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BELGICATHO - Page 529

  • Les chrétiens ont cessé d'être majoritaires en Allemagne

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    De Gunnar Schupelius sur le site du Berliner Zeitung :

    Les chrétiens ne sont plus majoritaires en Allemagne

    27 décembre 2021

    A la fin de cette année, moins de 50 pour cent des Allemands seront probablement encore membres de l'Eglise protestante ou de l'Eglise catholique. Une évolution à laquelle les Eglises elles-mêmes ne sont pas innocentes, estime Gunnar Schupelius.

    Dans les églises chrétiennes, la peur de perdre leur importance se propage. C'est avec une grande inquiétude que les pasteurs regardent les chiffres qui s'approchent d'une limite magique vers le bas : à la fin de cette année, moins de 50 pour cent des Allemands seront encore membres de l'Eglise protestante ou de l'Eglise catholique, un chiffre qui n'a plus été atteint depuis des siècles.

    Cette perspective repose encore sur des extrapolations, l'Office fédéral des statistiques fournira les valeurs exactes à la fin de l'année. Mais il est fort probable que l'on soit déjà passé sous la barre des 50 pour cent.

    Il y a un an, le 31 décembre 2020, les chrétiens protestants et catholiques représentaient encore tout juste la majorité avec 51 pour cent. En 1990, il y a donc seulement 31 ans, deux tiers de la population appartenaient encore à l'Église. Il y a 50 ans, 90 pour cent des habitants de la République fédérale étaient membres d'une église.

    L'exode des Eglises s'effectue à un rythme croissant et de manière inexorable. Les personnes âgées, qui sont encore nombreuses à appartenir aux Eglises, disparaissent, le nombre de baptêmes et de confirmations s'effondre, sans compter les sorties d'église.

    Berlin est très en avance sur l'évolution. Ici, seuls 28 pour cent sont encore membres d'une Eglise, la grande majorité n'appartient à aucune confession, environ huit pour cent sont musulmans. Dans cette ville, de nombreuses personnes n'ont encore jamais vu l'intérieur d'une église et ne savent pas ce qui se passe pendant le culte.

    Le christianisme en tant que base de valeurs communes et de toute notre culture se perd dans la conscience de la majorité. Quant aux Eglises - ou ce qu'il en reste - elles sont fortement politisées de manière unilatérale, ce qui effraie à nouveau une partie du public.

    Pour les pasteurs protestants, par exemple, des thèmes tels que la protection de la vie à naître, la famille, une culture chrétienne dominante sont d'une importance secondaire. Ce qui leur importe, c'est la protection du climat et une "culture de bienvenue envers les migrants". C'est ce qui ressort d'une enquête représentative menée par l'université de Hanovre.

    Mais ces thèmes à eux seuls ne sont pas porteurs. L'Eglise prend constamment parti politiquement et ne parvient plus à formuler des réponses théologiques aux grandes questions de la vie.

    C'est précisément ce qu'elle a manqué de faire à l'époque des Corona. Elle aurait dû donner d'autres réponses que la politique, qui laissait les mourants seuls, les excluait sans retenue et intervenait dans la vie privée des gens comme jamais auparavant. L'Eglise n'a même pas contesté l'interdiction des services religieux en 2020 et a mis à la porte les personnes non vaccinées en 2021.

    La plus haute représentante de l'Eglise protestante en Allemagne, Annette Kurschus, s'est prononcée à Noël pour une vaccination obligatoire générale. Une telle obligation relève de "l'amour chrétien du prochain", a-t-elle déclaré à la radio allemande, ajoutant qu'elle ne pouvait "pas accepter les personnes qui refusent de se faire vacciner".

    Elle ne devrait pas s'étonner que davantage de membres quittent désormais l'Eglise.

  • Une "adresse au pape François" (Pro Liturgia)

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    De Pro Liturgia :

    Adresse au pape François :

    Saint Père,

    Par votre Motu proprio « Traditionis custodes », vous avez souhaité limiter l’usage de la célébration de la liturgie romaine dans la forme qu’elle avait avant le concile Vatican II. Nul ne saurait vous reprocher cette initiative ; nul ne saurait vous reprocher de veiller à ce que l’unité de l’Église latine puisse se réaliser et s’exprimer à travers l’unité de la liturgie romaine.

