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  • Les francs-maçons dans la Libre Belgique

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    HASQUIN-C1(500).pngLe chroniqueur « religieux » de la Libre Belgique, Christian Laporte, consacre aujourd’hui sa prose au livre qu’Hervé Hasquin, ancien recteur et professeur à l’ULB, mais aussi ancien Ministre-Président de la Communauté Wallonie-Bruxelles, vient de publier aux Editions Avant-propos sous le titre « Les catholiques belges et la franc-maçonnerie : de la rigidité Ratzinger à la transgression ». Cet ouvrage est préfacé par deux personnalités du landerneau médiatique : Eddy Caekerberghs (journaliste à la RTBF) et Eric de Beukelaer (ancien porte parole des évêques de Belgique)

    La recension du livre offre une occasion de plus au plumitif du trône et de l’autel pour souffler sur les braises qu’il destine à tous ceux qui ne partagent pas sa  « Libre » pensée, si l’on ose ce mauvais jeu de mots.

    Extraits :

    (…) Sur des sites web chrétiens qui flirtent avec l’intégrisme et dont les zélateurs sont souvent plus catholiques que le Pape, mais aussi dans des cénacles plus classiques de l’Eglise belge, la franc-maçonnerie est encore vue comme une puissance ennemie voire diabolique (!) qui veut faire table rase de l’enseignement du Christ et de l’action ecclésiale. Inversement, dans certains ateliers maçonniques adogmatiques, l’on met toujours volontiers un curé bien dodu entre ses tartines.

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  • Un épiscopat pas toujours lucide ?

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    Dans un article paru dans Valeurs Actuelles et relayé par le blog "les yeux ouverts", Pierre-Marie de Berny estime que, dans la mobilisation contre la pièce de Castellucci (le visage du Christ),

      « l’institution a été dépassée, dans cette affaire, par un phénomène communautaire dopé par les réseaux sociaux. L’absence de prise de position précoce et claire a favorisé l’expression désordonnée d’une exaspération partagée par de nombreux jeunes catholiques. Les évêques ont pour la plupart grandi dans une société qui n’était pas déchristianisée, à la différence des jeunes cathos, partout minoritaires. Il est urgent qu’ils le comprennent et se réconcilient avec les nouvelles pratiques de leurs ouailles ».

    Nous ne disions pas autre chose : http://www.belgicatho.be/

    Malheureusement, en lisant les échos de la conférence des évêques français qui vient de se tenir à Lourdes, on n'a pas vraiment l'impression qu'ils soient tous près de comprendre véritablement la situation de cette Eglise devenue minoritaire et en butte aux entreprises visant à la discréditer.

  • Le pape au Mexique et à Cuba ?

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    "Répondant à des journalistes, le P. Federico Lombardi, SJ, Directeur de la Salle-de-Presse du Saint-Siège, a annoncé que Benoît XVI devrait se rendre au printemps prochain au Mexique et à Cuba: "Les nonces ont été chargés d'informer les autorités de ces pays que ce projet, répondant à des invitations, est à l'étude. Dans les prochaines semaines, le Saint-Père prendra une décision qu'il rendra publique à sa convenance. Le printemps prochain ayant été choisi, il reste relativement peu de temps pour élaborer un programme de voyage. Sachant combien le peuple mexicain l'attend, le Pape serait heureux de pouvoir enfin répondre. Etant allé au Brésil, les pays américains hispanophones sont désireux d'accueillir Benoît XVI. Le Mexique est le plus peuplé d'entre eux. Cuba, qui se souvient du voyage historique de Jean-Paul II, est un autre pays désireux de recevoir le Pape. Les cubains et l'Eglise locale vivent un moment important, et une visite de Benoît XVI constituerait un encouragement de taille, qui plus est pour le quatrième centenaire de la Vierge del Cobre. Le Mexique et Cuba se trouvant dans la même zone géographique, il serait logique d'envisager un seul voyage. Visiter d'autres pays réclamerait un itinéraire plus long et complexe. Il s'agirait toutefois d'un voyage lointain qui favoriserait peu d'étapes, mais de grande signification pastorale. L'altitude étant déconseillée au Saint-Père, il ne devrait pas se rendre à Mexico, et la question d'un choix alternatif s'imposera. Après la participation de Benoît XVI à la Conférence d'Aparecida (2007), l'Amérique latine s'est engagée dans une grande mission évangélisatrice. Le Pape aurait ainsi l'occasion d'encourager l'Eglise, en préparation à l'Année de la foi".                                       

    VIS 20111110 (280)

