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  • Bulletin de l'IEB - 12 snovembre 2013 - Vulnérabilité/expertise infirmière en soins palliatifs

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    header_fr.jpgSommaire

  • Querelle d’Allemands ?

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    Lu sur le site Benoît et moi, cette traduction d'un article de Matteo Matzuzzi publié sur Il Foglio :

    "Le préfet de la CDF ne peut pas clore le débat" relatif à la situation des divorcés remariés qui demandent à être réadmis aux sacrements. Un article, même long et docte, même publié sur le journal du Pape, ne doit pas empêcher à l'Eglise universelle de s'interroger sur les grands problèmes liés à la pastorale matrimoniale, à la famille, aux couples de fait, aux unions entre personnes du même sexe qui - éventuellement - ont aussi adopté des enfants.
    L'archevêque de Munich et Freising, Reinhard Marx, n'use pas de demi-mots pour préciser que Mgr Gerhard Ludwig Müller aussi, gardien de la doctrine et de la foi catholique, doit accepter que dans l'Eglise investie du vent frais et impétueux qui depuis le mois de mars souffle sur la Ste Eglise Romaine, à présent, on puisse discuter. Même des thèmes sur lesquels, avant cela, la confrontation était rare, ou freinée au départ par les rappels à l'orthodoxie réitérés du "monsignore" préfet, dans sa dense intervention d'il y a quelques semaines publiée sur l'OR. Dans cette contribution - ainsi que la présentait l'organe officiel du Saint-Siège - le préfet de la CDF mettait en garde contre les "faux appels à la miséricorde", selon lesquels le Dieu miséricordieux ne pourrait faire autrement que pardonner.

    Les mots de Marx n'ont pas filtré d'une rencontre informelle, ils n'ont pas été arrachés lors d'une conférence académique ou de l'inauguration de quelque exposition. Non, le cardinal allemand a lancé le "halte-là" au préfet de l'ex-Saint Office durant les travaux de la Conférence épiscopale de Freising, qui réunit dans son assemblée plénière les évêques de Bavière, de Ratisbonne à Passau, d'Augusta à Bamberg, de Würzbourg à Eichstätt et Spire. Et ce qui a agacé le cardinal de Münich, ce sont justement les argumentations de Müller sur l'indissolubilité du mariage, le fait qu'il fixe des verrous à l'hopital de campagne de François, neutralisant dès le départ le débat sur ces "problématiques inédites il y a encore quelques années", qui seront l'objet de confrontation lors du prochain Synode extraordinaire sur la Famille d'octobre 2014. Une assise qui ne doit pas partir dès maintenant avec des résultats pré-confectionnés, ni avec un intrumentum laboris trop rigide qui empêche, ou limite, le débat franc et libre. 
    Des questions qui, selon le document préparatoire du Synode, réclament une réponse "nécessaire et urgente", on discutera "de manière ample, avec des résultats qu'aujourd'hui, je ne sais pas prévoir", a dit Marx. Mais il est clair, a-t-il ajouté que quelque chose sera dit "au grand nombre de fidèle qui ne comprennent pas pourquoi une seconde union n'est pas admise dans l'Eglise. Et puis, parler du divorce comme d'un "échec moral" est tout à fait "inadapté".

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  • François à Bruxelles ?

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    C'est une éventualité dont Mgr Léonard s'est entretenu avec le journaliste du Vif Walter Pauli :

    André Léonard : "J'espère que François viendra rapidement à Bruxelles"

    Il pourrait s’agir d’une des dernières interviews accordées par André Léonard en tant que "simple" archevêque, même si ce dernier ne s’inquiète pas d’une éventuelle promotion au statut de cardinal. C’est l’affaire du pape François. Si Léonard connaît encore très mal son nouveau supérieur, il pourrait bientôt le rencontrer à Bruxelles. 

    François n’est-il pas un peu trop moderne à votre goût?

    Léonard: Heureusement, les papes ne se ressemblent pas. François n’est pas un clone de son prédécesseur. Il ne sera sans doute jamais un aussi grand théologien que Benoît XVI. Benoît n’était pas capable de tenir un discours comme Jean-Paul II savait le faire. Etc. Habituellement, un pape complète l’autre : ils sont complémentaires. 

    Comprenez-vous l’enthousiasme de nombreux catholiques à l’égard du nouveau pape? 

