours de la messe, à 17 h 30, de la basilique papale de Saint-Jean-du-Latran, sa cathédrale, en présence du clergé et de fidèles du diocèse.

    « Pour Dieu, nous ne sommes pas des numéros, nous sommes importants, ou mieux, nous sommes le plus important de ce qu’il a; même pécheurs, nous sommes ce qui lui tient le plus à cœur », a-t-il souligné, encourageant à revenir à Dieu, « quelle que soit l’erreur, quel que soit le péché qui est dans notre vie » car « la patience de Dieu doit trouver en nous le courage de revenir à lui ».

    Homélie du pape François

    Chers frères et sœurs,

    Avec joie je célèbre pour la première fois l’Eucharistie dans cette Basilique du Latran, Cathédrale de l’Évêque de Rome. Je vous salue tous avec grande affection : le Cardinal Vicaire, les évêques auxiliaires, le clergé diocésain, les diacres, les religieuses et les religieux et tous les fidèles laïcs. J’adresse aussi mon salut à Monsieur le maire de Rome, à son épouse et à toutes les autorités. Marchons ensemble dans la lumière du Seigneur Ressuscité.

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  • Mauvais temps pour les chrétiens d'Egypte

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    Plusieurs coptes ont été victimes "d'affrontements interconfessionnels" comme disent pudiquement nos médias. Ce dimanche, lors de leurs funérailles, de nouvelles violences ont éclaté qui ont oûté une nouvelle vie à la communauté copte.

    Lire les infos sur le "blog copte" : http://blogcopte.fr/

  • L’élection du pape François a-t-elle un sens politique ?

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    Une politique selon l’Ecriture sainte, bien sûr. C’est la thèse défendue par Henti et Thomas Hude dans le n° 247 (avril 2013) du mensuel catholique « La Nef » (extraits) :

    Le 13 mars 2013, le cardinal Jorge Mario Bergoglio, 76 ans, archevêque de Buenos Aires, a été élu pape au cinquième tour de scrutin, premier non-Européen et premier jésuite à diriger l’Église catholique. (… ). L’élection du pape argentin représente-t-elle le début de la fin du libéralisme idéologique, troisième grande idéologie sortie de la philosophie des Lumières, comme l’élection du pape polonais a représenté le début de la fin du communisme ? (…)

    (…). Depuis que le Christ est sorti du tombeau, l’Église catholique, dans l’annonce de la foi, s’est trouvée successivement (ou simultanément) contrariée par deux sortes de politiques, l’une autoritaire, et l’autre libérale.
    La première dénonce le christianisme comme la religion des esclaves en révolte, promotrice d’une liberté anarchique, dangereuse pour l’ordre et l’autorité. Ce fut la politique des empereurs romains, ou des empereurs asiatiques, ou encore celle des nazis. La seconde politique est au contraire de dénoncer le catholicisme comme la religion des maîtres, durement hiérarchique, opposée à la liberté dans tous les domaines.

    L’enseignement du Christ s’oppose à ces deux logiques. A l’esclavage externe, qui est une conséquence du péché, et, inversement, « qui commet le péché est esclave du péché » (…). Quand on nie cet enseignement, la liberté vire à l’arbitraire et se trouve peu à peu dissoute par l’abus de la liberté, le droit par l’abus du droit. C’est ce que fait l’idéologie libérale-libertaire et c’est là, de plus en plus, la seule politique vraiment contraire au développement de l’Église en Occident.

    En Asie (comme jadis dans l’Antiquité occidentale), le christianisme est plutôt perçu comme une force de renouveau philosophique et politique, qui s’oppose aux grands autoritarismes traditionnels. On peut prévoir que l’humanisme, d’origine en partie chrétienne, et incorporé dans la technique ou dans les sciences, finira par pénétrer partout. À terme, le catholicisme (œcuménique, diversement acculturé, et devenu plus concrètement universel) n’aura plus qu’un seul grand vis-à-vis, le libéralisme idéologique. C’est ce que croyait John Henry Newman, qui écrivait : « À la fin, il n’y aura plus que des catholiques et des libéraux. »

    Fin de cycle. Pourquoi peut-on aujourd’hui estimer que cette idéologie libérale, qui semble triomphante, se trouve près de sa fin ?

    Expliquons-le en résumant l’histoire. Une fraction des élites européennes ayant rejeté le Christ au XVIIIe siècle, et s’étant emparé du pouvoir dans le monde, a voulu conserver les acquis historiques du christianisme, notamment la raison et la liberté. Cette raison sans foi, cette liberté sans Dieu, c’est la philosophie des Lumières. Dans l’ordre politique, cette philosophie a engendré trois grands systèmes idéologiques : le libéralisme, le communisme, le nazisme. Chacun s’est imposé par la violence. Puis, ils se sont fait la guerre. Les deux premiers ont dévoré le troisième. Puis le second a été dévoré par le premier.

    Demeuré seul, le libéralisme a perdu toute mesure. Il a rompu avec la Raison et le Devoir. Économiquement, à force de sacrifier le développement industriel et le bien commun économique de tous, au profit des intérêts financiers d’une minorité, il a conduit à une récession terrible dans presque tous les pays développés, partiellement masquée par la prospérité insolente d’une oligarchie notamment financière.(…) . Il est donc très probable que nous soyons à la fin du grand cycle idéologique qui a commencé au XVIIIe siècle. Le libéralisme se radicalise, preuve qu’il a perdu l’initiative.

    Le libéralisme vire à l’autoritarisme. Excessif, il prétend imposer tout et n’importe quoi en matière de politique familiale et éducative.
    Autoritariste en matière de politique économique, il se montre capable d’imposer à de nombreux peuples d’Europe et dans beaucoup d’autres pays des traitements inhumains d’austérité et de régression économique et démocratique, dans le seul but de préserver l’intérêt des créanciers et de cette oligarchie libérale. C’est la même logique de raidissement qui est à l’œuvre en matière d’influence dans le monde. Sous le paravent de beaux principes habilement pervertis (liberté des marchés, démocratie, droits de l’homme), il devient de plus en plus une volonté de domination impériale, brutale et militariste, révélant une conception de l’économie de plus en plus orientée vers le profit d’un certain nombre de groupes d’intérêts, bien souvent au détriment des intérêts du peuple (…) Tout comme la Pologne était un des pays qui avait le plus souffert de la domination communiste, de même l’Argentine est l’un des pays qui a le plus souffert de la domination du libéralisme. Son économie et sa structure sociale ont été plusieurs fois ravagées par divers intérêts oligarchiques et impérialistes, sous couvert d’une politique soi-disant libérale ou anticommuniste. Là où il y avait encore, au début du XXe siècle, un pays déjà développé, nous avons assisté à l’installation progressive de la misère, de l’inégalité et de la violence sociale, qui sont autant d’atteintes aux droits de l’homme.
    L’origine du pape et sa vie consacrée aux pauvres, sont donc aussi significatives pour l’Église et l’homme d’aujourd’hui, que l’élection du pape polonais aux temps du mur de Berlin.

    Tout l’article ici : Pape François : le sens politique d'une élection

    Bref, un nouveau Jean-Paul II, voire un nouveau Moïse, pour entrer dans la terre promise ? L’histoire et des évangiles nous enseignent cependant qu’il n’y a pas d’autre vraie terre promise que les « cieux nouveaux et la terre nouvelle », qui ne sont pas de ce monde, mais de l’ordre  de l’eschatologie. Entre-temps, contentons nous de porter le poids des jours, en faisant tant bien que mal la volonté du Père, au milieu des tribulations de l’espace et du temps qui nous sont impartis.  

    JPS