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BELGICATHO - Page 956

  • Espagne : plus d'athées et de non-croyants que de catholiques pratiquants

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    Lu sur le site  :

    La religion catholique en perte de vitesse en Espagne

    Pour la première fois dans l'histoire du pays, il y a plus d'athées et de non-croyants que de catholiques pratiquants, rapporte « El Diario ».

  • Institut Jean-Paul II sur le mariage et la famille : wojtyliens vs bergogliens ?

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    En très haut lieu, on a sans doute cru que l'expression de la volonté pontificale suffirait à faire accepter la refonte de l'Institut mais il n'en va pas ainsi comme le montre cet article publié sur le site du journal La Croix :

    L’Institut Jean-Paul II pour la famille au cœur d’une vive polémique

    Le pape a approuvé le 18 juillet de nouveaux statuts qui entérinent la refonte de cet institut voulu par le pape polonais pour promouvoir la recherche théologique sur le mariage, la famille et la sexualité.

    Une refonte complète qui a suscité de vives réactions parmi les étudiants et les enseignants dont certains ont été écartés.

    • Céline Hoyeau, 
    • le 02/08/2019

    Une centaine d’articles en quelques jours sur des sites Internet italiens et américains principalement. La publication des nouveaux statuts de l’« Institut pontifical théologique Jean-Paul-II pour les sciences du mariage et de la famille », approuvés par le pape François le 18 juillet, a déclenché une salve de critiques sans précédent, qui dénoncent une « épuration » des professeurs et ce qui est vu comme la liquidation de l’héritage de Jean-Paul II. Un« nouveau sac de Rome », ose même le célèbre biographe nord-américain du pape polonais, George Weigel, fustigeant le « vandalisme intellectuel en cours ».

    En cause, le départ de plusieurs figures phares de l’institut, notamment les deux professeurs de théologie morale fondamentale, Mgr Livio Melina, l’ancien président de l’institut dont la chaire est supprimée, et le père José Noriega. Et la « perte d’identité » de l’Institut dont s’inquiètent les étudiants dans une lettre adressée le 25 juillet à la direction.

    « Bien que le pape François exprime (…) son désir de continuer avec l’inspiration originale de Jean-Paul II, (…) nous sommes surpris parce que, dans le nouveau système d’étude, il n’y a ni discussion ni cours sur la théologie du corps ou sur l’enseignement de Jean-Paul II », peut-on lire dans cette lettre qui a recueilli sur Internet 535 signatures, dont 119 étudiants.

    L’intuition « originale et toujours féconde » du pape polonais

    L’institut a aussitôt réagi par un long communiqué, le 29 juillet, reprenant point par point les critiques, et dénonçant « une information distordue, partiale et parfois de mauvaise foi, qui n’a même pas cherché une vérification à la source des informations ».

    Les nouveaux statuts veulent simplement donner une « nouvelle vigueur » à l’intuition « originale et toujours féconde » du pape polonais. La suppression de l’enseignement de théologie morale fondamentale est justifiée par le fait qu’elle appartient au premier cycle des études théologiques et que l’institut, qui a vocation à s’intégrer davantage dans le système universitaire, accueillera des étudiants de niveau licence et doctorat. Le projet académique du nouvel Institut, assure encore le communiqué, se configure comme « un élargissement de la réflexion sur la famille et non comme une substitution de thèmes ». Le communiqué réfute en outre les accusations de centralisation des pouvoirs dans les mains du chancelier, Mgr Vincenzo Paglia, « à qui des tâches précises sont attribuées ».

    Sur le fond, cette polémique cristallise les tensions nées autour de la réflexion menée par l’Église, depuis le double synode de 2014-2015, sur la famille, le mariage et la sexualité humaine. De fait, la refonte de l’institut exprime clairement l’infléchissement de la ligne théologique voulue par François.

    Tenir étroitement unies « l’intelligence de la foi » et le « principe de réalité »

    Il y a deux ans, le pape appelait cet institut, axé sur la théologie morale et sur une approche métaphysique soupçonnée d’idéalisme abstrait, à renouveler son regard pour mieux prendre en compte la complexité de l’existence et les situations concrètes, en intégrant davantage les sciences humaines.

    S’il n’y a pas de « prise de distance avec les inspirations de Jean-Paul II », expliquait alors Mgr Paglia, François « élargit la perspective, d’une focalisation seulement sur la théologie morale et sacramentelle à une vision biblique, dogmatique et historique qui tient compte des défis contemporains ». Si elle ne veut pas être « idéologique ou autoréférentielle », mais « libre de rester rigoureusement cohérente avec le témoignage de la vérité », la recherche théologique doit tenir étroitement unies « l’intelligence de la foi » et le « principe de réalité », confirmait ainsi son nouveau directeur, le théologien milanais Pierangelo Sequeri, en présentant les nouveaux statuts le 18 juillet.