    Léonard: Bien sûr. Même si François était le seul papabile que je ne connaissais pas personnellement. Lorsqu’on m’a demandé si j’étais content que le cardinal Bergoglio soit le nouveau pape, je ne savais pas très bien quoi dire. J’étais content qu’il y ait un pape, oui. Entre-temps, j’ai appris à le connaître un peu, notamment par internet. 

    Vous vous envoyez des e-mails? 

    Léonard : Non, mais j’ai lu des choses sur lui. Je l’ai vu au travail aux Journées mondiales de la jeunesse à Rio de Janeiro. Et à Rome j’ai pu le rencontrer quelques secondes. J’aimerais bien que François vienne à Strasbourg et à Bruxelles. 

    Ah bon? Vous travaillez à une nouvelle visite papale?

    Léonard : Un certain nombre de personnes demandent à François de visiter d’abord les institutions européennes au lieu de se rendre simplement dans l’un ou l’autre pays européen. Inévitablement, il ira aussi à Bruxelles. 

    Vous espérez secrètement un accueil aussi massif et enthousiaste que celui qu’avait reçu Jean-Paul à l’époque. 

    Léonard : S’il est reçu à Bruxelles dans les institutions européennes, François ne manquera pas de célébrer une messe à la basilique de Koekelberg. Et peut-être qu’il voudra visiter un nombre d’initiatives sociales. Il est certain que les interventions de François plaisent aux gens. Ce sera le cas à Bruxelles aussi.

  • L'Eglise catholique a-t-elle tourné la page du mariage pour tous ?

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    Lu sur le site de « La Vie », sous la plume de Laurence Desjoyaux :

    46239_georges-pontier_440x260.jpgLa mobilisation contre le mariage pour tous, à laquelle ont largement participé les catholiques, est-elle sortie du champ des préoccupations de la Conférence des évêques de France ? C'est ce que beaucoup on lu entre les lignes du discours de Mgr Georges Pontier, son nouveau président, devant les évêques réunis à Lourdes.

    « A Lourdes, Mgr Pontier (photo) fait souffler le nouveau vent romain ! », se félicite ainsi Témoignage Chrétien. « L'an passé à pareille époque, le cardinal Vingt-Trois bénissait à mots à peine couverts les cortèges anti-mariage homosexuel, estime Philippe Clanché. Ce mardi 5 novembre, son successeur n'a pas prononcé le mot mariage (…) Pour le tour d'horizon de l'actualité, passage obligé pour cet exercice, l'archevêque de Marseille a choisi le domaine social, explique le journaliste.On ne sera pas surpris d'y trouver un long développement sur les Roms, qu'il a défendus avec fougue dans son diocèse. » Un développement d'ailleurs salué par l'Humanité qui a repris largement « les mots lourds de sens » de Mgr Pontier qui a dénoncé « l'injure faite aux plus démunis », notamment aux Roms.

    Là où l'Humanité voit un message adressé directement au ministre de l'Intérieur Manuel Valls, Le Figaro discerne une volonté « d'apaisement politique ». Mgr Pontier « veut tourner la page de la bataille contre le mariage pour tous », analyse ainsi Jean-Marie Guénois, soulignant lui aussi le contraste avec le discours de l'année précédente qui « ressemblait à une veillée d'armes. »

    La suite ici : L'Eglise catholique a-t-elle tourné la page du mariage pour tous ? On a peine à croire que c’est le même « vent nouveau » qui remplirait aujourd’hui, parait-il, les églises italiennes…

    JPSC

  • Jean Clair, pourfendeur des penchants mortifères qui menacent notre culture et notre société

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    Sur rfi : Jean Clair, académicien, auteur de «Les derniers jours»

    Écouter (06:24)

     
     

    Par Elisabeth Lequeret

    A14265_AA_0.jpg« Je pense qu’il arrive à un certain moment dans la vie, passé un anniversaire, où l’on se dit que si l’on ne consigne pas par écrit ce que l’on a vécu étant jeune ou moins jeune, ce sera perdu. Et si vous voulez, sans entrer dans la sentimentalité de dire “j’écris pour mes petits-enfants à qui ce livre est dédié”, j’ai quand même eu envie d’écrire cet ensemble un peu hétéroclite de souvenirs de nos réflexions ou même d’essais parfois, en souvenir de mes parents et en souvenir d’une enfance assurément très très éloignée de ma vie d’aujourd’hui et de mes origines… »

    Il a été le directeur du musée Picasso, le commissaire d’expositions prestigieuses, notamment Mélancolie, en 2005 au Grand Palais, à Paris. Essayiste et bretteur hors pair, il est connu pour ses talents de polémiste, et ses attaques fréquentes contre l’art contemporain. L’académicien Jean Clair, qui vient de fêter ses 73 ans, publie ses mémoires sous le titre Les derniers jours, dans la collection Blanche, paru chez Gallimard, le 10 octobre 2013.

