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  • Syrie : une situation de plus en plus critique

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    On meurt par milliers, chaque mois, dans les camps de réfugiés syriens : c'est ICI.

    Zenit se fait également l'écho de cette situation dramatique :

    Syrie: des enfants sous les bombardements à Alep

    Fides dénonce la violence contre les civils et l'embargo sur les vivres

    Syrie: un prêtre catholique pris de mire par les djihadistes

    L'agence vaticane Fides lance un signal d'alarme

     

    « Syrie, ça suffit ! »

    Les chrétiens payent "l'aveuglement de la politique occidentale"

  • Egypte : l’armée arbitre les luttes d’influence au sein d’une société divisée

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    Alors que la justice égyptienne a commencé à interroger dimanche 14 juillet 2013 le président déchu Mohamed Morsi et d’autres membres des Frères musulmans, accusé d’espionnage, d’incitation au meurtre de manifestants et de mauvaise gestion économique, Georges Fahmi, chercheur au Forum arabe pour l'alternative (basé au Caire) expose les prises de position des autorités religieuses égyptiennes, copte et musulmane. Lu sur le site de l’œuvre d’Orient cette interview qu'il a accordée au journal " La Croix":

     « Quel a été le rôle des autorités coptes et d’Al-Azhar dans le renversement du président Mohammed Morsi ?

    G.F. : Avant les manifestations de 30 juin, les autorités religieuses, copte et musulmane, ont insisté sur le droit de protester de manière pacifique. Ceci a été perçu par les Frères musulmans comme un encouragement aux manifestations contre le président Mohammed Morsi. Aussi, le cheikh de l’université Al-Azhar, Ahmad Al-Tayeb, et le pape copte Tawadros II ont participé aux négociations qui ont eu lieu le 3 juillet avec l’armée, les jeunes du mouvement Tamarod (« Rébellion »), Mohammad El Baradei comme représentant de Front de Salut National, Sakina Fouad, comme représentante des femmes, le chef du Conseil supérieur de la justice, et un représentant du parti salafiste Nour, afin de trouver une solution à la crise politique. Ils étaient aussi présents durant la déclaration officielle le soir du nouveau plan de transition démocratique. Le discours du général Al-Sissi, chef de l’armée, a été suivi par un discours d’Al-Tayeb et de Tawadros. 

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  • France : l’embryon humain devient un outil de l’industrie pharmaceutique

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    Communiqué de la Fondation Jérôme Lejeune (16 juillet) (source) :

    "Cet après-midi, les députés ont signé l’épilogue estival de l’entreprise de modification de la loi de bioéthique engagée par les radicaux de gauche et portée avec obstination par la ministre de la recherche. Compte tenu de la réserve et du blocage des votes mis en œuvre par cette dernière jeudi 11 juillet pour abréger l’examen des amendements de l’opposition, et afin d’éviter éviter à tout prix que l’un d’eux ne soit voté, le vote solennel global d’aujourd’hui ne revêtait pas un suspens insoutenable. Or, face aux directives de vote de la majorité et à la discrétion d’une partie des ténors de l’opposition, la Fondation Jérôme Lejeune regrette que les représentants politiques, n’aient pas voté en conscience alors que les conséquences de ce bouleversement sont majeures. Les conséquences concrètes d’une éventuelle adoption de la proposition de loi qui détruit des êtres humains vivants portent atteintes à l’Etat de droit.

    • L’embryon humain est présumé disponible pour être détruit dans la recherche. Le passage d’un principe d’interdiction (assorti de dérogations) à celui d’autorisation (encadrée) fait de façon inédite de l’embryon humain, d’un être humain, un matériau disponible pour des expérimentations sous pavillon de complaisance de la médecine. Nous devenons une société « embryocide » c'est-à-dire dont un des principes repose sur l’homicide de l’embryon humain.
    • La charge de la preuve ne s’impose plus au chercheur qui n’a plus à justifier de sa recherche sur l’embryon. Certains chercheurs partisans de ces recherches - faut-il rappeler que tous n’appellent pas à ce changement législatif loin de là – se sont dits « stigmatisés » par le régime actuel qui les contraint à justifier. Mais n’est-ce pas la moindre des choses, dès lors qu’il s’agit d’expérimenter sur du vivant humain ? Le principe de précaution tant valorisé lorsqu’il s’agit d’écologie par exemple s’évapore ici et un tapis rouge est déroulé à la marchandisation du vivant.
    • L’embryon humain dit « surnuméraire » devient officiellement un réactif de laboratoire. L’embryon humain deviendra un outil de l’industrie pharmaceutique, réelle bénéficiaire de l’adoption de cette proposition de loi. Déjà en 2011, le LEEM soutenait les positions suivantes au moment de la révision de la loi de bioéthique :

