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  • Angleterre : un coup de frein à la pratique de l'euthanasie

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    C'est une belle victoire pour la vie, commente Jeanne Smits :

    Le protocole de « fin de vie » connu sous le nom de Liverpool Care Pathway, reposant sur la sédation « terminale » ou « palliative » devrait être abandonné d’ici à l’automne, aux termes d’une enquête parlementaire qui a mis en évidence les abus liés à la procédure, rapporte LifeSite.

    Le  LCP, « parcours de soins de Liverpool », prévoit notamment le retrait de l’alimentation et de l’hydratation couplée à une sédation profonde continue si cela est jugé conforme aux « meilleur intérêt » du patient souffrant d’une maladie incurable.

    Dans les faits, de nombreux médecins et proches de patients ont affirmé ces dernières années que le parcours est volontiers appliqué à des patients qui ne sont pas en fin de vie, sans concertation avec la famille, son utilisation constituant parfois ou fréquemment, selon les sources, une euthanasie lente.

    L’enquête parlementaire, sous le titre « Davantage de soins, moins de parcours », met en avant les cas de soins et de prises en compte des symptômes inadaptés ou insuffisants, et un recours systématique et sans humanité à ce protocole qui cause la mort dans les 29 heures, en moyenne.

    Ce sont les journaux tabloïdes plutôt conservateurs qui ont fait éclater le scandale en donnant la parole à des proches outrés de voir leurs proches poussés vers la mort alors qu’ils auraient pu vivre encore pendant une durée indéterminée.

    Le Parlement a alors joué son rôle, et il n’a pas démenti la crainte et l’indignation des proches des malades. Norman Lamb, ministre qui a commandé l’enquête, l’avait fait en expliquant qu’il avait été personnellement « horrifié » par les souffrances dont témoignaient les proches qui avaient perdu un être cher par le LCP.

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  • Existe-t-il des absolus moraux ?

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    Sur DIDOC.be : Y a-t-il des absolus moraux? (Stéphane SEMINCKX)

    « Est-il toujours mal d’ôter la vie à une personne innocente ? » Voilà la question que Peter Singer pose dans l'article "La question de Beatriz" (La Libre Belgique du 18-6-13). L’Eglise catholique répond oui, Singer prétend que non.

    Le cas de la jeune femme salvadorienne

    Qu’en est-il ? Peter Singer évoque le cas récent d’une jeune femme salvadorienne, souffrant de lupus érythémateux, enceinte d’un fœtus anencéphale, et dont la vie aurait été menacée par cette grossesse. Une particularité du cas est le fait que l’anencéphalie provoque souvent la mort du fœtus avant la naissance ; s’il vient à naître, l’enfant meurt rapidement.

    Pour Peter Singer, il est évident que, dans ce cas, on peut et on doit pratiquer l’avortement pour sauver la mère. Il signale que les tribunaux salvadoriens et la Cour Suprême en ont jugé autrement, s’appuyant sur l’interdit absolu de l’avortement. Finalement Beatriz a été autorisée à subir une césarienne avant terme, qui a été présentée, non comme un avortement, mais comme une « naissance provoquée ». Le nouveau-né est mort cinq heures plus tard. Pour Singer, tout cela est profondément absurde.

    Ce qu’il ne dit pas, c’est que l’on avait conseillé l’avortement à Beatriz, déjà malade, lors de sa première grossesse, que celle-ci a refusé, et que tout s’est bien passé. Ce qu’il ne dit pas, c’est que la Cour Constitutionnelle a interdit l’avortement mais a recommandé de tenter de sauver la vie tant de la mère que de l’enfant. Ce qu’il ne dit pas non plus, c’est qu’un collège d’experts a signalé au Tribunal que la pathologie de la mère n’était pas grave au point de craindre sa mort imminente. Ce qu’il omet de signaler aussi, c’est que la solution adoptée, à savoir la naissance provoquée par césarienne, à la 27ème semaine de grossesse, était conforme à la sentence de la Cour Constitutionnelle.

