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  • Prochain conclave : les jeux sont loin d'être faits

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    "Un conclave très ouvert", c'est sous ce titre que l'abbé Guillaume de Tanoüarn nous livre sa vision du prochain conclave et sa lecture des faits au terme du pontificat de Benoît XVI. Comme d'habitude, cela ne manque pas d'intelligence et, surtout, l'auteur ouvre des perspectives marquées du sceau de l'espérance (et se risque même à avancer un nom) :

    On sait que le conclave est la seule assemblée décisionnaire du monde dont les membres soient enfermés jusqu'à ce que décision s'ensuive. Mais cela n'empêche pas le conclave actuel d'être très ouvert. Oh ! Ce n'est pas à cause de ces modernes passe-murailles que sont les portables (ordinateurs ou téléphones). Les électeurs n'ont pas droit à ces instruments. Mais en réalité, le conclave est très ouvert on ne sait pas trop qui peut l'emporter. Autrefois on disait : "Tel qui rentre pape au conclave en ressort cardinal". Et il est vrai que la majorité des 2/3 est difficile à obtenir et qu'il existe de très efficaces minorités de blocage, qui empêchent certains favoris d'aller au bout de leur jeu électoral. Aujourd'hui, pour le présent conclave, on ne peut pas dire qu'un pape en puissance ressortira cardinal car il n'y a pas de pape en puissance. Personne n'imagine que les jeux sont faits. Du reste, la bagarre se poursuit entre les cardinaux italiens et les autres, pour savoir s'il faut commencer tout de suite (idée de la curie) ou si un long préconclave est souhaitable (au cours duquel des étrangers pourraient aussi faire campagne).

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    On peut accéder également à :

    Droit de regard, l’émission qui éclaire l’actualité. Le pape a provoqué la surprise dans le monde entier en renonçant à sa charge : pourquoi un tel choix ? Comment l’interpréter ? Faut-il craindre pour l’Eglise ? Rencontre avec l’Abbé Guillaume de Tanoüarn.
  • Liège et Malmedy: Messes de Carême en grégorien

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    DIMANCHE 3 MARS

    Premier Dimanche du Mois

    IIIe DIMANCHE DE CARÊME

     

    A LIEGE

    EGLISE DU SAINT-SACREMENT

    Boulevard d’Avroy, 132  

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    10h, Messe en latin

    célébrée (missel de 1962) par M. l’abbé Jean Schoonbroodt

    Propre grégorien de la messe « Oculi mei », Kyriale XVII« Salve ».

    Credo I (XIe s.) et Repons « Media Vita » (Xe s.)

    par la Schola du Saint-Sacrement, Kaisu Hynninen (soprano solo)

    et Patrick Wilwerth (professeur d’orgue au conservatoire de Verviers) 

    11h15, Messe en Français

    Célébrée (missel de 1970) par M. l’abbé Claude Germeau

    Chants grégoriens: Kyriale XVIII, Hymne de Carême « attende Domine »)

    Orgue: Mutien Houziaux, ancien titulaire à la cathédrale de Liège


    A MALMEDY 

    ÉGLISE DES CAPUCINS

    Ruelle des Capucins à 4960 Malmedy 

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    18h., Messe en latin

    Célébrée (missel de 1962) par M. l’abbé Claude Germeau 

    Propre grégorien de la messe « Oculi mei »

    Kyriale XVII« Salve ». Credo I (XIe s.)

    Motets « Ecce homo » à trois voix (Géréon Stein, 1853), « Adoramus Te »  (P.J. Vandamme), « O heilige Seelenspeise » et « Vive Jésus, vive sa Croix »

    par la Schola de Saint-Lambert (Verviers) et la Schola des Capucins (Malmedy)

    Orgue : Michèle Baron et Léonard Aussems, professeur hre à l’académie de Malmedy 

  • Mensuel "La Nef": le numéro de mars 2013 est disponible

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    Sommaire du dernier numéro

     

