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BELGICATHO - Page 799

  • L'audience de belgicatho pour le mois de mai

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    Du 1er au 31 mai 2020 :

    140.478 pages ont été consultées par

    25.304 visiteurs.

    (Pour la même période, en 2019, 4.904 visiteurs avaient consulté 93.209 pages.)

    (google analytics)

    Ces chiffres sont intéressants et contrastent avec le peu de partages et de "like" que recueillent nos parutions sur notre page facebook; nos visiteurs ne sont probablement pas familiarisés avec les nouvelles habitudes qui ont cours sur les réseaux sociaux...

  • Feuillet du jeudi (4 juin) de la semaine de la Pentecôte : Les dons du Saint-Esprit (Dom Guéranger)

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    2020_06_04_10_29_38_Greenshot.pngTELECHARGER le PDF

  • "Euthanasie, une pente glissante ?"; une émission sur KTO ce lundi 8 juin (20H44)

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    Euthanasie, l'envers du décor
    Un jour, un journaliste, Bruno Aguila, est tombé sur le livre "Euthanasie, l'envers du décor. Réflexions et expériences de soignants".

    Il en a été bouleversé et a demandé à rencontrer chacun des contributeurs.

    Et voici que son reportage sera diffusé sur KTO, ce lundi 8 juin, à 20H44; il repassera ensuite à des dates et heures différentes, une quinzaine de fois. Il sera mis le lendemain sur  le site de KTO et Youtube où on pourra le retrouver en entrant le titre.

    La version espagnole du livre est en pleine diffusion en Espagne. La version anglaise se finalise.

  • "Tout n’appartient pas à César ; il y a aussi ce qui appartient à Dieu."

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    Du site des Missions Etrangères de Paris :

    Cardinal Oswald Gracias, archevêque de Mumbai : César et Dieu, les limites de l’absolutisme

    04/06/2020

    Ce mardi 2 juin au matin, le cardinal Oswald Gracias, archevêque de Mumbai et président de la conférence épiscopale indienne, a célébré la messe en direct alors que l’État du Maharashtra est toujours confiné jusqu’à la fin du mois – tandis que d’autres États du pays sont déjà sortis du confinement ou en sortent progressivement. Le cardinal indien a commenté l’Évangile du jour en invitant les fidèles à réfléchir aux rapports entre l’Église et l’État : « Rendre à César ce qui est à César, c’est accorder au gouvernement sa valeur : il a une autorité qui lui vient de Dieu, mais il a aussi ses limites. »

    « Ce qui est à César, rendez-le à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. » (Mc 12, 13) Pour Mgr Oswald Gracias, archevêque de Mumbai et président de la conférence épiscopale indienne, cette phrase de l’Évangile a « changé le regard des gens ». « Cela a encouragé la reconnaissance de la valeur réelle des gouvernements et des États, tout en maintenant une limite à l’absolutisme », a déclaré le cardinal Gracias durant son homélie, prononcée en streaming ce mardi matin en raison de la poursuite du confinement à Mumbai et dans l’État du Maharashtra. Le cardinal indien a évoqué les rapports entre l’Église et l’État en commentant l’Évangile du jour. Les messes célébrées en direct par le cardinal sont suivies par de nombreux anglophones à travers le pays et à l’étranger. Des lettres et messages arrivent tous les jours à l’archevêché de Mumbai. Actuellement, les relations entre l’État et l’Église en Inde ne sont pas aisées. Avec l’arrivée au pouvoir du gouvernement de Narendra Modi, les attaques contre les chrétiens et les institutions chrétiennes ont augmenté – des agressions attribuées à des groupes nationalistes hindous, partisans de Narendra Modi et de son parti du BJP (Bharatiya Janata Party).