    Une refonte menée « de manière improvisée, sans consultation des enseignants »

    Mais les héritiers de Jean-Paul II redoutent un « changement de paradigme » sur la famille et la sexualité, où la prise en compte de la complexité des parcours se substituerait à la « doctrine » et à des normes morales « absolues ». Certains critiques n’hésitent pas à opposer une vision dogmatique – et « orthodoxe » – de Jean-Paul II à une vision existentielle de François, incarnée dans l’exhortation apostolique Amoris Laetitia.

    « Sur cette réorientation, on peut être d’accord ou non, mais la manière dont cette réforme est effectuée d’un point de vue humain est affligeante », déplore un enseignant de l’institut. Vécue violemment, cette refonte, menée « de manière improvisée, sans consultation des enseignants », dont certains en ce début août, en charge de famille, ignorent toujours si leurs cours seront maintenus à la rentrée, risque de passer tout aussi mal que celle de Radio Vatican menée, à ses débuts, avec pertes et fracas.

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    Des antennes sur tous les continents

    1981 : Jean-Paul II crée l’Institut pontifical Jean-Paul-II d’études sur le mariage et la famille, pour promouvoir la recherche théologique sur le sujet.

    L’institut qui publie la revue Anthropotes a des antennes sur tous les continents : Rome, Washington, Cotonou (Bénin), Salvador de Bahia (Brésil), Melbourne (Australie)...

    19 septembre 2017. Par une lettre apostolique (Summa familiae cura), le pape François redéfinit la mission de l’institut rebaptisé «Institut pontifical théologique Jean-Paul-II pour les sciences du mariage et de la famille». Avec pour objectif de mêler davantage dans ses travaux théologie et sciences sociales.

  • RDC : les ministères-clés du nouveau gouvernement seront aux mains de Kabila

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    Afrikarabia Signature-FCC-CACH-juillet-2019.jpgY voit-on un peu plus clair dans la constitution du gouvernement congolais? Après une gestation de sept mois, un accord aurait été signé (31 juillet) entre les deux compères qui ont confisqué le pouvoir -après une série d’élections truquées à tous les niveaux- pour mettre en route un attelage, gigantesque et budgétivore, de 48 ministres et 17 vice-ministres, soit au total 65 portefeuilles à répartir : mais comment ? 42 pour Kabila (label FCC) et 23 pour Tshisekedi (label CASH). Analyse de Christophe Rigaud sur le site web « Afrikarabia » :

    « Qui tient la barre en République démocratique du Congo (RDC) ? Sans aucun doute le FCC de Joseph Kabila. Majoritaire à l’Assemblée nationale, bien qu’ayant cédé la présidence à l’opposant Félix Tshisekedi, la coalition de l’ancien président congolais se taille la part du lion dans le nouvel exécutif. Le président Tshisekedi et la plateforme de Joseph Kabila ont récemment signé un accord de partage du pouvoir en vue de la composition du nouveau gouvernement, toujours au point mort depuis l’élection présidentielle de décembre 2018. Dans cet accord entre le FCC de Kabila et CACH de Tshisekedi et Kamerhe, les partisans de l’ancien président se voient attribuer 42 postes ministériels, contre seulement 23 pour l’entourage de Félix Tshisekedi. Un ratio qui respecte les rapports de force au sein de l’Assemblée nationale, mais qui reste en défaveur du nouveau pouvoir congolais.

    Les ministères stratégiques attribués au FCC

    Vainqueur contesté à la dernière présidentielle, Félix Tshisekedi n’a pas eu d’autre choix que de composer avec la puissante plateforme de son prédécesseur. Cette cohabitation inédite entre les pouvoirs sortant et entrant, devrait pourtant largement tourner en faveur de l’ancien président Kabila. Ultra majoritaire à l’Assemblée, au Sénat et dans les Assemblées provinciales, le FCC devrait également piloter les ministères stratégiques dans le nouveau gouvernement du premier ministre Sylvestre Ilunga. Selon plusieurs indiscrétions, notamment relayées par RFI, la coalition pro-Kabila pourrait se voir attribuer les ministères des finances, des mines, de la justice, de la défense, du plan et du portefeuille. La plateforme présidentielle CACH devrait obtenir les ministères des affaires étrangères, de l’intérieur, mais aussi les hydrocarbures et les télécoms.