    Cependant, on comprend mal - très mal, même - que votre attention se focalise presqu’exclusivement sur la forme dite « extraordinaire » de la liturgie et que vous ne disiez rien au sujet des très nombreux prêtres, évêques en tête, qui depuis maintenant plus de cinquante ans s’emploient en toute liberté à distordre et à dénaturer le rite romain tel qu’il a été ordonnancé à la suite de Vatican II. Votre silence sur cette réalité vécue - pour ne pas dire « institutionnalisée - dans une majorité de paroisses fait que vous privez de nombreux fidèles d’une authentique célébration de la foi catholique ; que vous faites obstacle à la transmission de ce qu’exprime notre liturgie par une harmonieuse continuité de ses rites ; que, finalement, sans le vouloir expressément, vous encouragez ces mêmes fidèles à ne plus fréquenter les églises, à ne plus pratiquer.

    Saint Père, nous ne mettons en cause ni votre autorité ni votre gouvernance pastorale ; ce qui nous pose un réel problème, c’est l’angle sous lequel vous abordez la question liturgique : fermeté à l’encontre de ceux qui s’en tiennent à la forme de la liturgie en usage avant Vatican II et magnanimité à l’égard de ceux qui, messe après messe, outrepassent les enseignements conciliaires et enfreignent, au nom d’une « pastorale » dont on n’a jamais vu les fruits, les principes liturgiques précisés dans le Missel romain que vous considérez à juste titre comme normatif.

    Saint Père, dans la lettre explicative qui accompagne et explicite votre Motu proprio, vous reprenez à votre compte les mots de votre prédécesseur Benoît XVI : « Dans de nombreux endroits on ne célèbre pas de façon fidèle aux prescriptions du nouveau Missel [lequel est] même compris comme une autorisation ou jusqu’à une obligation à la créativité, qui conduit souvent à des déformations à la limite de ce qui est supportable. » Or voilà plus de cinquante ans que les fidèles qui ont compris et accepté Vatican II sont obligés de se conformer à contrecœur à des célébrations qui sont à la limite du supportable ou même carrément insupportables. N’est-il pas temps d’entendre ces fidèles ? N’est-il pas temps de rendre à ces fidèles la liturgie que l’Église entend leur donner aujourd’hui ?

    Saint Père, avec « Traditionis custodes », nous avons pu avoir l’impression, à tort ou à raison, que vous cherchiez à contourner le vrai problème auquel l’Église doit faire face, à savoir la désagrégation de la liturgie avec, pour corollaire, l’affaiblissement de la foi et de la morale ainsi que la chute des vocations et de la pratique dominicale. Nous attendons donc de vous une nouvelle exhortation, un nouveau Motu proprio qui, cette fois, mettrait l’accent sur la nécessité de connaître et de faire connaître, de respecter et de faire respecter la liturgie. Et de rappeler fermement le rôle primordial joué par nos évêques dans cette entreprise décisive pour l’avenir de notre Eglise : c’est leur crédibilité autant que notre fidélité à l’Église qui est désormais en jeu.

    Avec notre filial respect.

  • Clervaux : des moines et des entrepreneurs

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    D'Antoine Bordier sur le site de la revue "Entreprendre" :

    Au Luxembourg, les moines de l’abbaye de Clervaux sont aussi des entrepreneurs

    Photos Antoine Bordier

    A l’abbaye bénédictine de Clervaux, ils sont, encore, une douzaine à vivre selon la Règle de saint Benoît, qui date du 6è siècle. Aujourd’hui, la vie de ces moines est rythmée par les offices, l’accueil des pèlerins, le travail scripturaire à la bibliothèque, l’écriture d’ouvrages religieux, la gestion de leurs terres agricoles, l’hôtellerie, la librairie, la production de leur jus de pomme, et, la recherche de fonds.

    De quoi remplir abondamment toute une journée, toute une vie. Reportage entre terre et ciel sur ces hommes en noir, qui défient le temps.

    Les lacets de la route se multiplient à l’arrivée de l’abbaye Saint-Maurice-et-Saint-Maur, que l’on aperçoit partiellement à travers les sapins. Le brouillard matinal a envahi la vallée, qui semble, encore, endormie. Le soleil pointe le bout de son nez et baigne de sa lumière tamisée les contours du clocher de l’abbaye qui culmine à plus de 60 mètres. Les températures ne sont pas négatives et la neige n’est pas, encore, tombée sur cette terre du Grand-Duché du Luxembourg, que certains comparent aux collines et vallons de la Suisse alémanique.

