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BELGICATHO - Page 801

  • Pakistan : nouveaux épisodes de violence à l'encontre des minorités religieuses chrétiennes et hindoue

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    Une dépêche de l'Agence Fides :

    ASIE/PAKISTAN - Poursuite de la situation d'urgence en matière de violences à l'encontre des minorités religieuses

    lundi, 1 juin 2020 
     

    Islamabad (Agence Fides) – Des épisodes de violence à l'encontre des minorités religieuses chrétiennes et hindoue continuent à préoccuper au Pakistan et à susciter l'indignation au sein de la société civile. Ironie du sort, les violences interviennent alors qu'au sein des institutions le débat est vif à propos de la nouvelle Commission pour les minorités religieuses, à peine créée au sein de l'exécutif. Actuellement, les ONG locales et internationales, telles que Human Rights Watch, se plaignent du fait que le gouvernement pakistanais a exclu de la Commission la communauté longtemps persécutée des Ahmadis, considérés comme une secte issue de l'islam sunnite, réclamant que l'organisme soit véritablement inclusif et indépendant.

    Comme l'a appris l'Agence Fides, ces jours derniers, le pasteur Haroon Sadiq Cheeda et sa famille ont été brutalement frappés et contraints à quitter la zone dans laquelle ils vivaient, dans la ville de Rahim Yar Khan, dans la province pakistanaise du Pendjab.

    Au cours des jours qui ont précédé, sept musulmans armés avaient attaqué l'église pentecôtiste de la Trinité, sise dans la zone de Kala Shah Kaku dans le district de Sheikhupura, à 56 km de Lahore, capitale du Pendjab. Le pasteur Samuel Hidayat, responsable du culte, a déclaré à Fides : « Il a été choquant que d'écouter ces fondamentalistes qui hurlaient des slogans parlant de livrer aux flammes l'église et les chrétiens qui vivent dans la colonie (quartier NDT) environnante. Ils ont démoli le mur postérieur de l'église, la porte principale et la croix située sur la grille ». Le pasteur ajoute : « Cela a constitué un moment de grande tension. Afin de bloquer les hommes armés, j'ai immédiatement téléphoné à la police et les agresseurs se sont enfuis lorsqu'il ont entendu arriver les forces de l'ordre ». La police a enregistré la plainte (First Information Report) déposée pour dommage de lieux de culte et agression.

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  • Semaine de Pentecôte en confinement; feuillet du Lundi de la Pentecôte (1er juin) : récits et expériences eucharistiques (10) "Toi, veux-tu ?" (Bessières)

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    2020_06_01_10_36_42_Greenshot.pngTELECHARGER le PDF

  • L'idylle médiatique entre le pape et la Chine communiste : un écran de fumée pour faire oublier le drame qui se joue à Hong Kong ?

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    De Sandro Mgister (Settimo Cielo) en traduction française sur Diakonos.be :

    Idylle médiatique entre le Pape et la Chine, pendant que Hong Kong brûle

    Dans le monde entier, les langues des gouvernements démocratiques se délient peu à peu pour défendre les derniers espaces de liberté des citoyens de Hong-Kong, annulés par les lois imposées par le gouvernement de Pékin.  Mais pas les autorités vaticanes ni le Pape.

    Et pourtant, ils auraient toutes les raisons de sortir de leur mutisme, d’autant que les canaux de communication entre Rome et la Chine n’ont jamais été aussi largement ouverts qu’aujourd’hui.

    C’est Pékin qui décide de l’espace à accorder aux médias étrangers, quand et comment il le veut, même brutalement.  Le 17 mars, treize journalistes des plus grands titres américains, New York Times, Wall Street Journal et Washington Post ont été expulsés d’un coup.