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  • Quand Eric-Emmanuel Schmitt s'adresse à Philippe de Belgique

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    Nous lisons ICI :

    voici le texte qu'Eric-Emmanuel Schmitt a adressé à Philippe 6 juillet 2013

    Monseigneur,

    Un roi naît deux fois. Une fois de chair. Une fois de désignation. Vous êtes né avec l’éventualité de régner et voici que les événements en font une réalité. Entretemps, vous vous êtes préparé à ce destin hors norme.

    Première bonne nouvelle : le trône, ce n’est pas la mort qui vous le donne, mais l’amour confiant de votre père.

    Deuxième bonne nouvelle : les Belges ont besoin de vous. La crise politique récente a montré la forte nécessité du Roi qui incarne l’unité du peuple, sa patience, son désir d’harmonie, la volonté de trouver des solutions collectives aux problèmes collectifs. Si la Belgique a un cœur unique, elle le verra en vous. Les partis représentent des idéologies politiques, voire des communautés, ou – pis - des groupes d’intérêts, tandis que le Roi représente la volonté de vivre ensemble. Maintenant que les turbulences économiques s’ajoutent aux déchirements partisans, être le symbole de la permanence, le lien du passé à l’avenir, s’avère essentiel.

    Je suis né quelques jours avant vous. Comme tous les enfants, j’en ai beaucoup voulu à mes parents le matin où j’ai compris que je n’étais pas de sang royal car je me serais bien vu sur un trône. Aujourd’hui, je les bénis de m’avoir fait roturier. Car, ce qui vous arrive, je ne le désire pas pour moi et ne le souhaite à personne.

    Car « roi », c’est un destin aussi contradictoire que « poisson soluble ». Grand et simple… Protocolaire et avenant… Vous devez posséder d’immenses qualités mais ne pas les montrer – ou, si vous ne les avez pas, faire croire que vous les détenez. Vous devez raréfier votre parole, même si vous êtes bavard. Vous devez vous montrer neutre, quoique vous ayez des convictions. Vous devez vous taire quand vous avez envie de crier, vous contraindre au calme quand vous bouillez, incarner des millions d’êtres disparates mais jamais vous. Tous sauf vous. Bref, vous faites le sacrifice de votre personne à votre fonction. Vous ne serez jamais égal aux autres, supérieur dans le statut, inférieur dans l’expression. Avec le sceptre, vous héritez d’un bâillon.

    Moi qui ai eu la chance de parler de théâtre et de livres avec vous, j’ai été surpris par la justesse, l’acuité de vos idées, le plaisir que vous aviez à échanger des hypothèses et ce, avec passion, pour analyser le cœur humain. À ce moment-là, en même temps que j’étais rassuré pour la monarchie belge, je me disais : quel dommage, cet esprit original ne pourra plus un jour exprimer sa singularité. Là où certains dénoncent un privilège, je ne vois qu’une somme d’obligations.

    Mais vous le savez et vous l’avez compris. En vous observant à la dérobée ou en regardant des photos volées, on perçoit bien cette inquiétude responsable : l’arrivée d’une consécration qui est aussi la perspective d’un écrasement.

    Recevez donc mes vœux de réussite, avec ma joie de ne pas être à votre place, et le plaisir de vous savoir prêts, Mathilde et vous, à répondre aux attentes de la Belgique.

    Eric-Emmanuel Schmitt

  • Une lettre ouverte aux indifférents

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    Notre ami Jean-Pierre Snyers propose cette

