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  • À l’église du Saint-Sacrement, Bd d’Avroy, 132 à Liège : quelques variations pour chœur et orgue en ce temps de noël et la messe dominicale du 10 janvier 2021 dédiée à la Sainte Famille

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    Une animation autour de la crèche aux 150 santons 2021

    Entrée libre durant le mois de janvier 

    dans le respect des conditions sanitaires prescrites:

    santons liégeois pour fêtes de  noël st sacrement DSC00444.JPG

    Tous les mardis, de 17h à 19h

    Tous les jeudis, de 10h à 12h et de 14h à 17h

    Tous les vendredis de 12h à 14h

    Tous les samedis de 15h à 17h

     

    Enregistrée et diffusée depuis l’église du Saint-Sacrement en direct ce matin du dimanche 10 janvier 2021 à 10h,  la messe traditionnelle (missel de 1962) est dédiée à la Sainte Famille de Jésus, Marie, Joseph :

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  • RDC (Nord Kivu) : des massacres à répétition perpétrés par des islamistes

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    Une dépêche de l'Agence Fides :

    AFRIQUE/RD CONGO - Au moins 44 personnes tuées entre le Nouvel An et les premiers jours de janvier au Nord Kivu

    vendredi, 8 janvier 2021

    Kinshasa (Agence Fides) – « L'attaque à la base d'un véritable carnage s'est réalisée entre 19 et 21h00 locales de lundi 4 janvier, à en croire des sources concordantes. Elle a occasionné le massacre d'au moins 22 civils dont 6 membres d'une même famille, sans compter les disparus et les autres dégâts matériels » dénonce dans une note transmise à l'Agence Fides le CEPADHO (Centre d'études pour la promotion de la démocratie et des droits fondamentaux), une ONG du Nord Kivu, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC).

    L'attaque terroriste a été perpétrée par des islamistes de l'ADF/MTM dans la localité de Mwenda, en territoire de Beni au sein de la province du Nord-Kivu.

    Le CEPADHO rappelle que « le 31 décembre 2020, 22 autres civils ont été massacrés à Tingwe et Kamungu ... transformant ainsi  en pleurs l'allégresse attendue à l'occasion des festivités du 1er janvier 2021 ».

    L'ONG congolaise dénonce le fait que « en l'espace de 13 derniers mois l'on dénombre au moins 1157 civils massacrés par les ADF/MTM en représailles aux offensives lancées contre eux par les forces armées de RDC (FARDC) ». Le CEPADHO souligne en outre la diffusion de vidéos de revendications mises sur Internet « pour le compte des ADF/MTM par le mouvement terroriste «Etat Islamique» (E.I.)/DAESH ». « Le cas le plus récent étant la vidéo postée par l'E.I.sur son site de propagande, au lendemain de leur incursion à Loselose au début de la semaine dernière ».

    Le village de Loselose situé dans le Rwenzori, l'un des secteurs du territoire de Beni, au Nord Kivu, est passé sous le contrôle des forces armées le 1er janvier, après avoir été assiégé pendant quelques jours par les rebelles des ADF/MTM.

    « Au cours de la reprise du village, les militaires congolais ont tué 14 combattants des ADF, y compris deux blancs, peut-être arabes, récupérant diverses armes » a affirmé un porte-parole des FARDC. Dans les combats ont également été tués deux militaires.

    Les « forces pour la défense de la démocratie » (ADF) sont un groupe d'origine ougandaise depuis des décennies implanté dans l'est de la RDC qui, depuis quelques années, s'est déclaré affilié au prétendu « Etat islamique », prenant le nom de Madina a Tauheed Wau Mujahedeen (MTM, littéralement « la ville du monothéisme et des monothéistes »). (L.M.) (Agence Fides 08/01/2021)

  • La vérité de la foi n'est pas de la plasticine (Cardinal Müller)

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    Une interview du cardinal Gerhard Ludwig Müller pour Kath.net (D)/, (trad. sur Pro Liturgia . org)

    Le Cardinal Müller : "De toutes les parties de l'Église universelle, on m'aborde avec une grande inquiétude au sujet de la Voie synodale".