    « Rendre à César ce qui est à César, c’est accorder au gouvernement sa valeur : il a une autorité qui lui vient de Dieu, mais il a aussi ses limites. Tout n’appartient pas à César ; il y a aussi ce qui appartient à Dieu. C’est le début des droits de l’homme, de la valeur de chaque personne, de la dignité humaine », a souligné Mgr Gracias, qui a ajouté que « nos dirigeants ont besoin de notre aide et de notre prière ». Le cardinal indien a également confié que l’ancien Premier ministre indien, Atal Bihari Vajpayee, lui a demandé une fois s’il était vrai que les chrétiens priaient pour lui chaque dimanche. « Je lui ai dit que c’est vrai, que nous prions pour lui chaque dimanche durant la prière universelle », poursuit-il. « Notre gouvernement a besoin de notre loyauté. C’est pourquoi j’ai demandé à tous de respecter les règles du confinement. Elles sont là pour notre sécurité, pour celle des autres et celle de notre nation », a-t-il expliqué. « À propos du second principe, le fait que tout n’appartient à César et à l’État, il y a sur notre cœur le sceau de Dieu ; nous sommes faits à son image, et nos cœurs, nos âmes appartiennent à Dieu. C’est pourquoi la loyauté envers Dieu est essentielle », a souligné le cardinal Gracias. « Nous devons posséder la prudence, la sagesse et l’intelligence afin de comprendre comment rendre à César ce qui lui appartient, en participant aux responsabilités du gouvernement, en payant les impôts… Et d’un autre côté, nous devons respecter notre conscience. »

    (Avec Asianews, Mumbai)

  • Hong Kong : le cardinal Zen redoute un nouveau Tiananmen

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    D'Aurelio Porfiri sur le site de la Nuova Bussola Quotidiana :

    Zen : "A Hong Kong, nous risquons un autre Tiananmen."

    04-06-2020

    31 ans exactement après le massacre de la place Tienanmen à Pékin, des nuages sombres tourbillonnent au-dessus de Hong Kong : "De braves jeunes gens défendant l'autonomie et la liberté de Hong Kong sont battus, arrêtés et torturés. "Malheureusement, étant donné la situation au sommet du parti communiste à Pékin, nous ne pouvons pas espérer beaucoup de bien". "En tant que chrétiens, nous nous mettons entre les mains de Dieu, défendant la vérité et la justice, priant pour la conversion de nos persécuteurs. Le cardinal Joseph Zen, évêque émérite de Hong Kong, prend la parole.

    Le 4 juin 1989, le gouvernement chinois a mis fin à des mois de protestations et de demandes de réformes démocratiques, en envoyant des tanks pour écraser littéralement les manifestants qui occupaient depuis des semaines l'immense place Tienanmen au cœur de Pékin. C'est un massacre dont le bilan réel n'a jamais été établi - de quelques centaines à plusieurs milliers de morts - et qui a choqué l'opinion publique internationale.

    31 ans plus tard, une dynamique similaire peut être observée avec inquiétude dans l'ancienne colonie britannique de Hong Kong, qui est revenue à la souveraineté de la Chine en 1997, mais avec l'accord qu'elle maintiendrait le même système garanti par le Royaume-Uni pendant 40 ans.

    D'autre part, depuis quelques mois, Hong Kong est dans une situation de grand malaise social et politique, menacée de perdre l'autonomie promise dans sa mini-constitution, la Loi fondamentale, en raison de l'imposition d'une loi sur la sécurité nationale voulue directement par le gouvernement central chinois : une loi non encore écrite mais déjà approuvée par les organes législatifs de Pékin. Tout cela est extrêmement préoccupant au niveau international. Le cardinal Joseph Zen, archevêque émérite de Hong Kong, est certainement l'une des voix autorisées de la résistance à ces changements dans le territoire. À l'occasion de l'anniversaire des événements de la place Tienanmen, nous lui avons posé quelques questions.

    L'anniversaire du massacre de la place Tiananmen, toujours rappelé par une procession aux flambeaux vers Hong Kong, semble avoir cette année une saveur particulière. Qu'en pensez-vous ?