    Lettre ouverte aux indifférents 

    Ainsi donc, vous ne vous questionnez pas. Aux trois interrogations fondamentales de l'existence (à savoir : D'où venons-nous ?  Qui sommes-nous ? Où allons-nous ?), vous préférez répondre par une fin de non-recevoir. Dieu, l'au-delà ou les miracles, voilà qui ne vous intéressent pas. « Fort bien », mais j'ai une mauvaise nouvelle à vous annoncer. Cette nouvelle, la voici : Bientôt, oui, bientôt, vous allez mourir. « Tous les hommes sont mortels, je suis un homme, donc je suis mortel. » Faites les braves tant que vous voulez, vous ne sortirez pas de ce syllogisme. Et ensuite ?... Ensuite, en raisonnant froidement, trois possibilités vous attendent : Après cette vie, soit il n'y a rien, soit c'est mieux, soit c'est pire qu'ici-bas. Inévitablement, un jour vous tomberez dans l'une de ces trois éventualités. Cela vous indiffère toujours ?... Poursuivons. Vous avez des enfants ? Vous êtes père ou mère d'êtres vivants qui sont sur cette terre « à cause » de vous ? Quel sera leur avenir après cette vie ? Un éternel néant ? Un éternel bonheur ? Un éternel malheur ? Les reverrez-vous  dans l'au-delà ou les liens seront-ils coupés à jamais quand la mort viendra ? J'ai peine à croire que vous hausserez les épaules ; dur de penser que l'avenir éternel de vos propres enfants ne vous intéresse pas. Je sais ! Je sais combien notre société cherche à vous endormir pour ne pas que vous pensiez à l'essentiel. Il n'empêche que la question demeure. De même qu'on ne peut guérir un mal en faisant semblant qu'il n'existe pas, de même on ne peut trouver le sens de sa vie en faisant l'impasse sur les ultimes questions que pose l'existence. Je termine. Un jour, Quelqu'un a dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie . » Et s'il avait raison ? Et si, comme l'ont dit tant et tant de témoins, en Lui s'éclairait notre véritable destinée ?...

    Jean-Pierre Snyers (Louveigné, Belgique) - jpsnyers.blogspot.com

  • JMJ : si tu vas à Rio…

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    De Gérard Leclerc sur le site de « France Catholique » :

    « Il y a quelques mois encore, on ne pouvait prévoir que les Journées mondiales de la jeunesse, qui devaient se tenir en juillet dans la capitale brésilienne, seraient présidées par un pape d’origine sud-américaine. Nul doute que cette dimension va beaucoup compter pour conférer à l’événement une valeur ajoutée significative. On savait que le continent latino-américain était celui qui regroupait le plus de catholiques au monde et que le Brésil lui-même était la première des nations pour le nombre de fidèles en communion avec l’évêque de Rome. Le centre de gravité du catholicisme mondial, du point de vue démographique, doit se trouver du côté des Caraïbes. C’est dire l’enjeu de la vitalité religieuse de cette partie du monde. Comment les JMJ de Rio ne seraient-elles pas au diapason de cette réalité, de ces interrogations, de ces angoisses et de ces espoirs  ? Par ailleurs, le catholicisme latino-américain se trouve en proie au défi de l’emprise profonde des Églises évangéliques protestantes sur les populations. Dans son essai récent sur le protestantisme américain [1], Alain Besançon parle de la réussite brillante de cette mission qui pourrait même menacer dans quelques décennies l’identité catholique du Brésil. Et l’historien d’avancer plusieurs raisons  : « Le brouet marxisant de “la théologie de la libération” a préparé le terrain. La mission américaine, elle, propose le salut par Jésus Christ et non par la lutte des classes, ce qui peut attirer les Brésiliens restés chrétiens. Elle bénéficie de l’immense prestige de la nation dominante. Devenir protestant est un premier pas pour devenir américain. »

    N’est-ce pas justement pour l’Église catholique un puissant stimulant pour son propre réveil qu’une telle provocation  ? Pour autant qu’elle s’était assoupie, qu’elle ait mal perçu les évolutions profondes du continent, elle se trouve dans l’obligation de puiser de nouvelles énergies afin de ne pas être inférieure en fait de ferveur, de renouvellement de son annonce de l’Évangile et de sa présence dans toutes les couches de la société. Il n’est pas jusqu’aux manifestations actuelles, avec leur remise en cause du système politique, qui ne soit propice à un aggiornamento, où la lumière de la foi pourra éclairer puissamment le catholicisme afin qu’il se déploie dans une civilisation en pleine transformation."

    [1] Alain Besançon, Le protestantisme américain de Calvin à Billy Graham, Éditions de Fallois, 240 pages, 19 euros.