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  • Aller "au-delà des frontières" avec Makine

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    D'Armand Grabois sur Causeur.fr :

    Andreï Makine, les identitaires et la décadence de l’Occident

    Le dernier opus du romancier est sulfureux


    Andreï Makine, romancier français d’origine russe et membre de l’Académie française, publie Au-delà des frontières. Dans ce roman sulfureux ancré dans notre décadence occidentale, il y présente des personnages contemporains désabusés et des identitaires aux idées radicales se frottant au concept de « bouddhisme mécanisé »…


    Dans Au-delà des frontières, dernier opus du romancier Andreï Makine, le mot « frontière » prend de multiples sens, à commencer par le plus courant, celui de frontière entre Etats ; cette frontière qu’aujourd’hui d’aucuns franchissent chaque jour par milliers. C’est le thème, non pas central, mais premier de l’ouvrage ; le thème par lequel il s’ouvre ; le thème par lequel il fera peut-être scandale. Habilement retranché derrière un personnage que l’on n’aperçoit jamais qu’au travers des souvenirs que d’autres en ont, ainsi que par le truchement d’un roman impubliable dont Makine nous cite des extraits, ce dernier expose, sans retenue ni fausse pudeur, tous les thèmes qui passent aujourd’hui pour effarer les bien-pensants. Ces thèmes sont ceux de la réaction depuis Joseph de Maistre et peut-être Caton : décadence de l’Occident, prévalence de l’argent, dissolution morale et intellectuelle, « invasion » migratoire. En somme, toutes les conséquences délétères de la société capitaliste et technicienne. Mais le petit groupe d’identitaires dont le jeune narrateur est le gourou ne voit pas cette unité. Nageant dans un brouillard de théories éparses et fumeuses formant une sorte de collage surréaliste, ces jeunes lettrés déboussolés cherchent cette unité dans d’invraisemblables complots et machinations, ce qui permet à Makine, qui est malin, de procurer au lecteur le plaisir de les lire, sans lui infliger le calvaire d’avoir à s’avouer qu’il participe au « politiquement incorrect » ou au complotisme. Nirvana subtile de la transgression sans risque.

    Pessimisme hautain

    Ayant posé ces thèses, Makine ne les nie pas : il jongle avec et s’en amuse. A travers un autre personnage, sorte de philosophe bizarre, à la fois hédoniste et stoïque, il les traite pour ce qu’il pense qu’elles sont, de purs enfantillages. Le philosophe prend de la hauteur. Vanité, tout est vanité. Laissons tranquilles les frontières des Etats, dit le vieil assagi au jeune romancier fin de race que rien n’a préparé au déferlement migratoire. Cela ne sert à rien ; et, d’ailleurs, affirme-t-il en mâchonnant le bout de son cigare, quel ne serait pas l’ennui de vivre sans ces Noirs, ces Arabes, ces Jaunes, dans l’entre-soi d’une France strictement « de souche », où rien ne viendrait troubler les eaux étales du catholicisme stagnant des faubourgs chic ? Attaquons-nous aux frontières intérieures, celles qui séparent les trois naissances auxquelles l’homme, selon Makine, est appelé : selon la chair, selon l’intelligence et selon l’esprit. Mais il ne reprend pas ces vieux vocables. Cela ferait sans doute trop vieille France, trop ringard. Convaincu que le christianisme a fait son temps, Makine cherche par quoi le remplacer, mais il est bien incapable, comme du reste nous le serions nous-mêmes, de trouver autre chose. Sans doute, d’ailleurs, n’y a-t-il pas autre chose ; mais c’est là une autre histoire. Ce qui est certain, c’est qu’il ne peut utiliser les antiques dénominations, qui supposent des jugements de valeur bien tranchés : chair pécheresse, intelligence diabolique, esprit salvateur. Alors, il fait ce qui vient naturellement à tout homme moderne, il numérote. Il y aura, donc, la première, la deuxième et la troisième naissance.

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  • Chine : les mots religieux sont proscrits des manuels scolaires

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    Du site des missions étrangères de Paris :

    Sinisation : les mots religieux proscrits des manuels scolaires destinés à l’école primaire

    02/08/2019

    La sinisation des religions continue d’être défendue par le Parti communiste chinois, afin de correspondre aux directives lancées par le président Xi Jinping en 2015. Selon ces directives, pour pouvoir exister dans le pays, les religions doivent s’adapter à la culture chinoise et se soumettre au Parti. Une tendance qui conduit à certaines censures dans l’éducation, comme l’attestent certaines modifications de textes classiques contenus dans un manuel scolaire paru au début de l’année. Des mots comme « Dieu », « Bible » ou « Christ » ont ainsi été retirés d’extraits de Hans Christian Andersen, Daniel Defoe, Anton Chekhov, Tolstoï ou Victor Hugo, supprimant toute référence religieuse.