    Le village de Clervaux est là, en contrebas, avec ces 5 500 âmes. Il est magnifique et pourrait attirer de nombreux peintres réalistes en quête d’ombres et de lumières, de vieilles pierres restaurées, posées au milieu des sapins. L’imposant château, tout de blanc vêtu, sert d’écrin à la mairie. Ses murs épais, blanchis à la chaux, témoignent du long passé féodal de Clervaux. Il servait de place forte et de verrou entre les contrées du nord et celles du sud. Il a été détruit pendant la Seconde Guerre Mondiale, et, a été totalement reconstruit depuis. L’abbaye qui se situe au-dessus dénote un peu, car le style architectural est différent, beaucoup plus récent. Mais l’ensemble, avec l’église paroissiale, construite entre 1910 et 1911, qui se rapproche par ses tours jumelles du style de l’abbaye, forme comme un triptyque où l’art, l’histoire et le religieux sont omniprésents.

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  • "Traditionis custodes" : François s'est-il vengé de Benoît XVI ?

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    Du site katholisch.de :

    L'auteur Martin Mosebach accuse le pape François de se venger de Benoît XVI

    Les nouvelles explications du décret "Traditionis custodes" sur la soi-disant messe ancienne suscitent des critiques de la part de l'auteur Martin Mosebach : le pape François se serait ainsi vengé de son prédécesseur Benoît XVI, selon ses reproches.

    25.12.2021

    L'écrivain Martin Mosebach reproche au pape François de vouloir se venger personnellement de son prédécesseur Benoît XVI en limitant l'ancienne messe en latin. Le septuagénaire a déclaré au journal "Welt am Sonntag" qu'il avait certes pensé qu'une telle mesure était possible, mais qu'il était parti du principe "qu'on attendrait la mort de Benoît XVI pour le faire, dans l'esprit de la politesse curiale". Ici, un élément de vengeance personnelle est manifestement entré en jeu".

    François n'aurait pas pardonné à Benoît, poursuit Mosebach, "le fait que ce dernier ait influencé l'issue du synode amazonien avec son livre sur le sacerdoce début 2020 et lui ait fait perdre l'abrogation du célibat obligatoire qui était en fait souhaitée". Cela aurait mis le pape très en colère : "Il a maintenant rendu la pareille en s'attaquant à l'ancienne messe, c'est-à-dire à la liturgie qui était une préoccupation majeure de Benoît et qu'il avait expressément réhabilitée".

    A la question de savoir pourquoi les catholiques conservateurs parlaient volontiers d'obéissance, mais "répétaient maintenant la révolte" parce que le pape repoussait l'ancienne messe, l'auteur a répondu que le pape était strictement lié à la tradition, à ce que l'Eglise avait toujours enseigné et fait. "Si le pape François met la main sur la tradition, il ne peut plus obliger les fidèles à obéir. Surtout, il s'attaque ainsi au fondement sur lequel repose la papauté. Le rite tridentin n'est pas tombé du ciel, il s'est développé historiquement".

    Nouvelle lettre sur "Traditionis custodes

    Le week-end dernier, le Vatican s'était exprimé dans une nouvelle lettre sur des ambiguïtés dans l'interprétation du décret du pape "Traditionis custodes" (Les gardiens de la tradition) de juillet. Le préfet de la Congrégation pour le culte divin, Arthur Roche, a confirmé que François avait établi par ce décret la "forme ordinaire" de la messe comme "unique mode d'expression" du rite romain de la messe. La forme extraordinaire de 1962, en latin et dos au peuple de l'Eglise, autorisée dans une plus large mesure par Benoît XVI en 2007, ne pourra donc plus être célébrée qu'exceptionnellement et dans des conditions particulières.

    Le décret est contesté dans les milieux conservateurs. Selon les mots de François, les directives doivent contrer les tendances à la division au sein de l'Église. Les défenseurs de la liturgie traditionnelle déplorent, outre le contenu du document, son ton sévère.

    L'auteur Martin Mosebach s'était déjà exprimé à plusieurs reprises en tant que partisan de l'ancienne messe et critique acerbe du pape François. En 2015, il lui avait par exemple reproché son désintérêt pour la théologie. Depuis plus de 20 ans, il demande en outre à l'Eglise catholique de revenir à la messe en latin. En 2002, il a publié une polémique contre la réforme de la liturgie après le Concile Vatican II (1962-1965). Le titre provocateur du livre : "Hérésie de l'informe. La liturgie romaine et son ennemi". (KNA)

  • La fuite en Egypte et le massacre des innocents

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    Du Père Simon Noël osb (sur son blog) :