    En revanche, Pékin fait un pont d’or aux médias du Vatican.  Pendant les soixante-dix jours de confinement à cause de la pandémie de coronavirus, pendant lesquels le Pape François a retransmis dans le monde entier ses messes matinales à Sainte-Marthe, « la voix et le visage de l’évêque de Rome sont entrés quotidiennement dans les maisons d’innombrables catholiques chinois », a informé l’agence vaticane « Fides ».  Avec de surcroît le privilège de profiter « de la traduction simultanée en chinois des paroles du pape » grâce à l’appli de messagerie la plus utilisée – et contrôlée – en Chine, appelée WeChat, avec un milliard d’utilisateurs actifs.

    Un autre site web est également connecté à WeChat, il s’agit de la toute nouvelle édition en chinois de « La Civiltà Cattolica », la revue historique des jésuites de Rome, dirigée par Antonio Spadaro, qui est à chaque fois imprimée après autorisation des autorités vaticanes et qui reflète pleinement la pensée du Pape François.

    Le premier numéro de l’édition en chinois de « La Civiltà Cattolica » a été mis en ligne le 20 avril et son adresse web est composées des deux initiales des deux mots qui traduisent son titre, « Gōngjiào Wénmíng » :

    www.gjwm.org

    L’inauguration de l’édition chinoise de la revue a été accompagnée d’une lettre d’éloge du Secrétaire d’État, le cardinal Pietro Parolin, accompagnée des formules usuelles « de respect, d’estime et de confiance envers le peuple chinois et ses autorités ».

    Mais naturellement, il n’y a pas de place dans la revue ni pour le cardinal Joseph Ze Zekiun, évêque émérite de Hong Kong et héros des manifestations pacifiques de la ville, ni pour le cardinal birman Charles Maung Bo, auteur en avril dernier d’un acte d’accusation dur contre « les mensonges et la propagande » avec lesquels les autorités chinoises « ont mis en danger des millions de vie à travers le monde », en falsifiant les origines de l’épidémie de coronavirus.

    Mais en revanche, le « Global Times », le média du parti communiste chinois, a curieusement invoqué la religion du Pape pour se défendre d’accusations similaires émises par le Secrétaire d’État américain Mike Pompeo, accusant ce dernier d’être un « traître au christianisme » en désobéissant au « neuvième commandement » (celui contre le faux témoignage, le neuvième pour certains courants protestants mais le huitième pour les catholiques).

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  • L’Eglise synodale : un coronavirus s’est échappé de la boite de Pandore ouverte par Rome

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    Lu sur LifeSiteNews (traduit de l’anglais) :

    Georg_Batzing_1024_512_75_s_c1.jpg« 29 mai 2020 ( LifeSiteNews ) - Mgr Georg Bätzing, Président de la Conférence épiscopale allemande, a insisté sur le fait que le rejet des femmes prêtres par les papes récents n'est pas concluant et qu'il doit y avoir plus de discussions «car la question est présente, au milieu de l'Église »!

    D'autres projets mentionnés par lui sont la communion pour les protestants et une bénédiction pour ceux qui ne peuvent pas recevoir le sacrement du mariage - les couples homosexuels et les couples divorcés et civilement «remariés». Il propose de «transporter» les conclusions de la «voie synodale» qui se déroule actuellement en Allemagne à Rome, «au niveau de l'Église universelle».

    "Ce qui est développé par le biais d'un synode doit également être clarifié et répondu avec l'aide d'un synode", a-t-il déclaré, "parce que c'est le nouvel élément qui est devenu fort sous le pape François." Cet évêque souhaite également changer le catéchisme de l'Église concernant la sexualité humaine.

    S'exprimant avec la revue en ligne allemande Publik-Forum  l'évêque du diocèse de Limbourg indique clairement qu'il n'y a pas d'alternative aux changements initiés par les évêques allemands, en collaboration avec l'organisation laïque catholique le Comité central des catholiques allemands (ZdK). Il a récemment été élu président de la Conférence épiscopale allemande, après que le cardinal Reinhard Marx, dans un geste surprenant, ait déclaré qu'il ne serait pas disponible pour un autre mandat.