    Kath.net : Mgr Bätzing, président de la Conférence épiscopale d’Allemagne, a dit avec raison, dans une interview avec « Herder Korrespondenz » : « C’est un fait : nous vivons une grande transformation de notre Église, passant d’une Église populaire confortée par l’institution à une Église qu’on se choisit ». Mais, Éminence, de quels choix s’agit-il ? En faveur de quoi faudra-t-il se décider à l’avenir si l’on désire rester ou devenir catholique ? Choisir de rejoindre une sorte d’association au sein d’une sympathique paroisse de banlieue ou un lieu reconnu pour la qualité de sa musique et de ses chants ou sa belle fête paroissiale ? Décider de participer aux frais de l’Église en payant un impôt (selon le système en place en Allsamgne ndlr) ? ou éventuellement faire le choix de suivre ce jeune prédicateur de Galilée qui par sa vie, sa mort et sa résurrection a, de façon remarquable et inhabituelle, placé la barre spirituelle très haut ?

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    Card. Müller : Cette comparaison entre une Église populaire et une Église choisie ne doit pas être réduite à des considérations sociologiques. La foi chrétienne sera toujours une grâce ; mais cette grâce ne conduira vers notre salut que si elle se trouve complétée par notre adhésion personnelle et le don libre de notre être à Jésus, Parole de Dieu son Père faite chair, en soi-même et dans la communauté des croyants. Nous ne devons pas oublier non plus que Jésus n’est pas mort pour une petite élite (qui se définirait elle-même ainsi), mais pour l’immense majorité des pécheurs, des pauvres et des faibles. Car « Il veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la pleine connaissance de la vérité. » (1 Tm 2, 4).

    Le problème n’est pas que dans l’Église du Christ - s’ouvrant à tout le peuple - il y ait aussi des tempéraments tièdes ou superficiels, mais que ceux qui ont été appelés par Dieu à guider ce peuple se sont résignés à cette situation actuelle de crise. Or, malgré toutes nos déceptions, nous ne pouvons pas renoncer à ramener vers les bons pâturages les brebis fatiguées, égarées et gagnées par la propagande antichrétienne ; pâturages où, guidés par la Parole de Dieu, nous retrouvons notre orientation et accueillons la vie de Dieu dans sa nourriture sacramentelle.

    Il est dans notre nature d’hommes de préférer un divertissement léger à une conversion exigeante du cœur. C’est avec du pain et des jeux que les potentats de toutes les époques ont su gagner les faveurs du peuple. Mais ce ne sont pas là les méthodes pastorales des Apôtres du Christ. La mesure - et l’exemple à suivre - de la nouvelle évangélisation et de l’Église missionnaire dont parlent nos derniers papes est dans cette parole de l’Évangile de Saint Jean : « Moi, je suis le bon pasteur, le vrai berger, qui donne sa vie pour ses brebis » (Jn 10, 11).

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  • Les Etats Divisés d'Amérique : le déclin de la première puissance démocratique du monde

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    De Ludovic Lavaucelle sur la Sélection du Jour :

    Les Etats Divisés d’Amérique ou le déclin de la première puissance démocratique

    Les événements du 6 Janvier ont choqué les pays occidentaux. La responsabilité de Donald Trump est écrasante dans ce débordement d’une petite minorité de manifestants investissant le Capitole car il a excité la foule alors que les membres du Congrès y étaient réunis. Non seulement Trump, par son attitude et par ses mots, a radicalisé une partie de sa base électorale, mais il a sans doute contribué à la perte du contrôle du Sénat par les Républicains, laissant tous les leviers du pouvoir fédéral aux Démocrates à partir du 20 Janvier prochain. Piteuse sortie ! Et ce n’est pas en refusant d’assister à la cérémonie d’investiture de son successeur que Trump améliorera son image.