    Fuite en Egypte et massacre des innocents

     
    Le lendemain de Noël, dans le rite byzantin, nous fêtons la Mère de Dieu, la Très Sainte Vierge Marie. Et le dimanche qui suit Noël, nous fêtons toute la famille humaine de Notre-Seigneur, en premier lieu Saint Joseph. Le récit de la fuite en Egypte et celui du massacre des innocents souligne la solidarité de Jésus avec les souffrances passées, présentes et à venir de son peuple. Pensons à l'extermination de millions d'Israélites lors de la seconde guerre mondiale. Pensons aussi à ce massacre des innocents que constitue la légalisation de l'IVG, sans juger qui que ce soit. Deux prophètes sont cités, Osée et Jérémie: d'Egypte, j'ai rappelé mon fils et Rachel (femme de Jacob, enterrée à Bethléem) pleure ses enfants. L'Ancien Testament avait prophétisé la fuite en Egypte et le massacre des innocents

    Jésus ira donc en exil. Il sera ainsi solidaire de tous les persécutés et de tous les migrants. Les papes, de Pie XII à François, nous ont sans cesse exhorté à avoir le plus d'humanité possible avec les émigrés. La Sainte Famille connaîtra l'angoisse, qui est celle de tant de gens aujourd'hui., La persécution de Jésus commence donc dès sa naissance et se poursuivra jusqu'à sa mort. Hérode n'est pas pire que les dirigeants de notre époque, qui tiennent aux privilèges du pouvoir plus qu'ils ne cherchent à servir. Mais les ennemis de l'Eglise ne pourront jamais étouffer l'Evangile et contrecarrer le plan de Dieu. Dans le cas de Joseph, nous voyons que souvent c'est par ses anges que Dieu vient au secours des siens et protège son dessein de salut. N'hésitons pas à beaucoup prier notre ange gardien.

    L'Eglise sait que les enfants innocents massacrés sans l'avoir voulu partagent maintenant la Gloire du Christ sans l'avoir mérité. Cela illustre la gratuité absolue de la Divine Miséricorde et que l'amour de Dieu enveloppe toutes les destinées humaines, même celles dont toutes les destinées ont été écrasées par une mort prématurée. Les parents qui ont perdu un enfant ne doivent pas perdre espoir, car Dieu tient en main toutes choses.

    Le récit se termine par le retour à Nazareth. Il annonce ainsi la mission du Christ: Sauveur méconnu par les siens, poursuivi par le pouvoir, il se tournera vers les nations païennes. Jésus devait passer 30 ans dans ce village de Galilée, considérée par la Judée comme une province à moitié étrangère et païenne. Alors que le monde attend le salut, Jésus commence à vivre 30 ans comme un charpentier. Jésus a fait sienne la culture de son peuple, vécu les événements qui touchaient sa nation, fait l'expérience du travail et des relations humaines. On ne soulignera jamais assez ce fait: la presque totalité de la vie du Christ est constituée, non par son ministère, mais par une vie humble et cachée au sein de la Sainte Famille. La dévotion à la Sainte Famille (Jésus; Marie, Joseph) a donc toute une véritable profondeur. La vie d'une humble mère de famille qui fait son ménage et élève ses enfants, la vie d'un homme qui travaille en usine, a peut-être plus de valeur que celle d'une actrice célèbre ou que celle d'un homme politique au sommet du pouvoir.

    Et si notre vie à nous est toute banale et ordinaire, sachons qu'il en fut ainsi pour le Sauveur du genre humain. 

  • Que répondre à des gens qui vous disent que Jésus avait des frères et des sœurs ?

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    De Kathy Schiffer sur le site du National Catholic Register :

    Comment réagir lorsque les gens disent que Jésus avait des frères et des sœurs

    Dès les premiers jours qui ont suivi la résurrection, l'Église a cru que Marie était une vierge perpétuelle et que Jésus n'avait pas de frères et sœurs biologiques.

    22 décembre 2021

    "N'est-ce pas là le charpentier, fils de Marie, frère de Jacques, de Joses, de Judas et de Simon, et ses sœurs ne sont-elles pas ici avec nous ?" -Marc 6:3

    Jésus avait-il des frères et des sœurs ? Certaines personnes pensent que l'Évangile de Marc semble le dire.

    Et pas seulement dans l'Évangile de Marc. Dans Luc 8:19-21, le sujet revient sur le tapis. Jésus est interpellé par une foule rassemblée pour l'entendre parler. La foule dit : " Ta mère et tes frères sont dehors, ils veulent te voir. " 

    Mais Jésus, au lieu d'inviter le reste de sa famille à entrer, les congédie, profitant de l'occasion pour enseigner la proximité qu'il ressent envers ceux qui gardent sa parole.