    La voie synodale allemande a été fortement critiquée pour avoir remis en question les enseignements de l'Église sur la sexualité (y compris l'homosexualité, la contraception et la cohabitation), l'ordination féminine et la hiérarchie cléricale de l'Église, ainsi que le célibat sacerdotal.

    L'évêque auxiliaire Dominik Schwaderlapp, de Cologne, vient d'annoncer qu'il a retiré sa collaboration du forum de discussion sur la sexualité humaine puisque la majorité de ses membres sont contre l'enseignement de l'Église dans ce domaine. En outre, Mgr Rudolf Voderholzer, de Ratisbonne, vient de critiquer publiquement les méthodes «autoritaires» de la direction de la voie synodale - parmi eux Mgr Bätzing - qui a décidé, sans consulter l'Assemblée générale, d'établir des réunions de discussion régionales, ainsi que de ajouter un nouveau sujet - la crise corona - à la discussion.

    «Si vous décidez de suivre une procédure participative», a déclaré Mgr Voderholzer, «il faut également s'y conformer et éviter d'agir de manière autoritaire et solitaire.»

    Dans ce contexte, la nouvelle interview du chef de la Conférence épiscopale allemande revêt une importance particulière.

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  • Comment être chrétien dans un monde sans Dieu ?

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    De Laurent Fourquet sur aleteia.org :

    Comment être chrétien dans une société néopaïenne ?

    31 mai 2020

    Le monde sans Dieu dans lequel nous vivons vit en réalité selon une nouvelle religion où chacun est son propre dieu. Loin d’être neutre, cette religion se veut dominante.

    On entend dire à peu près partout que les sociétés occidentales sont désenchantées, pour reprendre une expression de Marcel Gauchet, c’est-à-dire laïcisées, ayant expulsé tout sentiment religieux, en tout cas tout sentiment religieux collectif. Ce n’est pas tout à fait exact. On voit en effet apparaître et s’affermir un courant religieux nouveau, qui prend la forme d’un néopaganisme. Il ne s’agit pas, évidemment, de signifier par-là que nos contemporains vont sacrifier à Jupiter ou invoquer Junon. Le néopaganisme contemporain est un paganisme sans dieux et sans mythologie, mais il présente toutes les autres caractéristiques du paganisme.

    Chacun son dieu

    Quelles sont ces caractéristiques ? En premier lieu, l’idée qu’il y a autant de vérités que de dieux : autrement dit, il n’y a pas de vérité unique, pas plus qu’il n’y a de dieu unique. Il n’y a que des morceaux de vérités, nécessairement partielles et relatives, des opinions dont aucune ne peut dire la vérité du monde. En second lieu, il n’y a pas d’autre réalité que la nature et le sensible, le « ici » et le « maintenant », et si une expérience approche de la vérité, c’est celle-là seule que nous faisons avec notre corps et avec nos sens. Naturellement, cette expérience ne peut être que singulière puisque la vérité d’un corps à un moment donné n’est pas la vérité de ce corps à un autre moment et puisque cette vérité ne s’échange pas entre les corps. De là, cette conviction qu’il n’y a pas d’universel, mais uniquement des subjectivités singulières dont le rapport au monde est une affaire privée, qui n’est pas généralisable.
    « Il ne s’agit plus que de célébrer le corps et sa consommation, la fête étant à elle-même sa propre fin (…) »
    Le résultat est que ces caractéristiques confluent toutes dans un culte de l’immanence, de l’horizontalité du monde et de la vie, et, corrélativement, un refus agressif de la transcendance, quelle qu’elle soit mais en particularité lorsque celle-ci s’exprime comme révélation d’un dieu unique. Cette hostilité de principe à l’égard d’une révélation systématiquement accusée d’être « autoritaire », « totalitaire », « intolérante » est finalement le principal lieu commun de notre époque. Elle est partagée par des esprits aussi différents que la nouvelle droite attachée à retrouver la « véritable » religion de l’Occident que la nébuleuse New Age, le féminisme radical réhabilitant les sorcières, l’hédonisme à la Michel Onfray, plus ou moins conceptualisé. Elle s’exprime aussi dans le culte moderne de la fête, où, à la différence de la fête chrétienne, qui est toujours commémoration s’inscrivant dans une histoire, il ne s’agit plus que de célébrer le corps et sa consommation, la fête étant à elle-même sa propre fin, niant, le temps de son exaltation, tout avant et tout après.

