Sur genethique.org :
"Fin novembre 2011, le Medical Journal of Australia a publié un bref débat opposant Julian Savulescu, professeur d'éthique à Oxford, et Brian Conway, pédiatre à Adelaide (Sud de l'Australie), à propos de la légitimité de l'objection de conscience des médecins.
Selon le professeur Savulescu, l'objection de conscience serait "fondée sur un dangereux relativisme moral" et n'aurait pas sa place dans la médecine moderne.
Le site bioéthique Bioedge remarque la conception utilitariste qui sous-tend cet argument. Julian Savulescu part de l'idée qu'un médecin devrait toujours agir dans le meilleur intérêt de son patient et donc ne jamais lui nuire. Toutefois, déterminer ce qui est bon ou mauvais pour un patient n'appartient pas selon lui à un observateur extérieur. Intérêts et préjudices s'ancreraient plutôt dans la notion d'intérêt, comprise comme une sorte de calcul utilitariste.
Ce point de vue, qui semble choquant pour beaucoup, a été contesté par le Dr Conway. Selon lui, le respect du droit à l'objection de conscience des médecins est l'ultime moyen de sauvegarder la médecine contre les abus de pouvoirs, les erreurs et son exploitation : "C'est la clef de sauvegarde de la relation médecin-patient".
Brian Conway souligne que ce déni du droit à l'objection de conscience tend à changer les médecins en des techniciens, "qui ne font que ce que l'on leur dit de faire", à qui les patient tout-puissants refusent leur autonomie." (Bioedge (Michael Cook) 25/11/11)
Les communautés anglicanes (anglicanorum coeti) qui font retour pour l’instant à l’Eglise catholique ne le feront pas au rabais, comme le montre cette information publiée aujourd’hui 
Si la formulation latine du Pater et de l’Ave Maria n’a pas changé, la traduction des deux prières les plus familières aux catholiques s’est « babélisée » depuis le concile Vatican II. Dans les assemblées de prières les tutoiements et vouvoiements s’entremêlent, que le Règne du Père adveniat se traduit « vienne » pour les uns, « arrive » pour les autres, le pain quotidianus est quotidien ici ou de ce jour là-bas, sans parler du fameux contresens « et ne nos inducas in tentationem » (ne nous soumets pas à la tentation, ou pire, ne nous y induis pas) traduction latine issue d’une transposition grecque malhabile d’un hébraïsme originel, que l’on corrigeait autrefois en disant : « ne nous laissez pas succomber », formule à laquelle d’aucuns se tiennent toujours.![Affiche_Noel2011_web[1].jpeg](http://www.belgicatho.be/media/00/00/2917516976.jpeg)

Interview du Supérieur général, Mgr Fellay, sur le site DICI :