    - L’assouplissement des démarches nécessaires au développement des lignées et du champ possible d’investigation en matière de cellules souches embryonnaires

    - La mise en place d’autorisations d’importations de lignées de CSE sans dérogation et de l’autorisation de réaliser des transferts de noyau sous contrôle strict (en d’autres termes, du clonage)

    - Faire entendre la voix de la France via les instances concernées (INPI, …) afin de faire revenir l’OEB sur sa décision d’exclure de la brevetabilité les produits issus de cellules souches embryonnaires

    • La recherche non-embryonnaire – la seule à être à la fois éthique et efficace aujourd’hui - sera sacrifiée dans les plans de financement. Alors que cette dernière reçoit des crédits croissants dans les pays développés en pointe sur l’innovation thérapeutique tel que le Japon, la France va creuser son retard pour des raisons idéologiques.

    La Fondation Jérôme Lejeune constate que, si ce n’est pour des raisons évidentes d’éthique, les députés n’ont pas su discerner les enjeux stratégiques qui se jouent en termes de recherche sur les cellules souches. Ils ont choisi d’enfermer la France dans l’aveuglement et le fantasme entretenus autour des prétendues (depuis plus de 20 ans…) perspectives de la recherche utilisant l’embryon humain au lieu de miser courageusement et efficacement dans ses alternatives. La Fondation Jérôme Lejeune soutient en France l’initiative citoyenne européenne Un de nous qui avance vers le million de signatures et portera à l’automne devant la Commission européenne une requête pour stopper les financements européens aux programmes de recherche sur l’embryon humain."

  • Haro sur les "baptêmes subis"

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    Lu sur le Salon Beige :

    Baptêmes "subis" : La justice va t-elle s'immiscer dans les affaires de l'Eglise?

    Ils appellent cela des baptêmes "subis", ceux qui veulent voir disparaître toute trace du sacrement de baptême qu'ils ont reçu quelques temps après leur naissance. Une plainte a été déposée en ce sens, demandant que les registres paroissiaux soient modifiés et les noms effacés  :

    "Pour moi, aujourd’hui, le baptême est comme une double punition. Être dans le registre comme baptisé, alors que je n’ai rien demandé et que je ne désire plus être lié à l’Église, et être encore dans le registre avec la mention “A renié” dans la marge. Fiché comme baptisé, et fiché comme renégat. Je ne veux plus apparaître du tout. C’est mon droit".

    Monseigneur Dagens répond : 

    “On n’efface pas les archives (...) On ne peut pas supprimer de l’histoire quelque chose qui a existé…".

    Certes, mais ça c'était avant. Le risque maximal à craindre, c'est une interdiction pour les parents d'imposer le baptême "subi" à des enfants qui ne le choississent pas. Voilà qui obligerait de vivre des années sans la grâce du Sacrement. Car c'est avant tout de cela qu'il est question. Et là César n'a pas à mettre sa main.

  • Le courage de déplaire

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    Chaque fois que nous récitons le credo, nous disons : « Il reviendra dans la gloire pour juger les vivants et les morts ». Pour « juger » et non pour « applaudir ». Evidemnent, cela  suppose notre adhésion à ces paroles.  Cela suppose aussi que nous croyons qu'il y a réellement une vie au-delà de ce monde. Seulement voilà, comme nos évêques et nos prêtres se taisent sur ce sujet, certains en viennent à se demander s'il y a vraiment lieu de se préparer à un avenir éternel. « Silence sur l'essentiel », déplorait  en son temps le cardinal Danielou. Certes, tant qu'il s'agit de prendre des positions qui plaisent au monde et qui suscitent l'admiration des médias, nos épiscopes n'ont crainte de prendre leur plume ou les micros. Mais dès qu'il s'agit de protéger la foi, d'aller à contre-courant, de parler (comme le fait le Pape) des ruses du démon et des fins dernières, motus et bouche cousue. Dès lors, de deux choses l'une : ou bien le Christ et les apôtres se sont trompés en nous parlant à temps et à contretemps de notre salut éternel qu'ils considéraient comme essentiel, et dans ce cas là, nos évêques ont raison, ou bien ils avaient raison et nos évêques sont grandement dans l'erreur (pour ne pas dire dans l'apostasie). Ne leur en déplaise, je crois qu'un jour viendra où, dans l'au-delà (dans cet au-delà dont on peut se demander s'ils y croient encore),  une question leur sera posée, tranchante comme une lame de rasoir : « As-tu eu le courage de déplaire ? Toi qui as eu la responsabilité de guider le peuple, t'es-tu courbé devant le monde pour te faire admirer ou à l'image des martyrs, as-tu eu l'audace de proclamer ma Parole dans son intégralité, sans la déformer, sans la réduire à un message édulcoré et insipide, étranger à la vérité que j'avais donnée ? Oui, notre monde a un urgent besoin d'apôtres, de témoins qui, à l'image d'un saint Paul, accepteront de rester fidèles, quoi qu'il arrive...