    "Qui sont ma mère et mes frères ?" demande-t-il. "Ma mère et mes frères sont ceux qui entendent la parole de Dieu et la mettent en pratique."

    * * * * * * *

    Parmi les spécialistes protestants des Écritures, certains considèrent que des versets comme celui-ci prouvent que Marie a eu, en fait, d'autres enfants avec Joseph après avoir donné naissance à Jésus. Le bibliste James Tabor en dresse la liste sur son blog : Jacques, Joses, Judas et Simon et, selon certains témoignages, Marie et Salomé.

    L'Église catholique rejette cependant ces affirmations, qui vont à l'encontre de l'enseignement dogmatique de l'Église sur la virginité perpétuelle de Marie.

    D'où vient donc l'idée des catholiques que Marie n'a jamais eu de rapports sexuels et n'a jamais eu d'autres enfants ? Et pourquoi Joseph aurait-il accepté cet accord, de toute façon ?

    Qui est votre frère ?

    Dans le langage courant, il n'est pas rare de désigner quelqu'un comme son "frère" alors qu'il n'y a pas de lien physique de sang. Nous, chrétiens, sommes tous "frères en Christ". Le terme "frère" peut désigner quelqu'un avec qui vous partagez un lien de sang - ou il peut désigner quelqu'un qui n'est pas biologiquement lié, mais avec qui vous partagez une amitié commune ou un lien ethnique.

    Il en va de même dans les Écritures. Le terme grec pour "frère", adelphos, peut se référer non seulement à des parents de sang, mais aussi à des cousins éloignés ou, plus largement, à d'autres personnes avec lesquelles on partage un lien spirituel.

    Considérons, par exemple, la Genèse 13:8 : "Alors Abram dit à Lot : 'Ne nous disputons pas entre toi et moi, ni entre tes bergers et les miens, car nous sommes frères'."

    Dans ce cas, le terme "frère" est utilisé pour décrire Abraham et Lot - qui ne sont pas des frères biologiques mais plutôt un oncle et un neveu.

    Et saint Paul, écrivant sa première lettre aux Corinthiens (15, 6), décrit les personnes qui ont vu Jésus après sa résurrection, y compris ses "frères" : "Ensuite, il [Jésus] est apparu en même temps à plus de cinq cents frères, dont beaucoup sont encore avec nous, mais dont quelques-uns se sont endormis."

    Paul n'essayait certainement pas de prétendre que Marie avait donné naissance à plus de 500 enfants !

    * * * * * * *

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  • La lettre du pape aux époux à l'occasion de l'année "Famille Amoris Laetitia"

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    Année de la famille: « Lettre du pape François aux Epoux » (texte complet - source)

    « Chers époux, participez à la vie de l’Église! »

    LETTRE DU SAINT-PÈRE FRANÇOIS AUX ÉPOUX
    À L’OCCASION DE L’ANNÉE “FAMILLE AMORIS LAETITIA”

    Chers époux du monde entier,

    à l’occasion de l’Année “Famille Amoris laetitia”, je me tourne vers vous pour vous exprimer toute mon affection et ma proximité en ce moment très particulier que nous vivons. J’ai toujours pensé aux familles dans mes prières, mais plus encore pendant la pandémie qui a mis tout le monde à rude épreuve, surtout les plus vulnérables. Le moment que nous traversons me pousse à m’approcher avec humilité, affection et en accueillant chaque personne, chaque couple marié et chaque famille, dans les situations qui sont les vôtres.

    Ce contexte particulier nous invite à vivre les paroles par lesquelles le Seigneur appela Abraham à quitter sa patrie et la maison de son père pour une terre inconnue qu’il lui a montrée (cf. Gn 12, 1). Nous aussi, nous avons vécu plus que jamais l’incertitude, la solitude, la perte d’êtres chers, et nous avons été poussés à sortir de nos sécurités, de nos « zones de confort » de nos façons de faire, de nos ambitions, pour nous soucier non seulement du bien de notre famille mais aussi de celui de la société, qui dépend également de nos comportements personnels.

    Notre relation avec Dieu nous façonne, nous accompagne et nous met en mouvement en tant que personnes et nous aide en fin de compte à “quitter notre terre”, avec souvent une certaine crainte et même la peur de l’inconnu. Cependant nous savons, grâce à notre foi chrétienne, que nous ne sommes pas seuls car Dieu est en nous, avec nous et parmi nous : dans la famille, dans le quartier, sur le lieu de travail ou d’étude, dans la ville où nous vivons.

