Mgr Olivier Schmitthaeusler, évêque de Phnom Penh, de passage en Alsace, répond aux questions de "Dernières Nouvelles d'Alsace" (vendredi 5 août) sur les communautés catholiques du Cambodge.
Extraits de cette interview (http://www.dna.fr/fr/monde/info/5509592-Interview-Mgr-Schmitthaeusler-eveque-de-Phnom-Penh-Un-signe-d-esperance)
DNA : - Quelle est l’importance des communautés catholiques au Cambodge, pays majoritairement bouddhiste ?
Mgr Schmitthaeusler : - Quand je suis arrivé au Cambodge il y a 10 ans, j’ai débuté dans une toute petite église où il n’y avait qu’un seul chrétien. Sachant que 96 % du peuple cambodgiens est bouddhiste, les catholiques sont au nombre de 14 000 dont 10 000 Vietnamiens et 4 000 Cambodgiens.
Actuellement, après les événements tragiques des Khmers rouges, deux églises sont restées et les 38 communautés existantes ont un lieu de culte ou une chapelle. Au diocèse, il y a deux prêtres cambodgiens, 3 sœurs et 150 agents pastoraux, des prêtres, religieuses, frères, laïcs missionnaires, tous étrangers de 20 nationalités différentes.
La nouvelle directive législative passe outre le minimum même de la conscience personnelle, en tendant à rendre obligatoire le remboursement de la contraception et de la stérilisation volontaire dans toutes les offres d’assurance maladie elle cloisonne les hôpitaux catholiques qui ne « s’enferment » pas uniquement aux personnes partageant la foi catholique, bien au contraire il s’agit d’institutions de santé très importants surtout pour ceux qui ne peuvent pas se permettre le luxe de soins en cliniques privées. Ainsi le cardinal Daniel DiNardo, président le département de la Défense de la Vie au sein de l’Episcopat américain a publié hier un communiqué dans lequel il explique que les nouvelles dispositions empêchent les non-catholiques de fréquenter les institutions hospitalières catholiques.
Nous espérons, dans cette traduction, livrer correctement les propos tenus par l'archevêque d'Oviedo, Mgr Montes, à l'occasion des JMJ.
En France en tout cas, selon une enquête de l’Ifop, les musulmans pratiquent plus qu’il y a vingt ans. C’est ce que relate une information parue sous la signature d’Isabelle de Gaulmyn dans le journal « La Croix » du 31 juillet, à l’occasion de l’ouverture du Ramadan.