    Référence ici : Il y a quelques mois encore

    Témoignage d’un couple de jeunes liégeois : partis, voici peu, non pas au Brésil mais dans un grand pays voisin, l’Argentine (le pays du pape Bergoglio), ces jeunes sont aujourd’hui déjà de retour, déçus par le marasme économique et social. Côté religion, ils réagissent à chaud : les églises sont plus fréquentées que dans notre désert belge, mais sur le fond la crise doctrinale, spirituelle et morale de l’Eglise catholique est la même…

    JPSC

  • Dénaturation du mariage : les évangéliques américains tiennent bon, pas les catholiques

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    Selon un sondage réalisé par The Barna Group et publié le 3 juillet dernier, 93% des chrétiens évangéliques américains (définis strictement, soit 8% de la population totale) pensent que le mariage doit être défini comme l’union d’un homme et d’une femme. C’est trois points de plus qu’il y a dix ans. 98% pensent que les relations homosexuelles sont immorales (contre 95% en 2003). Enfin, seulement 5% des évangéliques se déclarent favorables à un changement des lois allant dans le sens des revendications homosexuelles contre 12% il y a une décennies. Seul point négatif : le droit d’adopter des enfants est soutenu par 18% des chrétiens évangéliques en 2013 contre 12% en 2003.

    Toujours selon ce même sondage, les protestants pratiquants (environ 25% de la population totale, comprenant une grande partie des chrétiens évangéliques, qui sont très pratiquants) définissent le mariage comme l’union d’un homme et d’une femme à 70% (-5 points en dix ans), les catholiques pratiquants à 50% (-14 points). Les premiers sont seulement 15% à juger les relations homosexuelles moralement acceptables (+3 points), les seconds 37% (+18 points). Les évêques vont avoir du travail…

     Ici: Dénaturation du mariage : les évangéliques américains tiennent bon, pas les catholiques

  • Inde : le viol d'une religieuse catholique

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    Lu sur Eglises d'Asie :

    Indignation après le viol collectif dont a été victime une religieuse catholique

    Après le viol collectif dont a été victime, au début de ce mois, une jeune catholique, novice en formation pour la congrégation des Sœurs franciscaines de Saint-Joseph, les réactions d’indignation n’ont pas manqué. Le cardinal Oswald Gracias, archevêque de Bombay et président de la Conférence épiscopale d’Inde (CBCI), a déclaré : « Le viol de cette jeune religieuse est un acte de barbarie infligée à une personne qui avait consacré sa vie à Dieu. Ce viol est un crime odieux et une transgression abominable faite à l’honneur des femmes et reflète l’état abyssal de la condition des femmes dans notre communauté, notre société et notre pays. »

    Les faits se sont produits début juillet. La future religieuse, originaire du district de Kandhamal, en Orissa, était en formation à Chennai (Madras), au Tamil Nadu, au noviciat des Sœurs franciscaines de Saint-Joseph, une congrégation locale. Avertie au téléphone par une de ses cousines que sa mère était gravement malade, la religieuse, âgée de 22 ou 28 ans selon les sources, a pris le train de Chennai pour remonter mille kilomètres plus au nord jusqu’à Brahmapur (Berhampur), en Orissa. Là, deux de ses cousins l’attendaient pour la kidnapper et la séquestrer. Du 5 au 11 juillet, la jeune femme a été victime de viols répétés, avant d’être déposée à la gare où elle était arrivée avec pour instruction de ne rien dire de ce qui s’était passé.

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  • Cathédrale de Liège, 14 juillet 2013 : le sacre d’une après-midi d’été

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    Quelques instantanés de l’ordination épiscopale, par Mgr André-Joseph Léonard, de Mgr Jean-Pierre Delville, nouvel évêque de Liège (crédit photographique : Anne-Elisabeth Nève, Stéphanie Zichy sans oublier, pour un autre regard, une petite sélection des excellents clichés noir et blanc de Jim Sumkay,  : en savoir plus sur le talent de Jim Sumkay, ici: www.jimsumkay.be )

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    Prière pour l’évêque : 

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    O Dieu!