    Des mots comme « Dieu », « Bible » ou « Christ » ont été effacés d’un manuel scolaire utilisé par des enfants d’école primaire. Dans une tentative de dissuader l’adhésion aux religions (et en particulier au christianisme), et de renforcer la sinisation des religions dans le pays, ces mots ont même été censurés dans les romans d’auteurs étrangers. Au début de l’année, les Éditeurs de l’Éducation Populaire, liés au gouvernement, ont publié un manuel scolaire pour les élèves de CM2, contenant quatre extraits d’auteurs étrangers et d’autres textes issus d’auteurs classiques chinois. Selon le ministère chinois de l’Éducation, le manuel est destiné à permettre aux élèves de comprendre d’autres cultures. Pourtant, les extraits en question ont été modifiés afin de correspondre à la volonté du Parti communiste chinois de réprimer toute référence religieuse.

    Ainsi, dans l’histoire de La petite fille aux allumettes, de Hans Christian Andersen, la grand-mère défunte de l’enfant lui apparaît dans une vision pour lui dire : « Quand on voit filer une étoile, c’est une âme qui monte vers Dieu. » Dans la version « chinoise », la grand-mère dit à l’enfant : « Quand on voit filer une étoile, c’est qu’une personne quitte ce monde. » Un extrait de Robinson Crusoé, de Daniel Defoe, a également été censuré. Naufragé sur une île déserte, le protagoniste parvient à trouver trois copies de la Bible parmi les restes du naufrage. La nouvelle version modifiée élimine le mot « Bible » et raconte que Crusoé a retrouvé « quelques livres » dans les restes du navire. Un passage a également été éliminé d’un extrait de Vanka, une nouvelle d’Anton Chekhov. Le passage en question représentait une prière dans une église, et le mot « Christ » a été effacé partout. Ce type de censure s’est répandue dans l’éducation chinoise, à plusieurs niveaux, y compris à l’université où certains enseignants condamnent et confisquent les classiques contenant des mots religieux. Cela concerne des œuvres comme Le Comte de Monte-Cristo d’Alexandre Dumas, Résurrection de Léon Tolstoï, Notre-Dame de Paris de Victor Hugo…

    Toutes ces censures répondent aux directives lancées par le président Xi Jinping en 2015, selon lesquelles les religions, afin de pouvoir exister en Chine, doivent s’assimiler à la culture chinoise et se soumettre au Parti communiste. Leur sinisation consiste donc à exalter le patriotisme national contre les religions « étrangères » comme le christianisme. Selon les observateurs, cette campagne contre le christianisme est due aux craintes que la Chine devienne « le pays le plus chrétien au monde » d’ici 2030, comme l’ont prédit certains sociologues comme Fenggang Yang. Pour les critiques, la sinisation sert également de boucliers contre la démocratie, les droits de l’homme, et l’État de droit.

    (Avec Asianews)

  • Harry et Meghan n'auront que deux enfants pour préserver la planète !

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    Alors que le déclin démographique des pays de la vieille Europe s'accentue, créant un vide que viennent combler les migrations en cours, ce couple princier embraie avec les lubies de la bienpensance environnementale :

    De Delphine DE FREITAS sur le site de LCI :

    Le prince Harry explique pourquoi lui et Meghan Markle ne feront que "deux enfants maximum"

    La carte famille nombreuse ? Très peu pour lui. Le prince Harry, entré dans le monde merveilleux de la paternité le 6 mai dernier avec la naissance de son fils Archie, n'a pas l'intention de suivre les traces de son frère William et de sa belle-sœur Kate Middleton, à la tête d'une tribu de trois enfants, George, Charlotte et Louis. Le duc de Sussex souhaiterait se limiter à "deux, maximum !"

    Une révélation lancée au détour d'un entretien avec la primatologue, anthropologue et ethnologue anglaise de renommée mondiale Jane Goodall, publié dans le numéro du British Vogue de septembre dont Meghan Markle est la rédactrice en chef exceptionnelle. Ce choix ne vient pas pour des raisons pratiques ou de confort mais est plutôt le signe d'une conscience écolo marquée chez le jeune père. Car à quoi bon encombrer une planète déjà bien mal en point et surpeuplée ?

    "Nous sommes la grenouille dans l'eau et l'eau est déjà en train de bouillir, ce qui est terrifiant" Le prince Harry

    L'échange qu'a le prince Harry avec Jane Goodall est centré sur les conséquences du réchauffement climatique et la crainte de ses effets sur les futures générations. "Nous devons le rappeler à tout le monde (...) : nous sommes la grenouille dans l'eau et l'eau est déjà en train de bouillir, ce qui est terrifiant", note-il, reconnaissant que l'arrivée d'Archie a modifié sa perception des choses. "Je pense, étrangement, qu'à cause de tous les gens que j'ai rencontrés et de tous les endroits que j'ai visités, j'ai toujours eu une connexion et un amour pour la nature. Je vois ça différemment maintenant", poursuit-il. 