  • Cent mille chrétiens sont éliminés chaque année à travers le monde

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    Nous traduisons un article de M. Introvigne publié dans la Nuova Bussola Quotidiana relatif aux statistiques concernant le nombre de chrétiens éliminés chaque année :

    Cent mille chrétiens éliminés chaque année

    Massimo Introvigne

    Le Professeur Todd Johnson est le successeur de son collègue David Barrett (1927-2011), "Monsieur Statistiques" pour les chercheurs de sciences religieuses à travers le monde entier, à la tête du Center for the Study of Global Christianity de South Hamilton (Massachusetts), un centre qui est à l'origine des statistiques sur le nombre des fidèles des diverses religions utilisés par un grand nombre d'universités - et aussi d'Eglises et de communautés religieuses - à l'échelle internationale. Johnson sera en Italie en décembre pour un certain nombre d'engagements, et débutera un séminaire par un rapport sur la méthodologie de la statistique religieuse organisé par l'Université Roma Tre, en collaboration avec le CESNUR et avec l'Académie des Sciences humaines et sociales, le 16 Décembre.

    Barrett et Johnson sont également à l'origine de ce qu'ils appellent la «martyrologie» , c'est-à-dire la compilation de statistiques sur le nombre de chrétiens tués « dans des situations de témoignage» ce qui signifie tués parce que chrétiens. Ces chrétiens qui ont été tués, selon Barrett et Johnson, sont au nombre de soixante-dix millions de la mort de Jésus-Christ à l'an 2000, dont 45.000.000 se concentrent durant le XXe siècle. Dans la première décennie du XXIe, de 2000 à 2010, selon Barrett il y en a encore eu un million, soit 100.000 par an. Cette estimation d'une moyenne calculée sur dix ans était de 105.000 en 2011 - l'année où, en commentant ces chiffres lors d'une réunion de l'Union européenne, il la traduisait dans la formule, arithmétiquement logique par rapport au chiffre de 105.000, "d'un chrétien tué toutes les cinq minutes" - alors que l'estimation de Johnson pour 2013, publié dans le numéro 37/1 de sa publication "Bulletin international de recherche missionnaire" était de 100.000.

    Périodiquement, ces chiffres sont attaqués; et récemment une information parue sur le site de la BBC donnait l'impression que Johnson lui-même les avait en quelque sorte redimensionnés ou retirés. Afin de clarifier la façon dont les choses se présentent, j'ai interviewé le  professeur Johnson lui-même.

    Professeur, est-il vrai que vous avez démenti la fameuse statistique des 100.000 chrétiens tués chaque année?

    Mais pas du tout. Il se peut que le journaliste de la BBC ne m'ait pas bien compris, mais j'ai simplement expliqué que la statistique se réfère à une moyenne des dix dernières années, non à une année donnée. Par conséquent, la statistique que nous avons publiée en 2013 correspond à la somme des morts des années 2003 à 2012 divisée par dix. Et la somme divisée par dix donne précisément 100.000. Si nous nous livrons au même exercice l'an prochain, nous ferons le total des morts de 2004 à 2013 et nous le diviserons par dix. Ce chiffre est significatif d'une tendance bien plus que s'il se concentrait sur une seule année où les données peuvent être modifiées par des variables éphémères, et où l'on risque d'annoncer des retournements décisifs causés par des événements positifs ou négatifs qui ne se répéteront pas les années suivantes.

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  • Philippines : l'Ordre de Malte se mobilise

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    Typhon Haiyan : L’agence internationale de l’Ordre de Malte est prête à déployer des secours aux Philippines (sourceCologne, 11/11/2013

    Des experts de l’agence de secours internationale de l’Ordre Souverain de Malte, Malteser International, sont en route vers la province de Leyte, aux Philippines, où le typhon Haiyan a tout détruit derrière lui. Les autorités estiment qu’il y a eu jusqu’à 10 000 morts à Tacloban City et ailleurs. Des centaines de milliers de personnes sont déplacées. Aujourd’hui, les experts et les représentants de l’association philippine de l’Ordre de Malte procèderont à une évaluation des besoins dans la région la plus touchée autour de Tacloban City et prépareront des secours d’urgence pour les survivants.