    FIC71597HAB33.jpgSommaire du n°246 de mars 2013

    SOMMAIRE DU N°246 DE MARS 2013

    ÉDITORIAUX
    Honneur à Benoît XVI, par Christophe Geffroy
    Misère de la communication, par Jacques de Guillebon

    ACTUALITÉ
    Le « mariage » homo : et après ?, par Falk van Gaver
    Vie de l’Église x Benoît XVI : coopérateurs de la vérité, par Loïc Mérian
    Retour sur la crise syrienne, par Annie Laurent
    Syrie : la paix est encore possible, entretien avec Sr Agnès Mariam de la Croix
    Géopolitique d’abord : Benoît XVI et l’autre poumon de l’Europe,
    par Paul-Marie Coûteaux
    Lettre ouverte… : Aux conservateurs qui viennent de perdre encore une bataille,
    par Henri Hude
    Chronique Vie : Suicide assisté : on y est !, par Pierre-Olivier Arduin

    DOSSIER SPÉCIAL : BENOIT XVI
    Rétrospective d’un pontificat, par Jacques de Guillebon
    Il a confirmé la foi de ses frères, par Mgr Eric Aumonier
    Le pape qu’on ne méritait pas, par l’abbé Christian Gouyaud
    Benoît XVI et les moines, par le TRP Dom Hervé Courau
    De la crise de la foi au renouveau, par le Père Martin Sabathé
    Le pape de la foi et de la raison, par l’abbé Eric Iborra
    Un pape intellectuel, par Chantal Delsol
    Un pontificat liturgique, par l’abbé Thomas Diradourian
    La nouvelle évangélisation, par le Père Laurent-Marie, sjm
    Un pontificat pour la Vie, par Pierre-Olivier Arduin
    Benoît XVI et l’orthodoxie, par Victor Loupan
    En action de grâce pour ce pontificat, par l’abbé Hervé Benoît
    Ce que Benoît XVI a apporté aux jeunes prêtres, par l’abbé Laurent Spriet
    Un pontificat de réformation, par Grégory Solari
    La charité de la vérité, par le Père Thierry-Dominique Humbrecht, op
    Témoignage d’un jeune étudiant « jmjiste », par Médéric Robert-Ambrois

    CULTURE
    Hannah Arendt : le souci du monde, par Falk van Gaver
    Au fil des livres : Viivi Luik, par Philippe Maxence
    Notes de lecture, chroniques musique, cinéma, sortir,
    Internet, livres jeunes
    Un livre, un auteur : Philippe de Saint Robert
    Portrait : Laurent de Cherisey, par Marine Tertrais

     

  • Violences dans les écoles : des chiffres inquiétants

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    AGRESSIONS À L’ÉCOLE : UNE HAUSSE DE 30% EN SIX ANS (Enseignons.be)


    "Les chiffres présentés ici sont issus de la cellule des accidents de travail à la Fédération Wallonie-Bruxelles : en 2012, 300 enseignants ont dû subir une incapacité de travail à la suite d’une agression verbale ou physique dans le cadre de leur travail.

    16 FAITS DE VIOLENCE PAR JOUR

    Les statistiques sont rares sur le sujet. Les dernières remontent à 2007… et 250 cas d’agressions avaient alors été répertoriés. On peut donc en déduire que, loin de s’améliorer, la situation se dégrade un peu plus chaque année. La hausse est ici de 30% en seulement six ans. Interpellant? Plutôt, oui… Car, bon, même si on peut relativiser les chiffres en notant que nos écoles comptent plus de 100.000 enseignants, on ne parle quand même que des agressions ayant entrainé une incapacité de travailler. Et les autres? Elles sont beaucoup plus difficiles à quantifier. Combien d’enseignants victimes de violence osent en informer leur direction? Et combien de chefs d’établissement choisissent de se taire, ne faisant pas remonter l’information vers leur pouvoir organisateur, pour ne pas entacher la réputation de leur école? Aucune info! Normal, au fond…

    Mais en cherchant un peu, il est possible d’exhumer d’autres chiffres. En 2011, le Ministère de l’Intérieur confirmait que, en Belgique, en moyenne seize faits de violence étaient signalés quotidiennement, les jours d’école, dans lesétablissements scolaires. Dans quatorze cas sur seize, il s’agit de coups et blessures volontaires. Et il y a en moyenne plus d’un fait d’abus sexuel signalé par jour d’école. Notez que, en chiffres absolus, 2.916 faits de violence ont été signalés en 2008… et 2.994 en 2009. C’est en Wallonie que l’on compte par ailleurs le plus grand nombre de plaintes de violences scolaires." (...)