    Comme Abraham, chaque époux quitte sa terre dès qu’il entend l’appel à l’amour conjugal et qu’il décide de se donner à l’autre sans réserve. De même, les fiançailles impliquent déjà de quitter sa terre, car elles supposent de parcourir ensemble le chemin qui mène au mariage. Les différentes situations de la vie, les jours qui passent, l’arrivée des enfants, le travail, les maladies, sont les circonstances dans lesquelles l’engagement pris l’un envers l’autre implique pour chacun le devoir d’abandonner ses inerties, ses certitudes, ses zones de confort, et de sortir vers la terre que Dieu promet : être deux dans le Christ, deux en un. Une seule vie, un seul “nous” dans la communion de l’amour avec Jésus, vivant et présent à chaque instant de votre existence. Dieu vous accompagne, il vous aime inconditionnellement. Vous n’êtes pas seuls !

    Chers époux, sachez que vos enfants – surtout les plus jeunes – vous observent attentivement et cherchent en vous le témoignage d’un amour fort et crédible. « Comme il est important, pour les jeunes, de voir de leurs propres yeux l’amour du Christ vivant et présent dans l’amour des époux, qui témoignent à travers leur vie concrète que l’amour pour toujours est possible» ! [1] Les enfants sont un cadeau, toujours. Ils changent l’histoire de la famille. Ils ont soif d’amour, de reconnaissance, d’estime et de confiance. La paternité et la maternité vous appellent à être géniteurs pour donner à vos enfants la joie de se découvrir enfants de Dieu, enfants d’un Père qui, dès le premier instant, les aime tendrement et les prend chaque jour par la main. Cette découverte peut donner à vos enfants la foi et la capacité de faire confiance à Dieu.

    Bien sûr, élever des enfants n’est en rien facile. Mais n’oublions pas qu’ils nous éduquent aussi. Le premier environnement éducatif reste toujours la famille, à travers de petits gestes qui sont plus éloquents que les mots. Éduquer, c’est avant tout accompagner les processus de croissance, c’est être présent de multiples façons de telle sorte que les enfants puissent compter sur leurs parents à tout moment. L’éducateur est une personne qui “engendre” au sens spirituel, et surtout qui “se met en jeu” en entrant en relation. En tant que père et mère, il est important d’établir des relations avec vos enfants à partir d’une autorité acquise jour après jour. Ils ont besoin d’une sécurité qui les aide à avoir confiance en vous, en la beauté de votre vie, en la certitude de n’être jamais seuls, quoiqu’il arrive.

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  • Le Pape s’inquiéte de la diminution du nombre de naissances

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    De Vatican News (Cyprien Viet) :

    Le Pape encourage les familles et s’inquiète de «l’hiver démographique»

    En évoquant la publication de sa "Lettre aux époux" en ce dimanche de la Sainte-Famille, le Pape s’est inquiété de la diminution du nombre de naissances, notamment en Italie.

    Le Pape expliqué que la publication de sa Lettre aux époux, ce dimanche, est son «cadeau de Noël» pour les couples mariés, et se veut «un encouragement, un signe de proximité et aussi une occasion de méditation»«Il est important de réfléchir et de faire l’expérience de la bonté et de la tendresse de Dieu qui, avec une main paternelle, guide les pas des époux sur la voie du bien. Que le Seigneur donne à tous les époux la force et la joie de continuer le chemin entrepris», a expliqué François, invitant aussi les époux à se préparer pour la Rencontre mondiale des Familles qui sera organisée en juin 2022, à la fois à Rome, sous une forme décentralisée dans les diocèses.

    Sortant de son texte, l’évêque de Rome a partagé «une vraie préoccupation, au moins ici en Italie: l’hiver démographique. Il semble que beaucoup ont perdu l’aspiration à aller de l’avant avec des enfants, et de nombreux couples préfèrent rester sans, ou seulement avec un enfant.» Le Pape a donc invité chacun à réfléchir à la gravité de cet «hiver démographique» qui est «une tragédie». Il appelé à faire «tout le possible pour reprendre une conscience, pour vaincre cet hiver démographique qui va contre nos familles, contre notre patrie, et aussi contre notre futur», a-t-il averti.

    En 2020, l’Italie a enregistré seulement 400 000 naissances, ce qui constitue le plus bas niveau enregistré depuis la Seconde guerre mondiale. Le Pape s’est déjà exprimé à de nombreuses reprises sur ce sujet, notamment le 14 mai dernier, en participant aux États généraux de la natalité. Avec l’espoir de stimuler un renouvellement générationnel, le gouvernement italien cherche à instaurer un système d’allocations familiales, inspiré de celui qui existe en France.