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  • Kinshasa : Coronavirus ezali awa te !

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    Lu sur le site « La Libre Afrique » : 

    Coronavirus Kinshasa d53edf75cdbae03dd11b78b2bc2ce5b6d8e09637.jpg« Il n’y a pas de coronavirus! ». A Kinshasa en République démocratique du Congo, la lutte contre la propagation de la maladie Covid-19 se heurte au déni de l’épidémie, qui commence à prendre des formes violentes sur fond de forte poussée des nouveaux cas.

    « Le coronavirus est une réalité, protégez-vous et protégez les autres! », répète au mégaphone une volontaire de l’ONG catholique Caritas, Mamie Batata, en campagne de « sensibilisation » dans un quartier populaire de la capitale congolaise.

    « Dégagez, fichez nous la paix! la maladie n’existe pas », lui répondent des habitants de Kimbanseke.

    C’est dans cette même commune de Kimbanseke que le Comité officiel en charge de la lutte contre le Covid-19 a annoncé le 20 mai la séquestration de trois de ses agents. Une autre équipe « a été menacée au couteau ».

    « On compte des séquestrations, des violences verbales, physiques et même des menaces de mort », a ajouté le Comité en début de semaine.

    En Conseil des ministres vendredi, le ministre de la Santé Eteni Longondo « a déploré la multiplication des incidents contre les équipes de la riposte » à l’épidémie.

    Comme Caritas, les mouvements citoyens Lucha et Filimbi partent en caravane avec des messages de prévention et des masques à distribuer à travers la plus grande mégapole d’Afrique francophone (dix millions d’habitants, estimation a minima).

    Place de la Victoire, dans le centre de la capitale, ou dans la commune périphérique de Selembao, des dizaines d’habitants les accueillent en faisant « non » de l’index et en hurlant « Corona eza te! » (il n’y a pas de corona, en lingala).

    « Ici chez nous au Congo, il n’y a que la malaria et la simple fièvre. Le corona, c’est en Europe, en Chine », affirme l’un d’entre eux, Hussein, à l’AFP. « Nous avons des anticorps, depuis nos ancêtres ».

    « Ce n’est pas vrai », lance-t-il quand on lui sort les stastiques officielles (2.966 cas, dont 2.680 à Kinshasa, pour 69 décès, avec une moyenne de plus de 100 nouveaux cas par jour, en très nette poussée). « Une maladie comme le coronavirus, il faut qu’il y ait des preuves et des images ».

    « J’apprends que la maladie existe mais je n’ai vu personne dans mon entourage ou dans le quartier mourir de ça », renchérit Alphonse Mbelesadidi, un père de famille de 43 ans.

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  • La leçon d’une pandémie : un monde sans Espérance ?

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    Il faut bien en convenir, l’éditorial de Jacques Julliard dans le dernier numéro de Marianne (du 22 au 28 mai) auquel se réfère le site web de « L’Homme Nouveau »,  aborde une question importante – notre rapport actuel à la mort – et le changement de civilisation que révèle notre attitude pendant la pandémie :