    Jean-Pierre Snyers 

  • Diocèse de Toulon : une formation pour la forme extraordinaire

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    Nouvelle d’importance pour les aspirants au sacerdoce : le diocèse de Fréjus-Toulon, dès la rentrée de septembre, ouvrira une voie de formation diocésaine spécifique pour les candidats au sacerdoce qui sont attachés à la forme extraordinaire de la liturgie :

    « Une maison annexe du séminaire, un peu conçue selon le modèle des maisons parisiennes accueillant les séminaristes, est destinée à recevoir tant des étudiants en propédeutique que des séminaristes du premier et du second cycle, pour le diocèse de Toulon ou pour d’autres diocèses, et envoyés dans ce cas par les évêques de ces diocèses.

    Mgr Rey a désigné comme supérieur de cette maison, situé sur le territoire de la paroisse de La Crau, un prêtre du diocèse, l’abbé Marc de Saint-Sernin, qui faisait précédemment des études de patristique à Rome. Étudiants en propédeutique et séminaristes y mèneront une vie de communauté et iront suivre cours et conférences au séminaire diocésain de la Castille. Ils bénéficieront, dans leur maison, de cours de chant grégorien et de toute la formation pratique et théorique nécessaire à leur visée spécifique.

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  • Quand une femen trône en allégorie de la république sur les timbres français

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    Où va la France ? A grandes enjambées, elle rattrape le peloton des pays du libéralisme le plus avancé qui pratiquent généreusement l'avortement, promeuvent le mariage gay et l'adoption par les couples homos, adoptent la théorie du gender, détruisent les embryons humains dans des laboratoires, etc. A présent, elle se dote de nouveaux timbres où Marianne arbore les traits de la fondatrice ukrainienne du mouvement des femen. C'est tout un symbole. Et une déclaration de guerre à celles et ceux qui restent attachés à tout ce que ces harpies foulent au pied, notamment la religion, les lieux consacrés, la famille, la pudeur... Saluons cette réaction de Marie-Claude sur "France Catholique" :

    Moi, citoyenne normale, ni de droite ni de gauche, je ne décolère pas devant l’affront fait au peuple français : une femen en guise de Marianne ! Glorifier ainsi le leader d’un mouvement qui tronçonne le mémorial des victimes du Stalinisme constitue une offense sans précédent aux millions de morts des camps et famines de Staline. C’est une gifle cinglante à la mémoire de tous ceux qu’une idéologie meurtrière a réduit au silence. Apologie dissimulée du totalitarisme ? Retour aux goulags en vue ? Quand on accorde l’asile politique à quiconque bafoue la mémoire de millions de victimes d’une idéologie, on signe consciemment sa complicité avec cette même idéologie. Voilà bien de quoi trembler ! N’est-ce pas dans la suite logique de la Police de la pensée qui sévit actuellement en France ? Tout cela est dangereusement cohérent… A quand l’effigie d’un négationniste sur les pièces de monnaie ?

    La République, avec cette Marianne, vient d’apposer le sceau « haine religieuse validée par l’Etat ». Ne nous endormons pas… La stigmatisation haineuse par un Parti politique d’une frange de la population, éveille de sombres souvenirs dans l’Histoire et constitue une alerte rouge. Un timbre…. et voilà le peuple français pris en otage devenant, à chaque lettre envoyée, colporteur malgré lui d’un message totalitaire et christianophobe. Non possumus !