    « Accéder à la région est extrêmement difficile pour le moment, depuis que l’aéroport de Tacloban a été détruit dans la tempête, nous devons donc trouver d’autres moyens d’y arriver », explique Cordula Wasser, directeur du programme Philippines pour Malteser International.

    Les partenaires locaux de Malteser International indiquent que Haiyan a également affecté les centres d’évacuation et les camps provisoires sur l’île voisine de Bohol, qui avait été récemment frappée par un tremblement de terre. « Pour cette raison, Malteser International va également étendre ses mesures de secours actuelles pour les survivants du tremblement de terre », dit Wasser.

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  • Aider les Philippins

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    De la RTBF

    Plusieurs ONG et associations belges ont lancé des appels aux dons et mis diverses actions sur pied afin de venir en aide aux dizaines de milliers de victimes du typhon Haiyan, qui a frappé les Philippines samedi. B-FAST va installer un hôpital de campagne sur Leyte. Le Consortium pour les situations d'urgence, également connu sous l'appellation "Consortium 12-12", n'a pas activé de compte pouvant recueillir les dons des Belges pour les victimes du typhon, mais une décision à cet égard doit intervenir demain/mercredi.

    Comment faire un don pour les Philippines ?

    SOS Villages d'enfants, active aux Philippines depuis plus de 45 ans, travaille avec des locaux et a rapidement pu démarrer un programme d'aide d'urgence pour offrir un toit et de la nourriture aux familles les plus touchées. Les infrastructures de la fondation ont toutefois été endommagées. Des dons peuvent être versés sur le compte BE17 3100 4034 5521 (avec "SOS Philippines" en communication).

    Plan Belgique, également sur place, se concentre sur la distribution d'abris et de kits d'hygiène, l'approvisionnement en eau salubre, les soins de santé, la mise en place d'espaces de protection des enfants et le retour à l'éducation le plus rapide possible. Un appel aux dons a été lancé via le compte : BE84 0000 0001 5659 avec en communication "Fonds d'urgence Philippines".

    La Croix-Rouge coordonne pour sa part la mise en place des abris d'urgence dans tout le pays. Elle estime que vu l'ampleur du désastre, 70 millions d'euros sont nécessaires pour fournir nourriture, tentes, abris d'urgence, bâches, aide médicale et psychosociale à quelque 500 000 personnes. Tous les dons recueillis sur le compte d'urgence BE72 0000 0000 1616 seront reversés intégralement à la Croix-Rouge aux Philippines. L'équipe belge de première urgence se tient prête à partir, dès que la Croix-Rouge aux Philippines demandera son intervention.

    Les équipes de Médecins sans frontière sont quant à elles déjà sur place. L'ONG fait appel aux dons d'urgence sur le compte: BE73 0000 0000 6060. Du matériel médical et logistique provenant de MSF Supply, la centrale d'approvisionnement de MSF à Bruxelles, a été chargé dans deux avions cargos qui ont décollé d'Ostende ce matin.

    La branche belge de Caritas International a par ailleurs libéré 100.000 euros au profit des opérations aux Philippines. A la demande de Mgr Léonard et des évêques de Belgique, une collecte spéciale sera aussi faite dans les paroisses belges au profit de l'organisation. "L'ampleur de la catastrophe a dépassé les prévisions. De nombreuses personnes sont encore coupées du monde extérieur et un certain nombre de petites îles risquent d'être oubliées", peut-on lire sur le site de l'ONG. Une récolte de fonds a également été lancée pour contribuer à une réponse humanitaire à la hauteur des besoins. Les dons sont les bienvenus sur le compte : BE88 0000 0000 4141 avec la mention "Urgence Philippines".

    Enfin, l'Unicef, le Fonds des Nations unies pour l'enfance, évalue à 25 millions d'euros le montant nécessaire à l'aide d'urgence. L'organisation vise à fournir une assistance vitale - médicaments de base, nourriture, eau potable et matériel d'hygiène - aux enfants et aux familles. Selon elle, 40% des victimes du typhon sont des enfants. Les dons peuvent être versés sur le compte: BE31 0000 0000 5555.

    Le Consortium 12-12, composé de Caritas International, Médecins du monde, Handicap International, Oxfam Solidarité et Unicef Belgique, communiquera demain/mercredi sur l'ouverture éventuelle d'un compte commun pour recueillir les fonds destinés aux Philippines.