    la porte de l'enfer 813kSvGAEcL._AC_SX450_.jpg« De quoi meurt-on ? Les réponses sont multiples, qui vont du cancer et des maladies cardio-vasculaires jusqu'aux accidents de la route et, aujourd'hui, au coronavirus. Pourquoi meurt-on ? Parce que la mort est inscrite dans notre patrimoine génétique. Pour quoi meurt-on ? Jadis, les réponses étaient variées : pour sa patrie, pour sa foi, pour la révolution, pour la République… Aujourd'hui, c'est une question sans réponse. On n'a plus grande envie de mourir pour ces nobles causes. On ne meurt plus guère, dans nos sociétés, que pour les siens, c'est-à-dire pour sa famille, a coutume de répondre Luc Ferry. La vérité est qu'on n'a moins que jamais envie de mourir. Tous les comportements, individuels ou collectifs, enregistrés pendant la pandémie que nous vivons témoignent de cette évidence : sauve qui peut, la vie ! Encore un petit moment, monsieur le bourreau ! Il n'y a pas d'autre explication à la facilité avec laquelle la moitié de l'humanité a accepté de se mettre pendant deux mois en vacance de son destin. Sur la grande scène de l'univers, nous avons accepté bien volontiers de nous muer en intermittents du spectacle. Vous allez me dire que c'est bien naturel. Je vous y prends : justement, ce n'est pas naturel ! C'est même la première fois. (…) Au-delà de ses raisons prophylactiques, la fermeture des églises, temples, mosquées revêt une signification symbolique, une sorte de bannissement de toute espèce de spiritualité. Confinés comme le commun des mortels, les hommes d'Eglise ne se sont guère fait entendre, incapables d'apporter à l'événement un surcroît de sens. Aux informations, cette interruption sans précédent du culte a été à peine mentionnée. Si le Mont-Saint-Michel est apparu si souvent à l'écran, ce n'est pas parce qu'il abrite une église abbatiale, c'est seulement parce qu'il est un haut lieu du tourisme, une tour Eiffel dans l'eau. Cette éclipse totale du religieux retire à un événement collectif de cette ampleur ce qui en faisait jadis la dimension émotive et spirituelle. Et c'est finalement le Conseil d'Etat (*) qui a ordonné la levée de l'interdiction de réunion dans les lieux de culte. Voulez-vous une définition de notre civilisation ? C'est peut-être la première pour laquelle aucun de ses bénéficiaires n'a envie de mourir ! Un morne silence s'est abattu sur toute la société, meublé de rigolades rebattues. »

    Ref. Au quotidien-n°51

    « ‘ Vous qui entrez ici, laissez toute espérance’ :  ces mots tracés d’une sombre couleur, je les vis écrits au-dessus d’une porte » raconte l’auteur de la Divine Comédie. L’orée du siècle présent serait-elle la porte et le vestibule du premier cercle de l’enfer dantesque ?

    (*) En Belgique, sans un regard sur le fond du dossier, le Conseil d’Etat a tout simplement rejeté le pourvoi en urgence déposé par deux cents jeunes chrétiens, renvoyant ceux-ci aux dispositions que le Conseil National de Sécurité serait susceptible de prendre le 3 juin prochain.  

    JPSC

  • Le discours du pape la veille de la Pentecôte

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    D'Anita Bourdin sur zenit.org :

    Veillée de Pentecôte: le pape François invoque la « consolation de l’Esprit » sur le monde (traduction complète)

    Une vigile mondiale dans l’unité des chrétiens promue par « Charis »

    Le pape François a invoqué la « consolation de l’Esprit Saint » sur le monde dans un message vidéo en espagnol, diffusé lors de la veillée de prière de Pentecôte, ce samedi 30 mai 2020: une veillée mondiale dans l’unité des chrétiens promue par « Charis » depuis et dans les 5 continents grâce à Zoom et à YouTube.

    Il a invité les membres du Renouveau charismatique à travailler à un monde meilleur de l’après-pandémie, notamment en travaillant à éradiquer la pauvreté:  » Si nous ne travaillons pas pour en finir avec la pandémie de la pauvreté dans le monde, avec la pandémie de la pauvreté dans le pays de chacun de nous, dans la ville où chacun de nous habite, ce temps aura été en vain. »

    Après l’allocution du pape François, traduit en direct en différentes langues, les participants du monde entier ont invoqué dans leurs langues la venue de l’Esprit Saint, conscients de vivre un « moment historique » alors que la pandémie continue de répandre le deuil et la souffrance.