  • Inde : « l'Evangélisation se poursuit » face aux menaces des groupes extrémistes hindous

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    New Delhi (Agence Fides) - « Nous recevrons la force de l'Esprit Saint pour résister aux forces du mal et aux forces destructrices. La mission de l'Eglise se poursuit sans crainte » : c'est ce que déclare à l'Agence Fides le Père Babu Joseph Karakombil, SVD, porte-parole de la Conférence épiscopale indienne, en réponse à la campagne antichrétienne agressive conduite par des responsables extrémistes hindous qui s'est intensifiée ces derniers temps (voir Fides 03 et 08/11/2011). Au cours de ces derniers jours, ainsi que l'indique à Fides le « Global Council of Indian Christians », Praveen Togadia, Secrétaire général du réseau extrémiste hindou Vishwa Hindu Parishad, a été jusqu'à réclamer « la décapitation de ceux qui cherchent à convertir les hindous à la foi chrétienne ».

    Le Père Babu Joseph explique à Fides : « La violence verbale mais aussi en actions contre les chrétiens se poursuit par intermittence dans différents Etats pour des questions locales ou nationales et elle est l'oeuvre du réseau des groupes radicaux hindous. Beaucoup dépend de la politique : la violence augmente lorsque ces mouvements, grâce à la protection politique de la droite nationaliste hindoue, disposent de plus de liberté d'action ».

    L'Eglise ne se laissera pas intimider - affirme le porte-parole. « L'Inde a une histoire chrétienne très ancienne. Les chrétiens représentent en Inde 2,5% de la population et par conséquent de très nombreux indiens n'ont pas encore rencontré et connu l'Evangile. L'évangélisation se poursuit même si, au cours de ces 35 dernières années, les mouvements antichrétiens ont connu une montée en puissance et bien que les épisodes de violence contre des personnes, des lieux et des institutions chrétiennes se soient multipliés. Les communautés de fidèles vivent, dans certains Etats, une époque vraiment difficile. Annoncer l'Evangile est toujours une opportunité et un défi qui mesure notre foi ». (PA) (Agence Fides 10/11/2011)

  • " Intégristes " : d’où vient ce sobriquet ?

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    templarcros.jpgSans remonter au déluge, on peut noter que dans ses « Mémoires d’outre-tombe », Chateaubriand (1768-1848) emploie déjà des termes comme politicanti  et zelanti  pour opposer les catholiques libéraux aux catholiques rigoureux.. Mais le terme « intégriste », aujourd’hui marqué d’une note d’infamie par les « progressistes », n’est pas aussi ancien, comme l’explique Jean Madiran dans un article paru hier :

    « Dans sa guerre impitoyable contre « les intégristes », La Croix les englobe souvent dans une qualification supplémentairement dépréciative, elle dit : « les groupuscules intégristes ». Elle vient encore de le refaire sous la signature d’Isabelle de Gaulmyn. « Groupuscules », même au pluriel, constitue un dénigrement calomnieux, comme on peut s’en rendre compte en constatant que La Croix y inclut même la Fraternité Saint-Pie X, qui à elle seule, par son importance numérique et morale, montre que le terme « groupuscules », en parlant des « intégristes », est un mensonge gratuit.

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  • Castellucci à Rennes : une réaction catholique intelligente

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    Le blog « Salon Beige » a reproduit ce communiqué de la Paroisse Saint Germain de Rennes :

    "Depuis, quelques jours, l’organisation du spectacle/happening de Romero Castellucci a créé un profond malaise parmi les catholiques en France dans un contexte de cathophobie et de persécution des chrétiens dans de nombreux pays dans le monde. Après avoir fait scandale à Paris, le spectacle de Romero Castellucci « Sur le concept de visage du fils de Dieu » va faire l’objet de plusieurs représentations à Rennes. Au-delà de la réaction compréhensible de certains catholiques face à un spectacle qui outrage le visage du Christ, les catholiques de la Paroisse [diocésaine] Saint Germain de Rennes  souhaitent proposer une alternative artistique et culturelle à ce spectacle. C’est pour cette raison qu’ils invitent tous les catholiques - quels qu’ils soient - choqués par cette vision volontairement scatologique de la figure du Christ à une lecture/concert intitulée : « Méditation sur le visage du Christ » à partir de l'œuvre de Francis Jammes "le crucifix du poète", qui sera organisé le jeudi 10 novembre 2011 à 20 h 30 à l’église Saint Germain Place St Germain à Rennes à quelques minutes du TNB lieu du spectacle

    Cette lecture sera suivie d’une veillée de prière avec Salut du St Sacrement. Cette soirée culturelle gratuite et de prières est ouverte."  Ici : Castellucci à Rennes : alternative proposée par une paroisse catholique

    C’est en effet beaucoup mieux que de vociférer ou d’instrumentaliser des prières ostentatoires autour du théâtre qui accueille la pièce.