  • Jean l'évangéliste (27 décembre)

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    Lors de l'audience général du mercredi 5 juillet 2006, Benoît XVI a consacré sa catéchèse à saint Jean, fils de Zébédée :

    Chers frères et soeurs,

    Nous consacrons notre rencontre d'aujourd'hui au souvenir d'un autre membre très important du collège apostolique: Jean, fils de Zébédée et frère de Jacques. Son nom, typiquement juif, signifie "le Seigneur a fait grâce". Il était en train de réparer les filets sur la rive du lac de Tibériade, quand Jésus l'appela avec son frère (cf. Mt 4, 21; Mc 1, 19). Jean appartient lui aussi au petit groupe que Jésus emmène avec lui en des occasions particulières. Il se trouve avec Pierre et Jacques quand Jésus, à Capharnaüm, entre dans la maison de Pierre pour guérir sa belle-mère (cf. Mc 1, 29); avec les deux autres, il suit le Maître dans la maison du chef de la synagogue Jaïre, dont la fille sera rendue à la vie (cf. Mc 5, 37); il le suit lorsqu'il gravit la montagne pour être transfiguré (cf. Mc 9, 2); il est à ses côtés sur le Mont des Oliviers lorsque, devant l'aspect imposant du Temple de Jérusalem, Jésus prononce le discours sur la fin de la ville et du monde (cf. Mc 13, 3); et, enfin, il est proche de lui quand, dans le jardin de Gethsémani, il s'isole pour prier le Père avant la Passion (cf. Mc 14, 33). Peu avant Pâques, lorsque Jésus choisit deux disciples pour les envoyer préparer la salle pour la Cène, c'est à lui et à Pierre qu'il confie cette tâche (cf. 22, 8).

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  • Noël 2021 : une heure de rendez-vous pour le Cardinal Sarah sur les ondes d’Europe 1 /CNEWS

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    Europe 1 a diffusé ce 26 décembre une entretien de près d’une heure avec le cardinal Sarah. Ref. site web « le salon beige » : L’Europe, la France, son socle religieux fondateur c’est le christianisme

  • Contempler la Nativité selon saint Ignace

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    Contemplation de la Nativité selon saint Ignace (source)

    A l’aide d’un tableau de Domenico Ghirlandaio, découvrez la manière dont saint Ignace de Loyola invite à contempler le mystère de la Nativité dans les Exercices Spirituels (n° 111-117).

    Voici comment Ignace de Loyola propose de contempler la nativité dans le livret des “Exercices spirituels”, après la prière préparatoire habituelle.

    Le premier préambule est l’histoire. Ce sera, ici, comment partirent de Nazareth : Notre Dame enceinte de presque neuf mois, assise sur une ânesse comme on peut pieusement le méditer, Joseph, ainsi qu’une servante emmenant un bœuf, pour aller à Bethléem payer le tribut que César imposa à toutes ces régions.

    Le deuxième. Une composition, en se représentant le lieu. Ce sera, ici, voir avec la vue de l’imagination le chemin de Nazareth à Bethléem, en considérant sa longueur, sa largeur, s’il est plat, s’il passe par des vallées ou s’il monte. De même, regarder le lieu ou la grotte de la Nativité, si elle est grande ou petite, basse ou haute, et comment elle était arrangée.

    Nativité de Domenico Ghirlandaio (1449 – 1494) – Cliquez sur l’image pour la voir en grand format dans une nouvelle fenêtre

    Le troisième sera le même et il aura la même forme que dans la contemplation précédente. [C’est-à-dire : Demander ce que je veux : ce sera, ici, demander une connaissance intérieure du Seigneur qui pour moi s’est fait homme, afin que je l’aime et le suive davantage.]

    Le premier point. Voir les personnes : voir Notre Dame, Joseph, la servante, et l’enfant Jésus après qu’il est né, me faisant, moi, comme un petit pauvre et un petit esclave indigne qui les regarde, les contemple et les sert dans leurs besoins, comme si je me trouvais présent, avec tout le respect et la révérence possibles. Et réfléchir ensuite en moi-même afin de tirer quelque profit.

    Le deuxième. Observer ce qu’ils disent, y être attentif et le contempler, et, réfléchissant en moi-même, tirer quelque profit.