    "J'ai toujours pensé que cet endroit était un emprunt. Et bien sûr, aussi intelligents que nous sommes ou aussi évolués que nous sommes supposés l'être, nous devrions être capables de laisser quelque chose de meilleur pour la nouvelle génération", insiste-t-il. La protection de la planète devrait être l'un des chevaux de bataille de Sussex Royal, la nouvelle fondation avec laquelle Harry et Meghan défendront les causes qui leur sont chères. Il y a quinze jours, le couple a d'ailleurs a reçu une première donation de la Walt Disney Company, en marge de l'avant-première du "Roi Lion", pour sa "prochaine initiative sur l'environnement qui sera officiellement annoncée à l'automne".
  • Journée de dépassement de la Terre : l’empreinte écologique est-elle de la bonne science ?

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    Du site "Pour une école libre au Québec" :

    La Journée de dépassement de la Terre et l'empreinte écologique sont-elles de la pseudoscience ?

    Texte de Michael Shellenberger, President paru dans Forbes. Il résume un article paru dans PLOS Biology.

    À partir d’aujourd’hui et jusqu’à la fin de l’année, l’humanité commencera à consommer plus de ressources que notre planète ne peut en produire durablement, selon le Global Footprint Network (GFN), qui organise ces journées depuis 1986.

     
    « L’humanité utilise la nature 1,75 fois plus vite que les écosystèmes de notre planète ne peuvent se régénérer », déclare le groupe. « C’est un peu comme utiliser 1,75 Terre. »

    Les pays riches utilisent leurs ressources plus rapidement que les pays pauvres, selon le GFN. Les États-Unis, l’Australie, le Danemark et le Canada épuisent leurs ressources avant la fin mars, tandis que Cuba, le Nicaragua, l’Irak et l’Équateur ne le font pas avant décembre.

    Le « Jour de la Terre en dépassement » est basé sur ce que l’on appelle l’« empreinte écologique », qui est utilisée par le Fonds mondial pour la nature, le Programme des Nations Unies pour l’environnement, le Rapport mondial sur le développement humain du Programme des Nations Unies pour le développement et l’Union internationale pour la conservation de la nature.

    Mais l’empreinte écologique est-elle de la bonne science ? Ce n’est pas le cas.

    Il y a six ans, j’ai aidé à démystifier la Journée du dépassement de la Terre et le calcul de l’empreinte écologique sur lequel elle est basée dans un article de la revue scientifique à comité de lecture PLOS Biology, intitulé « Does the Shoe Fit? Empreintes réelles contre empreintes imaginaires. »

    Nous avons réparti les six mesures qui composent l’empreinte écologique et nous avons constaté que cinq d’entre elles, y compris les aliments et les produits forestiers, étaient soit en équilibre, soit excédentaires [Note du carnet : rappelons que la planète est de plus en plus verte !]La seule chose qui n’était pas équilibrée, c’était les émissions de carbone de l’humanité.

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  • Rencontre avec Mgr Vigano

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    De Robert Moynihan du site "Inside the Vatican" en traduction sur "Benoît et moi" :

    Vigano a 78 ans et il en aura bientôt 79

    Sa santé est bonne, il marche bien, sa marche est un peu saccadée, mais il a traversé une période de stress considérable, et le temps fait des ravages sur nous tous.

    Il semble donc un peu fatigué, en comparaison de ce qu’il était en 2010, ou 2015, quand je l’ai connu à Rome et aux Etats-Unis, où il était nonce apostolique (2011-2016).

    Nous avons parlé pendant de nombreuses heures, et son souci central est la sécurité, la liberté et la pureté doctrinale de l’Église – le corps mystique du Christ -, le peuple de Dieu, qu’il a servi toute sa vie, et qu’il veut encore servir de tout son être.

    Je suis frappé en ce moment même par les contradictions de cet homme à la voix douce. Certains ont dit de lui qu’il était le « diseur de vérité » le plus héroïque de ce moment de l’Église, mais à Rome, beaucoup l’ont qualifié de « Judas » à cause de sa présumée trahison du pape François.

    A l’instar de Frédéric Martel (dont le livre divaguant et parfois obsessionnel In the Closet of the Vatican parle de Vigano à près de 50 reprises, et semble avoir été écrit en partie pour comprendre « qui est Vigano » et qui il représente), on peut se demander : Qui est Vigano, vraiment?

    Une âme courageuse, équilibrée entre piété, prière et compétence professionnelle, prêt à risquer sa réputation pour parler au nom de tous les croyants, surtout les faibles et les maltraités ?

    Ou quelqu’un de beaucoup moins séduisant, un lâche, pas un héros, comme le disent à Rome quelques monsignori à langue de vipère?

    L’histoire devra juger, bien sûr, mais peut-être ces lettres [celles de Moynihan?] mériteront-elles d’être la première ébauche de cette histoire qui nous dira si nous sommes en présence d’un saint détesté par des hommes orgueilleux qui suivent un agenda, ou bien d’un petit homme qui est l’antagoniste indigne de pouvoirs nobles et saints qui tentent de réaliser la noble vision du Christ pour son Église.