  • Une réalité historique occultée : les esclaves chrétiens en Méditerranée

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    Sur le site des Archives de Sciences Sociales des Religions, nous trouvons ce compte-rendu d'un livre paru en 2006 : Robert C. Davis, Esclaves chrétiens, maîtres musulmans. L'esclavage blanc en Méditerranée (1500-1800), Cahors, Éditions Jacqueline Chambon, 2006, 335 p.

    "L'une des scènes les plus populaires de Molière est celle où le fourbe Scapin extorque cinq cents écus à Géronte en lui faisant croire que son fils Léandre a été emmené à Alger comme esclave. « Que diable allait-il faire dans cette galère ? » se lamente Géronte, qui finit par lui remettre cet argent, le prix de la rançon. Cet épisode des « Fourberies de Scapin », exposé sur le mode comique, révèle en fait une pratique relativement fréquente et, en tout cas, dramatique que Robert C. Davis présente et analyse dans ce livre passionnant sur l'esclavage des chrétiens par les Turcs et leurs corsaires algérois, tunisiens et tripolitains. L'esclavage des Blancs, explique l'auteur, minimisé et tenu pour relativement doux en comparaison de celui des Noirs dans les Amériques, offre pourtant des chiffres qui montrent l'étendue d'une activité qui se maintiendra jusqu'au xixe siècle et ne disparaîtra qu'avec l'installation du colonialisme français...

    lire la suite ici : http://assr.revues.org/3905?&id=3905

    Carmen Bernand, « Robert C. Davis, Esclaves chrétiens, maîtres musulmans. L'esclavage blanc en Méditerranée (1500-1800) », Archives de sciences sociales des religions [En ligne], 136 | octobre - décembre 2006, document 136-30, mis en ligne le 12 février 2007. http://assr.revues.org/3905

  • Le document de "justice et paix" relatif à la crise actuelle désavoué ?

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    Ce document, présenté le 24 octobre dernier, avait surpris par ses audaces et des prises de position qui se rapprochaient de celles que défendait le mouvement en faveur de l'occupation de Wall Street. Sandro Magister nous informe aujourd'hui de prises de distance critiques à l'égard de ce document qui se révèle moins bien inspiré qu'il n'y paraît et qui serait même en contradiction avec l'encyclique "Caritas in Veritate" de Benoît XVI."

    "...ce qui a le plus irrité beaucoup de lecteurs compétents du document du conseil pontifical Justice et Paix, c’est qu’il est en contradiction flagrante avec l'encyclique "Caritas in veritate" de Benoît XVI.

    Dans son encyclique, le pape Joseph Ratzinger ne fait pas du tout appel à une "autorité publique à compétence universelle" pour la politique et l’économie, c’est-à-dire à cette espèce de grand Léviathan, inventé on ne sait ni comment ni par qui, dont le document du 24 octobre parle si favorablement.

    Dans "Caritas in veritate" le pape parle plus justement de “gouvernance" (c’est-à-dire de réglementation, en latin "moderamen") de la mondialisation, à travers des institutions subsidiaires et polyarchiques. Cela n’a rien à voir avec un gouvernement monocratique du monde.

    D’autre part lorsque l’on rentre dans le détail des analyses et des propositions spécifiques, on est également étonné de l’important écart entre ce que dit le document du conseil pontifical Justice et Paix et ce que soutient depuis longtemps "L'Osservatore Romano" dans les éditoriaux de son commentateur économique, Ettore Gotti Tedeschi, président de l'Institut pour les Œuvres de Religion [IOR], la banque du Vatican, lui aussi nommé à ce poste parce que le cardinal Bertone l’a voulu.

    Par exemple, il n’y a pas une seule ligne, dans le document, qui attribue la crise mondiale de l'économie et de la finance à la baisse de la natalité et à sa conséquence, le vieillissement de plus en plus coûteux de la population."

    La note de Sandro Magister, avec les documents annexés, est accessible ici : http://chiesa.espresso.repubblica.it/

  • Pour philosophes en herbe

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    1764_9782953607833_132066489264973300.jpg« Brunor n’a pas froid aux yeux. Il s’est embarqué dans une série philosophico-théologique  : « Enquête sur Dieu – Les indices pensables », dont paraît le tome 3. De façon très pédagogique, par la BD et l’humour, il veut rendre accessibles, dès l’adolescence (à partir de 15-16 ans), des problèmes fort complexes, autour de la science et de la foi.