    « L’Esprit promis par Jésus vient renouveler, convertir, guérir chacun de nous », a dit le pape.

    Il a exprimé son voeu de Pentecôte: « Je vous souhaite à tous dans cette veillée la consolation de l’Esprit Saint. Et la force de l’Esprit Saint pour sortir de ce moment de douleur, de tristesse et d’épreuve qu’est la pandémie; pour en sortir meilleurs. »

    Il a évoqué la « leçon apprise » de la pandémie: « Nous sommes une seule humanité ». Et il a invité « à construire une nouvelle réalité », avant d’ajouter: « Le Seigneur le fera; nous, nous pouvons y collaborer ».

    Le pape a averti du changement imposé par l’expérience de la pandémie, qui consiste à supprimer aussi « la pandémie de la pauvreté »: « Lorsque nous sortirons de cette pandémie, nous ne pourrons plus continuer à faire ce que nous faisions et de la façon dont nous le faisions. Non, tout sera différent. Toute la souffrance aura été inutile si nous ne construisons pas ensemble une société plus juste, plus équitable, plus chrétienne, pas de nom, mais en réalité, une réalité qui nous conduit à une conduite chrétienne. Si nous ne travaillons pas pour en finir avec la pandémie de la pauvreté dans le monde, avec la pandémie de la pauvreté dans le pays de chacun de nous, dans la ville où chacun de nous habite, ce temps aura été en vain. »

    Le pape a rappelé la jauge du jugement dernier en Matthieu 25: donner à manger à l’affamé, visiter le prisonnier, accueillir l’étranger.

    Il a souligné la responsabilité des membres du Renouveau charismatique en citant le troisième document de Malines qui va dans cette direction: « Soyez fidèles à cet appel de l’Esprit Saint! »

    Charis donne rendez-vous lundi soir, à 20h30, heure française, sur son canal YouTube pour une dernière veillée avec Mgr David Macaire, archevêque de Saint-Pierre et Fort-de-France en Martinique (Caraïbes Françaises). La Pentecôte avait été préparée auparavant par une veillée sur 5 lundis.

    Voici notre traduction, rapide, de travail, depuis l’espagnol.

    AB

    Message du pape François

    Lorsque la fête de la Pentecôte fut arrivée, tous les croyants étaient réunis en un seul lieu. C’est ainsi que commence le deuxième chapitre du livre des Actes des Apôtres que nous venons d’entendre. Aujourd’hui encore, grâce aux progrès techniques, nous sommes réunis, des croyants de différentes parties du monde, à la veille de la Pentecôte.

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  • Feuillet du dimanche (31 mai) de la Pentecôte : Sermons (extraits) de Pères de l'Eglise pour la Pentecôte

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    2020_05_31_09_15_48_Greenshot.pngTELECHARGER le PDF

  • Pentecôte 2020 à la Communauté Saint Martin d’Evron (Pays de Loire)

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  • Les dons du Saint-Esprit

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    Les dons du Saint-Esprit par l'abbé Christophe Cossement sur le blog de la paroisse de Frameries-Quévy :

    Voici la première vidéo d’une série de 8 sur les dons de l’Esprit, en préparation à la Pentecôte. Dans cette première capsule, avant de détailler ce que l’Esprit Saint nous donne, prenons un peu de temps pour nous regarder Dieu nous donner son Esprit

    Deuxième vidéo de la série, qui aborde le don de sagesse, celui qui permet de goûter l’amour de Dieu et sa lumière.

    Après le don de sagesse, voici le second don du Saint-Esprit, l’intelligence, du latin intus legere, lire à l’intérieur… du mystère de Dieu. Où cela nous mène-t-il ?

    On l’appelle don de connaissance, ou de science. Il prolonge le précédent, le don d’intelligence, en permettant d’habiter soi-même dans le projet de Dieu. Il donne aussi une juste place à tout ce qui nous passionne ou nous sert.

    Voici le don qui concerne plus spécialement notre action, le discernement que nous devons porter sur ce que nous projetons de faire. Par le don de conseil, l’Esprit Saint nous guide et nous attire vers le bien.