    Bien sûr, cette année, avec tout ce qui s'est passé, nous sommes presque à la veille d'un nouveau Tiananmen. C'est parce qu'en ce moment, ils ont vraiment utilisé tous les moyens pour écraser nos protestations légitimes, la police est devenue presque comme une bête. Je suis surpris de voir nos jeunes gens courageux qui veulent défendre l'autonomie et la liberté de Hong Kong être arrêtés, battus, torturés. Cette menace de la loi pour la sécurité nationale nous préoccupe vraiment. Cette année, bien sûr, ils ne nous permettent pas la commémoration habituelle que nous faisons chaque année, ce qui accroît notre anxiété et aussi notre indignation face à la privation de liberté dont nous avons bénéficié toutes ces années.

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  • Le droit à la vie bafoué : la Nef y consacre son numéro de juin

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    De Christophe Geffroy en éditorial sur le site de La Nef; extrait :

    Le droit à la vie bafoué

    Un droit fondamental est foulé aux pieds depuis longtemps : le droit à la vie ! Au profit d’un « droit à l’avortement » – qui n’est ni plus ni moins qu’un droit de tuer – devenu pour nos législateurs le plus sacré, au point qu’il est interdit de le remettre en cause. La tentative d’allonger les délais de l’IVG en raison du confinement est symptomatique de cet état d’esprit. Raison de plus pour ne pas lâcher ce combat nécessaire, y revenir à temps et à contretemps, même s’il est parfois quelque peu désespérant d’avoir l’impression de crier dans le désert (1) !

    Si l’on veut bien y réfléchir un instant, le concile Vatican II n’a pas forcé le trait en taxant l’avortement de « crime abominable » (2) : comment qualifier autrement l’attentat perpétré contre le plus innocent et le plus fragile des êtres appartenant à notre humanité ? Et l’on dénombre plus de 200 000 avortements chaque année en France et 56 millions dans le monde (selon l’OMS) dans une large indifférence, tant cet acte barbare a été banalisé par sa légalisation ! Comment un tel scandale ne peut-il pas avoir de répercussions, aussi bien dans l’ordre temporel que dans l’ordre spirituel ? Il s’agit en effet d’un crime contre ces petits êtres en devenir mais aussi contre Dieu, une injustice révoltante qui crée un grave désordre atteignant forcément le bien commun au plus profond.

    Il est juste d’observer, cependant, que nos contemporains ont accepté la légalisation de l’avortement davantage par ignorance et faiblesse que par un choix vraiment libre et éclairé. En effet, s’il est un domaine où la désinformation est totale, où la propagande est orchestrée de façon quasi totalitaire, c’est bien celui-là. C’est pourquoi il faut persister à argumenter contre cette loi inique, tout esprit honnête pouvant comprendre les enjeux de ce combat vital.

    Un mot pour conclure : faire cesser l’avortement n’a pas pour but de brimer les femmes, mais au contraire de leur éviter un acte extrême et irréversible (qui, au reste, leur explique, avant l’IVG, le risque de traumatisme qui s’ensuit ?). Si l’homme moderne recherche éperdument le bonheur, il croit qu’il réside avant tout dans sa « liberté », dont il a une vision erronée (liberté sans limite de tout faire et tout défaire à sa guise…), alors qu’il n’est possible que moyennant l’acceptation de contraintes bienfaisantes qui nous sont imposées par notre nature et circonscrivent notre liberté, laquelle n’a de sens que conforme à la vérité de notre être.

    (1) C’est pourquoi, il nous a semblé important d’y revenir par un dossier dans ce numéro (n°326 de juin 2020).
    (2) Gaudium et spes, n. 51, §3.

  • Pas de femmes prêtres dans l'Eglise catholique, n'en déplaise à certains théologiens et autres canonistes

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    Anne Soupa, une essayiste de 73 ans, en postulant le siège archiépiscopal de Lyon, a relancé le débat. Elle jouait sur du velours sachant que son initiative serait amplement relayée par les médias chrétiens "progressistes" et bénéficierait d'un large soutien de tous les faiseurs d'opinion, compte tenu du courant ultra-féministe omniprésent dans la culture actuelle.  C'est ainsi que le Père Charles Delhez s.J. sur La Croix, l'abbé Borras dans Dimanche, pour ne citer que ceux-là, se déclarent favorables à une évolution qui conduirait à l'ordination sacerdotale de femmes dans l'Eglise catholique. Pourtant, l'enseignement de l'Eglise des origines à nos jours est constant sur cette question et le pape actuel malgré toutes ses ouvertures ne s'éloigne pas de cette ligne. Le point sur la question tel que présenté sur un site bien documenté :

    Et l’ordination des femmes ?