  • Damas : les tirs des milices rebelles ciblent les quartiers chrétiens

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    (Zenit.org) - L'agence vaticane Fides dénonce des tirs sur les chrétiens dans le centre de Damas, et des victimes ces derniers jours, notamment des enfants. Une dépêche de ce 12 novembre.

    Des tirs de mortier ont endommagé l’école primaire chrétienne Saint-Jean-Damascène, sise dans le quartier d’Al-Qassaa, à Damas, provoquant la mort de cinq enfants et blessant 27 autres personnes, dénonce Fides.

    Des enfants encore: un autre obus a touché un autobus de ramassage scolaire à Bab Touma, faubourg de Damas peuplé en majorité par des chrétiens, blessant cinq écoliers.

    Dans la même zone, un tir de mortier a touché l’église Sainte-Croix, déjà frappée ces derniers jours, un autre obus ayant endommagé l’église Saint-Cyrille.

    Trois autres personnes ont été tuées par les effets d’un tir toujours dans le centre de la capitale.

    Ces jours derniers, une roquette avait également touché la Nonciature apostolique.

    Une famille décimée. Dimanche 10 novembre, un tir de mortier a tué un chrétien et ses quatre enfants qui se trouvaient dans leur voiture.

    Depuis des jours, le centre historique et la partie la plus moderne du centre de Damas sont la cible d’une pluie de tirs de mortier provenant des positions des milices rebelles situées dans les quartiers environnants, ajoute Fides.

    Ainsi que l’explique à Fides un prêtre de Damas, « les quartiers sont touchés à l’aveuglette, au seul motif qu’il sont contrôlés par l’armée régulière et la population civile en fait les frais. Se trouvent pris pour cible les faubourgs de Damas tels que Jaramana, Kassaa et Malki, dont la population est pluraliste, appartenant à différentes ethnies et religions ».

    Dans une note envoyée à Fides, le père Gabriel Dawood, prêtre syro-orthodoxe de la cathédrale Saint-Georges de Damas, affirme : « dans nos églises, nous continuons à espérer et à allumer des cierges, en priant pour tous les fidèles tués et pour ceux qui sont en danger, en particulier les villages chrétiens menacés par les bandes armées. Nous prions afin que la paix puisse revenir en Syrie ».

  • Un geste du pape en direction des traditionalistes

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    C'est Elisabeth Caillemer qui le relève dans Famille Chrétienne :

    Le pape François fait un geste en direction des traditionalistes

    Le Saint-Père a accordé sa bénédiction apostolique à la Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre, qui célèbre le vingt-cinquième anniversaire de sa fondation le samedi 16 novembre.

    Le geste est symbolique. Le 28 octobre dernier, le pape François a accordé sa bénédiction apostolique à la Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre, à l’occasion du vingt-cinquième anniversaire de sa fondation.

    C’est la première fois, depuis son accession au trône de saint Pierre, que le Souverain Pontife fait un signe en direction des fidèles traditionalistes. Dans un courrier adressé à l’Abbé Vincent Ribeton, supérieur du district de France, par Luigi Ventura, nonce apostolique en France, le pape François estime qu’ « en célébrant les mystères sacrés selon la forme extraordinaire du rite romain (…), [les membres de la Fraternité de Saint-Pierre] contribuent, dans la fidélité à la tradition vivante de l’Église, à une meilleure compréhension et mise en œuvre du concile Vatican II ». Il les exhorte « selon leur charisme propre, à prendre une part active à la mission de l’Église dans le monde d’aujourd’hui par le témoignage d’une vie sainte, d’une foi ferme et d’une charité inventive et généreuse ».

    Fondée en 1988, la Fraternité Saint-Pierre est une société de prêtres attachés à la forme extraordinaire du rite romain. Elle compte plus de 400 membres à travers le monde, dont 244 prêtres et 153 séminaristes.

    Une messe jubilaire sera célébrée le samedi 16 novembre à 10 heures à l’église Saint-Sulpice de Paris par l’Abbé Vincent Ribeton.

    Et, dans le même ordre d'idées, "le pape soutient la forme extraordinaire" selon le cardinal Hoyos : http://www.riposte-catholique.fr/summorum-pontificum-blog/informations/cardinal-hoyos-le-pape-francois-soutient-la-forme-extraordinaire

  • L'effet François

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    La Vie détaille l'impact de l'effet François en Italie :

    En Italie, "l'effet François" fait se remplir les églises

    On savait déjà que "Francesco" était, depuis l'élection du pape argentin, le prénom le plus donné aux garçons naissants en Italie. Mais ce n'est pas le seul domaine sur lequel "l'effet François" se fait sentir de l'autre côté des Alpes. Près de 8 mois après son élection, des indicateurs montrent également une augmentation de la fréquentation des messes dominicales et un boom du tourisme au Vatican, rapporte l'agence d'information américaine "Religion News Service" (en anglais).