    Voici le cinquième des dons de l’Esprit Saint, qui nous permet de mener le combat spirituel, à l’intérieur comme à l’extérieur. C’est le combat de l’amour, à la suite du Christ

    L’avant-dernier don de cette série est l’esprit de piété, ou d’affection filiale. Avant tout je vous conseille le site de la basilique d’Avioth, dans le Nord de la France, qui d’une part est très joli et donne envie de s’y rendre en chair et en os, et d’autre part présente de magnifiques commentaires et prières au sujet des dons de l’Esprit.

  • Pentecôte : les fruits du Saint Esprit

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    Les fruits du Saint-Esprit

    Écrit par Stéphane Seminckx le . (sur didoc.be)

    A la Pentecôte, Jésus nous envoie son Esprit, pour que nous puissions nous identifier pleinement à Lui, le Fils éternel du Père. Dans un article précédent, nous avons étudié les dons du Saint-Esprit. Dans ce texte-ci, nous évoquons ses fruits.

    Dans la Sainte Ecriture, l’homme juste est souvent décrit « comme un arbre planté près d’un cours d’eau, qui donne son fruit en son temps, et dont le feuillage ne se flétrit pas : tout ce qu’il fait réussit » (Ps 1, 3). Cet homme est celui qui se laisse guider par le Saint-Esprit, le Sanctificateur, c’est-à-dire celui qui forge en nous la sainteté, la ressemblance avec Dieu.

    De même que l’on reconnaît l’arbre à ses fruits, on reconnaît l’âme unie à Dieu aux fruits que produit en elle la troisième Personne de la Sainte Trinité. « Les fruits de l’Esprit sont des perfections que forme en nous le Saint-Esprit comme des prémices de la gloire éternelle. La tradition de l’Église en énumère douze : charité, joie, paix, patience, longanimité, bonté, bénignité, mansuétude, fidélité, modestie, continence, chasteté (Ga 5, 22-23 vulg.) » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, 1832).

    La charité, la principale de toutes les vertus, est bien évidemment aussi le plus grand fruit du Saint-Esprit. La troisième Personne de la Sainte Trinité est souvent appelée le Don. C’est elle qui nous fait sentir notre proximité avec Dieu et qui suscite la volonté de nous donner, de sortir de nous-mêmes, d’aller à la rencontre des autres, de servir, en un mot d’aimer.

    La joie résulte de la charité : elle est le fruit de l’union à Dieu et de notre don aux autres. Jésus lui-même « tressaillit de joie sous l’action de l’Esprit-Saint » (Lc 10, 21). Le pape François « invite chaque chrétien, en quelque lieu et situation où il se trouve, à renouveler aujourd’hui même sa rencontre personnelle avec Jésus-Christ ou, au moins, à prendre la décision de se laisser rencontrer par lui, de le chercher chaque jour sans cesse. Il n’y a pas de motif pour lequel quelqu’un puisse penser que cette invitation n’est pas pour lui, parce que “personne n’est exclus de la joie que nous apporte le Seigneur” » (Evangelii Gaudium 3). Quand la charité se répand sur les autres, la joie est comme confirmée : « Se donner au service des autres, en s’oubliant soi-même, est d’une telle efficacité que Dieu récompense cette attitude par une humilité pleine de joie » (Saint Josémaria, Lettre, 24-3-31).

    Ensuite vient la paix « de Dieu, qui surpasse toute intelligence » (Ph 4, 7). Elle ne dépend pas de circonstances favorables, ni du fait que l’on nous « laisse en paix », ni encore d’une conscience fermée aux exigences du bien. La paix surgit du cœur quand l’Esprit-Saint y habite. Elle est absence d’agitation, repos de la volonté dans la possession stable du bien. Elle suppose le combat spirituel contre les sources intérieures de désordre, à savoir les passions.