    La question est dramatique, d’autant plus que ce petit homme aimable semble tout à fait inaproprié pour jouer l’un ou l’autre rôle.

    Quelqu’un l’aurait-il déjà considéré comme un héros courageux? J’en doute!

    C’est un petit homme aux yeux intelligents, aux manières exquises, studieux, gros travailleur, résigné aux fatigues des voyages, pas vraiment fringant, ni d’apparence d’héroïque.

    En même temps, il est une sorte de mémoire vivante de la Curie romaine, ce qui signifie qu’il connaît la Curie avec une précision mathématique de bout en bout, d’un bureau à l’autre, et sa mémoire s’étend sur plus de 50 ans. C’est « M. Curie Romaine ».

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  • A propos du démantèlement de l'Institut Jean-Paul II : le témoignage d'un disciple du pape polonais

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    Traduction de Jeanne Smits sur son blog :

    Stanisław Grygiel, philosophe ami de Jean-Paul II, dénonce la destruction de l'Institut Jean-Paul II

    1 aout 2019

    Le grand vaticaniste Aldo Maria Valli vient d’interviewer le Pr Stanisław Grygiel, grand ami de Jean-Paul II, sur la destruction de l’Institut Jean-Paul II sur la famille et le mariage. Je vous propose ici une traduction de travail intégrale de cet entretien paru sur le blog d’Aldo Maria Valli, Duc in altum. – J.S.

    ***

    Entretien avec de Stanisław Grygiel :

    « On ne rénove pas sa maison en la détruisant. »
    Chers amis de Duc in altum, je suis particulièrement heureux de vous offrir aujourd'hui une interview exclusive du Professeur Stanisław Grygiel, philosophe polonais, grand ami de Saint Jean Paul II et jusqu'à récemment, avant son éloignement, professeur à l'Institut Théologique Pontifical fondé par le Pape Wojtyła lui-même. Une vaste interview, dans laquelle le professeur Griygiel évoque les événements dans lesquels il a été impliqué, mais où il explique surtout ce qui constitue, selon lui, la nature de la crise actuelle de l'Eglise. Il prononce des paroles très claires : « L'Eglise d'aujourd'hui a besoin d'un Moïse qui, porté par la colère du Dieu miséricordieux, à qui il parle dans la montagne, va passer par le feu et par l'épée tous ces veaux d'or adorés par le peuple –  avec l'autorisation de tant de pasteurs – pour y chercher le bonheur. »

    *

    Professeur Gygiel, vous avez parlé de « pragmatisme théologique » par rapport à la théologie dominante actuelle. Qu'entendez-vous par cette expression et quels sont les objectifs d'un tel pragmatisme ?

    Le principe marxiste de la pensée est le suivant : la praxis précède et détermine le logos, c'est-à-dire de la vérité. Elle a ainsi bouleversé non seulement la vie intellectuelle du monde occidental, mais aussi la vie de l'Église catholique. Je me souviens des années 1966-67 passées à l'Université Catholique de Louvain en Belgique et de nombreuses leçons de théologie et de philosophie faites selon ce principe. Il en est résulté une théologie pragmatique et une pastorale tout aussi pragmatique, qui ont commencé non pas avec la Personne du Christ, mais avec la description sociologique des différents comportements des hommes. Si la majorité divorce, alors… Beaucoup de théologiens et, malheureusement, beaucoup de pasteurs de l'Église catholique  également, oublient de parler avec le Fils du Dieu vivant. Ils manquent de foi, dans le sens où ils manquent de confiance en la Personne du Christ et, par conséquent, de foi en l'homme.

    L'Union soviétique, ne parvenant pas à conquérir l'Europe occidentale par des moyens militaires, a essayé de pénétrer la mentalité des intellectuels, afin de pouvoir la soumettre aux ordres des seigneurs de ce monde. Elle a parfaitement réussi, comme on le voit aujourd'hui, alors que nous vivons les conséquences désastreuses de cette action astucieuse des agents communistes et de leurs « idiots utiles » occidentaux.

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  • Japon : autorisation d'une première expérience de chimères animaux-humains

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    LE JAPON AUTORISE LA PREMIÈRE EXPÉRIENCE DE CHIMÈRES ANIMAUX-HUMAINS

    29 juillet 2019

    Hiromitsu Nakauchi, spécialiste des cellules souches, est le premier scientifique japonais à recevoir une aide de l’Etat pour des expériences chimériques : faire grandir des organes humains dans des animaux à des fins de transplantation humaine (cf. Chimères porc-homme : un essai annoncé au Japon). C’est la première expérience de chimères depuis la levée de l’interdiction en mars dernier (cf. Le Japon assouplit sa réglementation sur les chimères).