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  • Diocèse de Liège : l’abbé Borras confirmé comme vicaire général

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    alphonseborras.jpgLors de la messe de sa consécration  épiscopale, le dimanche 14 juillet dernier, le nouvel évêque de Liège, Mgr Jean-Pierre Delville a notamment prononcé ces phrases, qui se sont peut-être un peu perdues dans le brouhaha de cette grande cérémonie conviviale et spectaculaire. Relevons-les cependant : Mgr Delville  a remercié l’équipe des vicaires épiscopaux qui ont travaillé sous la direction de Mgr Jousten. « Je leur renouvelle ma confiance pour l’année pastorale qui vient ». Il a ensuite confirmé la nomination de l’abbé Alphonse Borras comme vicaire général, fonction que celui-ci occupait déjà sous le précédent épiscopat. « Son expérience et sa compétence ne sont plus à démontrer », a dit Mgr Delville.

    Donc, pas de renouvellement de l’équipe de pilotage à l’évêché. C'est la continuité sans le changement. Pour l’instant du moins. JPS

  • Quand il s'agit bel et bien d'un embryon humain

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    Fabrice Hadjadj est interviewé dans le Figaro où il répond aux propos du Professeur Frydman; extraits :

    LE FIGARO. - Beaucoup affirment que «l'embryon n'est pas une personne». Qu'en pensez-vous?

    Fabrice HADJADJ. - C'est curieux, on ne vient jamais chercher un philosophe pour effectuer une PMA ; mais on n'hésite pas à demander à un médecin de se prononcer sur des questions philosophiques. Je rappelle que la notion de personne est une notion métaphysique, d'origine théologique même, et qu'on ne peut l'employer comme ça sans être plus arriviste et plus fat que Le Bourgeois gentilhomme . D'ailleurs, je ne sais si vous avez remarqué, on s'évertue à dire l'«embryon», tout court. Mais de quoi s'agit-il? D'un embryon de veau, de macaque, d'ornithorynque? Non, il s'agit d'un embryon humain. M. Frydman a beau jeu d'argumenter en disant: «Un œil non averti ne peut différencier un embryon de souris d'un embryon humain.» Lui, le défenseur du «in vitro veritas», connaissant la génétique et maniant le microscope électronique, refuse tout d'un coup de voir le code génétique de cet embryon, fait la promotion de l'«œil non averti». Implante-t-il un embryon de souris chez les femmes qui lui demandent une PMA? Pourquoi pas, si ça ne fait aucune différence? L'évidence, c'est que l'embryon dont il est question est humain. Aucun scientifique ne peut dire le contraire. Or supprimer un être humain, c'est un homicide. Faire de l'être humain un matériau disponible, c'est le comble de l'exploitation. Je n'émets pas ici un jugement de valeur. Après tout, il peut y avoir des motifs d'être homicide, et de nombreux États ont légalisé l'exploitation et la manipulation des humains, au nom du progrès. Ce que je reproche, en tant que philosophe, c'est que l'on refuse d'appeler un chat un chat, et qu'on se livre à des détours de langage qui relèvent de la dissimulation. (...)

    Est-il possible d'affirmer en même temps que l'embryon humain «n'est pas une personne», et qu'«il est une personne en devenir» dans la mesure où il s'inscrit dans un projet parental?

    Les scientifiques qui le soutiennent sont en vérité des adeptes de la magie noire. Abracadabra! Je veux que ce soit une personne, et c'est une personne. Ça n'entre pas de mon projet, et pouf! La personne disparaît! On est vraiment dans le règne des apprentis sorciers. Mais cette manière de voir, si elle fait penser à la magie, est typiquement technocratique. Son principe est que la volonté prime sur l'être, et que dès lors tout le donné naturel, mon corps y compris, n'est qu'un matériau que je peux manipuler au gré de mes caprices. Je rappelle cependant ce que disait Hannah Arendt à la fin du Système totalitaire: l'essence du totalitarisme se trouve dans le refus de la naissance comme événement absolu, c'est-à-dire dans le fait de vouloir que l'individu n'ait de valeur que s'il s'inscrit dans une planification, que s'il est le rouage d'un dispositif antérieur à sa venue, qu'il s'agisse de l'idéologie du Parti, ou du projet des parents. (...)

    L'article est ici : Fabrice Hadjadj, "l'embryon dont il est question est humain"

  • Malaisie : menaces sur la liberté religieuse des chrétiens

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    De l'agence Fides, via Zenit.org

    La liberté religieuse des chrétiens de Malaisie est mise en danger par le changement de religion des enfants , l’instruction islamique dans les écoles privées et l’utilisation du nom de « Allah » dans les publications chrétiennes, explique l'agence vaticane Fides. 