    Mais le problème pour la plus grande démocratie du monde est bien plus profond que l’intrusion de « gilets jaunes américains » dans le Capitole, tragiquement soldée par la mort de 5 personnes (4 manifestants et un policier). Devant la catastrophe qu’il avait provoquée, Trump a finalement désavoué les émeutiers et s’est engagé à une transition du pouvoir dans un climat de réconciliation. Mais de son côté, Biden, tout en appelant au calme, a repris la rhétorique d’extrême gauche du « racisme systémique » pour condamner les émeutiers : « Si cela avait été une manifestation Black Lives Matter (BLM), la réaction de la police aurait été bien plus dure » a-t-il hasardé. Il ne peut ignorer que lors des émeutes qui ont secoué plusieurs grandes villes américaines, les autorités locales ont laissé faire des semaines durant. Au Capitole, la police a été débordée dans des circonstances qu’une enquête devra éclaircir, et une manifestante réserviste de l'armée de l'air a été tuée d’un tir à bout portant… Imaginons un instant la réaction médiatique si la victime avait été membre BLM ! Un reporter de la chaîne CNN n’a pas hésité à tweeter : « Hong Kong 2019 – des manifestants envahissent le Conseil Législatif / Washington 2021 – des manifestants envahissent le Capitole ». Cette ahurissante comparaison ravit le pouvoir totalitaire chinois au moment où il poursuit sans relâche les militants pour la liberté à Hong Kong.

    Pour prendre du recul sur les événements, regardons ce qui s’est passé depuis 2016. Dès l’élection de Trump, la gauche américaine a répété qu’il n’était pas légitime. On a voulu d’abord faire croire que les Russes avaient agi pour le mettre au pouvoir. Le FBI, mobilisé sur le sujet pendant la quasi-totalité du mandat, a conclu que ces allégations étaient infondées. La gauche américaine a cherché ensuite à le destituer sous l’accusation d’avoir outrepassé ses droits en poussant le ministre de la Justice ukrainien à enquêter sur les affaires de la famille Biden. Parlons-en justement ! Le NYC Post a publié en Octobre des éléments très compromettants concernant l’implication de Joe Biden dans les affaires lucratives de son fils Hunter avec l’Ukraine et aussi avec la Chine. Non seulement ces informations n’ont pas été relayées dans la presse mainstream et par la justice, mais Twitter a bloqué temporairement le compte du quotidien. Twitter qui avait déjà censuré à maintes reprises le compte de Donald Trump, l’a définitivement fermé (tout en maintenant ceux des dirigeants saoudiens, iraniens et turcs), imité par Facebook. La menace s’étend sur l’ensemble des principaux réseaux sociaux qui agissent non pas comme des plateformes d’échanges, conformément à leurs statuts, mais comme des éditeurs et des organes de censure.

    Aujourd’hui, même cruellement déçue par Trump, la grande majorité des 74 millions de ses électeurs considère que l’élection leur a été volée. À tort ou à raison, car aucune cour de Justice n’a daigné étudier les nombreux témoignages déposés sous serment. Le FBI est resté, cette fois, totalement inactif. Et la chasse aux sorcières s’organise contre les anciens soutiens de Trump, sénateurs (particulièrement visé : Ted Cruz) ou journalistes. Il reste que les classes moyennes qui ont élu Trump comportent de nombreux laissés pour compte du rêve américain… Jamais un candidat républicain n’avait recueilli autant de votes de Noirs et d’Hispaniques. Quant au mouvement BLM, il a imposé de détruire des statues érigées il y a plus de 100 ans sous prétexte qu’elles représentaient ce qui divisait le pays. C’est exactement l’inverse : elles représentent un héritage, une histoire loin d’être idyllique mais commune…

  • "Dilexisti iustitiam"; introit grégorien de la messe du dimanche du Baptême du Seigneur

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  • Le pape et le vaccin : "c'est éthique, je vais le faire"

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    De Francesco Antonio Grana sur le Fatto Quotidiano :

    L'appel du pape François pour le vaccin : "C'est éthique, je vais le faire. La santé est en jeu, mais aussi votre vie et celle des autres. Le négationnisme, suicidaire, inexplicable".