    1. Mouvement pour l’ordination des femmes

    Il y a actuellement dans l’Église un mouvement en faveur de l’ordination sacerdotale des femmes. Depuis 1994, l’Église anglicane ordonne prêtres des femmes. L’église catholique ne reconnaît pas comme valide ces ordinations.

    Une première rencontre mondiale pour l’ordination de femmes catholiques a eu lieu à Dublin (29 juin-1er juillet 2001).

    Le 29 juin 2002, le fondateur d’une communauté schismatique, nommé Romulo Antonio Braschi, a conféré l’ordination sacerdotale aux dames catholiques Christine Mayr-Lumetzberger, Adelinde Theresia Roitinger, Gisela Forster, Iris Müller, Ida Raming, Pia Brunner et Dagmar Braun Céleste, qui s’est présentée en cette circonstance sous le nom d’Angela White.

    Une femme catholique mariée a voulu être ordonnée prêtre le 1er juillet 2005 à Lyon, sur un bateau naviguant sur la Saône et le Rhône, par trois femmes évêques venues d’Allemagne, d’Autriche et d’Afrique du sud. Elle est excommuniée par l’Église catholique.

    Neuf femmes nord-américaines ont prétendu recevoir l’ordination sacerdotale ou le diaconat le 25 juillet 2005 lors d’une cérémonie présidée par Christine Mayr-Lumetzberger (Autriche) et Gisela Forster (Allemagne) devenues évêques au printemps 2003. L’événement se déroulera sur un bateau naviguant dans les eaux internationales du golfe du Saint-Laurent.

    2. Enseignement du Vatican sur l’ordination des femmes

    Depuis longtemps, l’Église a pris fermement position contre ce mouvement.

    Sous le pontificat de Paul VI en 1976, la Congrégation pour la doctrine de la foi a formulé les fondements de la position de l’Église sur l’ordination des femmes.

    Jean-Paul II, par sa Lettre apostolique "Ordinatio sacerdotalis" (22 mai 1994), à l’occasion des ordinations de femmes dans l’Église anglicane, a réaffirmé la position de l’Église catholique en affirmant que l’Église n’a pas le pouvoir de donner le sacrement de l’ordre, l’ordination à des femmes.

    Le Pape François a écrit que : " Le sacerdoce réservé aux hommes, comme signe du Christ Époux qui se livre dans l’Eucharistie, est une question qui ne se discute pas, mais peut devenir un motif de conflit particulier si on identifie trop la puissance sacramentelle avec le pouvoir. Il ne faut pas oublier que lorsque nous parlons de pouvoir sacerdotal « nous sommes dans le concept de la fonction, non de la dignité et de la sainteté ».[73] Le sacerdoce ministériel est un des moyens que Jésus utilise au service de son peuple, mais la grande dignité vient du Baptême, qui est accessible à tous. La configuration du prêtre au Christ-Tête – c’est-à-dire comme source principale de la grâce – n’entraîne pas une exaltation qui le place en haut de tout le reste. Dans l’Église, les fonctions « ne justifient aucune supériorité des uns sur les autres ».[74] De fait, une femme, Marie, est plus importante que les évêques." (Evangelii gaudium, n.104).

    L’excommunication des sept femmes catholiques ordonnées prêtres a été confirmée par la Congrégation pour la doctrine de la foi le 21 décembre 2002.