  • L’ Eglise et son nombril

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     Lu dans la « Libre » cet entretien de Jean-Paul Duchâteau avec Raphaël Jacquerye  et Eric de Beukelaer (extraits)

     Recto :

    Entretien avec Raphaël Jacquerye Auteur de "Tempête au Vatican" (paru en 2000 chez DDB et Racine) et du site Internet www.pourunefemmepape.com

    Quels sont les changements prioritaires que le successeur de Benoît XVI devra affronter ?

    Un des premiers points à régler sera l’ordination d’hommes mariés(…).Ensuite, la position de l’Eglise vis-à-vis des divorcés remariés devrait pouvoir être rapidement réglée pour peu que le Pape soit rénovateur (…)

    Il y a tous les problèmes éthiques, aussi ?

    On peut comprendre que l’Eglise catholique refuse une banalisation de l’euthanasie, mais est-ce le meilleur moyen en s’en prenant aux personnes ? (…) Faut-il excommunier une femme qui se fait avorter après avoir eu la certitude de mettre au monde un enfant atteint de maladie grave et incurable ? Si l’Eglise fixe des barrières, elle doit accepter une liberté de conscience.

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  • Entre gris clair et gris foncé …

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    Curieux climat. L’impression d’avoir assisté aux funérailles de quelqu’un de son vivant. Et pas n’importe lesquelles. Celles du pape. Des portes qui se referment et voici le rideau tombé sur un pontificat, nous plongeant dans la perplexité et une certaine appréhension.

    L’ambiance quasiment euphorique de ces derniers jours était presque surréaliste. Sur la place Saint-Pierre, mercredi, la tonalité était festive avec la foule exubérante des tout grands jours. L’audience s’est même terminée dans les flonflons d’un orchestre bavarois. Quel contraste avec la fin du pontificat précédent, avec ces gens priant sous ces fenêtres derrière lesquelles le pape agonisait (de « agonizein », combattre). Les gens seraient-ils également reconnaissants au pape de leur épargner pareil spectacle en allant vivre sa fin à l’abri des regards ?

    Et hier, que dire de ce survol de la Ville Eternelle en hélicoptère dans un ciel radieux, de ce dernier trajet en limousine entre les cyprès, de cette foule amassée devant la résidence d’été à laquelle le pape a souhaité la bonne nuit… Ensuite, on imagine, déposés pour de bon, l’anneau du pêcheur, la calotte blanche et les chaussures écarlates.

    Il est de mauvais ton de ne pas faire chorus avec l’élan enthousiaste des derniers jours et d’oser avouer des sentiments différents. Pourtant, si nous respectons cette décision et si nous nous interdisons de porter un jugement sur celui qui l’a prise, nous ne pouvons nous empêcher d’éprouver certaines réticences et de nous abstenir de participer au concert de louanges qui la célèbrent sans nuances. Le « ministère pétrinien » pourra difficilement ne pas être altéré une fois qu’est admis le principe en vertu duquel on peut en démissionner. L’idée selon laquelle il vaut mieux « se montrer réaliste » et « déposer le fardeau » plutôt que d'aller jusqu’au bout pourrait en inciter d’autres à en faire autant. Le cardinal Pell s’est exprimé à ce sujet de manière peut-être trop franche et trop directe mais son propos est-il pour autant dépourvu de toute pertinence ?