    Bergoglio, dans une interview exclusive avec Fabio Marchese Ragona pour Tg5, a annoncé qu'il allait se faire vacciner contre la maladie dans les prochains jours : "Je ne sais pas pourquoi on dit que le vaccin est dangereux, mais si les médecins vous le présentent comme quelque chose qui peut bien se passer, qui n'a pas de danger particulier, pourquoi ne pas le prendre ?

    9 JANVIER 2021

    "Il y a un négationnisme suicidaire que je ne peux pas expliquer, mais aujourd'hui il faut se faire vacciner". Le pape François en est convaincu et, dans une interview exclusive de Fabio Marchese Ragona pour Tg5, il a expliqué : "Je ne sais pas pourquoi on dit que le vaccin est dangereux, mais si les médecins vous le présentent comme quelque chose qui peut bien se passer, qui n'a pas de dangers particuliers, pourquoi ne pas le prendre ? Il a ajouté : "Je crois que, d'un point de vue éthique, tout le monde devrait prendre le vaccin, c'est une option éthique, parce que vous jouez votre santé, votre vie, mais vous jouez aussi la vie des autres". Bergoglio a annoncé qu'il sera lui-même vacciné dans les prochains jours, lorsque les doses destinées à tous les habitants et employés du plus petit État du monde arriveront au Vatican. "La semaine prochaine", a déclaré le pape, "nous commencerons à le faire ici et je me suis inscrit, il faut le faire. François a ensuite raconté que "quand j'étais enfant, je me souviens de la crise de la polio et de nombreux enfants étaient alors paralysés à cause de cela et il y avait un grand désespoir pour obtenir le vaccin. Quand le vaccin est sorti, ils vous l'ont donné avec du sucre et il y avait tant de mères désespérées. Puis nous avons grandi dans l'ombre des vaccins, pour la rougeole, pour cela, pour les autres, des vaccins que l'on nous a administrés quand nous étions enfants."

    Des mots qui suivent l'appel que le Pape a lancé dans le message de Noël d'Urbi et Orbi : "Je demande à tous : aux chefs d'État, aux entreprises, aux organisations internationales, de promouvoir la coopération et non la concurrence, et de rechercher une solution pour tous : des vaccins pour tous, en particulier pour les plus vulnérables et les plus nécessiteux dans toutes les régions de la planète. En premier lieu, les plus vulnérables et les plus nécessiteux". Ajoutant qu'"en cette période d'obscurité et d'incertitude sur la pandémie, plusieurs lueurs d'espoir apparaissent, comme les découvertes de vaccins. Mais pour que ces lumières illuminent et apportent de l'espoir au monde entier, elles doivent être accessibles à tous. Nous ne pouvons pas laisser des nationalismes fermés nous empêcher de vivre comme la véritable famille humaine que nous sommes. Nous ne pouvons pas non plus laisser le virus de l'individualisme radical nous vaincre et nous rendre indifférents à la souffrance d'autres frères et sœurs. Je ne peux pas me mettre devant les autres, en plaçant les lois du marché et les brevets d'invention au-dessus des lois de l'amour et de la santé de l'humanité".

  • Le baptême du Seigneur (dimanche 10 janvier)

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    le baptême du Christ par fra Angelico (Florence - Couvent Saint-Marc - XVe s.)

    Homélie du Père Joseph-Marie Verlinde fsJ - Homelies.fr (Archive 2009)

    Nous célébrons aujourd’hui la première manifestation publique de Jésus ; nous pourrions dire son entrée dans la vie publique. Pourtant la solennité du baptême du Seigneur appartient encore au temps de Noël. Certes c’est un adulte qui descend dans le Jourdain : trente ans se sont écoulés depuis les événements de Bethléem. Mais avant de clore ce temps liturgique, l’Eglise veut compléter la révélation de l’identité de celui que les bergers et l’étoile désignaient comme le Messie. Aujourd’hui, le Père le reconnaît comme son Fils. La tradition orientale ajoutera même le miracle de Cana, où Jésus « manifeste - pour la première fois - sa gloire » (Jn 2, 11), et se révèle comme l’Epoux de l’humanité rachetée.