    Place de la femme dans la société moderne et dans l’Église (1 - 5)
    Le fait de la tradition (6 - 8)
    L’attitude du Christ (9 - 12)
    La pratique des apôtres (13 - 16)
    Valeur permanente de l’attitude de Jésus et des apôtres (17 - 23)
    Le sacerdoce ministériel à la lumière du mystère du Christ (24 - 34)
    Le sacerdoce ministériel dans le mystère de l’Église (35 - 41)

    3. Documents sur l’ordination des femmes

  • Belgique : le déconfinement du culte est autorisé à partir du lundi 8 juin 2020

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    conference_episcopale_de_belgique-300x170.jpgCommuniqué de presse de la Conférence des Evêques de Belgique [03/06/2020]

     "NOUS CÉLÉBRERONS BIENTÔT À NOUVEAU ENSEMBLE DANS NOS ÉGLISES"  

     "Le Conseil national de Sécurité a accordé aujourd’hui son feu vert aux cultes de notre pays, pour la reprise des célébrations liturgiques publiques à partir du lundi 8 juin. Nous tenons à remercier tous ceux qui ont contribué à permettre cette reprise après une longue attente.

    Les mesures de sécurité décidées et approuvées par le Gouvernement et qui devront être appliquées, ont été transmises à tous les responsables pastoraux locaux et aux fabriques d’église, fin de la semaine dernière (*). Elles sont aussi disponibles sur les sites web Cathobel et Kerknet. Leur mise en œuvre est en cours. Les responsables pastoraux locaux décideront du moment où ils seront prêts pour la reprise des célébrations. La sécurité et la santé de chacun sont primordiales. 

    L’une des mesures les plus importantes dans le cadre de cette première phase de déconfinement pour les cultes est la limitation à 100 participants par célébration, ou 200 à partir du 1er juillet. Lorsque c’est insuffisant, nous proposons que les fidèles se joignent aux célébrations du week-end dans d’autres églises ou d’organiser temporairement plus de célébrations sur place. Les célébrations de la semaine reprendront également dans de nombreuses églises. 

    Nous tenons également à exprimer nos remerciements. Pour la compréhension et la patience qui furent les vôtres pendant ce long moment où nous n’avons pu célébrer ensemble dans les églises ; pour les alternatives créatives spontanément cherchées et mises en place via la radio, la télévision et des nombreux live-streams ; pour la prière individuelle à la maison, à l’église, dans une chapelle de campagne et tant d’autres lieux ; pour l’échange de prières et d’autres textes encourageants ; pour tant de nourriture spirituelle offerte par Cathobel, Dimanche, les médias sociaux et autres canaux ; pour ce souci des autres exprimé par un appel téléphonique, un mail,  une carte, un WhatsApp, une visite dans le respect de la distance, des courses faites les uns pour les autres et toute autre aide spontanément offerte ; et surtout pour la proximité témoignée à ceux qui ont perdu un proche ou qui ont été atteints par le virus .

    Pendant de nombreuses semaines, nous n’avons pas pu célébrer ensemble dans nos églises, mais nos liens profonds ont cherché et trouvé beaucoup d’autres voies.

     Les Évêques de Belgique

     SIPI – Bruxelles, mercredi 3 juin 2020 »

     

    (*) Pour lire ce document, cliquez ici : Le texte du « protocole » (en PDF) 

    Ref. NOUS CÉLÉBRERONS BIENTÔT À NOUVEAU ENSEMBLE DANS NOS ÉGLISES [03/06/2020]

    JPSC

     

     

  • Homélie pour les ariens de notre temps

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    Dans le rite byzantin, le dimanche après l'ascension commémore les 318 pères du concile de Nicée (325) qui définit le Credo trinitaire et la double nature de Jésus-Christ. Voici à ce sujet l'homélie prononcée ce 24 mai 2020 à l’abbaye de Chevetogne par le P. Ugo Zanetti et reproduite sur le site web du Père Simon Noël, osb:

    concile-de-nicc3a9e-325.jpg

    Les textes de l’office n’ont cessé de louer les Pères de Nicée, dont nous fêtons la mémoire aujourd’hui, d’avoir délivré l’Église de l’hérésie d’Arius. C’est peut-être l’occasion pour nous de nous interroger sur ce que signifie la foi au Christ, Fils de Dieu fait homme, 2e personne de la Sainte Trinité, signifie pour nous-mêmes et pour notre salut. Nous ne cessons de répéter, dans le Credo, que « pour nous les hommes et pour notre salut, Il descendit du ciel, Il a pris chair de la Vierge Marie et s’est fait homme ». Et c’est bien sûr à partir de ce que Jésus lui-même nous a révélé que l’Église peut l’affirmer. 