    La branche italienne du Centre pour l'études des nouvelles religions (CESNUR) a indiqué le 10 novembre que près de la moitié des 250 prêtres du pays ayant participé à une enquête ont noté une augmentation significative de la fréquentation de leur église. Cela depuis l'élection du pape François le 13 mars 2013. "Si nous effectuons une projection de ces résultats à l'échelle nationale, et si la moitié des paroisses ont été touchées par 'l'effet François', nous parlons de centaines de milliers de personnes qui ont recommencé à fréquenter leur église", avance Massimo Introvigne, directeur du CESNUR et professeur à l'Université grégorienne de Rome.

    L'institut de sondage italien "Opinioni" a également révélé, le 11 novembre, que plus de quatre Italiens sur cinq avaient une opinion "positive" ou "très positive" du nouveau pape. L'institut a interrogé l'opinion publique concernant 21 personnalités résidant en Italie, oeuvrant dans des domaines aussi variés que le sport, les médias, la politique, ou la religion. Avec ses 80% d'opinions favorables, le pape a ainsi largement distancé toutes les autres personnalités.

    Les autorités romaines ont dans le même temps indiqué que le nombre de participants aux audiences papales sur la Place St-Pierre était en croissance. Le chiffre des visites touristiques au Vatican, notamment en provenance d'Amérique latine, a aussi augmenté depuis mars dernier. Et tout cela à la grande joie des vendeurs de souvenirs qui, malgré un contexte économique difficile, déclarent avoir accru leurs bénéfices.

  • Quand le régime communiste bulgare martyrisait les prêtres

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    Des prêtres martyres du régime communiste bulgare des années 50 (Croire.com)

    Eugène Bossilkov, évêque, et trois pères assomptionnistes : Kamen Vitchev, Pavel Djidjov et Josaphat Chichkov ont été béatifié en 2002, 50 ans après leur mort. Ils sont fêtés le 13 novembre. Récit de l'aurore de leur vie.

    A Sofia en Bulgarie par une froide soirée d'octobre 1952. A moins que ce ne soit un jour de novembre... Dans la glaciale prison centrale, les cellules 25, 26, 27 et 28 font l'objet de la plus grande surveillance. Ces cachots individuels abritent les condamnés à mort. Depuis le 3 octobre, date du verdict du procès spectaculaire que le pouvoir communiste a organisé pour décapiter l'Eglise bulgare, ils sont occupés par quatre ecclésiastiques. Mgr Eugène Bossilkov, évêque, et trois pères assomptionnistes : Kamen Vitchev, 59 ans, Pavel Djidjov, 33 ans, et Josaphat Chichkov, 68 ans. Accusés et condamnés, comme "espions, comploteurs et voulant préparer une guerre impérialiste contre l'URSS, la Bulgarie et les démocraties populaires."

    Des conditions d'enfermement insupportables

    Dans le même corridor de la sinistre bâtisse, s'entassent d'autres détenus. Au total, 40 catholiques dont 24 prêtres et parmi eux sept assomptionnistes, sont emprisonnés pour les mêmes motifs. Depuis plus de trois mois ils subissent des conditions épouvantables : privation de sommeil, de nourriture, d'hygiène, tortures physiques, humiliation. Ils sont dans un état second et attendent de partir pour des camps de travail. Dans la pièce qui jouxte les cellules des condamnés à mort, les prisonniers sont nombreux. "On nous rassembla 25 à 30 personnes dans une cellule qui n'était faite que pour 2 ou 3 personnes, et tout notre bagage était avec nous", raconte le P. Gorazd Kourtev, âgé de 32 ans à l'époque. Cet assomptionniste, grand gaillard à l'épaisse chevelure noire, a écopé de dix ans d'emprisonnement. Il partage sa cellule avec un de ses frères religieux inculpés, le P. Hrabar Marcov, 36 ans en 1952, homme menu, le regard bleu délavé. Sa peine : six ans d'emprisonnement. Tous deux connaissent bien les P. Kamen, Pavel et Josaphat. A chaque instant, les bruits de chaîne qui s'échappent des pièces voisines leur rappellent douloureusement la présence de leurs frères en attente de leur exécution.

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