    Qui veillez sur vos peuples avec bonté
    et qui les conduisez avec amour,
    daignez accorder l'esprit de sagesse
    et l'abondance de vos grâces
    à notre Evêque,
    à qui vous avez confié
    le soin de notre conduite,
    afin qu'il remplisse fidèlement
    devant vous les devoirs du ministère pontifical,
    et qu'il reçoive dans l'éternité
    la récompense d'un fidèle dispensateur.
    Par notre Seigneur Jésus-Christ.

    Amen
     

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    JPSC

  • Quels livres pour les vacances ?

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    Les dynamiques abbés de Padreblog en proposent quelques-uns, avec video à l'appui :

    I. Témoignages :

    Sur la trace de l’Archange par François-Xavier Maigre. Un journal poétique et une méditation contemporaine sur le pèlerinage (Bayard, 250 pages ; 16 €).

    Et elle s’est emparée du Royaume par Nadia Piccard. Le récit d’un calvaire à peine croyable décrit avec une sobriété bouleversante (Editions de l’œuvre, 122 pages ; 18 €).

    Cet amour que le monde oublie par Inès de Warren. Où l’on découvre cet Amour que le monde oublie et pour lequel des moniales ont tout quitté (Salvator, 240 pages ; 19 €).

    Une journée particulière par Anne-Dauphine Julliand. Une leçon de bonheur et une merveilleuse histoire d’amour, qui se lit d’un souffle, le coeur au bord des larmes (Arènes éditions, 256 pages ; 17 €).

    II. « Je bronze et je me cultive » :

    Le Roman de Charette par Philippe de Villiers. La vie aventureuse du général intrépide qui avait pour devise : «combattu souvent, battu parfois, abattu jamais» (Albin Michel, 480 pages ; 22 €).

    François Hollande, Dieu et la République par Samuel Pruvot. Un ouvrage intéressant pour évaluer le traitement du religieux dans la politique de François Hollande (Salvator, 187 pages ; 19.50 €).

    Antigone de Sophocle ou de Jean Anouilh. Pour redécouvrir ce que peut être l’appel de la conscience devant des lois iniques et injustes. Un classique à relire d’urgence !

    III. Université d’été à domicile :

    L’évangélisation impertinente par le Père Thierry-Dominique Humbrecht. Un ouvrage pour devenir un évangélisateur impertinent qui délivrera un message d’espérance par temps de relativisme (Parole et Silence, 286 pages ; 22 €).

    La femme pauvre par Léon Bloy. Un livre oublié et un livre habité ; ne serait-ce qu’à cause de ce constat final qu’il délivre : « il n’y a qu’une tristesse, c’est de n’être pas des saints » (Gallimard, 448 pages ; 18 euros).

    Vous avez déjà lu ces livres ? Les listes des années précédentes se trouvent ici et

    Et pour vos trajets en voiture, ne manquez pas de glisser dans l’autoradio le dernier CD de Glorious, « Electro pop louange » ou celui, magnifique, des Dei Amoris Cantores. A écouter en boucle … !

    Bon été !

    [Addendum 8 juillet 2013 : Lumen Fidei, la toute nouvelle encyclique du Pape François, dont nous n'avions pas connaissance lors de la parution de cet article, est bien sûr à rajouter à cette liste].

  • Permettrons-nous la disparition totale de l’enseignement de la foi catholique ?

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    Des laïcs catholiques prennent la parole

    Tel est le titre de la pétition organisée par la Ligue d’Action Pro-Vie et le Forum laïc catholique romain. Elle veut réagir contre la politique menée par Madame Mieke Van Hecke en matière d’enseignement religieux dans les écoles catholiques flamandes. Du fait que l’état de l’enseignement religieux n’est guère meilleur dans les écoles francophones et que la pétition s’adresse à l’ensemble des évêques belges et au nonce apostolique à Bruxelles, nous sollicitons aussi la signature des catholiques francophones.

    Madame Mieke Van Hecke est directrice générale du VSKO (Secrétariat flamand de l’enseignement catholique). Récemment, elle s’est ralliée à l’objection que, d’après un article de journal, un et un seul père de famille avait formulée contre un cours d’éducation sexuelle que Pro Vita avait donné dans une école de l’enseignement communautaire (soit dans un établissement qui ne relève pas du VSKO).