    Mais pourquoi donc fallait-il que Dieu se fasse homme?

    Le premier point à voir, c’est que Dieu est à peu près le contraire de ce qu’en pensent les hommes. Il suffit de voir ce que disent de Dieu les religions naturelles, et ce qu’en pensent les incroyants, qui s’imaginent que nous avons peur d’un dieu tout-puissant qui exercerait son pouvoir comme le ferait un dictateur, ou d’un père fouettard qui se chargerait de châtier tous nos manquements. Et nous devons bien constater que c’est une image que l’on retrouve aussi dans l’Ancien Testament (« celui qui punit les fautes des pères jusqu’à la troisième et quatrième génération » Ex 34,7 etc. etc.), et même quelque peu dans la terrible image du Jugement Dernier de l’évangile (Mt 25). Rien d’étonnant à cela: comme nous allons le dire, Dieu ne pouvait pas nous parler autrement qu’à travers un langage que nous pouvons comprendre, et Il a respecté le cheminement intellectuel de l’humanité, même s’il n’est pas le chemin le plus court pour arriver à la connaissance de Dieu…

    Si nous pouvons résumer en quelques mots – une gageure ! – le message de Jésus, c’est d’abord que Dieu est Trinité ; même si nous ne pouvons pas réaliser vraiment ce que cela signifie, nous pouvons en comprendre au moins l’essentiel, à savoir que Dieu, tout en étant tout-puissant et absolument indépendant de qui et et quoi que ce soit, existant par lui-même, n’est pas un « isolé »; certes, Il est Dieu absolument indépendant, mais cette indépendance ne signifie pas absence de « relation », si l’on ose appliquer des termes humains à cette réalité qui nous dépasse infiniment.

    Jésus nous a aussi appris que Dieu a voulu que cette relation s’exerce non seulement à l’intérieur de la Trinité divine, mais aussi avec des êtres créés, dont nous sommes. Et que, tout en étant tout-puissant, Dieu n’est pas celui qui domine, voire écrase, mais au contraire qu’Il est Amour (cf. 1 Jn 4,8), et que, justement parce qu’Il est amour, Il ne peut pas ne pas respecter entièrement la liberté de ceux qu’Il aime. Il la respecte tant et si bien qu’Il ne se permet pas de nous imposer quoi que ce soit, mais veut que nous acceptions librement son salut. C’est bien là le sens dernier du récit de la création et de l’histoire d’Adam et Ève dans la Genèse : Dieu a créé l’humanité pour être un partenaire, mais forcément un partenaire qui ne peut pas, par nature, être égal à Dieu, puisque créé par Lui – et l’humanité a refusé cette relation, car elle a voulu son indépendance totale (c’est bien là ce que suggère le serpent en disant à Ève : « si vous en mangez, vous serez comme des dieux » Gen 3,5), ce qui est une impossibilité radicale, puisque nous sommes des créatures ; c’est donc une illusion mortelle, et le fruit en sera, en effet, la mort.

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  • Feuillet du mercredi (3 juin) de la semaine de la Pentecôte : les 7 dons du Saint Esprit

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    2020_06_03_10_24_05_Greenshot.pngTELECHARGER le PDF

  • Démenti : non, le service religieux pentecôtiste de Bremerhaven n'a pas provoqué l'infection de 57 fidèles

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    De Kath.net :

    Bremerhaven: Le service religieux pentecôtiste n'a pas contribué à la propagation du coronavirus

    3 juin 2020

    Bureau de presse: " Selon l'état actuel des connaissances, aucun service religieux n'a contribué à la propagation, mais bien les contacts familiaux et sociaux. "

    Bremerhaven (kath.net) Un service de la Pentecostal Free Evangelical Christian Community à Bremerhaven n'a pas conduit à la propagation du virus corona. Le bureau de presse a informé la ville, comme le rapporte le magazine d'information évangélique "idea". "Selon l'état actuel des connaissances, aucun service religieux n'a contribué à la propagation, mais les contacts familiaux et sociaux." Les médias avaient initialement signalé que 57 fidèles avaient été infectés.