    Hiromitsu Nakauchi, qui dirige des équipes dans les universités de Tokyo et de Stanford (Californie), a déjà réussi en 2017 à faire grandir un pancréas de souris dans un embryon de rat. Greffé sur une souris diabétique, ce pancréas « a pu contrôler la glycémie et guérir efficacement la souris du diabète1 ». Cette fois, le chercheur veut aller plus loin, en fabriquant des pancréas humains. La stratégie utilisée « consiste à créer un embryon animal dépourvu du gène nécessaire à la production d'un certain organe, comme le pancréas, puis à injecter des cellules souches pluripotentes humaines (iPS) dans l'embryon animal (…). Au fur et à mesure que l'animal se développe, il utilise les cellules iPS humaines pour fabriquer l'organe, qu'il ne peut pas fabriquer avec ses propres cellules ».

    Le chercheur va dans un premier temps cultiver des embryons de souris jusqu’à 14,5 jours, puis chez le rat jusqu’à 15,5 jours, et enfin chez le porc jusqu’à 70 jours. Les chercheurs estiment qu’il leur faut procéder « par étapes et avec prudence » pour permettre un dialogue avec le public rendu « anxieux et préoccupé » par ces expériences.

    En 2018, Hiromitsu Nakauchi avait expliqué devant l’American Association for the Advancement of Science, en congrès au Texas, que ses précédentes expériences de chimères n’avaient pas abouti. Il avait injecté des cellules souches iPs humaines dans des moutons modifiés qui ne devaient pas pouvoir créer de pancréas. « Mais les embryons hybrides, cultivés pendant 28 jours, contenaient très peu de cellules humaines, et rien qui ressemble à des organes ». Probablement « à cause de la distance génétique entre les humains et les moutons », justifie Nakauchi. Le scientifique espère que sa nouvelle expérience, menée à différents stades de croissance embryonnaire, lui permettra de « déterminer ce qui limite la croissance des cellules humaines dans les embryons animaux ».

    Pour aller plus loin :

    Sources:

    Nature, David Cyranoski (26/07/2019) -  Japan approves first human-animal embryo experiments

  • Vincent Lambert : l'ère du "pathocentrisme d'influence"

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    Du site Euthanasie STOP :

    Le triste sort de Vincent Lambert et le "pathocentrisme d'influence"

    29/07/2019

    par Louis-André RICHARD
    Professeur de philosophie

    Vincent Lambert est finalement décédé. La belle affaire, n'était-il pas mortel comme nous tous? Mais voilà, son sort a été scellé via une décision du tribunal après une interminable saga judiciaire opposant les membres d'une même famille. Ainsi l'intimité du rapport à la vulnérabilité a été mise à mal par sa propulsion incongrue sur la place publique.

    Écrire sur l'histoire de Vincent Lambert a quelque chose d'indécent. Je m'y suis toujours abstenu par une sorte de pudeur à l'égard de sa personne comme de ses proches. Par ailleurs, comment ne pas être profondément agacé par le battage médiatique autour de son cas? Onze ans de déchirements ont été exposés aux yeux et aux sus de tous. L'homme est mort, la famille doit retrouver l'intimité pour faire son deuil. Sur la place publique cependant, la machine médiatique continuera de se nourrir du cas singulier exceptionnel. Elle cherchera de faire de Vincent Lambert un parangon de l'ouverture à la légalisation de l'euthanasie.

    Alors il faut se résoudre à écrire un peu. L'individu n'est plus, repos à son âme et paix à son entourage! Mais si Vincent Lambert, sujet de droit de l'État français est disparu, Vincent Lambert, sujet symbolique d'une forme d'idéologie politique, est maintenu. Son image incorpore la liste des figures favorisant le mécanisme d'une sorte de tyrannie de l'exception destinée à promouvoir le changement législatif à l'enseigne de l'élargissement des droits individuels. Logique imparable dans notre monde actuel, l'idéologie suggère un progressisme carburant à l'ouverture sans limite. Elle table sur les histoires extraordinaires émouvantes afin d'assurer son ancrage.

    Politiquement nous sommes à l'ère de ce que je nomme le "pathocentrisme d'influence". Il s'agit de faire des Vincent Lambert de de ce monde des icônes politiques, baromètres de l'empathie citoyenne. C'est une opération destinée à mesurer notre sensibilité à la douleur d'autrui, elle-même considérée comme le seul critère du discernement politique. Sous l'effet moralisateur d'une suspicion à ne pas être suffisamment sensibles, il devient suspect de ne pas souscrire à l'idée du progrès menant à l'expansion des droits, dont celui d'avoir la possibilité d'être aidé à mettre fin à ses jours.