    « Jésus arrive de Galilée » c’est-à-dire d’une terre semi-païenne aux yeux de l’orthodoxie. Ce qui s’annonçait par la visite des mages, commence à se réaliser concrètement : certes, « le salut vient des juifs » (Jn 4, 22), mais le Christ de Dieu est solidaire de tous les hommes ; il est venu « rassembler dans l’unité tous les enfants de Dieu dispersés » (Jn 11, 52).

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  • Crèche.. (suite) (Présentation de Jésus au Temple) (feuillet pour le temps du confinement)

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  • Les Rois Mages dans le Mystère chrétien

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    Les Rois Mages dans le mystère chrétien (source)

    Un livre magnifique pour mieux connaître le mystère des Rois Mages : venus adorer "le roi des Juifs" nouveau-né, dont ils avaient vu l'étoile, ils rencontrent aussi Hérode à Jérusalem, selon l'évangéliste saint Matthieu.

    Avec eux, nous découvrons l'attente du monde antique lisant, dans le cours des astres ou dans les prophéties, l'annonce d'un sauveur faisant régner la paix sur la Terre.

    et de Philippe Maxence sur le site de l'Homme Nouveau :

    L’Épiphanie ou l’universalité de la foi chrétienne

    Dans un livre récemment paru(1), le chanoine Grégoire de Guillebon (ICRSP) reprend à frais nouveau cette question de la véracité de la venue des mages. Plus qu’un livre, il s’agit d’une véritable somme sur l’un des plus grands mystères chrétiens, lié directement à l’Incarnation du Verbe et qui, à ce titre, a été attaqué en profondeur par la bien-pensance exégétique, le rationalis­me moderniste, le scientisme torve.

    En niant ce seul trait de l’Évangile de l’enfance, il s’agissait d’abattre l’édifice entier du christianisme, en le renvoyant aux légendes et aux contes pour enfants. Parmi d’autres, le chanoine de Guillebon cite par exemple l’exégète protestant allemand Karl Theodor Keim qui affirmait en 1867 : « Nous n’attaquons pas le droit éternel de ces belles légendes parmi lesquelles notre enfance a grandi heureuse. (…) l’histoire idéale ne demande pas obstinément à être de l’histoire réelle. »

    L’auteur remarque donc très justement que « l’adoration des Mages est, à bien des égards, emblématique des difficultés auxquelles achoppe aujourd’hui la lecture des Écritures ». C’est pourquoi son livre ne se contente pas de traiter seulement de la venue des mages, mais il insère cette question dans ce qu’est plus largement l’Écriture sainte, affrontant à ce titre les rapports entre texte inspiré et découvertes archéologiques ou encore, ceux entre Révélation chrétienne et manuscrits hébreux. Il propose des critères méthodologiques ainsi qu’une lecture historique et mystique des passages liés à la venue des mages. Il formule enfin des pistes et des hypothèses. Pour ce travail, il a mobilisé les Pères de l’Église, les textes du magistère, les travaux exégétiques et l’on reste impressionné par ce déferlement au profit de la vérité catholique.

    Assurément, les spécialistes pourront discuter telles ou telles affirmations. C’est leur rôle. Derrière ce travail, nous voyons pour notre part un grand amour de l’Église, un acte concret de foi et d’espérance, mû par la charité de permettre au plus grand nombre d’entrer, comme le souligne l’auteur à la fin de son introduction, « dans l’intimité du Maître ».