    Le troisième. Observer et considérer ce qu’ils font : voyager et peiner pour que le Seigneur vienne à naître dans la plus grande pauvreté et qu’au terme de tant de peines, après la faim, la soif, la chaleur et le froid, les outrages et les affronts, il meure en croix ; et tout cela pour moi. Puis, réfléchissant, tirer quelque profit spirituel.

    Terminer avec un colloque, comme dans la contemplation précédente [C’est-à-dire : A la fin, faire un colloque en pensant à ce que je dois dire aux trois Personnes divines, ou au Verbe éternel incarné, ou à la Mère et Notre Dame, faisant des demandes selon ce qu’on sentira en soi, fin de suivre et d’imiter davantage notre Seigneur, ainsi tout nouvellement incarné.], et dire un Notre Père.

  • En Chine, "Noël est interdit, c'est une fête occidentale"

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    De Liang Jianguo sur Bitter Winter :

    Chine : "Noël est interdit, c'est une fête occidentale"

    24/12/202

    Bitter Winter publie un document secret ayant fait l'objet d'une fuite depuis le Guangxi, qui affirme explicitement que les ordres viennent directement du Comité central. 

    The leaked document on Christmas celebrations from Guangxi.

    Le document fuité sur les célébrations de Noël de Guangxi.

    Dans plusieurs régions de Chine, des limitations et des interdictions sont introduites pour la célébration de Noël, y compris dans les lieux de culte de Three-Self Church contrôlée par le gouvernement, soit sous le prétexte du COVID-19, soit en appliquant les directives sur la "sinisation" du christianisme, qui interdisent les célébrations "occidentales".

    Les documents en question ne sont pas publiés sur Internet, et les églises sont priées de les garder strictement confidentiels, car le PCC ne veut pas qu'ils soient publiés en Occident. Au contraire, quelques célébrations "cosmétiques" de Noël dans des églises contrôlées par le gouvernement sont photographiées et diffusées pour affirmer faussement qu'il n'existe aucune interdiction de Noël.

    Cependant, Bitter Winter a reçu par une source confidentielle un document du département de l'éducation du comté de Rong'an, qui est sous l'administration de la ville de Liuzhou, dans la région autonome du Guangxi Zhuang. Des documents similaires nous ont été signalés comme ayant été émis dans différentes provinces et régions, mais nous n'en avons pas de copie que nous puissions publier.

    Le document de Rong'an demande aux écoles primaires et aux jardins d'enfants de s'assurer que les élèves et les enseignants ne célèbrent pas Noël.

    Il s'agit d'un document similaire à de nombreux autres dans toute la Chine, comme le confirme le fait qu'il mentionne des "directives du gouvernement supérieur" et une "règle du Comité central du PCC". La source confidentielle, liée au gouvernement du comté, qui nous a transmis le document, a confirmé qu'il est interdit aux élèves et aux enseignants de célébrer Noël non seulement à l'école, mais aussi à la maison. Ceux qui apprennent que des personnes célèbrent Noël sont priés de le signaler immédiatement à la sécurité publique, et un agent a été désigné pour traiter ces rapports.

    Voici la traduction du texte :

    "Diffuser la culture traditionnelle chinoise et interdire les célébrations de fêtes occidentales".

    Dans toutes les écoles primaires et maternelles :

    Le jour "Noël" ou "Sainte Nuit", qui approche, est imprégné d'une profonde culture religieuse occidentale. Certaines nations occidentales s'appuient sur leur technologie et leur culture avancées pour diffuser leurs valeurs et leur mode de vie en Chine, attirant ainsi nos jeunes. Certaines entreprises commerciales veulent également profiter de cette célébration pour faire des affaires, et créent donc l'ambiance et l'impact social de cette "fête" occidentale. Cela porte atteinte à notre culture traditionnelle chinoise.

    Conformément aux directives du gouvernement supérieur, le département de l'éducation du gouvernement du comté de Rong'an a décidé de :

    Interdire aux enseignants et aux élèves d'organiser tout événement de célébration de cette fête occidentale. Nous sommes convaincus que tous les enseignants et les élèves de l'école, en particulier les membres du Parti, mais pas seulement eux, suivront et obéiront aux règles du Comité central du PCC, devenant ainsi un modèle de diffusion de la culture chinoise.

    Si quelqu'un trouve des individus ou des organisations qui organisent un événement de "Noël" ou de "Sainte Nuit", veuillez contacter immédiatement le bureau de la sécurité publique du comté et le camarade Li. Numéro : 17772028488

    Département de l'éducation, gouvernement du comté de Rong'an, 20 décembre 2021.