    « La charité est patiente » (1 Co 13, 4) : sur le chemin de l’existence, la patience (du latin « pati », « souffrir ») nous fait découvrir et vivre le vrai sens de la souffrance, de l’épreuve, de la contradiction. Vécue dans le Christ, elle devient instrument du salut, chemin de rédemption, source de sérénité et de joie : « Ce n’est pas le fait d’esquiver la souffrance, de fuir devant la douleur, qui guérit l’homme, mais la capacité d’accepter les tribulations et de mûrir par elles, d’y trouver un sens par l’union au Christ, qui a souffert avec un amour infini » (Benoît XVI, Spe Salvi 37). La personne patiente sait que, pour donner davantage de fruit, la vigne doit être taillée (cf. Jn 15, 1-2).

    La longanimité ressemble à la patience et prolonge la vertu de l’espérance. Elle se reflète par l’équanimité, l’égalité d’âme et d’humeur. Elle est le propre de la personne qui n’est pas le jouet des aléas de l’existence, semblable à une girouette qui tournoie au gré du vent. La personne longanime est ancrée en Dieu : quoi qu’il arrive, elle ne se trouble pas. Elle sait que son existence est féconde, même si les fruits de son action ne sont pas apparents, car « mes élus ne travailleront pas en vain » (Is 45, 23).

    La bonté est une disposition stable de la volonté, par laquelle on désire le bien de tous, sans distinction. Elle exclut la jalousie car on ne peut jalouser le bien d’un autre quand on possède le plus grand bien, à savoir l’amitié avec Dieu, qui nous incline à son tour à chercher le bien d’autrui.

    La bénignité est la bonté en action. Il ne suffit pas de vouloir le bien d’autrui. Il faut aussi s’employer à le promouvoir. L’attitude-clé de la bénignité est le service. Elle se traduit de façon particulière par les œuvres de miséricorde, tant corporelles que spirituelles.

    « La charité ne s’irrite pas » dit saint Paul (1 Co 13, 5). La mansuétude s’identifie avec la douceur, la délicatesse et l’amabilité de la personne qui possède une telle force d’âme qu’elle résiste aux mouvements de la colère, de la rancœur ou de l’impatience. Jésus demande de l’imiter sur ce point : « Apprenez de moi qui suis doux et humble de cœur » (Mt 11, 29).

    La fidélité est comme le résumé de tous les fruits. Elle est la justice portée à sa perfection. En nous accordant le fruit de la fidélité, l’Esprit-Saint nous fait participer, en quelque sorte, de l’immutabilité de son Amour au milieu des vicissitudes de l’existence terrestre.

    Les trois derniers fruits s’inscrivent dans le cadre de la vertu cardinale de tempérance. La modestie est l’attitude attrayante de la personne simple, équilibrée, qui se connaît elle-même, qui rend grâces à Dieu pour ses talents — sans en faire étalage —, et connaît ses faiblesses — sans concevoir de complexes —, car elle se sait enfant de Dieu. La continence et la chasteté reflètent l’harmonie de toute la personne, qui exerce une pleine souveraineté sur elle-même, pour que son corps et ses pulsions soient au service de l’amour véritable.

    En lisant la description des fruits du Saint-Esprit, on a envie de s’exclamer : comme je voudrais être une personne ainsi ! Ce désir ne relève pas de l’utopie, car c’est Dieu qui veut que nous soyons une « personne ainsi ». C’est précisément pour cela qu’il nous donne son Esprit : « Venez à moi, vous tous qui me désirez, et rassasiez-vous de mes fruits. Car mon souvenir est plus doux que le miel, et ma possession plus douce que le rayon de miel »(Si 15, 18-19). A nous d’accueillir son invitation et de correspondre, par notre lutte intérieure, à ses inspirations, à sa lumière et à sa force.

    Stéphane Seminckx est prêtre, Docteur en Médecine et en Théologie. Ce texte est inspiré d’une méditation de la série Parler avec Dieu de François Carvajal (éditions Le Laurier, Paris 1993, Tome III-Pâques, pp. 355 ss.).