    À travers cette plongée dans un mystère chrétien trop sécularisé, nous retrouvons le vrai sens d’une fête et les moyens de continuer à en vivre, bien au-delà du jour de sa célébration. À notre tour, nous devenons des adorateurs en vérité du véritable Dieu. N’est-ce pas, au fond, une bonne manière de commencer une nouvelle année, que de la recouvrir, d’emblée, d’un parfum d’éternité ?

    1. Chanoine Grégoire de Guillebon, Les Rois mages dans le mystère chrétien, Librim Concept, 622 p., 29 € (www.librim.fr)

  • Robert George, un influent intellectuel catholique, évoque les émeutes au Capitole et la polarisation de la nation

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    De Lauretta Brown sur le National Catholic Register :

    Robert George parle des émeutes au Capitole et de la polarisation de la nation

    Selon le célèbre érudit catholique, la colère politique qui enveloppe aujourd'hui la nation trouve ses racines dans la montée de la contre-culture dans les années 1960.

    8 janvier 2021

    WASHINGTON - La certification de l'élection présidentielle a été interrompue mercredi lorsqu'une foule de partisans de Trump a pris d'assaut le Capitole, laissant derrière eux des destructions : ils ont brisé des fenêtres, se sont battus avec la police du Capitole et ont saccagé les bureaux des membres du Congrès récemment évacués. Une manifestante est morte d'une balle dans le cou, et quatre autres personnes sont décédées suite à des urgences médicales. Le Congrès s'est réuni à nouveau tard mercredi soir et le vice-président Mike Pence a qualifié ce jour de "jour sombre dans l'histoire du Capitole des États-Unis". 

    Le Register s'est entretenu avec Robert George, professeur de jurisprudence McCormick à l'université de Princeton et l'un des principaux intellectuels catholiques des États-Unis, à la suite des événements inquiétants de mercredi. George a parlé de la détérioration de l'amitié civique et d'une atmosphère de plus en plus propice à la violence à la lumière des émeutes inquiétantes au Capitole.

    Quelle a été votre réaction aux événements qui se sont déroulés au Capitole hier ?

    Comme tous les Américains patriotes, j'ai été consterné par l'image d'une foule qui attaque le Capitole des États-Unis et qui tente de perturber un processus prescrit par la Constitution, à savoir le processus de comptage des votes électoraux lors d'une élection présidentielle. Les personnes qui qualifient cela d'attaque contre notre système constitutionnel n'ont pas tort. Elle visait précisément à perturber un processus constitutionnel. Je pense que les gens doivent être prêts à reconnaître cela indépendamment de leur opinion sur la personne qui aurait dû être élue président ou même de leur opinion sur l'existence ou non d'une mauvaise conduite ou même d'une fraude électorale généralisée. Nous avons dans ce pays des procédures de litige ou de résolution des différends, y compris des différends électoraux. Ce sont ces procédures qu'il faut utiliser, et non pas enfreindre la loi ou se livrer à des actes de violence.

    Ces procédures produiront-elles toujours les bons résultats ? Non, aucun système procédural d'aucune sorte dans cette vallée de larmes ne garantira des résultats corrects à chaque fois. Le nôtre est un très bon système, mais il n'est pas parfait. Et pourtant, malgré ses imperfections, il est de notre devoir, en tant que citoyens patriotes, de nous fier à ces procédures et de respecter leurs résultats plutôt que d'enfreindre la loi et de perturber les processus prescrits par la Constitution. Je pense que c'est là le point le plus fondamental qui doit être souligné.

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  • Le pape, champion de la diversité, en couverture de Vanity Fair

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    Tout dépend sans doute de ce que l'on entend par "diversité"...

    De Vanity Faire (Italie) :

    6 janvier 2021

    Le pape François protagoniste de la couverture du nouveau numéro de "Vanity Fair".

    L'hebdomadaire confie au Souverain Pontife la tâche d'ouvrir l'année 2021 avec un message d'amour et d'espoir

    En kiosque à partir du mercredi 6 janvier, le nouveau numéro de Vanity Fair présente le pape François ainsi que son message pour affronter 2021 avec amour et espoir : "Nous sommes tous dans le même bateau, nous devons devenir une grande famille humaine".