  • Déconfinement : libérons les enfants des écrans !

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    De Philippe Oswald sur la Sélection du jour :

    2 juin 2020

    UNE URGENCE DU DÉCONFINEMENT : LIBÉRER LES ENFANTS DES ÉCRANS !

    Déjà très problématique avant la crise sanitaire du coronavirus, l’addiction aux écrans, qui affecte en particulier les jeunes, est devenue un enjeu de santé majeur à cause du confinement. L’internet récréatif a représenté incontestablement un palliatif à l’enfermement, l’enseignement à distance a permis à certains écoliers et aux étudiants de ne pas décrocher, tandis que le télétravail offrait à nombre d’adultes l’unique moyen d’exercer leur activité professionnelle. Mais beaucoup, notamment les plus jeunes, n’ont utilisé les écrans (télé, consoles de jeux, ordinateurs, tablettes, smartphones) que pour tromper leur ennui. Chez eux, le confinement a provoqué une surconsommation de films, de jeux vidéo, et de bavardages narcissiques via les réseaux sociaux. Le temps passé devant les écrans, déjà très excessif avant l’épidémie (presque 3 heures quotidiennes à 2 ans, 5 à 8 ans et 7 à l’adolescence) aurait augmenté de plus du tiers au cours des deux derniers mois, portant la moyenne à 4h par jour chez les petits de maternelle, et jusqu’à 10h chez les ados.

    Seuls ceux qui auront su utiliser le numérique comme un instrument plutôt que comme un dérivatif compulsif s’en sortiront sans dégâts. Ceux-ci sont connus : ils touchent la santé (manque de sommeil, sédentarité, obésité), l’équilibre émotionnel (anxiété, agressivité), le développement cognitif (langage, concentration), affectent les relations intrafamiliales, et compromettent la réussite scolaire. Il y a longtemps que l’alerte a été lancée par des médecins, des psychologues et des éducateurs sur les dégâts difficilement réversibles, voire irréversibles pour les tout-petits, de cette drogue que constitue l’omniprésence de l’écran pour le cerveau des enfants (a fortiori quand les contenus sont hyper-violents ou pornographiques). Parmi ces lanceurs d’alerte, Michel Desmurget, docteur en neurosciences, chercheur au CNRS, directeur de recherche à l’Inserm, et auteur de « La fabrique du crétin digital. Les dangers des écrans pour nos enfants » (Éditions du Seuil, 2019).

    Au sortir du confinement, que faire pour réduire l’accoutumance des jeunes aux écrans et leur permettre de revenir à un usage raisonnable ? Michel Desmurget ouvre des pistes dans un entretien au Figaro (en lien ci-dessous). Il conseille aux parents et aux éducateurs d’expliquer sans relâche plutôt que de pratiquer l'oukase, sans renoncer cependant à établir ou à rétablir des règles précises : pas d’exposition aux écrans avant 6 ans (en tout cas pas plus de 30 minutes quotidiennes à condition que les contenus soient adaptés à l’âge); pas d’utilisation durant l’heure qui précède le sommeil; pas d’écran dans les chambres; pas de consultation pendant qu’on est engagé dans une autre tâche; favoriser enfin et surtout les activités alternatives aux jeux vidéo (lecture, art, sport, cuisine, échanges intrafamiliaux, etc.)… Etant entendu que l’exemple donné par les parents est déterminant : quelle peut-être leur crédibilité si leurs enfants les voient rivés en permanence, y compris pendant les repas, à leur smartphone ?

    «À cause du confinement, le temps passé devant des écrans à des fins récréatives est désormais insensé»
    Le Figaro 02-06-2020 Lire l'article sur : Le Figaro