    Le pays compte 2,8 millions de chrétiens pour une population d’environ 27 millions d’habitants.

    « Pour ces questions, notre référence est toujours la constitution malaisienne qui garantit la liberté religieuse à tous les citoyens », déclare à Fides M. Tan Kong Beng, théologien et professeur universitaire, secrétaire exécutif de la « Christian Federation of Malaysia », qui rassemble toutes les confessions chrétiennes présentes en Malaisie. 

    La question de la conversion religieuse des enfants est revenue à la Une de la presse après le cas de deux jeunes hindous, qui se sont convertis à l'islam sens l’autorisation de leur mère, une femme d’ethnie indienne marrie à un musulman malais. Ce passage est illégal en Malaisie, en vertu de la loi disant que la conversion religieuse d’un enfant ne peut avoir lieu que sur autorisation des deux parents. Suite à cette affaire, en juin dernier, le gouvernement avait soumis amendement à la loi existante, qui aurait permis à une personne de moins de 18 ans de se convertir à l’islam après autorisation d’un seul parent. 

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  • Egypte : le renversement de Morsi n'est pas un coup d'état militaire

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    (Zenit.org) - En Egypte, une chose est sûre : le pays arrive à un tournant crucial. Comme si s’ouvrait un deuxième acte la révolution des libertés et du refus des dictatures.

    Selon des sources proches de l’armée égyptienne, après le renversement du président Mohamed Morsi, l’Egypte a connu la plus grande manifestation de son histoire.

    Pour connaître d’un peu plus près la situation qui prévaut sur place, Zenit s’est entretenu avec le père Rafic Greiche, directeur de la communication de l’Eglise catholique en Egypte.

    Le Père Greiche est aussi le curé de la paroisse Saint-Cyrille pour les melkites à Misr Al-Jadida et directeur éditorial de la revue chrétienne Hamel Al-Risala, (Le Messager).

    Zenit - Les opinions sur les événements de ces deux dernières semaines sont multiples et souvent diamétralement opposées. En tant qu’homme d’Eglise et citoyen égyptien, quelle lecture faites-vous de ce qui se passe en Egypte ? 

    P. Rafic Greiche - Vous avez raisons. Les opinions sont nombreuses et opposées. Ce qui s’est passé en Egypte n’est pas un coup d’Etat militaire contre le président, car il y a coup d’Etat militaire quand des membres de l’armée prennent l’initiative et s’emparent du pouvoir, rencontrant ensuite la faveur populaire. Un phénomène de ce genre est arrivé en Egypte le 23 juillet 1952, quand le Mouvement des Officiers Libres a fait un coup d’Etat, destituant le roi Farouk et obtenant le soutien populaire, qui a déclenché la dite révolution de 1952.

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  • A propos du Père François Mourad, martyr en Syrie

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    sur Zenit.org : 

    Depuis le 18 juin, la paix en Syrie, et le sort des chrétiens en particulier, à Homs et Alep, sont l'intention de prière proposée par Zenit. C'est pourquoi nous vous faisons part de ce témoignage.

    Un courriel en date du 13 juillet, dont nous taisons la source pour ne pas la mettre en danger, nous fait parvenir ces lumières sur le martyre du père François Mourad, en Syrie, à Ghassanié, le dimanche 23 juin, à l'âge de 49 ans.

    Son dernier SMS

    Le P. François, après plusieurs essais de vie religieuse et monastique (entre autres chez les Franciscains et à la Trappe de Latroun, au Liban), avait fondé, sous l'obédience de l'évêque syriaque catholique de Hassaké, Mgr Behnam Hindo, un monastère à Saint Siméon le Stylite. Les constructions commençaient quand il dut quitter les lieux par prudence. Il recommença plus loin ; mais même résultat au bout de quelques mois. Finalement il avait construit un monastère près de Ghassanié, au nord ouest d'Alep, près de la frontière turque. Ce monastère avait été inauguré en août 2010. 
    Il y a quelques mois, ce monastère fut envahi et pillé par l'armée libre qui a tout pris - même les portes -!  ou démoli.   Le P. François s'est alors réfugié à la paroisse latine de Ghassanié, tenue par des Franciscains. 
    Le Père François aimait beaucoup – en plus de la Petite Thérèse -  le P. Charles de Foucauld : il vivait une même situation de solitude et d'échec et il est mort comme lui, de mort violente.  
    Sa pauvre maman est effondrée. Elle avait déjà perdu un fils et une fille et un petit- fils mort d'un cancer il y a un an environ. 

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