    "Nous avions un rêve, à Vanity Fair, pour la fin 2020 : commencer la nouvelle année avec un message du Pape François, lui confier la tâche d'ouvrir 2021 avec la confiance en un avenir meilleur", écrit la rédactrice en chef de l'hebdomadaire Simone Marchetti dans son éditorial.

    Et aujourd'hui, nous sommes fiers de ce numéro qui reprend deux thèmes majeurs chers au Pape et également fondamentaux pour Vanity Fair : le respect et l'amour de la diversité, de toute la diversité. Et l'espoir que le vaccin sera disponible pour tous, sans distinction ni nationalisme, et surtout pour les plus vulnérables et les plus nécessiteux".

    Sur la couverture est représenté le visage serein du Pontife qui rappelle une phrase de saint François, "Tous Frères", une invitation universelle adressée à chaque homme et femme à être une grande famille humaine au-delà de la diversité, en fait à accepter, aimer et respecter la diversité de tous. Un message que Vanity Fair a décidé de traduire en différentes langues pour sa couverture.

    Un numéro spécial qui arrive en kiosque après des mois de pandémie et dans les premiers jours de la nouvelle année pour nous rappeler que "d'une crise comme celle-ci ne sort pas la même chose, mais mieux ou pire", comme l'a rappelé Sa Sainteté dans son homélie de la Pentecôte.

    Le message du Pape se poursuit dans ce numéro avec un extrait de la bénédiction de Noël d'Urbi et Orbi accordée à Vanity Fair. Jorge Mario Bergoglio, 84 ans, est le 266e pontife : de saint François d'Assise, il a hérité non seulement le nom mais aussi le désir d'embrasser toute la diversité.

  • En Grèce, les croyants ont bravé les interdictions pour fêter l'Epiphanie

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    De Timothée Dhellemmes sur Aleteia.org :

    Grèce : les orthodoxes bravent l’interdiction pour célébrer l’Epiphanie

    08/01/21

    De nombreux fidèles se sont réunis dans les églises grecques ce mercredi 6 janvier pour la fête de l’Epiphanie, très importante pour les orthodoxes. Quatre jours plus tôt, le gouvernement avait ordonné leur fermeture complète, après avoir assoupli les règles pour Noël et le Nouvel An.

    Fêtée ce mercredi 6 janvier dans le monde orthodoxe, l’Épiphanie a bien été célébrée dans les églises, en dépit des règles sanitaires. En Grèce, où un confinement strict est de nouveau en vigueur depuis samedi 2 janvier, des centaines de policiers étaient mobilisées aux abords des lieux de culte, mercredi. Cela n’a pas empêché de nombreux fidèles de s’y rendre, pour ce qui constitue l’une des plus importantes fêtes de l’année liturgique, surtout chez les orthodoxes. Un bras de fer opposait depuis plusieurs jours le gouvernement et les autorités religieuses, qui l’accusent de vouloir restreindre la liberté de culte.

    Les fidèles se sont jetés à l’eau

    Dans le monde orthodoxe, l’Épiphanie est également la fête de la bénédiction des eaux. Les popes –l’équivalent des prêtres chez les catholiques- lancent une croix dans l’eau et le premier qui la ramène est béni. Malgré l’épidémie, des dizaines de fidèles se sont donc jetés à l’eau en Grèce, mais également en Bulgarie et en Turquie. Plusieurs d’entre eux ont été verbalisés. « Rien, pas même une pandémie, ne peut empêcher cette tradition que nous avons respectée toute notre vie et qui vivra », a assuré à TV5 Monde Stanimir Nikolov, un habitant de Toundja, dans le sud-est de la Bulgarie. Selon la croyance populaire, rapporter la croix est l’assurance de rester en bonne santé. En Roumanie, les popes, soucieux d’éviter des bousculades dans les églises, avaient préparé des dizaines de milliers de bouteilles en plastique remplies d’eau bénite à l’intention des croyants.