    Contrairement au Ministre de l’Enseignement flamand, M. Pascal Smet, libre penseur, qui affirma que les écoles communautaires étaient libres à cet égard, le directeur de l’enseignement catholique « libre » fit savoir qu’il n’y avait pas de place pour Pro Vita dans « son » réseau d’écoles.

    Nous croyons que Madame Van Hecke a non seulement outrepassé ainsi ses compétences, mais qu’elle a en plus jeté son dernier masque en préférant à Pro Vita, une association qui enseigne à nos élèves l’authentique morale catholique, un organisme tel que Sensoa, qui propage une morale sexuelle athée.

    Nous nous adressons donc à nos évêques en les priant de mettre enfin et définitivement un terme à la néfaste politique menée par Mieke Van Hecke en matière d’enseignement religieux, politique responsable du fait que les jeunes sortant de l’enseignement catholique ignorent tout ou presque du contenu de la foi catholique.

    Toutes les personnes de bonne volonté, quels que soient leur âge, leur rang et leur situation, à qui la transmission de la foi catholique aux nouvelles générations tient à cœur, sont donc aimablement invitées à signer cette pétition, qu’elles trouveront à l’adresse :

    www.katholieke-leken-nemen-het-woord.be

    Veuillez coopérer à la diffusion de cette pétition. Envoyez-la s'il vous plaît à toutes les personnes dont vous pensez qu’elles se rendent compte, comme vous, de l’importance d’une éducation complète et correcte de la religion catholique

    Ensemble au service du Christ et de son Église,

    Ludovic Werpin - Secrétaire de l’asbl FLCR, section francophone

  • Les parents, voilà l'ennemi !

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    Une amie nous écrit :

    Avez-vous déjà vu la campagne publicitaire d’Inter rail pour les jeunes ?

    « Pars loin du regard de tes parents »…

    J’ai participé à un concours l’autre jour où Inter Rail avait un stand.

    On y prenait une photo des jeunes. Et aujourd’hui, nous sommes recontactés par mail avec une copie de la photo.

    Et en-dessous, des phrases :

    « Ta photo :TERRIBLE ! Des gens sympas, de la bonne musique et la boisson qui coulait à flots.  D'ailleurs, tu te souviens que notre photographe t’a pris en photo ?

    Pas de panique, nous avons déjà rendu ta photo "parent-proof".

    Ainsi, ce sera un chouette souvenir dont tu n'auras pas à rougir.

    Peut-être qu'entre-temps, ça t'a donné des envies de faire encore plus la fête ? Plus longtemps ? Ailleurs ? Mais surtout très loin du regard de tes parents.

    Avec InterRail, pars où tu veux en Europe et ramène plein de souvenirs que tes parents ne verront jamais. Choisis le Pass qui te convient et commence déjà ton aventure !

    Génial ! Les parents, voilà l'ennemi...

  • Un drôle de cathodique

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    poster_328028.jpgDe Astrid De Larminat, sur le Figaro :

    Des millions de Français sont férus de la série Fais pas ci, fais pas ça , qui a réussi l'exploit de plaire aux adolescents autant qu'à leurs parents, aux familles bien comme il faut et aux bobos: des curés adorent, notre ministre de la Culture aussi. Savent-ils que l'homme qui a créé et produit cette série formidable, Thierry Bizot, est le même qui a publié en 2008 Catholique ano­nyme, le récit désopilant de sa conversion au Christ, qui a fait un tabac chez les cathos, puis chez les non-croyants par le biais du film qui en a été tiré, Qui a envie d'être aimé, réalisé par Anne Giafferi, son épouse.

    Sans que Thierry Bizot comprenne bien ce qui lui arrivait, après avoir assisté à une soirée de catéchèse pour faire plaisir à un professeur de son fils qui l'y avait invité, Jésus est devenu son meilleur ami. Dans son nouveau livre, Sauf miracle, bien sûr, il raconte, avec un sens de la narration et de l'humour délicieux, les années qui suivirent son coming out christique, lorsqu'il lui a fallu assumer d'être un catho aux yeux du monde et s'ajuster lui-même à sa nouvelle peau.

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