    En maintenant dans l'espace public, l'image d'un Vincent Lambert à la situation insupportable, on insinue, comme une posture intolérante abjecte, l'idée de ne pas avoir le droit de choisir l'heure de sa mort. Penser le contraire serait un signe de grande insensibilité, voire même un échec à l'humanisme. Voici le type de récupération idéologique induite par cette triste histoire. Du moins, c'est l'argutie présente au coeur du discours des ADMD de ce monde, en Belgique, en France et au Québec itou.

    Dans les faits, M. Lambert n'a jamais été en situation de fin de vie. À mon humble avis, il n'aurait jamais dû se retrouver en unité de soins palliatifs. Il aurait dû être hébergé dans une maison de soins prolongés. Toute cette affaire repose sur une chicane de famille, dont les tourments intimes ont été publiquement exposés par l'appareil médiatique. Dans le dédale des démarches juridiques, dans celui de la confusion autour des enjeux éthiques et par-delà les intérêts partisans, on a abouti à une décision menant à la mise à mort d'un homme, n'étant pas en toute fin de vie.

    Cette décision de la magistrature française est lourde de conséquences. Pourquoi ? Elle préjuge, peut-être malgré elle jusqu'à un certain point, de la qualité de vie digne d'être appréciée. Là est le vrai malaise et la source d'un dilemme profond. Vincent Lambert, lourdement handicapé, avait-t-il perdu toute qualité de vie ? C'est la grande interrogation éthique, dont on ne saurait faire l'économie de la réflexion. En tout cas, c'est ce que semble avoir reconnu et bien exprimé Michel Houellebecq : « Vincent Lambert n'était nullement en proie à des souffrances insoutenables, il n'était en proie à aucune souffrance du tout (...) Il n'était même pas en fin de vie. Il vivait dans un état mental particulier, dont le plus honnête serait de dire qu'on ne connaît à peu près rien. ... Dans ces conditions, fallait-il tuer Vincent Lambert ? Et pourquoi lui, plutôt que les quelques milliers de personnes qui à l'heure actuelle, en France, partagent son état ? »

    En bout de ligne, nous nous retrouvons devant un paysage éthique et politique dans lequel il est impossible de s'orienter de manière un peu judicieuse, un paysage moral où la délibération sensée devient difficile, voire impossible. À cette enseigne, comme l'a bien exprimé le professeur Emmanuel Hirsch : "M. Vincent Lambert est le symbole de notre incapacité à discerner, dans un contexte complexe et douloureux, ce que sont nos responsabilités et ce que sont nos véritables urgences. " En cela, il faut rester vigilant contre le danger de l'arbitraire comme contre celui de la précipitation aux heures de décisions gravissimes.

    Je persiste et je signe. Pour bien discerner, il faut bien raisonner, on doit alors se méfier du "pathocentrisme d'influence". Dans l'examen des lendemains de l'affaire Vincent Lambert, il y aura des perdants avérés. Je mentionne la famille d'abord à qui j'offre toutes mes condoléances et les communautés de soins palliatifs, dont la réputation subira un grand coup. À ces dernières, j'offre toute ma bienveillance. Ses acteurs sont des exemples de soutiens indéfectibles aux plus vulnérables. Ils représentent un rempart contre l'individualisme lénifiant.

  • Pour certains écologistes radicaux, ne plus soigner les personnes âgées serait le bon moyen de réduire la population et donc de limiter les atteintes à l'environnement

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    Lu sur le site de L'Express :

    Non à l'euthanasie écologique (extrait)

    Chirurgien, énarque, entrepreneur, Laurent Alexandre est aujourd'hui business angel.

    Pour certains écologistes radicaux, ne plus soigner les personnes âgées serait le bon moyen de réduire la population et donc de limiter les atteintes à l'environnement.

    L'astrophysicien Aurélien Barrau explique qu'il faut "faire la guerre à la fin du monde", ce qui alarme la blogueuse Nathalie MP : "La guerre autorise tous les états d'urgence, tous les couvre-feux, tous les rationnements et toutes les mesures d'exception." Effectivement ! L'écologiste Jean-Marc Jancovici affirme dans Socialter : "Dans les pays occidentaux, il y a un premier moyen de réguler la population de façon raisonnablement indolore : ne pas mettre tout en oeuvre pour faire survivre les personnes âgées malades, à l'image du système anglais qui ne pratique, par exemple, plus de greffe d'organes pour des personnes de plus de 65 ou 70 ans. On en revient à ce que disait Georgescu-Roegen : tous les moyens qu'on va dépenser pour faire vivre de vieilles personnes dans de très mauvaises conditions, c'est autant de moyens que vous ne mettez pas à disposition des jeunes pour trouver leur place dans un monde plus contraint. C'est un peu brutal, mais ça me paraît être un moindre mal par rapport aux autres modes de régulation que nous avons connus : la famine, la maladie, et le conflit..."