    A présent que cet épisode totalement inédit est terminé, nous nous retrouvons sous les fenêtres closes et muettes de l’appartement pontifical et nous nous interrogeons sur celui qui devrait venir l’habiter dans les prochaines semaines, si tout se passe comme prévu. Chacun sait les turbulences qui secouent la barque de Pierre et que le choix du successeur ne sera pas simple. La tâche qui incombe à présent aux cardinaux sera difficile. Le climat qui règne à Rome, à la Curie en particulier, n’est pas franchement bon. Des conceptions très divergentes concernant l’avenir de l’Eglise et les priorités qu’il faut se fixer s’affrontent. Les médias, de leur côté, ne manqueront pas d’entretenir un climat nauséeux où tout fait farine au mauvais moulin de la médisance, de la calomnie et de la diffamation. Il reste à espérer que les cardinaux seront à la hauteur de la situation et à prier à cette intention.

  • Clochers, chapelles et petit patrimoine religieux de Wallonie

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    CLOCHERS - CHAPELLES 

    Petit Patrimoine Religieux 
    de 
    WALLONIE

    http://www.clochersdewallonie.be/

  • Le pape « émérite » : un magistère d’influence ?

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    Décryptage de Jean-Marie Guénois dans le « Figaro » : la force de son pontificat et de son exemple lui donnera jusqu'à sa mort une « autorité » immense :

    Benoît XVI est donc devenu jeudi soir un «pape émérite». Son effacement, loin du Vatican et des coulisses mystiques et cruelles du Conclave, lieu d'unité mais aussi de rivalités, va-t-il effacer son influence sur les cardinaux d'un simple vol d'hélicoptère? Sur les 115 cardinaux électeurs, 67 ont été choisis puis nommés sous son pontificat. Les autres le furent sous Jean-Paul II. Il y a donc une majorité «Benoît XVI» dans le collège des cardinaux, même si ce poids ne signifie strictement rien: les vraies majorités dans cette instance se forment et se défont sur d'autres critères.

    Ce n'est donc pas en termes «politiques» que se pose la question du pouvoir de l'ex-Pape mais très précisément en termes «d'influence», au sens moral et humain du terme. Oui, celui qui fut Benoît XVI va inévitablement garder une influence.

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  • Conclave : des « exclusives médiatiques » ?

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    « Hier, les veto des gouvernements, aujourd’hui le harcèlement des médias ». Commentaire du vaticaniste Sandro Magister sur son blog « Chiesa » (extraits) :

    "ROME, le 1er mars 2013 – La chaire de Pierre est vide. Joseph Ratzinger l'a quittée de manière nette et il a laissé le futur gouvernement de l’Église à un successeur dont il ignore qui il sera, de même que les cardinaux qui vont élire celui-ci l’ignorent encore eux-mêmes.

    On n’a pas le souvenir qu’il y ait eu, siècle dernier, un pré-conclave aussi peu clair et aussi vulnérable aux pressions externes et internes.

    Le dernier veto, spectaculaire, qui ait été émis par une puissance terrestre – en l’espèce l'empire austro-hongrois - contre un cardinal qui allait être élu pape, remonte à 1903.

    Mais aujourd’hui c’est le "quatrième pouvoir", celui des médias, qui harcèle sans trêve les cardinaux appelés au conclave.

    L’un d’eux est déjà tombé, il s’agit de l’Écossais Keith Michael Patrick O'Brien. Sa démission de l’archevêché d’Édimbourg a été hâtée par Benoît XVI dans l’un des derniers actes de celui-ci en tant que pape et il a lui-même annoncé qu’il ne se rendrait pas à Rome pour l’élection du nouveau pontife.

    Un autre est l’ancien archevêque de Los Angeles, Roger Mahony, censuré par son propre successeur, José Horacio Gómez.

    Un troisième est l’ancien archevêque de Bruxelles, Godfried Danneels.

    Pour tous les trois, les chefs d’accusation se réfèrent à cette "saleté" contre laquelle le pape Ratzinger a infatigablement combattu.

    Jusqu’à présent, Mahony et Danneels ont résisté à l'épuration mais, au sein du collège des cardinaux, leur autorité est déjà pratiquement réduite à rien (…).

    Toutefois, en plus des pressions externes, il y a également des pressions venant de l’intérieur de l’Église qui agissent sur le pré-conclave.

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