    Tom, un jeune d’aujourd’hui, s’est lancé dans une enquête sur l’existence de Dieu. En s’interrogeant d’abord sur le commencement de l’univers et son histoire (tome 1  : Le Mystère du soleil froid, éd. Du Jubilé, 13 €), puis sur le commencement de la vie (tome 2  : Un os dans Évolution, éd. Du Jubilé, 13 €).

    Dans ce nouvel album, Le hasard n’écrit pas de messages, il interroge des spécialistes sur trois grands commencements  : de l’univers, de la vie et de la pensée. Le livre fourmille de personnages, mais aussi d’astuces visuelles et graphiques pour récapituler les grands courants de la pensée humaine sur ces questions, et faire comprendre, de façon simple et amusante, des notions difficiles. Car, à la suite de Tom, Brunor nous conduit à nous poser cette question capitale  : « A-t-on jamais vu le hasard, réputé aveugle et idiot, écrire le moindre message intelligent  ? » Autrement dit, une intelligence créatrice serait-elle à l’origine de l’infinie complexité des merveilles de l’univers  ? Et qu’en est-il de l’homme, chef-d’œuvre de l’Artiste  ? Réponse… dans le tome 4  ! »

    C’est signé Marie-Catherine d’Hausen, ici :Le hasard n'écrit pas de messages (vol. 3) | Famillechrétienne.frLivres –

  • 11 novembre : in memoriam

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    soldat.jpgDe Gérard Leclerc dans « France Catholique » :

    « Dans trois ans, nous célébrerons le centenaire du déclenchement de la Première guerre Mondiale. L’éloignement dans le temps nous a rendu étrange cette formidable déflagration, où l’Europe s’est trouvée saignée à blanc, avec le massacre de ses garçons de vingt ans. Nous comprenons difficilement, dans l’Europe pacifiée d’aujourd’hui, comment les peuples ont pu se jeter sauvagement les uns contre les autres. Cela paraît si invraisemblable que certains tentent d’opposer les populations à leurs dirigeants, comme si ceux-ci avaient conduit les nations au massacre sans le consentement des citoyens. C’est une pure légende, comme le montre Jean Sévillia dans son dernier ouvrage [1], en dépit des mouvement de révolte de 1917, motivés par l’échec de l’offensive Nivelle. C’est le patriotisme unanime de l’armée française qui a permis l’offensive finalement victorieuse de 1918.

    Certes, on peut déplorer cette « guerre civile européenne », en déduire les conséquences désastreuses dont la plus grave est l’invention et l’essor des totalitarismes qui conduiront au second conflit mondial. On accuse les « nationalismes » à juste raison, mais il faut comprendre la genèse de leur éclosion. C’est la disparition de l’Europe ancienne, sous les coups de la Révolution française et de l’Empire napoléonien, qui a conduit à l’instabilité du continent, avec la montée en puissance des idéologies et l’apparition de ce qu’Alphonse Séché (1876-1964) appelait « les guerres d’enfer ». En d’autres termes, l’histoire avançait dans le sens prévu par le stratège prussien Carl von Clausewitz (1780-1831), jusqu’à la montée aux extrêmes.

    Heureusement, les nations européennes ont désormais établi entre elles un pacte de paix durable, ayant enfin compris que tout conflit interne à leur continent est suicidaire. Le monde n’est pas pour autant en paix. Nous vivons sous la menace d’autres conflits et notre propre armée est toujours engagée sur des terrains extérieurs, en Afghanistan par exemple. La paix universelle constitue la plus difficile des conquêtes. »

     [1] Jean Sévillia, Historiquement Incorrect, Fayard, 360 pages, 20 e.

    Ici :11 novembre - France Catholique

  • Liens du jour

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    Pays-Bas : première euthanasie sur une patiente profondément démente (Blog de J. Smits)

    Viet Nam : L'affaire de la paroisse de Thai Ha prend un tour décisif (Eglises d'Asie)

    Mississippi : statut de l'embryon humain soumis au référendum 09/11/11 (génethique.org)

    IVG en Russie : "triste record mondial" 09/11/11 (génethique.org)

    Chine : Maintien et renforcement de la politique de l'enfant unique 09/11/11 (génethique.org)

    France: Les chrétiens ne peuvent recourir à la violence (Zenit)

  • Roux-Miroir, le 28 novembre : un spectacle écrit et interprété par des jeunes

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    301513_1.jpegdétails en "lisant la suite"

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